À paraitre le 5 juillet chez J'ai Lu,
La Bête d'Alaska de Lincoln Child, traduite par Fabienne Gondrand, est la seconde aventure du Docteur Jeremy Logan.
Voici ce que j'en disais en juin dernier lors de sa publication en grand format aux éditions Ombres Noires :
La sortie de
la Bête d'Alaska, traduit par Fabienne Gondrant, est
une double récompense pour les lecteurs qui suivent les publications de
Lincoln Child, depuis qu'il forme avec Douglas Preston un
impressionnant duo d'auteurs.
Avec sa première série de roman en solo dont la publication en France a commencé avec
Deep Storm, les éditions Michel Lafon avaient décidé de faire l'impasse sur le second opus,
Terminal Freeze, en publiant à la suite
la Troisième Porte, qui se trouve être le troisième opus de cette série consacrée Jeremy Logan.
Quand les éditions Ombres Noires ont annoncé en 2015 leurs intentions de publier la suite, on a de suite pensé à
Terminal Freeze mais c'était reculé pour mieux sauter, puisqu'à la place on a eu
Projet Sin et qu'il aura finalement fallut patienter jusqu'à aujourd'hui pour avoir enfin la possibilité de lire ce chapitre inédit.
Première récompense donc, la publication de ce roman inédit.
La seconde est le retour du roman de monstre dans la bibliographie de
Lincoln Child. En évoquant dans son roman l'effet Callisto, Lincoln
Child offre à ses lecteurs un pont entre ses romans en solo et ceux
qu'il co-écrit avec Douglas Preston.
En effet, l'effet Callisto a été évoqué pour la première fois dans leur roman écrit à quatre mains,
Relic.
Basée
sur la théorie des turbulences évolutionnistes (ou la théorie du chaos
selon Michael Crichton), cet effet se présente comme tel :
« [...] lorsque des populations
animales deviennent trop nombreuses pour l'écosphère, ou lorsqu'une
espèce donnée est trop bien adaptée et perd sa vigueur évolutive, une
nouvelle créature arrive, qui élague la population, générant de force un
changement. »
Cet effet expliquait dans Relic l'apparition de la créature, le Mbwun. Dans
la Bête d'Alaska, il permet d'appréhender la présence du kurrshuq sur le site.
Ce n'est pas la première fois que les auteurs jouent la carte de
l'univers étendu dans leurs romans. Outre les apparitions ou mentions
régulières de personnages issues des one-shots dans la série consacrées à
Pendergast, on a appris récemment que le quatrième chapitre des
aventures de
Gideon Crew se nommerait
Beyond the Ice Limit et qu'il serait une sorte de séquelle à leur one-shot
Ice Limit.
Pour revenir à
La Bête d'Alaska, j'ai pris un grand plaisir à suivre cette nouvelle "enquête" de Jeremy Logan (bel hommage à
The Thing),
même si on a l'agréable surprise de découvrir que c'est un nouveau
personnage, le paléoécologiste Evan Marshall, qui lui vole littéralement
la vedette.
Un grand merci donc à Caroline Lamoulie et aux éditions Ombres Noires
pour avoir combler la publication des romans de cette série.
En espérant avoir l'occasion de retrouver d'autres romans de ce genre
chez l'éditeur... Je pense évidemment à Steve Alten dont de nombreux
romans sont encore inédits en France...
Frédéric Fontès, www.4decouv.com