lundi 30 janvier 2017

Poche : La Nuit derrière moi - Giampaolo Simi (Livre de Poche)


À paraitre le 1er février prochain, La Nuit derrière moi de Giampaolo Simi, aux éditions du Livre de Poche. Il est traduit par Sophie Royère.

Voici ce que j'en disais en janvier dernier lors de sa publication aux éditions Sonatine :

Après être passé par les éditions Gallimard de la collection Série Noire et les éditions du Rocher, le nouveau roman de Giampaolo Simi, La Nuit derrière moi, est à paraitre le 21 janvier prochain chez Sonatine.

Derrière ce titre poétique tintée de mélancolie se cache un surprenant polar.

Tel l'horloger, Giapaolo Simi rajoute à son intrigue une complication via une double narration assez déconcertante au premier abord.

Mais quand en cours de lecture vous comprenez les tenants et aboutissants de cette double voix, vous vous enfoncez alors un peu plus dans la noirceur de l'histoire.

Incontournable du genre, je ne sais pas mais pour sa construction et son ambiance, il mérite vraiment le détours.

Présentation de l'éditeur : « J’ai une deuxième vie : celle de Furio Guerri, le monstre. ».

C’est ainsi que commence la confession du héros de ce livre, agent commercial dans une société d’imprimerie, bien sous tous rapports. Soigner son sourire et ses chaussures, tel est le secret, selon lui, du bon vendeur. Il a une belle maison dans la province de Pise, une femme qu’il aime, une fille pour qui il s’efforce d’être un père aimant et compréhensif. Un modèle.
Mais, derrière les apparences, il y a la face obscure de Furio, qui passe certaines de ses journées sous une identité d’emprunt, rôde pour une raison obscure près d’une école primaire, et épie les jeunes élèves.
Quand il commence à connaître quelques soucis professionnels et qu’il découvre que sa femme, Elisa, lui cache des choses, son « existence officielle » commence peu à peu à se fissurer. La tension monte, jusqu’à devenir insupportable. Va-t-il parvenir à se contrôler encore longtemps ?


Frédéric Fontès, www.4decouv.com

dimanche 29 janvier 2017

News : Nos rêves de pauvres - Nadir Dendoune (JC Lattès)


Le nouveau livre de Nadir Dendoune est annoncé pour une parution le 1er mars 2017 aux éditions Jean-Claude Lattès.
Après Un tocard sur le toit du monde (dont le film l’Ascension est tiré), Lettre ouverte à un fils d'immigré et Journal de guerre d'un pacifiste : Bouclier humain à Bagdad, Nos rêves de pauvres sera son quatrième ouvrage.
À noter que la couverture représente Mohand Dendoune, le père de Nadir, d'après une superbe photo de Jérôme Bonnet pour le journal Libération.

Présentation de l'éditeur : Le journaliste reprend et étoffe ses chroniques sur l'histoire de sa famille. Il y décrit le parcours de son père, Kabyle, arrivé en 1950 en Ile-de-France, de sa mère ayant élevé leurs enfants dans un bidonville jusqu'à leur installation dans une HLM de L'Ile-Saint-Denis en 1968, mais aussi l'entrée dans une institution de son père, atteint de la maladie d'Alzheimer. 

Lien : À Malakoff, une fresque qui raconte l'histoire oubliée des «chibanis»

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

vendredi 27 janvier 2017

News : Selfies - Jussi Adler-Olsen (Albin Michel)


À paraitre le 29 mars 2017, Selfies sera le 7e roman consacré à la série Département V de Jussi Adler-Olsen. Il est traduit par Caroline Berg pour les éditions Albin Michel.

Présentation de l'éditeur : En raison de ses échecs répétés, l'existence du département V est menacée. Rose doit montrer que le service vaut encore quelque chose, mais elle se retrouve internée, en proie aux fantômes d'un passé violent. D'un autre côté, de nombreux crimes ont lieu à Copenhague. Carl, Assad et Gordon devront empêcher les nouveaux crimes en préparation.

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

jeudi 26 janvier 2017

News : Jusqu'au bout - Alexandra Oliva (Kero)


À paraitre le 1er mars 2017 aux éditions Kero, Jusqu'au bout (The Last One) d'Alexandra Oliva. Ce premier roman est traduit par Christine Barbaste.

Présentation de l'éditeur : Elle croyait participer à un jeu. Elle ne pensait pas que ça irait aussi loin…

Ils sont douze à participer à un challenge de survie en pleine nature sauvage, dans un coin reculé de la côte est des États-Unis. Tous ont été prévenus : ils seront mis à l’épreuve jusqu’aux limites du supportable. La faim, la solitude, l’épuisement physique et psychologique… 

Mais au fur et à mesure que Zoo, l’une des candidates, avance dans son périple, le doute s’insinue dans son esprit. Ces villages déserts, ces pièges de plus en plus vicieux, ces accessoires d’un réalisme déroutant : s’agit-il vraiment d’une mise en scène parfaite ? Que se passe-t-il loin du regard des caméras ?
Découvrir la vérité ne sera que le début du défi qui attend Zoo…


D’un suspense implacable, aussi brillant que troublant, Jusqu’au bout interroge de manière provocante ce qu’il faut pour survivre. Actuel et dérangeant. The Guardian 

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

News : Quelques notes avec Brassens - Joel Favreau (L'Archipel)


J'ai de grosses lacunes en Brassens. Et pourtant, c'est une voix qui a bercé mon enfance. Une omniprésence dans l'univers musicale de mes parents, comme l'ont été Jean Ferra ou Jacques Brel.

L'occasion se présente donc pour moi d'aller à la rencontre du Brassens intime avec ces Quelques notes avec Brassens. Hâte de me replonger dans cette période mythique de la chanson française.

À paraitre le 8 mars prochain aux éditions de L'Archipel.

Présentation de l'éditeur : « Comment vas-tu, galopin ? » C'est ainsi que Georges accueillait Joël Favreau, avec « le plus beau sourire d'homme qu’on puisse imaginer », comme le disait Jacques Brel.
Sa grande fierté est d'avoir, à l’aide de sa guitare, déposé quelques notes le long des chansons du maître, avec une complicité musicale, qui avec le temps s’est muée en amitié.
Comment était Brassens dans la vie ? Cette question revient sans cesse, intrigue ses admirateurs.
« L'homme qui a vu l'ours » témoigne dans ce récit des grandes qualités de cœur de « Georges ». L'humour, la générosité sans ostentation, la fidélité, la simplicité bourrue, l'extrême pudeur dissimulée derrière la provocation, ce n'était pas que de la littérature.
Mais c’est aussi toute une vie que restitue Joël Favreau, avec ses épisodes émouvants ou cocasses, avec la figure sombre du père, les portraits des artistes qu’il a côtoyés depuis 50 ans, guitare à la main.


Frédéric Fontès, www.4decouv.com

mardi 24 janvier 2017

Chronique : Marquée à vie - Emelie Schepp (Harper Collins Noir)

Présentation de l'éditeur
Je suis très partagé après avoir tourné la dernière page du premier roman d'Emelie Schepp. Je commence par les points positifs : en lisant les crédits en début de livre, je tombe sur le nom de Rémi Pépin. C'est à lui que l'on doit la "réalisation graphique" de la couverture (et de celles de la collection Harper Collins Noir). C'est un nom connu des lecteurs des éditions Sonatine puisqu'il y officie également. Un bon point.

J'aime bien le design du livre, avec ses codes graphiques qui donnent l'unité de la collection, avec ce bandeau rouge en haut sur la 4decouv et le dos, noms des auteurs en noir, titre en rouge. Simple et efficace. Comme on dit, le livre à "une belle main".

Pour le contenu, il s'agit d'une traduction française de Louis Poirier issue d'une version anglaise, elle même tirée de la version suédoise d'origine.

Marquée à vie met en scène le personnage de Jana Berzelius. Le démarrage est un grand classique du genre : une héroïne découvre que sa nouvelle enquête réveille les démons de son passé. Pour réussir son coup avec un pitch autant rabâché dans les romans policiers et thrillers, il faut deux choses : une caractérisation du héros impeccable et une intrigue qui ne va jamais lâcher les lecteurs.
Et de ce côté là, Emelie Schepp semble réussir son pari : Jana est un personnage atypique avec un gros potentiel. Et l'intrigue est bien mené.

Le soucis vient du texte en lui-même. Autant Emelie Schepp mène bien son intrigue, autant dans la narration, il y des choses qui ne vont pas.
Et quand je procède à quelques recherches sur la traduction originale de Marked For Life pour écrire  cette chronique, et que je tombe sur une chronique australienne qui évoque un roman auto-édité à la base, avant d'avoir été publié par Harlequin. Et j'ai tendance à dire que ceci explique cela. Quand en plus certains lecteurs sur Amazon US évoque une traduction du suédois à l'anglais catastrophique et bourré de coquilles, on se dire que Louis Poirier a du avoir du boulot.

En premier lieu, le narrateur omniscient passe régulièrement d'un personnage à un autre. Pas de soucis majeur quand c'est bien fait (bien séparé du reste du récit, par un changement de chapitre, un changement de page ou une séparation quelconque. Mais quand cela arrive d'une ligne à une autre du texte, c'est problématique. Surtout quand le point de vue de ces autres personnages n'est vraiment pas pertinent, voir complètement inintéressant. Je pense aux autres flics, que l'on découvre dans leurs vies respectives en dehors du taff : Mia Bollander qui dépense l'argent qu'elle n'a pas, Henrik qui a des problèmes de couple, etc. Des parenthèses qui n'apportent rien à l'histoire et qui ne contribuent pas à créer une épaisseur dans la caractérisation de ces seconds rôles. Des apartés qui ne nourrissent pas l'histoire d'autant plus que l’héroïne, de part son caractère particulier, n’interagit pas beaucoup avec eux.

Toujours du côté narratif, quand Emelie Schepp ne se répète pas dans le même paragraphe (j'ai vu passer trois ou quatre répétitions), ou qu'elle utilise de grosses ficelles, elle perd son temps à décrire des choses futiles : Jana Berzelius coupe un fruit, boit un verre d'eau, etc.
Narrativement, on retrouve dans le texte de la romancière certaines erreurs à ne pas commettre dans un manuscrit, des choses qui persistent parfois dans un premier jet de manuscrit ou un roman auto-édité qui n'est pas passé par un contrôle éditorial digne de ce nom. On reste pour l'heure assez loin du nouveau phénomène suédois promis par la quatrième de couverture...

Autant d'éléments qui peuvent parfois gêner la lecture. Mais c'est l’ambiguïté de ce premier roman qui est bourré de bonnes idées. Parce qu'au final, Emelie Schepp pourrait bien avoir accouché d'un ersatz féminin de Jason Bourne. Je pense que c'est un roman qui mérite d'être lu, aux vues des bases qu'il construit. À voir donc à la publication de la seconde partie de cette trilogie si l'auteure corrige ses erreurs, passe au niveau supérieur et nous propose un roman à la qualité indiscutable.

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

News : Mörk - Ragnar Jonasson (La Martinière)



À l'occasion de la sortie du premier tome Snjór en format poche, les éditions de La Martinière vont publier sa suite, Mörk, seconde partie de la série The Dark Iceland signée Ragnar Jonasson.
Publié le 9 mars prochain, il est traduit par Philippe Reilly.

Présentation de l'éditeur : Cinq ans se sont écoulés depuis la première affectation d’Ari Thór à Siglufjördur. Le jeune policier s’est installé dans cet ancien port de pêche de l’extrême nord de l’Islande avec son épouse Kristín et leur fils, Stefnir. Un soir, Ari Thór apprend que son subordonné, Herjólfur, a été grièvement blessé. L’homme enquêtait seul, au beau milieu de la nuit, dans une maison abandonnée. Qui a bien pu tirer à bout portant sur Herjólfur ? Comment pouvait-il avoir des ennemis dans cette petite communauté où tout le monde se connaît ? Ari Thór se rend compte qu’il ne sait presque rien de lui. Avec Tómas, l’ancien chef de la police, Ari Thór est entraîné dans un inextricable jeu de piste impliquant un ancien dealer, le nouveau maire de la ville et une jeune femme au passé trouble. Un jeu de piste qui les mènera jusqu’à l’hôpital psychiatrique de Reykjavik, où il semble qu’on puisse retenir certaines personnes contre leur gré…

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

Poche : Snjór - Ragnar Jónasson (Points)


À paraitre le 9 mars 2017 en format poche aux éditions Points, le premier roman de Ragnar Jónasson, Snjór, dont je vous conseille vivement la lecture.

Voici ce que j'en disais en 2016 lors de sa sortie en grand format aux éditions de La Martinière :

Snjór, la neige en islandais. Et à Siglufjördur, il y en partout. Avec ce premier roman de Ragnar Jónasson, on aura rarement eu l'occasion d'évoluer dans un polar où le décor prend autant d'importance.

Siglufjördur sous la neige devient carrément le personnage principal du livre. Un citoyen dont il faut vite se faire un allié sous peine d'attraper quelques engelures...

La résolution de l'intrigue devient rapidement secondaire tant on prend plaisir à découvrir les rituels et les caractéristiques des âmes de Siglufjördur.

Je ne suis pas particulièrement fan des changements de narrateurs mais j'ai trouvé dans l'écriture de  Ragnar Jónasson certains éléments qui font le charme de celle de Craig Johnson : cette faculté de jouer habilement, et discrètement, avec les cinq sens de ses personnages. Et ainsi frôler le lyrisme sans jamais trop en faire, en évoquant la poésie de ces petites rituels qui font le quotidien de leurs personnages respectifs.

Une lecture "rafraichissante" qui confirme la volonté des éditions de La Martinière de proposer un catalogue noir qui récompense la fidélité de ses lecteurs.

Ari Thór est un personnage très attachant que j'ai déjà hâte de retrouver dans la suite de ses aventures.

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

lundi 23 janvier 2017

News : Version officielle - James Renner (Super 8)


À paraitre le 9 février prochain (officiellement, c'est un jeudi) le nouveau roman de James Renner intitulé Version Officielle (The Great Forgetting).
Il est traduit par Caroline Nicolas pour les éditions Super 8.
Promis, je n'organiserai pas de complot, si c'est bien je vous le dirai ! Chronique à venir.

Présentation de l'éditeur : Professeur d'histoire, Jack Felter revient dans sa petite ville natale de l'Ohio. Son père, pilote à la retraite atteint de démence, est en train de perdre la mémoire. Ce retour forcé ravive de douloureux souvenirs : celui de Samantha, la fille dont il tomba amoureux et qui a fini par épouser Tony Sanders, un psychiatre et son ancien meilleur ami. Sauf que Tony a disparu depuis maintenant 3 ans, et est présumé mort.
Le seul qui semble capable de lui apprendre quelque chose est Cole Monroe, le dernier patient de Tony – un garçon de 16 ans soigné pour paranoïa. Jack est contraint de faire cause commune avec lui pour suivre la trace de son ami. Leur quête – sidérante – va les mener de Manhattan à des structures secrètes enfouies sous les montagnes des Catskills, pour s'achever sur une île secrète du Pacifique.
L'enjeu ? Aux frontières de la folie et du temps, percer le mystère du Grand Oubli, cette gigantesque conspiration chargée de dissimuler les véritables évènements de la Seconde Guerre mondiale.
Tandis que tout ce que pensait savoir Jack s'effondre, une question demeure, essentielle : est-il préférable d'oublier notre plus grande erreur, ou de se la rappeler pour ne plus jamais la commettre ?


Frédéric Fontès, www.4decouv.com

samedi 21 janvier 2017

News : Le Somnambule - Sebastian Fitzek (L'Archipel)


Le Somnambule, 9e roman de Sebastian Fitzek, sera publié le 15 mars prochain aux éditions de L'Archipel. Il est traduit par Cécile Maurice.
À noter que l'auteur sera présent à Quais du Polars du 31 mars au 2 avril 2017.

Présentation de l'éditeur : Adolescent, Leo Nader était en proie à de terribles crises de somnambulisme. Si intenses, qu’on l’avait contraint à suivre un traitement psychiatrique auprès d’un spécialiste, le Dr Volwarth.
Bien des années plus tard, Leo se croit guéri. Mais, un matin, il découvre que sa femme Nathalie a été blessée pendant la nuit et qu’elle s’apprête à le quitter.
Quand il essaie de la rattraper, elle s’enfuit avant de mystérieusement disparaître. Perturbé, Leo, qui se croit coupable sans en avoir conservé le moindre souvenir, décide de retourner voir le Dr Volwarth.
Celui-ci lui conseille de s’équiper d’une petite caméra pour enregistrer ses déplacements nocturnes. Ce qu’il va découvrir ira bien au-delà de tout ce qu’il pouvait imaginer…


Frédéric Fontès, www.4decouv.com