mardi 28 juin 2016

Chronique : La bête d'Alaska - Lincoln Child (Ombres Noires)

Présentation ICI

La sortie de la Bête d'Alaska, traduit par Fabienne Gondrant, est une double récompense pour les lecteurs qui suivent les publications de Lincoln Child, depuis qu'il forme avec Douglas Preston un impressionnant duo d'auteurs.

Avec sa première série de roman en solo dont la publication en France a commencé avec Deep Storm, les éditions Michel Lafon avaient décidé de faire l'impasse sur le second opus, Terminal Freeze, en publiant à la suite la Troisième Porte, qui se trouve être le troisième opus  de cette série consacrée Jeremy Logan.

Quand les éditions Ombres Noires ont annoncé en 2015 leurs intentions de publier la suite, on a de suite pensé à Terminal Freeze mais c'était reculé pour mieux sauter, puisqu'à la place on a eu Projet Sin et qu'il aura finalement fallut patienter jusqu'à aujourd'hui pour avoir enfin la possibilité de lire ce chapitre inédit.

Première récompense donc, la publication de ce roman inédit.

La seconde est le retour du roman de monstre dans la bibliographie de Lincoln Child. En évoquant dans son roman l'effet Callisto, Lincoln Child offre à ses lecteurs un pont entre ses romans en solo et ceux qu'il co-écrit avec Douglas Preston.

En effet, l'effet Callisto a été évoqué pour la première fois dans leur roman écrit à quatre mains, Relic. Basée sur la théorie des turbulences évolutionnistes (ou la théorie du chaos selon Michael Crichton), cet effet se présente comme tel : 

« [...] lorsque des populations animales deviennent trop nombreuses pour l'écosphère, ou lorsqu'une espèce donnée est trop bien adaptée et perd sa vigueur évolutive, une nouvelle créature arrive, qui élague la population, générant de force un changement. »


Cet effet expliquait dans Relic l'apparition de la créature, le Mbwun. Dans la Bête d'Alaska, il permet d'appréhender la présence du kurrshuq sur le site.

Ce n'est pas la première fois que les auteurs jouent la carte de l'univers étendu dans leurs romans. Outre les apparitions ou mentions régulières de personnages issues des one-shots dans la série consacrées à Pendergast, on a appris récemment que le quatrième chapitre des aventures de Gideon Crew se nommerait Beyond the Ice Limit et qu'il serait une sorte de séquelle à leur one-shot Ice Limit.

Pour revenir à La Bête d'Alaska, j'ai pris un grand plaisir à suivre cette nouvelle "enquête" de Jeremy Logan (bel hommage à The Thing), même si on a l'agréable surprise de découvrir que c'est un nouveau personnage, le paléoécologiste Evan Marshall, qui lui vole littéralement la vedette.
Un grand merci donc à Caroline Lamoulie et aux éditions Ombres Noires pour avoir combler la publication des romans de cette série.

En espérant avoir l'occasion de retrouver d'autres romans de ce genre chez l'éditeur... Je pense évidemment à Steve Alten dont de nombreux romans sont encore inédits en France...

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

lundi 27 juin 2016

Interview : En tête à tête avec Franck Bouysse et Christian Carayon - Saint-Maur en poche 2016



Ma seconde intervention à Saint-Maur en poche édition 2016  (dans l'ordre chronologique, j'ai commencé le samedi avec Maud Mayeras) est déjà en ligne.

Il avait pour thème le Rural Noir et avec Jean-Edgar Casel, nous recevions Franck Bouysse et Christian Carayon (moins Benoit Minville absent ce dimanche après-midi).

On y parle de Plateau de Franck Bouysse et d'Un Souffle, une ombre de Christian Carayon.



Merci de votre indulgence !

Frédéric Fontès, www.4decouv.com


dimanche 26 juin 2016

News : Trophées 813 – Résultats du premier tour 2016



Les résultats du premier tour du Trophées 813 2016 viennent d'être annoncés (96 votants) :

Trophée roman francophone

Le Chemin s'arrêtera là / Pascal Dessaint – Rivages
Pukhtu. primo / DOA - Gallimard -
Une plaie ouverte / Patrick Pécherot - Gallimard
Adieu Lili Marleen / Christian Roux – Rivages
Battues / Antonin Varenne – Ecorce/ La Manufacture de livres

Trophée Michèle Witta

Perfidia / James Ellroy - Rivages
L'Enfer de Church Street / Jake Hinkson - Gallmeister
Ils savent tout de vous / Iain Levison - Liana Lévi
Les Infâmes / Jax Miller - Ombres Noires
Le Fils / Jo Nesbo - Gallimard

Prix Maurice Renault

Elmore Leonard, un maître à écrire / Laurent Chalumeau - Rivages
C'est l'histoire de la Série Noire / Collectif - Gallimard -
La Tête en noir / Jean—Paul Guéry
INTERNET - Actu du Noir - Jean-Marc Laherrère -
INTERNET - Les Lectures de l'Oncle Paul 

Trophée BD

Men of wrath / Aaron et Garney - Urban Comics
Les Nuits de Saturne / Gomont d'après Malte – Sarbacane
Trou de mémoire 1 : Gila Monster/ Seiter et Regnault - Editions du Long Bec
Tungstène / Quintanilha - ça et là -
Tyler Cross 2 : Angola / Nury et Brüno - Dargaud

Lien :  http://www.blog813.com/page-5646759.html

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

mercredi 22 juin 2016

News : Je l'ai fait pour toi - Laurent Scalese (Belfond)


Le huitième roman de Laurent Scalese, Je l'ai fait pour toi, sera en librairie le 22 septembre aux éditions Belfond. Il verra l'apparition d'un nouveau héros, le Commandant de Police Samuel Moss.

Présentation de l'éditeur :

Fort de son expérience d'enquêteur, Samuel Moss refuse l'idée que Jade Grivier s'est suicidée. Spécialisé dans le crime parfait, le commandant de la brigade criminelle de Lazillac-sur-Mer cherche le coupable, considérant qu'un criminel fait forcément une erreur, généralement après l'acte. Moss s'invite dans le quotidien des proches de Jade Grivier.

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

mardi 21 juin 2016

News : La bête d'Alaska - Lincoln Child (Ombres Noires)

Chronique ICI

La Bête d'Alaska (Terminal Freeze) de Lincoln Child est annoncé pour le 22 juin 2016. Il s'agit du second tome de la série de roman consacré au Docteur Jeremy Logan, opus qui était encore inédit à ce jour. Il s'intercale entre Deep Storm et La troisième porte.
C'est le second roman de l'auteur publié par les éditions Ombres Noires après Projet Sin.
Il est traduit par Fabienne Gondrand.

Présentation de l'éditeur :

La réserve naturelle fédérale d'Alaska est une terre particulièrement dangereuse et inhospitalière. Pour le paléoécologiste Evan Marshall, l'expédition qu'il dirige pour étudier les effets du réchauffement climatique est majeure pour la science. Installés dans une ancienne base militaire sur le Mont de la Peur, son équipe fait une étonnante découverte : un gigantesque animal préhistorique conservé dans la lave et la glace. 
Malgré la défiance des Inuits qui craignent depuis toujours les esprits de la montagne et en dépit des réserves de Marshall, les sponsors de l'expédition décident de sortir la bête de sa sépulture devant les caméras de télévision. Mais la créature a disparu... 

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

Les Indispensables : Julius Winsome - Gerard Donovan (Seuil)






De temps en temps, je referai remonter à la surface d'anciennes chroniques de livres que je considère comme des indispensables, des romans cultes, des coups de cœur qui auront marqué mon imaginaire d'une manière unique et indélébile. Voici ce que j'en disais en octobre 2009.

« Si je devais en une phrase résumer ma vie jusque-là, je dirais qu’à un certain moment j’ai vécu dans un chalet durant cinquante et un ans. »

L’histoire de Julius Winsome, c’est surtout l’histoire d’un lecteur. Un solitaire qui s’isole dans un coin de nature pour vivre sa vie comme on tourne les pages d’un livre : pages après pages, jours après jours. Une bûche au feu, de l’eau bien chaude pour le thé et le voici qui se plonge dans la lecture d’un des livres de la bibliothèque de son père. Il hume le parfum du papier, l’encre qui a servi pour élaborer les fiches des livres, les sens en éveille.

Julius ne vit pas seul dans ce coin de nature : c’est la nature qui le berce et qui peuple ses journées de mile bruits, saveurs et images. Il ne fait qu’un avec la terre qui l’entoure.

Il ne faut pas tenter de voir dans cette volonté de vivre seul un choix cachant une amertume particulière contre le genre humain. C’est juste une manière de se préserver. Julius dit que son père lui a appris à être fidèle. Alors quand il hérite du chalet à la mort de celui-ci, il applique le précepte paternel. Fidèle à cette terre, il sera.

Julius se contente d’un univers peuplé de fleurs colorées qu’il cultive, d’oiseaux qu’il abreuve et nourri, de livres qu’il chérie et de son chien. Il bricole de ci de là, pour gagner de quoi subsister l’hiver venu. C’est le bonheur vu de l’intérieur. Ce n’est pas un hymne à la solitude, c’est juste qu’il vit comme ça et qu’il le fait bien, sans gêner qui que ce soit. La preuve, quand l’amour pointe son nez, il l’accueille et quand il s’en va, il le laisse partir sans rancœur. Un peu comme quand l’hiver pointe son nez emportant avec lui les vestiges des trois saisons qui ont précédé.

« L’empreinte du Nord disparaît dès que le soleil brille à nouveau, effacée des collines et des arbres du Maine par le chiffon du soleil et par le souffle chaud de l’automne sur le bois. »

Il vie donc de ce qui l’entoure, il est un humain en harmonie avec son environnement, à l’écoute de cette nature qui l’accueille en son sein. Il nourrie ses cinq sens, il philosophe, il se souvient, il entretien sa culture comme il entretient son feu, il est au diapason avec son monde, sans violence, sans heurt.

Et le coup de feu annonciateur de ce premier meurtre est la fausse note qui va perturber la partition de Julius. Son chien a été mortellement atteint d’une balle à bout portant. Assimilant ce qui vient de se passer, Julius ne va pas sombrer dans une rage destructrice. Il va rester le même, sans s’embraser, en continuant à raisonner comme il l’a toujours fait, avec calme et parcimonie. Pour rétablir ce déséquilibre, il va chasser le responsable de cet acte, même si pour cela, il doit éliminer quelques innocents… Il va tuer en étant pleinement conscient de ses actes, froid, comme son environnement, sans passion, sans folie incontrôlée.

C’est intéressant de faire le parallèle entre ce qui arrive à Julius et l’arrivée de l’hiver. Tel la morsure du froid qui va planter ses dents dans la chair des êtres qui oseront s’aventurer dans la forêt sans y être préparer, Julius va incarner ce froid implacable qui va mettre un terme à la vie de ceux qui se croyaient bien « armés » pour l’affronter.

C’est bien sûr emprunt d’une certaine naïveté mais Julius est en accord avec lui-même. Il sait très bien que pour atteindre le coupable, il va devoir atteindre d’autres personnes. Des dommages collatéraux ? Peut être mais Julius ne le fait pas par sadisme ou par cruauté. Il le fait parce que c’est ce qui lui semble la chose à faire. C’est difficile de trouver une excuse à son geste mais c’est aussi facile de comprendre qu’il n’avait pas autre chose à faire, comme si c’était irrémédiable.

Du coup, on serait curieux de voir ce donnerait une évaluation psychiatrique du personnage. Comment les influences de son grand père, de son père et son isolement pourraient tenter d’expliquer son geste. Comment sa déception amoureuse pourrait servir de déclencheur et facilement expliquer les évènements en voulant trouver une justification rationnelle. L’amertume par exemple. Alors que nous savons qu’il n’en est rien. La mort du chien l’a juste rendu triste. Un point c’est tout.

« Lorsqu’un chien lève la tête et aboie tout en vous regardant un peu de biais, cela signifie qu’il est d’humeur joueuse et sait que vous le taquinez. […] Si vous ne comprenez pas son langage, tout ça n’est que du bruit. Ces types qui rodaient dans la forêt ne comprenaient pas mon langage shakespearien, me semble-t-il, même si c’était du pur anglais et que j’articulais avec soin. J’aurais pu tout aussi bien leur aboyer après. Avec le temps on devient tous des chiens. »
Parce que le roman n’est pas une apologie du meurtre. C’est une fable de la nature. Les actes de Julius sont en fait à l’image de cet extrait. Il y a ce que l’on va se contenter de voir et ce que l’on va chercher à comprendre. C’est un peu le nœud du problème : la compréhension de l’autre. Parce que tenter de comprendre l’autre, c’est tenter de mieux se comprendre soi même. C’est aussi notre quotidien de lecteur, non ?


Présentation de l'éditeur :

Julius Winsome, quinquagénaire, vit solitaire dans un chalet au cœur de la forêt du Maine. Fils et petit-fils d'anciens combattants qui lui ont transmis leur horreur de la violence, Julius ne chasse pas, contrairement aux hommes virils de la région. Il préfère chérir ce que son père aimant lui a légué : les milliers de livres qui tapissent son chalet et le Lee-Enfield, ce fusil rapporté par son grand-père anglais des tranchées de la Première Guerre mondiale. Son unique compagnon est son chien Hobbes. La mort de ce dernier, abattu par un chasseur, déclenche chez cet homme doux une fureur meurtrière. Les halles crépitent alors dans la forêt enneigée. Julius Winsome est l'histoire tendue et émouvante d'un " étranger" à la fois hypersensible et détaché, amoureux de la langue et misanthrope. Avatar du Meursault de Camus, qui tuait "à cause du soleil ", Julius Winsome tue à cause de la neige, symbole de pureté et de deuil.
Écrit dans un style puissant et poétique, ce récit d'amour, de vengeance et de mort est à l'image du paysage, âpre, froid, cinglant. C'est aussi un hymne à la nature et à ses créatures sauvages.

Traduction de Georges-Michel Sarotte.


Frédéric Fontè, www.4decouv.com

samedi 18 juin 2016

News : Lux - Maud Mayeras (Anne Carrière)

Chronique ICI
10 ans après son premier roman Hématome, et Reflex publié en 2013, Maud Mayeras revient en librairie le 06 octobre prochain avec Lux, publié aux éditions Anne Carrière.

Présentation de l'éditeur :

C’est l’histoire d’un retour, d’une sentence et d’une vague qui monte à l’horizon.

2016. Antoine Harelde débarque à Ceduna, dans les terres arides du sud de l’Australie.
Vingt ans auparavant, il a passé un été dans cette petite ville perdue et, en l’espace de trois mois qui l’ont vu quitter l’adolescence, il a connu la joie, l’amitié, l’amour et l’horreur. 

Aujourd’hui il est un homme. Il n’a pas oublié, il n’a rien pardonné. 

Mais la justice prend d’étranges et inquiétantes couleurs à la lumière de l’apocalypse.

Ballade meurtrière sur fond de fin des temps, Lux est le roman de la confirmation d’une jeune auteure au sommet de son art.

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

mercredi 15 juin 2016

News : Le Verger de marbre - Alex Taylor (Gallmeister)


À paraitre le 18 août prochain, ce premier roman de l'américain Alex Taylor et traduit par Anatole Pons, Le Verger de marbre, nouvel opus de la collection NeoNoir des éditions Gallmeister.

Présentation de l'éditeur :

En plein Kentucky rural, la Gasping River déploie son cours au milieu des falaises de calcaire et des collines couvertes de champs de maïs et de soja. Un soir où il remplace son père, qui conduit le ferry parcourant la rivière dans les deux sens, le jeune Beam Sheetmire tue un passager qui tente de le dévaliser. Mais sa victime est le fils de Loat Duncan, puissant homme d’affaires local et assassin sans pitié. Toujours accompagné de ses chiens menaçants, Loat est lui-même porteur d’un lourd secret concernant le passé de Beam. Aidé par son père, le jeune homme prend la fuite, tandis que Loat et Elvis, le shérif, se lancent à ses trousses.

Frédéric Fontès, www.4decouv

dimanche 12 juin 2016

Chronique : W3 t.3, le Calice Jusqu'à la Lie - J. Camut & N. Hug (Télémaque)

Présentation ICI

Je ne sais pas si Nathalie Hug et Jérôme Camut ont déjà eu véritablement l'occasion de récolter ce qu'ils ont semé (je pense que leur lectorat sait parfaitement ce qu'il leur doit) mais quand je vois les merveilles qu'ils nous proposent avec la régularité d'un métronome, ils devraient voir pousser devant eux les plus magnifiques massifs de fleurs.

Et même si les racines de certains noyers peuvent cacher quelques cadavres odieux...

Et l'analogie avec les graines fonctionne à merveille avec les personnages de leurs romans et plus précisément de cette trilogie : on voit littéralement pousser des fleurs comme autant de personnages, qui mutent au fil du temps. On aime en détester certaines d'emblée, qui passent de ronces à de superbes fleurs ou on finit par en détester d'autres qui deviennent vénéneuses à leur tour.

Ce n'est pas surprenant de retrouver une telle qualité d'écriture dans un nouveau livre des CamHug quand on connait leur bibliographie. Mais c'est toujours une belle surprise de découvrir à quel point ils parviennent à chaque fois à remettre la barre un peu plus haute. Et avec toujours cette particularité, cette signature qui consiste à utiliser différents chemins, différentes pistes pour atteindre le cœur de leurs lecteurs.

Un grand merci à Nathalie Hug et Jérôme Camut pour cette montagne de travail qui nous permet au bout du chemin, d'avoir un ouvrage d'une telle qualité.

Merci !

À lire mes chroniques des précédents opus de la trilogie :

W3 t.1 Le sourire des pendus
W3 t.2 Le mal par le mal

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

vendredi 10 juin 2016

News : Le bal mécanique - Yannick Grannec (Anne Carrière)

 


Le 25 août prochain, les éditions Anne Carrière et Yannick Grannec vous donnent rendez-vous en librairie pour le Bal mécanique.

Présentation de l'éditeur :

Un soir de 1929, la prestigieuse école du Bauhaus, à Dessau, a donné un bal costumé. C’était avant que les nazis ne dévorent l’Europe, c’était un temps où l’on pouvait encore croire au progrès, à l’Art et au sens de l’Histoire. Pendant ce bal, une jeune femme, Magda, a dansé, bu et aimé.
Quel rapport avec Josh Shors, animateur à Chicago d’une émission de téléréalité dont le succès tapageur mêle décoration d’intérieur et thérapie familiale ? 
Quel rapport avec son père, Carl, peintre oublié qui finit sa vie à Saint-Paul-de-Vence, hanté par les fantômes de la guerre de Corée et les mensonges d’une enfance déracinée ? 
Quel rapport avec Cornelius Gurlitt, cet homme discret chez qui on a découvert en 2012 la plus grande collection d’art spoliée par le IIIe Reich ? 
Quel rapport avec le marchant d’art Theodor Grenzberg, qui poursuit sa femme, Luise, dans la folle nuit berlinoise ? 
Quel rapport avec Gropius, Klee, Rothko, Marx, Scriabine, l’obsession de la résilience et Ikea ? Un siècle, une famille, l’Art et le temps.
Vous êtes invités au Bal mécanique. Le deuxième roman de Yannick Grannec.

Frédéric Fontès, www.4decouv.com