dimanche 17 avril 2016

Les Indispensables : Chicago Way - Michael Harvey (Fleuve Noir)


De temps en temps, je referai remonter à la surface d'anciennes chroniques de livres que je considère comme des indispensables, des romans cultes, des coups de cœur qui auront marqué mon imaginaire d'une manière unique et indélébile.

En ce moment passe sur France 5 un excellent documentaire consacré à la ville de Chicago. Ce qui me fait donc penser à un très roman que j'avais eu l'occasion de lire en... 2009, Chicago Way de Michael Harvey. Je sais, ça date un peu mais le roman mérite vraiment le détour, alors qu'injustement, il ne semble pas avoir bien marché (le second opus de la série a été publié par la suite, La Ville des Vents, et depuis, plus rien, même pas une édition poche).

Je vais juste me permettre de radoter un peu ici avant de vous copier-coller ci-dessous ma chronique de 2009 mais je pense que Chicago Way mérite de se retrouver dans nos bibliothèques aux côtés des cadors du genre, que sont Robert Crais ou Michael Connelly.
Ah, j'allais oublier un autre argument de poids : il est traduit par Leslie Boitelle.

Allez, hop, les Indispensables : Chicago Way de Michael Harvey, c'est parti !

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Mon avis sur Polars Pourpres :

        Comment noter un roman qui réalise un sans faute, du début à la fin ? Qui présente des personnages attachants, réalistes et d'une épaisseur rare ? Un premier roman, qui vous embarque de la première à la dernière page à un rythme parfait ? Qui ne fait jamais l'erreur d'en faire trop et qui nous offre un final parfaitement maitrisé ? D'accord, ce n'est pas un chef d'œuvre mais il mérite largement le 10. Ruez-vous sur ce livre le 12 Mars 2009 !

    Michael Harvey est le créateur, l'auteur et le producteur exécutif d’une célèbre émission télévisée américaine Cold Case Files [à ne pas confondre avec la série TV de France 2]. Il vit à Chicago où il y est également propriétaire d’un bar. Il connait donc parfaitement le travail d’investigation sur les dossiers classés et sa ville sur le bout des doigts. Associés à une belle verve (belle adaptation de Leslie Boitelle), ces éléments permettent de proposer aux lecteurs un premier roman maitrisé de bout en bout.


    "— Une Guiness.
    Calé sur mon siège, je savoure le rituel. Le verre, bien frais, est coincé contre le cuivre. Le jet s’écoule proprement. Après avoir rempli ma pinte aux trois quarts, la fille la dépose sur une boite en bois au-dessus de la pompe et, le temps que le breuvage repose, elle vide un cendrier, prend commande d’un petit déjeuner irlandais et sert une Smithwick’s. Quelques instants plus tard, elle finit de remplir mon verre avec un trait de Guiness aussi doux et mousseux qu’une crème de jour."


La caractérisation des personnages laisse sous le charme des différents protagonistes, la mise en place de l’histoire est efficace, les chapitres se succèdent sans temps mort et l’intrigue évolue de manière logique et compréhensible, en seulement 278 pages.

    "En toute logique, la flicaille de Chicago devrait m’attendre à ma porte. Au lieu de quoi, j’y trouve le journal dominical et une blonde du samedi soir. Pas forcément dans cet ordre-là.
    Elle m’éparpille un sourire aux quatre coins du paillasson. J’avance d’un pas pour m’en imprégner au maximum. Elle n’a pas encore ouvert la bouche et je me dis qu’il vaut mieux en profiter… J’ai raison."

Différents ingrédients permettent de savourer ce cocktail, qui peut être interprété comme étant une très jolie déclaration d’amour d’un romancier à la ville dans laquelle il vit désormais. Difficile de ne pas évoquer Michael Connelly et son héros Harry Bosch qui navigue également dans les eaux sombres des dossiers classés.

    "Dans un silence soudain pesant, je sens le poids des années se matérialiser entre nous. Il ne s’agit pas de l’intimité amoureuse insouciante, ni d’une simple amitié. Une relation pareille ne peut se nouer qu’entre enfants. Peut-être l’avez-vous déjà vécue une fois mais, plus souvent, plus vraisemblablement, ça n’arrive jamais."

Peut être qu’un des éléments clefs dans l’identification du lecteur au héros, Michael Kelly, se produit quand l’auteur l'utilise pour s’adresser directement à nous. Cela arrive une fois dans l’histoire, il nous prend à témoin et nous permet à l’évocation de ce simple fait de nous souvenir. Comment parvenir à faire comprendre à son lecteur la clef d’une relation à la fois simple et compliqué entre deux personnages ? En sollicitant le lecteur et en faisant appel à son expérience. Définitivement le type de passage qui va permettre de conquérir le lecteur et lui permettre d’avoir une confiance aveugle en ce personnage.

    "Je croise les jambes. Elle m’imite en mieux."

Et cette bienveillance va donner une petite touche particulière au roman. Ce mélange de douceur et de mélancolie va accompagner le lecteur du début à la fin et lui donner une seule envie : se ruer l’année prochaine sur The Filth Floor, second roman de l’auteur avec Michael Kelly, qui sera lui aussi publié par les éditions du Fleuve Noir.




Présentation de l'éditeur :


Ex-flic à Chicago, Michael Kelly a raccroché. Enfin, pas tout à fait : en tant que détective privé, au moins il peut choisir les affaires dont il s'occupe. Mais lorsque son ancien coéquipier John Gibbons vient le trouver tard un soir pour lui demander de rouvrir un cas de viol avec tentative de meurtre qui avait été classé des années auparavant, et lorsque ce même John est retrouvé assassiné le lendemain, il n'est plus tellement question de choix. Premièrement, parce que Michael est le dernier à avoir vu John, et donc le suspect principal. Deuxièmement, parce que la victime de l'époque, qui avait survécu de justesse, vient lui demander personnellement de s'occuper de l'affaire. Et troisièmement, parce que le cas est également suivi par Diane Lindsay, une journaliste d'investigation, avec qui ses relations vont bientôt dépasser la simple sphère professionnelle. Plus Michael s'engouffre dans cette histoire, plus il paraît clair qu'il est sur les traces d'un criminel intelligent, rusé et au parfum des méandres du système policier... et qu'il a trouvé moyen d'en exploiter les failles.


Frédéric Fontès, www.4decouv.com

dimanche 10 avril 2016

Chronique : Un souffle, une ombre - Christian Carayon (Fleuve)

Présentation ICI
Il faut se rendre à l'évidence, Un souffle, une ombre est, dès les premières pages, un roman à part. Si le point de départ de l'intrigue a servi de base à de nombreux romans, l'écriture remarquable de Christian Carayon lui permet de développer une histoire d'une sombre richesse. 

Il nous propose une curieuse mise en abyme où un chercheur en histoire exorcise ses propres démons en mettant des mots sur des peurs, des angoisses, des silences. 


Christian Carayon ne s'y trompe pas : il construit son intrigue autours de personnages solides et d'une rare densité. Pour donner corps à cette histoire, il faut qu'elle naisse de la respiration, du souffle de ses personnages. Et l'un nourrit l'autre. 


— « Avons-nous toujours été ce que nous devions être ? » À elle seule, cette interrogation peut résumer le thème de mon propos. Elle peut même résumer l'essence du métier d'historien.

Cet extrait révèle à lui seul la mise en abyme que propose Christian Carayon à travers le travail d'introspection de son personnage principal. C'est d'abord une question existentielle particulièrement intéressante qui s'adresse au lecteur mais c'est aussi une belle interrogation sur processus de la création littéraire.

Et le titre, Un souffle, une ombre, évoque aussi bien cette noirceur, ce nuage gris qui est resté suspendu au dessus du héros pendant une partie de sa vie, que le mystère qui entoure le meurtre de ces adolescents.

Bref, on pourrait disserter pendant des heures sur les dimensions multiples du livre et sur les mots à trouver pour vous donner l'envie de découvrir ce roman. Je ne vous en soumettrez qu'un seul : FONCEZ !

Depuis, je me suis procuré le précédent roman de l'auteur, disponible en format poche aux éditions Pocket, Le diable sur l'épaule, qui fera l'objet d'une lecture à venir.

À noter, le hasard des publications qui nous propose l'histoire d'un personnage au point de départ similaire à celui de Philippe Cavalier dans Hobboes : le héros enseignant, fraichement séparé, dénigré par ses paires, se lance dans une enquête atypique et difficile qui va chambouler son univers.

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

Chronique : Star Wars 7 Le Réveil de la Force - Alan Dean Foster (Outre Fleuve)


J'attendais avec une grande impatience l'occasion de me replonger dans cette septième aventure de Star Wars Le Réveil de La Force, avant l'arrivée du film en DVD et Br.

Et au final, mon avis est mitigé : d'un côté, Alan Dean Foster rend une copie sans grosses prises de risque, on pourrait même parler d'une novélisation assez pépère.

Pas de grosses scènes importantes à se mettre sous la dent qui auraient pu permettre de débloquer quelques nœuds de l'intrigue. Pas de grosses scènes supplémentaires. À l'inverse, il semble que certains passages du film n'apparaissent pas dans le livre (la baston entre Finn et le StormtrooperTonfa, aka Riot control stormtrooper).

D'un autre coté, Alan Dean Foster renforce les scènes intimistes. Et la plus emblématique est celle qui se déroule à la fin, entre Rey et Chewbacca. Je n'en dirai pas plus mais c'est une superbe séquence dans le roman et je trouve très dommage qu'elle soit passée à la trappe dans le film.

Évidemment, c'est un roman que les fans de la saga devront se procurer et en plus, il est parfaitement complémentaire avec le (re)visionnage du film.

Mais niveau sensations fortes, on repassera.

Par contre, à ce sujet, je vous invite vivement à vous ruer sur le poche de Star Wars Riposte, de Chuck Wendig, que l'on sent beaucoup "vivifiant", et ce dès les premières pages.


Frédéric Fontès, www.4decouv.com

News : Mortel Sabbat - Douglas Preston & Lincoln Child (Archipel)


Traduit par Sebastian Danchin, Mortel Sabbat est le 22e roman du duo Douglas Preston et Lincoln Child, et la 16e histoire à mettre en scène Pendergast (si l'on compte la nouvelle Extraction).
Il sera publié le 11 mai prochain aux éditions de L'Archipel.

Présentation de l'éditeur :

Pendergast est contacté par Percival Lake, un sculpteur à qui on a volé une collection de vins rares. En compagnie de Constance Greene, Pendergast se rend à Exmouth, petit village de pêcheurs situé au nord de Salem, dans le Massachusetts. En examinant la cave pillée, Pendergast découvre, derrière les rayonnages, une niche secrète ayant abrité un corps. Le vol des précieux flacons ne serait donc qu’un leurre destiné à masquer la disparition du squelette...
Peu après leur arrivée, un historien qui enquêtait sur le naufrage d’un navire, à la fin du XIXe, est assassiné. Son corps mutilé et recouvert de symboles sataniques est retrouvé dans les marécages. Puis c’est au tour du notaire local de subir le même sort...
Des marécages hantés par une bête humaine, les souterrains d’une église en ruine abritant les sabbats d’adorateurs de Lucifer et du démon Morax... Voilà qui pourrait se transformer en piège mortel pour Pendergast...

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

lundi 4 avril 2016

News : Je suis le sang - Ludovic Lamarque & Pierre Portrait (Moutons Electriques)


Je suis le sang vient de paraitre aux éditions les Moutons Electriques. Il est écrit à quatre mains par Ludovic Lamarque et Pierre Portrait (à qui l'on doit déjà AD Noctum: Les chroniques de Genikor aux éditions Denoël).
Vous pouvez le commander directement chez l'éditeur (ICI), en librairie ou sur Amazon (ICI).
Je viens de le commencer avec de grands yeux émerveillés, le concept me fascine !
Chronique à venir...

Présentation de l'éditeur :

Londres, 1888.
Au théâtre du Lyceum, la pièce Jekyll & Hyde fascine la bonne société victorienne tandis qu’une série de meurtres est commis dans l’East End. Des prostituées sont sauvagement assassinées.
Bram Stoker, écrivain et régisseur du Lyceum, voit dans ces meurtres atroces la matière pour écrire le grand roman qui lui vaudra la postérité. En visitant les lieux du crime, il rencontre Mary Kelly, une prostituée irlandaise, et l’assassin que la presse surnomme bientôt : Jack l’Éventreur.


Deux romanciers, le Bordelais Ludovic Lamarque et le Parisien Pierre Portrait, nous projettent en plein dans les sanglantes années 1880, lorsque l’affaire Jack l’Éventreur terrorisait la capitale britannique et tandis que le mythe de Dracula trouvait sa naissance…

Un thriller victorien méticuleusement documenté mais qui, comme l’aurait dit Alexandre Dumas, « viole l’histoire à condition de lui faire de beaux enfants ».

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

dimanche 3 avril 2016

News : Snjór - Ragnar Jónasson (La Martinière)


Les éditions de la Martinière publieront le 12 mai prochain leur nouveau polar, Snjór de l'islandais Ragnar Jónasson. Il est traduit de l'anglais par Philippe Reilly (d'après une version remaniée par l'auteur en 2015, Snowblind, 5 ans après la première publication de son livre en 2010 sous le titre Snjóblinda). 
Snjór est le première opus d'une série nommée Dark Iceland, contenant Nightblind (publié en janvier dernier au Royaume-Uni), Blackout (courant 2016), Broken (2017) et Breathless (2017/2018).
Chronique à suivre.

Présentation de l'éditeur :

Snjór. La neige, en islandais.
Celle qui tombe sans discontinuer sur la ville la plus au nord de l’Islande, Siglufjördur. Un village de pêcheurs auquel on ne peut accéder que par un tunnel étroit, creusé à même la montagne. Ari Thór, qui vient de terminer l’école de police à Reykjavik, y est envoyé pour sa première affectation. Sa fiancée refuse de le suivre dans ce trou paumé.
Siglufjördur, la ville où il ne se passe rien, où personne ne ferme jamais sa porte à clef. Mais voilà : une jeune femme est retrouvée morte, à moitié nue dans la neige ; un vieil écrivain renommé fait une chute mortelle dans le théâtre local... Ari Thor se retrouve plongé au cœur d'une petite communauté où chacun tient l’autre par ses mensonges et ses secrets.Une avalanche et des tempêtes de neiges incessantes ferment temporairement l’accès du tunnel. La nuit polaire ne réserve plus une seule minute de jour… Un effroyable sentiment de claustrophobie submerge peu à peu Ari, que viennent également tourmenter des résurgences de son passé. L’étau se resserre autour du policier, aveuglé par la neige et les faux-semblants, sombrant dans sa propre noirceur.

Angoissant, entêtant, Snjór est le premier roman de la série Dark Iceland.

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

News : Le Coma des mortels - Maxime Chattam (Albin Michel)

Mise à jour de l'article publié ici même en 2012
Le Coma des mortels, 21e roman de Maxime Chattam, à paraitre aux éditions Albin Michel, sera publié le 1er juin 2016.

Présentation de l'éditeur :

Qui est Pierre ?
Et d'ailleurs se nomme-t-il vraiment Pierre ?
Un rêveur ?
Un affabulateur ?
Un assassin ?
Une chose est certaine, on meurt beaucoup autour de lui.
Et rarement de mort naturelle.


Rebondissements incessants, métamorphoses, humour grinçant... Un livre aussi fascinant que dérangeant, en quête d'une vérité des personnages qui se dérobe sans cesse.
Un roman noir virtuose dont l'univers singulier n'est pas sans évoquer celui d'un cinéma ou David Lynch filmerait Amélie Poulain.


Frédéric Fontès, www.4decouv.com

mercredi 30 mars 2016

Chronique : Rural Noir - Benoit Minville (Gallimard)


J'ai aimé les personnages de Rural Noir, j'ai aimé la sincérité de la prose, son honnêteté, son naturel, sa sensibilité.
Benoît Minville parvient à éviter la caricature, il ne force jamais le trait. Sa prose reste efficace du début à la fin, sans perdre son objectif en cours de route : celui de nous hanté.
Parce que Rural Noir est une histoire de fantôme : l'adolescence qui revient hanter les adultes et appuyer là où ça fait mal.
Rural Noir, c'est aussi un décor, un cadre qui devient un personnage à part entière, une entité qui dégage une force, une âme.
 Je pardonne une ou deux maladresse dans l'utilisation du narrateur omniscient (j'ai du mal quand un narrateur omniscient nous donne successivement les points de vue de deux personnages qui se font face).
Rural Noir tape un grand coup. Coup assourdissant qui résonne encore longtemps après avoir tourné la 245e page.
Lecture que je conseille vivement !

Présentation de l'éditeur :

Adolescents, Romain, son petit frère Christophe, Vlad et Julie étaient inséparables. Ils formaient un " gang " et arpentaient leur cambrousse dans l'insouciance, entre bonheurs simples de l'amitié et petites embrouilles - un vélo qui disparaît, une bagarre avec la bande du patelin d'à côté... Mais un été, tout bascule. La rencontre de Cédric, un ado rebelle et nouveau venu dans la région, vient bouleverser l'équilibre du petit groupe. Vlad, jusque-là le " Captain " du " Général " Romain, est fasciné par Cédric le frondeur, qui ne connaît aucune limite, et s'en rapproche de plus en plus. La belle Julie, dont tous sont secrètement amoureux, est agressée par " le Dalton ", un marginal du village. Et c'est la fin de l'innocence... A la mort de ses parents dans un accident de la route, quelque temps plus tard, Romain décide de tout quitter. Après dix ans d'absence, il revient dans sa Nièvre désertée, chamboulée par la crise, et découvre les différents chemins empruntés par son frère et ses amis. Christophe, ancien militaire atteint de stress post-traumatique, vit désormais avec Julie, tous deux attendent un enfant. Vlad et Cédric, quant à eux, dirigent le trafic de drogue dans la région... Lorsque Vlad est retrouvé dans un champ, tabassé et quasiment mourant, le " gang " se reforme pour découvrir ce qui est arrivé et entrer en vendetta contre les coupables...

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

Poche : Lilliputia - Xavier Mauméjean (LdP)


C'est une petite merveille que l'on doit à Xavier Mauméjean et qui va se voir offrir une version en poche aux éditions du Livre de Poche  : Lilliputia sera de nouveau dans les bacs en mai prochain.

Huit ans après sa première parution en grand format aux éditions Calmann-Lévy, je suis toujours hanté par certains passages et certaines images du roman.

Un roman hors norme, pour un auteur au diapason, qui saura vous surprendre, vous émerveiller et vous transporter là-bas, à Dreamland !

Présentation de l'éditeur :

Bonnes gens, bienvenue à Dreamland ! Érigé sur l'île de Coney Island au début du XXe siècle, ce parc d'attractions d'un nouveau genre abrite en son sein le plus phénoménal des divertissements : Lilliputia, la Cité des Nains, qui accueille pour votre plus grand bonheur trois cents petites personnes venues du monde entier. Construite sur le modèle du Nuremberg du XVe siècle, mais en réduction, cette exemplaire cité possède un parlement, un théâtre, des bas-fonds et même une compagnie de pompiers qui va jusqu'à déclencher ses propres feux pour divertir les visiteurs du parc ! Venez écouter l'histoire édifiante d'Elcana, ce courageux jeune homme de petite taille conduit depuis son Europe de l'Est natale jusqu'à Lilliputia. Là, il comprendra bien vite qu'il lui revient de libérer ses semblables de la servitude dans laquelle on les a placés, pour leur " apporter le feu ". Avec l'aide de la monstrueuse parade des Freaks, il mènera la révolte contre son propre Zeus - le mystérieux et richissime démiurge, propriétaire de Dreamland - et conduira Lilliputia jusqu'à l'embrasement final... Quand la tragédie grecque rencontre la mythologie américaine naissante, celle du Gangs of New York de Scorsese, pour une magistrale réinvention de la figure de Prométhée, c'est un feu d'artifice(s) littéraire d'une hauteur inversement proportionnelle à celle des protagonistes de Lilliputia qui se déploie sous nos yeux. Gentes dames, joyeux messieurs, bienvenue à Dreamland pour le plus grand des minuscules spectacles !

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

News : Là où rêvent les étoiles - Eric Marchal (Anne Carrière)



Le prochain roman d'Eric Marchal est annoncé pour le 26 mai prochain aux éditions Anne Carrière.
Là où rêvent les étoiles est son cinquième roman et il fera 800 pages !

Présentation de l'éditeur :

Au XIXe siècle, il y eut une nouvelle génération de bâtisseurs de cathédrales. Ils travaillaient l’acier, le fer et le cuivre aussi bien que la pierre, partaient à l’assaut du ciel comme on ne l’avait jamais rêvé avant eux. Leur magie s’appelait « ingénierie », et leurs réalisations prenaient la forme de ponts et viaducs impossibles, d’usines, de gares, de charpentes aux dimensions prodigieuses, de statues et de tours métalliques géantes. Ces hommes vénéraient tous le même Dieu, et le nommaient Progrès. C’est à eux qu’Éric Marchal rend aujourd’hui hommage dans cette époustouflante histoire de famille, d’amitié et de génie humain.
Juin 1863. Dans l’immensité désertique de la plaine d’Andalousie, deux hommes aux tempéraments opposés mais unis par la passion du progrès vont se rencontrer. L’un, Clément Delhorme, pionnier des vols d’altitude en ballon, est à l’origine des premiers modèles de prévision météorologique. L’autre, Gustave Eiffel, jeune ingénieur ambitieux, qui vient de se marier, rêve de s’établir à son compte comme constructeur. À partir de ce jour, les deux génies vont lier leurs destins et leurs rêves de records.
Delhorme intègre le monde dans une immense équation dont il tente de résoudre toutes les inconnues pendant qu’Alicia, sa femme, s’occupe de la rénovation des palais à l’abandon de l’Alhambra. La naissance de leurs trois enfants aux caractères si différents façonnera la destinée de cette famille singulière, pendant qu’Eiffel forgera la sienne comme un mythe, du pont Maria Pia à la tour qui portera son nom, ainsi qu’à la statue de la Liberté.
Entre Paris et Grenade se déploient les destins croisés de ces deux familles qui vont connaître l’enchantement du progrès, dans un tourbillon de découvertes et d’inventions qui ont fait de cette période le socle de notre modernité, où les seules limites étaient celles de l’imagination.

Frédéric Fontès, www.4decouv.com