lundi 3 janvier 2011

Les vestiges de l'aube de David S. Khara (Rivière Blanche)

Avant le Projet Bleiberg, David S. Khara a publié un premier roman aux éditions Rivière Blanche, Les vestiges de l'aube.

Manhattan est en proie à une mystérieuse vague de meurtres. Barry Donovan, flic New Yorkais dévoré par le désespoir, mène une difficile enquête. Au détour d’un salon de discussion sur Internet, il fait la connaissance de Werner. Personnage passionnant et hors du temps, il se révèle un ami bien peu commun…

Ce thriller fantastique marque le début des aventures de Werner Von Lowinsky. Des collines de la Virginie au cœur de Manhattan, de la guerre de sécession à nos jours, on se laisse emporter par le flot hypnotique du premier roman de David S. Khara.

En compagnie du plus humain des vampires, découvrez les secrets enfouis dans les Vestiges de l’Aube.

 Vous pouvez vous le procurer en cliquant sur le lien ci-dessous :
http://www.riviereblanche.com/lueurs.htm

 Frédéric Fontès

dimanche 2 janvier 2011

The Calling of the Grave de Simon Beckett

Après La mort à nu, Poussière d'os et les Murmures des morts, voici le quatrième opus de la série mettant en scène le personnage de David Hunter, qui vient de paraitre aux USA.

Il sera certainement publié cette année chez Calmann-Lévy, à suivre.

Frédéric Fontès

jeudi 30 décembre 2010

Le sang des pierres de Johan Theorin (Albin Michel)

Le nouveau roman de Johan Theorin, Le sang des pierres, sera disponible le 09 mars, aux éditions Albin Michel.


À Oland, à la fonte des neiges, de nouveaux venus s'installent à Stenvik : Vendela Larsson, qui a grandi sur l'île, occupe avec son mari, écrivain célèbre, une luxueuse villa flambant neuve. Peter Mörner réintègre sa maison familiale avec son fils et son père. Le vieux marin Gerloff revient lui aussi au village de son enfance, peut-être pour la dernière fois. Les maisons de tous ces arrivants sont bâties, dit une légende de l'île, entre le monde des trolls, au fond de la carrière, et celui des elfes, qui dansent sur la lande. Cette frontière est marquée par une ligne rouge dans la falaise, une veine sanguine, qui a toujours porté malheur. Et le malheur ne tarde pas à s'abattre sur cette communauté puisqu'on retrouve le père de Peter assassiné... Après le brouillard d'automne de L'Heure trouble, l'hiver, saison du deuil, de L'Echo des morts, Johan Theorin tresse ici un suspense virtuose où se mêlent présent et passé sur fond de réveil printanier des forces de la nature. 



Frédéric Fontès

La Malédiction Hilliker de James Ellroy (Rivages) 2

Le nouveau roman de James Ellroy sera disponible le 19 janvier. Il s'agit d'un essai où l'auteur évoque le meurtre de sa mère, Geneva Hilliker.

« Ce livre m’a dévasté », dit James Ellroy à propos de La Malédiction Hilliker qu’il définit comme « un manifeste romantique ». De la mère aux épouses et aux amantes, toute l’œuvre d’Ellroy procède du féminin et trouve sa source dans cette « malédiction » sur laquelle il s’expliquait déjà dans Ma part d’ombre : « Ma mère m’a donné ce cadeau et cette malédiction : l’obsession ». C’est précisément le cœur de ce nouveau livre : l’obsession des femmes, sans lesquelles il se sent « désincarné ». La phrase d’ouverture, « Pour que les femmes m’aiment », énonce d’emblée le principe fondateur de la vie émotionnelle et créatrice d’Ellroy. Une phrase déjà prononcée par Don Crutchfied, double fictif de l’auteur, dans Underworld USA.
En six mouvements — « Elle », « Elles », « Cougar », « La Déesse », « La Pluie », « Elle » —Ellroy revisite les moments clés de ses relations avec les femmes, à commencer par la première d’entre toutes, sa mère Geneva Hilliker, objet de la « malédiction » qu’enfant il lança contre elle, souhaitant la voir morte. Trois mois plus tard, elle était assassinée. Après avoir vainement tenté de retrouver la trace de son meurtrier dans Ma part d’ombre, il entreprend ici une autre forme d’exorcisme : annuler la malédiction à travers la quête des autres femmes, passer de « Elle » à « Elles ». Les autres, ce sont les adolescentes sur lesquelles il fantasmait dans sa jeunesse, mais aussi des femmes mûres, réelles ou imaginées ; celle qui exerça une influence majeure sur lui, la journaliste Helen Knode, alias Cougar, puis « La Déesse » Joan, inspiratrice du personnage éponyme d’Underworld USA, et enfin, l’autre « Elle », la femme qui partage sa vie aujourd’hui. La boucle est bouclée.

Ellroy met son existence à nu dans un livre exceptionnel à tous égards. D’abord par la lucidité et l’honnêteté dont il fait preuve, la sincérité avec laquelle il parle de lui (y compris de sa dépression). Mais ce qui frappe aussi, c’est sa capacité à éviter le piège du déballage racoleur grâce à une écriture sans équivalent. Il fait partie de ces créateurs qui métamorphosent leur vécu le plus intime en objet littéraire : Ellroy devient le personnage d’Ellroy. Il y parvient au moyen d’un style ramassé jusqu’à l’abstraction, qui soudain devient grave et élégiaque, transformant alors le récit en une déchirante confession, en un hommage aux femmes, en une œuvre palpitante de vie, remplie de contradictions folles et d’extraordinaires intuitions sur la nature féminine. Mélange de rigueur, de mysticisme et de sexualité, ce livre à la forme austère et au contenu électrique rassemble toutes les fulgurances et les faiblesses d’un homme hors du commun qui a mis sa vie tumultueuse au service de la littérature. 




Frédéric Fontès

À toute allure de Duane Swierczynski (Rivages)

Après The Blonde, le prochain roman de Duane Swierczynski a être publié aux éditions Rivages, sera la traduction de The Wheel Man, adapté par Sophie Aslanides. À toute allure sera disponible le 02 février prochain. En attendant la couverture française, voici la présentation du livre :

Comme l’a dit Murphy, un Irlandais : « Tout ce qui a une chance de foirer va forcément foirer ». Un autre Irlandais, O’Toole, lui a alors répondu : « Et encore, tu es optimiste ». Lennon, troisième Irlandais, allait en faire la démonstration. Il n’est pas à proprement parler un braqueur de banques, il est celui qui conduit la voiture avec laquelle des braqueurs s’échappent. Pas forcément un bon plan : le boulot est par nature imprévisible, on se retrouve complice et il y a toujours un risque d’accident. Lennon est tombé justement sur la mauvaise équipe au mauvais moment, qui braque la mauvaise banque. Après avoir écrasé une jeune mère de famille, les fuyards sont percutés par une camionnette, se font tabasser et dépouiller de leur magot. A l’évidence, ils ont été trahis et une autre équipe leur a tendu une embuscade pour leur ravir le butin. Les deux complices de Lennon sont morts ; lui parvient à s’en tirer, non sans s’être fait sérieusement amocher. Dans de telles conditions, il ne peut que se lancer corps et âme dans une quête éperdue de vengeance. Une aventure où il se frottera à des mafieux de diverses origines, à un ex-policier ivrogne, à des flics pourris et à plusieurs femmes encombrantes.
Dans la veine de Richard Stark et des pulps, un thriller féroce plein de rythme et d’humour noir, par l’auteur de The Blonde.



Frédéric Fontès

lundi 27 décembre 2010

Dôme t.1-2 de Stephen King (Albin Michel)

Le nouveau roman de Stephen King, Dôme, sera publié en français en deux parties le 02 mars prochain, aux éditions Albin Michel. Il fait 1074 pages dans sa version d'origine.  (D'autres informations seront bientôt disponibles sur le site Club Stephen King ICI). Il sera vraisemblablement traduit par William Olivier Desmond.

Une petite ville du Maine est coupée du reste du monde par un champ de force invisible. L'armée n'arrive pas à percer d'ouverture et les vivres se raréfient. Big Jim Rennie, un politicien pourri, y voit une opportunité de mettre la ville sous sa coupe. Un nouvel ordre social s'établit et la résistance s'organise. 

Clac. Ça aurait pu être le bruit qu'aurait fait ma tête en rentrant en contact avec ce mystérieux Dôme invisible.
Claque. C'est ce que je viens de me prendre en plein poire en lisant les premières pages du premier tome.
J'ai de temps en temps l'occasion d'échanger des avis avec des auteurs de romans. Des écrivains, des magiciens des mots, de véritables prestidigitateurs. Prestigiateurs, comme on les nommait encore au temps des Lumières.

Et nous arrivons toujours au même point quand il s'agit de déterminer ce qui fait l'essence d'un écrivain : il donne vie à des personnages attachants, des personnages qui vont exister dans son esprit et dans les nôtres, et à qui il va suffisamment insuffler d'humanité pour créer un lien fort avec son lecteur.
C'est la différence il me semble entre un auteur de romans et un écrivain.

Stephen King, en tant que prestidigitateur en chef, a cette faculté, ce don. Et la première image qui me vient à l'esprit en lisant les premières pages de Dôme, c'est celle d'un interrupteur. Il y a un avant et un après, une position off et une position on. Et c'est aussi rapide que ça. Vous avez le livre entre les mains : position off. Vous lisez les premières pages : position on. La lumière s'allume, les personnages prennent vie, d'une manière quasi instantanée.

Clac. C'est le bruit de l'interrupteur qui donne la vie aux personnages de Stephen King. C'est toujours aussi fascinant.
Claque. À chaque lecture d'un des ses nouveaux romans, ça me fait le même effet. Pourtant, je suis prévenu, ça fait de longues années que l'auteur me donne régulièrement rendez-vous. On pourrait finir par penser qu'à force, je finisse par être blasé. Même pas. Encore une fois, j'approche fébrilement de cet interrupteur et quelques secondes plus tard, la magie opère.

Bon, je vais vous laisser, il faut que je retourne voir ce qu'il se trame sous ce dôme ...
Lien :  http://club-stephenking.fr

MAJ du 24.02.11


Frédéric Fontès

dimanche 26 décembre 2010

Freedom™ de Daniel Suarez (Fleuve Noir)

La suite de Daemon, de Daniel Suarez, sera publiée le 14 avril prochain, aux éditions Fleuve Noir : Freedom™ .

Décembre 2009, le daemon poursuit l'œuvre de son créateur Matthew Sobol : il s'infiltre dans
les systèmes informatiques des magnats du commerce international pour détourner leurs capitaux.
Ensuite, le Darknet, une équipe d'hommes et de femmes, redistribue les ressources et en surveille l'usage. Inutile de vouloir contrecarrer ces actions : toute tentative entraînerait la faillite des « victimes » ! Le seul à s'engager dans la bataille est le Major : allié trouble des puissances capitalistes, il avait déjà sévi du vivant de Sobol. Pour reprendre le contrôle de l'économie planétaire, il projette à présent d'éliminer le Darknet et de récupérer les pouvoirs du super logiciel. Son arme : le cybergeddon, un dérèglement général de tous les systèmes et la diffusion massive d'une propagande de terreur. Le sort de l'humanité est désormais suspendu à une simple question : qui du daemon ou du Major parviendra à imposer son ordre au monde ?



Frédéric Fontès

mardi 21 décembre 2010

Signé Allison Murrieta de T. Jefferson Parker (Calmann-Lévy)

Le nouveau roman de Thomas Jefferson Parker, Signé : Allison Murrieta sera disponible le 09 mars 2011, aux éditions Calmann-Lévy.

La très belle Suzanne Jones descend d’un célèbre hors-la-loi de Californie, Joaquin Murietta. Le jour, elle enseigne l’histoire et élève ses enfants. La nuit, sous le nom d’Allison Murietta, elle détrousse les riches et les puissants. Et envoie des photos de ses exploits aux médias qui l’adorent. Jamais elle ne tue et, généreuse, elle redistribue toujours une partie de son butin à des œuvres charitables. Jusqu’au jour où, en dérobant des diamants au « Taureau », elle tombe sur une tuerie perpétrée par un certain Lupercio. Elle quitte immédiatement les lieux avec les pierres mais est rapidement arrêtée par Charles Hood, un adjoint au shérif de L. A. qui, charmé, lui demande ses papiers. Elle lui donne ceux de Suzanne Jones, tandis que, caché un peu plus loin, le tueur assiste à la scène. Hood comprend peu à peu qui est Suzanne mais, amoureux d’elle, il ne sait que faire et souhaiterait qu’elle identifie Lupercio. L’homme, lui, est prêt à tout pour retrouver les diamants du très mystérieux Taureau. 



Frédéric Fontès

Mélanges de Sangs de Roger Smith (Calmann-Lévy)

Quatrième roman de la collection dirigée par Robert Pépin (transfuge des éditions Seuil) pour les éditions Calmann-Lévy, Mélanges de Sangs de Roger Smith sera disponible le 01er avril 2011.

Jack Burn, sa femme enceinte et leur petit Matt sont en plein dîner lorsque deux membres du gang des Americans les agressent. Ex-marine qui a fui les États-Unis après un hold-up meurtrier, Jack les tue… tous les deux. Le vieux veilleur de nuit Benny Mongrel a vu les gangsters entrer dans la villa, mais sans en ressortir. Ancien du gang des 28, il vit dans l’enfer des Flats et, ne voulant surtout pas replonger, il ne dira rien de ce qu’il a vu à personne. Jusqu’au jour où le flic Gatsby Barnard l’interroge et commet une erreur impardonnable. La guerre est alors déclarée et tous les coups sont d’autant plus recommandés que Barnard est lui-même sous la surveillance de Disaster Zondi, un enquêteur zoulou qui veut sa tête pour torture, meurtre et corruption.  

Terrifiante description des Flats, ce roman a reçu le Deutschen Krimi Preis et fera l’objet d’un film avec Samuel L. Jackson dans le rôle de Disaster Zondi



Frédéric Fontès

Entre deux verres de Lawrence Block (Calmann-Lévy)

Autre transfert après celui de Michael Koryta et avant celui de Michael Connelly prévu pour plus tard, c'est au tour de Lawrence Block de déposer ses bagages aux éditions Calmann-Lévy. Entre deux verres sera publié le 02 mars 2011.

C’est à une réunion des Alcooliques Anonymes que Matt Scudder et Jack se retrouvent en 1980. Enfants, ils rêvaient d’être flics, mais seul Matt l’est devenu, Jack ayant à l’inverse effectué plusieurs séjours en prison. Huit mois passent. Scudder retrouve à nouveau Jack, qui ne boit toujours pas mais présente un visage tuméfié. Puis, plus de nouvelles, jusqu’au jour où Gregory Stillman, le parrain AA de Jack, lui apprend que ce dernier a été assassiné et que, dans un écrit, il a raconté tous ses crimes, de sang pour certains. Que faire ? Transmettre cette confession aux flics enquêtant sur le meurtre pour qu’ils aillent questionner des gens qui n’ont rien à voir avec cette histoire ou la cacher et courir le risque de laisser filer un assassin ? Scudder prend les choses en main et de fil en aiguille, non seulement découvre la solution, mais aussi – et c’est là toute la beauté de ce grand livre plein de nostalgie –, retrouve tous les carrefours de sa propre existence. 



Frédéric Fontès