dimanche 7 mars 2010

Instinct de Jérôme Camut et Nathalie Hug

INSTINCT DE NATHALIE HUG ET JÉROME CAMUT
2753300712.08.LZZZZZZZ.jpg
Présentation de l'éditeur
Et s'il suffisait de 25 tueurs pour plonger la France dans le chaos ? Une meute sans visage dressée par un pervers de génie pour frapper leurs cibles avec une perfection terrifiante...
Et s'il suffisait d'un seul homme ? Pour que nous nous mettions tous à douter...

Après Prédation et Stigmate, un nouveau thriller de Nathalie Hug et Jérôme Camut, plus dérangeant encore.


Si Prédation était un thriller policier, et Stigmate un thriller psychologique, comment pourrait-on caractériser Instinct ? Encore une fois, Jérôme Camut et Nathalie Hug entraînent leurs personnages là où on ne les attendait pas. C’est ce qui fait le charme de cette trilogie au final. Les auteurs seront toujours parvenus à avoir un coup d’avance sur leurs lecteurs, ce qui leur aura permis d’avancer sur la table, des cartes que l’on n’aurait jamais envisagé de voir jouer dans cette partie.

Ce qui est très intéressant à la lecture de ce nouvel opus, c’est que l’on se sentait un peu dérangé dans le tome 2 de ce rapprochement entre Kurtz et …, on se disait « mais comment peut-il se rapprocher de ce monstre ?! » Étonnamment, c’est ce qui va arriver au lecteur de cette histoire. Petit à petit, Kurtz dévoile son plan, et comme le héros, nous allons commencer à changer de point de vue … Un syndrome de Stockholm, comme je l’évoquais dans Stigmate mais qui cette fois, accompli définitivement son œuvre auprès du lecteur.

C’est l’une des forces de cette trilogie, à chaque partie, le lecteur rentre dans les souliers d’un des personnages principaux : Rufus, Andréas, Daza. Trois étapes, trois tempéraments. Colère, résignation, compréhension. L’autre point important, c’est la manière dont les CamHug sont arrivés à faire évoluer leurs personnages. On a vraiment l’impression d’avoir à faire à des Docteurs Frankenstein, ayant donné la vie à des êtres de papier qui ont pris leur indépendance dans les romans et qui ont parcouru ces voies de l' Ombres en complète autonomie. Les personnages ont vécu leur propre vie, avec cette juste dose de fatalité, de hasard et de destin.

La trilogie de la Voie des Ombres aura su retenir toute notre attention et s’imposer comme une lecture qui sonne juste, un incontournable pour tout fan de thriller qui se respecte.

Frédéric Fontès

Stigmate de Jérôme Camut et Nathalie Hug

STIGMATE DE NATHALIE HUG ET JÉROME CAMUT



« Ils appelleront ça un tueur en série.
Une association de mots vulgaires pour qualifier ce que j’ai entrepris.
La presse et les médias pourrissent tout.
Rien n’est assez juteux pour ces charognards.
Les centaines de pages qui suivent sont le témoin impartial de la mise en application du Système.
Approche-toi, ami voyeur.
Et n’ait pas honte de ton vice.
Viens pénétrer le monde d’un artiste du crime. »


Les voies de l’ombre.
Voilà ce que nous rappelle ce deuxième opus via le sous-titre de cette trilogie, après Prédation. Si ce premier opus était une enquête policière, cette suite s’attache plus à nous faire découvrir les voies qu’auront suivis chacun des personnages depuis que l’on avait tourné la dernière page du précédent roman de Nathalie Hug et Jérôme Camut. Comme si ce livre n’avait était qu’une sorte de shaker et que l’on découvrait désormais les cocktails détonants qui font désormais l’essence de ces personnages. Comme si nous n’avions eu qu’un aperçu des ingrédients affectés à chacun des personnages principaux tel que Rufus, Daza, Andréas, Kurtz, Michèle ou Thomas. Après il suffit de suivre la recette. Secouer bien fort. Remplir chaque verre. Déguster bien frais.

La surprise donc, de Stigmate, c’est les nouveaux parfums, ces nouveaux goûts, ces nouvelles saveurs à découvrir qui correspondent à des chemins de vie susceptibles d’être pris par chacun des acteurs du roman. Chaque destin peut être vu comme les différentes voies que pourra prendre individuellement chaque personnage. Des chemins de vie mais aussi, des chemins de mort. Amers ou doux, sucrés ou désespérément salés. Attendez-vous à passer du miel au vinaigre …

Le livre est donc composé de 108 chapitres à dévorer très vite !

Préface
Prologue
I. Tout le monde a le droit de disparaître
II. Ordre et désordre dans le chaos permanent du monde des hommes
III. Le monde est bien trop petit pour s’y cacher longtemps.
Épilogue

Stigmate nous raconte le destin de quatre personnages à qui il est arrivé la même mésaventure et qui vont vivre quatre destins différents. Des accès devant lesquels chacun d’eux va se retrouver confronté, conduisant vers des veines de vie et de mort qu’ils vont être déterminés à suivre, à explorer, jusqu’au bout. Des êtres hantées par des démons, des tourments, déterminées à signer un pacte avec leurs propres démons. Quatre promesses, quatre souhaits. Avec au bout du compte, la rédemption ou la malédiction, le paradis ou l’enfer, le pardon ou la damnation. Des destins, des voies, des rayons qui nous dirigent vers les voies de l’ombre.

Des voies de l’ombre qui donnent aussi l’occasion aux auteurs de se prêter à un exercice de style via l’élaboration d’un livre dans le livre puisque les voies de l’ombre sont en fait le titre des mémoires d’Olivier Lavergne, que nous découvrons au gré des pages et qui nous prend à témoin. Voir le chapitre 95 où Kurtz s’en prend au lecteur :

« Comment nomme-t-on les chiens lancés aux basques du dresseur ? Des pantins. Comme vous êtes tous en ce moment à lire ces pages, des marionnettes entre les mains du manipulateur, des esprits entravés en appétit d’autonomie, de futures carcasses que l’on jettera au feu. »
Lecteur manipulé par Kurtz ou par Nathalie et Jérôme ? L’exercice de style devient vraiment intéressant quand un des personnages se retrouve en possession de ce manuscrit. Cela crée soudain une drôle d’interaction entre le lecteur, les auteurs et les personnages, puisqu’à ce moment là de l’histoire, il devient acteur de l’histoire, puisque lui aussi a lu ce manuscrit et devient donc témoins passifs de la folie de Lavergne.

SPOILERS ON
Révélations

Stigmate nous met également face à un élément majeur de l’histoire de Prédation, dont les conséquences vont prendre forme dans ce deuxième opus. Comme je vous le disais plus haut, ce livre nous révèle les stigmates, les traces, les cicatrices de quatre personnes violées psychologiquement par un fou, dressées et enfermées contre leur grès. Et sur ces quatre personnes, l’une d’elle va faire l’objet d’une terrible lutte intérieur. Une lutte intestine et bien connue des psychologues qui mènent des thérapies sur d’anciens otages : le syndrome de Stockholm. Cette interaction qui va se créer entre le bourreau et sa victime, cette dépendance mutuelle qui va se nourrir de l’un et de l’autre, va complètement faire exploser le schéma habituel du genre d’histoire que nous sommes habitués à dévorer.

Quelques éléments glanés sur le wikipédia pour mieux comprendre :

Le syndrome de Stockholm désigne la propension des otages partageant longtemps la vie de leurs geôliers à adopter un peu ou tous les points de vue de ceux-ci.
Au départ et dans n'importe quelle rencontre au hasard, il y a "sympathie" (du grec littéralement "même souffrance") dans la reconnaissance mutuelle d'un "alter ego" (l’autre moi différent ou altéré) chez l’autre. Ensuite arrive la reconnaissance mutuelle d'une concordance profonde des personnalités dans l'interaction "complémentaire" en "creux et relief" des grandes différences. Il y a "antipathie" dans l'interaction symétrique en "miroir" de la rivalité dans de grandes similitudes, comme l'escalade de la course aux armements où un bouclier plus épais répond à une flèche plus puissante et comme la surenchère des vantardises ou à un exploit imaginaire répond un exploit au moins égal et tout aussi imaginaire.
Le sociologue Amitai Etzioni a étudié la "compliance" qui est une interaction complémentaire du couple autorité-obéissance, comme dans celui de domination-subordination et celui de pourvoyeur-bénéficiaire, etc.


C’est de ça dont il s’agit dans Stigmate. Et j’aime bien ce mot, compliance, qui mêle la complicité à la complaisance, la complémentarité et l’alliance, la confrontation et l’obédience, la soumission et l’allégeance. Comme si la frontière entre la sympathie et l’antipathie était tel qu’elle nous permettait d’atteindre cette ligne de démarcation qui sépare le bien du mal, le blanc du noir, la vie de la mort, l’espoir du désespoir, sans jamais quitter un côté, sans jamais en explorer complètement l’autre. Une altération qui nous fait face dans ce miroir, une rivalité qui grossit tel un cancer mais qui au finale peut se transformer en complémentarité.
Une antipathie qui va devenir empathie. Une rébellion qui va devenir obéissance. Une haine qui va devenir respect. Une incompréhension qui va devenir interrogation, puis acceptation. Une opposition qui va devenir interaction. L’ombre qui dépend de sa lumière. La lumière qui découvre ses zones d’ombres. À l’image des lumières et des ombres qui électrisent l’âme humaine. Comme le précise l’article plus haut, c’est assez surprenant de voir, de lire, de découvrir dans Stigmate les liens qui se créaient tel un lierre qui cherche à progresser, une racine du mal qui cherche à se sustenter.

SPOILERS OFF

Belle claque que la lecture de ce deuxième opus. Bien dérangeant comme il faut, et surtout, une histoire qui nous hante bien après sa lecture. Tant mieux pour nous qui errons sur les forums, nous allons pouvoir en parler pendant de longs moments…
Quoiqu’il arrive, que l’on aime Stigmate ou qu’on le déteste, il ne laissera certainement pas indifférent. Vous allez l’adorer. Ou le détester ! Le livre va vous surprendre, vous étonner, vous choquer, vous trahir, vous malmener. Mais bon, fallait s’y attendre. Il me tarde déjà de lire la suite. Rares sont les auteurs qui ont le courage de maltraiter à ce point leurs héros et qui ne laissent pas de place au compromis, au consensuel ou au « happy-ending ». Il y avait Stephen King. Il y a eu depuis en France Jean-Christophe Grangé, puis Franck Thilliez. Il faudra désormais compter sur Nathalie Hug et Jérôme Camut.

Frédéric Fontès

Prédation de Jérôme Camut et Nathalie Hug

PRÉDATION DE NATHALIE HUG ET JÉROME CAMUT

2753300356.01.LZZZZZZZ.jpg
# Broché: 499 pages
# Editeur : Télémaque (8 juin 2006)
Le Livre de Poche (2 mai 2007)
# Collection : THRILLER
# Langue : Français
# ISBN-10: 2753300356

Présentation de l'éditeur
Un cadavre nu est découvert dans une friche industrielle, la main droite déchiquetée. Un homme se tire une balle en pleine tête, dans un centre commercial bondé. Un jeune père dressé comme un chien est torturé sans relâche au fond d'un cachot sans porte ni fenêtre. Aucune piste, aucun lien, aucun mobile... Qui sont ces hommes ? Pourquoi ont-ils été choisis ? Pour quelle mise à mort aberrante ? Une nouvelle race de psychopathes est à l'œuvre. Un prédateur imprévisible et monstrueux. Sa traque macabre a déjà commencé.

Après avoir renouvelé le fantastique avec sa série culte Malhorne, Jérôme Camut insuffle brutalement au thriller une puissance et une efficacité nouvelles. Ecrit à quatre mains avec Nathalie Hug, Prédation entrouvre la porte d'un univers imprévisible et angoissant, " Les voies de l'ombre", étrangement en prise avec les faits divers les plus choquants qui traumatisent depuis peu nos sociétés.


Depuis le temps que l’on me parlait de ce livre, il était temps que je le lise. Après les aventures de Sharko par Franck Thilliez, je suis content de retrouver un personnage tourmenté comme Rufus Baudenuit.
Avant de commencer à parler de l’intérieur du livre, je tiens à féliciter les éditions Télémaque pour leur très belle édition. Prédation, avant d’être un très bon thriller, est surtout un très bel objet. Quand on voit les horreurs que sont capables de mettre en couverture certains éditeurs, il est rassurant que des gens pensent encore à faire leur travail pour produire un beau livre, avec une belle main.
Donc, je parlais de Baudenuit. Tourmenté comme Sharko, et sympathique comme peut l’être le débonnaire Harry Bosch de Michael Connelly.

Le livre se décompose en 8 parties, avec 85 chapitres, prologue et épilogue inclus.

I Le singe, le chien et le serpent
II Le silence et le vent
III Un rayon de soleil sous une brique
IV Un filet, trois petits poissons et des mailles trop larges
V Le hasard, les incertitudes et les coups de bluff
VI Chacun cherche son reflet dans le miroir
VII La poussière, la vengeance et les orphelines
VIII La cerise et le dragon

85 chapitres donc qui permettent de dévorer le livre à un rythme de dingue, qui font monter la pression jusqu’au final qui va en sécher plus d’un. Une monté en puissance, sans fausses notes, sans invraisemblances (peut être juste un Kurtz un peu trop « présent »).
Rufus entrain de déguster un bon café. Rufus entrain de penser à sa femme, Anna, qui vient de le quitter. Deux éléments omniprésents dans l'univers de ce flic de 51 ans, qui sent qu’il a entre les mains les éléments d’une affaire hors norme.
Hors norme comme la personne qui se cache derrière ses enlèvements, Kurtz.
Nous allons donc suivre, pendant 500 pages (exactement), Rufus enquêtant sur un meurtre et un suicide dont il va parvenir à trouver les points commun et Andréas, un père de famille qui a été enlevé avec sa fille et qui se retrouve séquestré dans une pièce, sous les ordres de ce mystérieux Kurtz.
Et ce qui rend le déroulement de l’histoire particulièrement intéressant, c’est le parallèle qui s’instaure entre Rufus et Andréas, chacun des deux agissants, sans s’en rendre compte, de manière à ce qu’ils aillent finalement l’un vers l’autre.
Plus l’enquête progresse, plus Rufus découvre qu’il a affaire à un adversaire redoutable. Plus la torture mentale exercée sur Andréas par Kurtz est forte, plus Andréas va parvenir à imaginer un plan pour s’en sortir.
Et en tant que lecteur, on sent cette affaire prendre de l’ampleur, on sent cette colère gonfler et gronder dans le cœur de Rufus et d'Andréas. On sent ce lien qui commence à se créer entre les deux personnages. On se sent oppressé aussi comme eux, on se sent mené par le bout du nez, eux par Kurtz et nous par Jérôme et Nathalie.

Et puis les auteurs prouvent que l'on peut écrire des histoires très intenses pour leurs lecteurs sans avoir à sombrer dans le sanglant, c'est assez rafraichissant aussi.
Je n’ose pas trop en dire sur le déroulement de l’histoire et surtout sur ce superbe final bien bien sombre. J’espère donc que l’on aura l'occasion de voir ce que le fruit de ce lien qui unit ces deux personnages va donner dans Stigmate, la suite, à paraître dans quelques mois.
Je trouve ce genre de final assez courageux de la part des auteurs. Comme Thilliez et son Sharko, ils n’ont pas hésité à choisir d'en faire baver Rufus. C’est une sorte d’équilibre qui se crée, plus l’enquêteur est bon, plus il a du talent, plus il progresse au cœur des ténèbres ( ) plus il se consume, plus il devient fragile. On assiste à la progression de cette courbe, qui atteint son point culminant, son paroxysme et qui chute brutalement. C’est presque mathématique un bon thriller non ? Un savant dosage de prestidigitation et de mathématique.

Frédéric Fontès

Julius Winsome en poche

J'évoquais l'année dernière, le plaisir que j'avais eu à lire Julius Winsome de Gerard Donovan, dans son édition parue aux éditions du Seuil. Je suis donc ravis de la sortie imminente de ce chef d'œuvre en format poche, via les éditions Points.

Frédéric Fontès

Our Tragic Universe de Scarlett Thomas



Après l'ovni qu'a été La fin des mystères (voir la chronique), Scarlett Thomas revient en mai 2010 avec Our Tragic Universe.

En attendant plus d'infos (j'espère que les éditions Anne Carrière vont l'optionner), voici la présentation du livre en anglais :
Can a story save your life?

Meg Carpenter is broke. Her novel is years overdue. Her cell phone is out of minutes. And her moody boyfriend's only contribution to the household is his sour attitude. So she jumps at the chance to review a pseudoscientific book that promises life everlasting.

But who wants to live forever?

Consulting cosmology and physics, tarot cards, koans (and riddles and jokes), new-age theories of everything, narrative theory, Nietzsche, Baudrillard, and knitting patterns, Meg wends her way through Our Tragic Universe, asking this and many other questions. Does she believe in fairies? In magic? Is she a superbeing? Is she living a storyless story? And what's the connection between her off-hand suggestion to push a car into a river, a ship in a bottle, a mysterious beast loose on the moor, and the controversial author of The Science of Living Forever?

Smart, entrancing, and boiling over with Thomas's trademark big ideas, Our Tragic Universe is a book about how relationships are created and destroyed, how we can rewrite our futures (if not our histories), and how stories just might save our lives.

Frédéric Fontès

Dimiter de William Peter Blatty

Dimiter de William Peter Blatty

Annoncé comme un thriller théologique, Dimiter annonce surtout le grand retour de William Peter Blatty, auteur en 1971 de l'Exorciste, qui a été porté à l'écran deux ans plus tard par William Friedkin. Il sera disponible aux USA dès le 16 mars prochain, aux éditions Forge.

En attendant une éventuelle traduction du livre en France, voici le résumé du livre :

William Peter Blatty has thrilled generations of readers with his iconic mega-bestseller The Exorcist. Now Blatty gives us Dimiter, a riveting story of murder, revenge, and suspense. Laced with themes of faith and love, sin and forgiveness, vengeance and compassion, it is a novel in the grand tradition of Morris West's The Devil's Advocate and the Catholic novels of Graham Greene.

Dimiter opens in the world's most oppressive and isolated totalitarian state: Albania in the 1970s. A prisoner suspected of being an enemy agent is held by state security. An unsettling presence, though subjected to unimaginable torture he maintains an eerie silence. He escapes---and on the way to freedom, completes a mysterious mission. The prisoner is Dimiter, the American 'agent from Hell.'

The scene shifts to Jerusalem, focusing on Hadassah Hospital and a cast of engaging, colorful characters: the brooding Christian Arab police detective, Peter Meral; Dr. Moses Mayo, a troubled but humorous neurologist; Samia, an attractive, sharp-tongued nurse; and assorted American and Israeli functionaries and hospital staff. All become enmeshed in a series of baffling, inexplicable deaths, until events explode in a surprising climax.

Told with unrelenting pace, Dimiter's compelling, page-turning narrative is haunted by the search for faith and the truths of the human condition. Dimiter is William Peter Blatty's first full novel since the 1983 publication of Legion.
Source : www.fantasticfiction.co.uk

Frédéric Fontès

The Fall de Guillermo Del Toro & Chuck Hogan

The Fall, la seconde partie de la trilogie la Lignée de Guillermo Del Toro & Chuck Hogan, va paraitre aux USA le 15 Mai prochaine.

La trilogie sera conclue en 2011 avec la parution du tome 3, The Night Eternal.

Plus d'infos bientôt.

Frédéric Fontès

vendredi 5 mars 2010

Le roi des crânes de Laurent Guillaume

Le nouveau roman de Laurent Gillaume, Le roi des crânes, vient de paraitre en février dernier.

* Broché: 342 pages
* Editeur : Les Nouveaux Auteurs (18 février 2010)
* Langue : Français
* ISBN-10: 2917144556
Présentation de l'éditeur
Après vingt ans de Brigade anti-criminalité, le major Makovski, dit " Mako ", sent de plus en plus la crasse lancinante de la rue lui coller aux rêves. Il accepte donc une affectation aux Stups, abandonnant les rondes de nuit, ses collègues et l'adrénaline. Mais les Stups ne sont pas non plus une promenade de santé : la brigade a son compte de sordide. Mako, pourtant, parait s'assagir, allant même jusqu'à envisager de se reconstituer un semblant de vie... Mais, lorsqu'une jeune juge est poignardée dans le parking même du Palais de justice, la machine s'emballe et les démons de ses vieilles colères refont surface. Il n'est bientôt plus question que de l'instinct du chasseur, de celui de la survie... Surtout quand la proie se révèle plus puissante que le prédateur, et que le " roi des crânes " nage dans les mêmes eaux que Mako...
Biographie de l'auteur
Laurent Guillaume 41 ans, passionné d'histoire antique et de romans noirs. Il vit actuellement au Mali où il exerce ses fonctions d'officier de police en tant que coopérant. Mako est son premier roman policier.

_________________
Frédéric Fontès

jeudi 4 mars 2010

La Trilogie Touraine de Gilles Vincent

Quarante années durant, ils ont gardé leur secret
En 1960, un jeune appelé du contingent se suicide sur le bateau du retour.
En 2001, ses compagnons d’armes disparaissent à leur tour.
En quarante-huit heures, Sébastien Touraine va découvrir que des deux côtés de la Méditerranée, l’histoire continue.

Quatre ans que Camille Carlotti a disparu. Quatre ans sans nouvelles, sans demande de rançon, sans la moindre piste. Et brusquement, une vidéo sortie de nulle part... Depuis quatre ans, Sébastien Touraine, détective privé, s'est coupé du monde. Depuis que cette gamine a été enlevée à Marseille. Depuis qu'il sait qu'elle n'est pas la seule. Et surtout, depuis qu'il a perdu sa propre fille, Hélène. Pour aider la commissaire Aïcha Sadia, il va devoir affronter son passé et accepter de plonger dans une enquête effrayante, aux confins du supportable.



Je viens de me procurer les deux premiers opus de cette trilogie (Djebel, Sad Sunday et Peine Maximum)écrite par Gilles Vincent, aux éditions Timée. Le tome 3 paraitra le 18 mars prochain.
Le site de l'éditeur : Timée Editions

Frédéric Fontès

Les enfants du néant par Olivier Descosse

Dans une autre vie, François Marchand était psychanalyste. Un des meilleurs. Jusqu'au jour où sa femme fut étranglée par un de ses patients. Depuis, il est devenu flic, spécialisé dans l'étude des profils criminels. Aidé par le lieutenant Julia Drouot, jeune enquêtrice au caractère entier et au passé douloureux, il va être confronté à des meurtres barbares, sans logique apparente, commis aux quatre coins de la France sur des adolescents. Ensemble, les deux enquêteurs se lanceront sur la piste d'un tueur dont la folie et l'ingéniosité semblent n'avoir aucune limite. Pour le cerner, ils n'auront qu'un seul choix : percer les codes déroutants et complexes d'une génération sacrifiée.

Je viens de me le prendre, ça sera l'occasion de lire mon premier roman de l'auteur.

Frédéric Fontès