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Si ce roman de Michael Mention était un bulletin météo, il annoncerait des orages, des tempêtes et quelques très rares éclaircies. Il nous inviterait également à rester cloîtré chez nous.
Qui sommes-nous ? Qui sont-ils ? Et que devenons-nous dans des situations désespérantes ?
Quand le monde part en vrille, deux choses ne vont pas nous favoriser la vie : les autres et nos secrets.
En lisant le livre et en cherchant une image pour illustrer la forme de celui-ci (et de certains autres romans de l'auteur), j'ai pensé à Claude Nougaro.
Le chanteur avait ce talent pour marquer certains mots et certaines phrases dans ses interprétations. Une certaine propension à marquer le rythme avec son débit de parole, comme des mots qui deviennent ponctuations.
Michael Mention a trouvé son chant d'auteur si particulier en ponctuant ses écrits de cris, d’onomatopées, de fulgurances, de paroles de musiques aussi et de fureur. On s'attendrait presque parfois à tourner une page et à y découvrir un tag qui évoquerait à la fois la colère, l'amour et le désespoir.
Si vous avez aimé les films The Sadness et Le Dernier train pour Busan, Qu'un sang impur va prolonger cette expérience.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
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