Je viens de terminer la lecture il y a quelques minutes de ce roman de Blake Crouch, Récursion (Recursion, 2019) traduit par Antoine Monvoisin, pour les éditions J'AI LU dans la collection Nouveaux Millénaires dirigée par Thibaud Eliroff.
Je l'ai dévoré en quelques jours. C'est brillant et ambitieux de bout en bout.
Blake Crouch invite son lectorat à s'immerger dans une histoire ayant parfaitement sa place au côtés de Replay de Ken Grimood, 22/11/63 de Stephen King, Malhorne de Jérôme Camut et surtout Les Quinze Premières Vies d'Harry August de Claire North, dont il partage de nombreux points communs.
Cette histoire de voyage dans le temps via les souvenirs ne pouvaient que me toucher en plein cœur avec le décès de mon père en décembre dernier, après une année d'hospitalisation.
Comme Replay à l'époque de sa lecture, Récursion me place au cœur de mes propres souvenirs qu'ils concernent des amours, des amitiés, des deuils, des joies ou des peines. Des souvenirs qui ont contribué à m'immerger dans le roman. Une immersion qui doit fascinante puisqu'elle doit changer d'un lecteur à l'autre.
Blake Crouch joue à la fois avec la mécanique de son intrigue et également avec la mécanique de la lecture, du livre. Avec un chapitre qui se superpose au précédent comme une vie qui prend la place d'une autre. Avec un début de chapitre qui représente un point d'entrée dans le temps. Et une fin de chapitre qui en représente la sortie. Le lecteur devient ainsi à son tour garant des souvenirs cumulés comme les héros de l'histoire. Et peut-être considéré comme un acteur actif dans l'histoire.
On imagine la somme de travail qu'il a fallut au romancier pour préparer le plan de son livre et gérer les différentes lignes temporelles et surtout, leurs impacts les unes sur les autres.
Une pépite qui prend sa place dans le panthéon de mes lectures préférées.
Je vais me ruer sur les autres livres de l'auteur.
Foncez !
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
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