Il y a quelques jours, je terminais le visionnage de la première saison de la série tv Ted Lasso (si vous ne connaissez pas, foncez !). Face à son équipe, le coach évoque son désaccord avec une expression qui court dans ses vestiaires : "L'espoir tue." Ce à quoi le coach répond : "Non, c'est l'absence d'espoir qui vous ronge."
L'espoir tue ou le manque d'espoir tue ? Ça ferait un bon sujet de philosophie. Ici, ça fait un bon sujet de nouvelle pour Marin Ledun.
Ahmed et André, dans l'enfer du bagne de Guyane, incarnent ces deux pouvoirs de l'espoir.
Par ricochet, le romancier joue avec l'espoir de ses personnages, et
aussi avec celui de ses lecteurs. C'est l'espoir qui fait office de fuel
pour activer les mécanismes d'un livre.
Comme le disait le grand sage, Ian Manook, au sujet du voyage, le parcours importe davantage que le but. L'espoir devient le fuel de la quête sous toutes ses formes.
Prenez le temps d'entreprendre cette halte en lisant cette courte nouvelle de
90 pages de la collection faction des éditions In8.
Présentation de l'éditeur : Qui se souvient des bagnes de Guyane ? Sur les îles du Salut, au large
de Kourou, la France envoie ses détenus. Les prisonniers profitent peu
du charme des tropiques. Le bagne, c'est l'Enfer. C'est là qu'arrive
Ahmed, un jeune homme de 19 ans, condamné pour avoir bravé le couvre-feu
en rendant visite à son amoureuse. Là-bas, tout menace. Les fièvres.
Les insectes. Les requins. Les gardiens. Le désespoir. Jusqu'au jour où
Ahmed croise le chemin d'une petite fille.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
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