Le premier opus, traduit par Marie de Prémonville, Destinée, est disponible depuis le 1er juin. Ainsi que le tome 2, Malédiction, traduit par Benjamin Kuntzer. Le tome 3, Persécution est attendu pour le 14 septembre prochain. Il sera traduit par Cyrielle Ayakatsikas. Marie de Prémonville officiant sur ces deux derniers titres en tant que superviseuse de l'équipe de traduction.
Les éditions Anne Carrière poursuivent, après la Fin des Mystères de Scarlett Thomas récemment réédité, et surtout Le Project Starpoint de Marie-Lorna Vaconsin chez La Belle Collère ainsi que
La fille qui avait bu la lune de Kelly Barnhill, leur exploration des mondes de la magie et du fantastique.
Si vous ne connaissez pas encore ces trois romans, je peux déjà vous conseiller vivement de les lire.
Poursuite donc de cette exploration avec cette série de roman écrite par Benedict Jacka et consacrée à son héros, Alex Verus. Je viens de tourner la dernière page de ce premier tome et je me suis régalé.
Les personnages sont attachants, le héros charismatique, l'histoire ne connait pas de temps morts et l'univers proposé par l'auteur est particulièrement riche.
Univers qui n'est pas sans rappeler celui des Dossiers Dresden de Jim Butcher (publication abandonnée par les éditions Bragelonne après 5 tomes mais une intégrale va paraitre dans leur collection 10 ans, croisons les doigts pour que cela entraine la traduction du tome 6 et de la suite toujours inédite en France).
Comme Butcher, Jacka donne corps à un personnage en bas de l'échelle social qui utilise la magie dans le cadre d'une profession de vendeur d'articles pour magiciens amateurs. Il ouvre à ses lecteurs novices en la matière un univers fait d'enchantements et d'incantations à bien connaitre si l'on veut survivre. Et surtout un "bestiaire" fantastique fascinant.
Alex Verus est irrésistible et il est difficile de ne pas s'attacher à lui après la lecture de ce premier tome. Une chance que le tome 2 soit déjà disponible et que le 3 suive en septembre.
Pour celles et ceux qui suivent les traductions de Marie de Prémonville, ils et elles seront particulièrement sensibles à l'apparition dans le lexique de la série du terme "pistoléro" et l'évocation d'un "Dieu me déteste" par l'un des personnages. Une manière de lier l'esprit de ces romans et ceux cités plus haut dans une longue lignée d'histoires à l'aura et à la sensibilité à part.
Si j'étais devin comme Alex Verus, j'évoquerais les nombreuses possibilités qui s'offrent à vous avec la lecture de ce premier tome...
Maintenant, un choix s'offre à vous.
Benedict Jacka |
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
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