jeudi 29 mars 2018
Chronique : Le Mal en soi - Antonio Lanzetta (Bragelonne)
J'ai pris plaisir à passer quelques jours avec les personnages d'Antonio Lanzetta. Même si l'intrigue n'est franchement pas original, il met en scène une galerie d'individus aux personnalités diverses et variées.
Je ne pense pas que l'on soit en présence d'un "Stephen King italien" sous prétexte que son intrigue prend ses racines dans la jeunesse du héros, Damiano. Il faut reconnaitre que comparer un jeune auteur à Stephen King est toujours assez casse-gueule. Dès qu'un livre rappel sa nouvelle le Corps/Stand By Me, on se retrouve avec ce genre de comparaisons. Heureusement, je n'y suis pas sensible.
Dans le même genre, je vous invite également à lire le roman Un Souffle, Une Ombre, de Christian Carayon, qui met en scène un personnage également hanté par son passé.
Mais l'histoire de cette bande d'ado est touchante.
La bascule d'une époque à l'autre fonctionne relativement bien, Antonio Lanzetta allant jusqu'à proposer aux lecteurs un héros différent, donc un point de vue différent pour les deux périodes : Damiano de nos jours et Flavio pour le passé.
Si on retrouve Damiano dans les deux narrations, j'ai été frustré que ce ne soit pas le cas pour Flavio.
Reste qu'Antonio Lanzetta sait parfaitement poser une ambiance, accrocher l'attention de ses lecteurs sans jamais l'abandonné en cours de route.
Le mal en soi est un roman maitrisé, même si l'auteur a fait le choix de mettre en lumière certains évènements et que d'autres restent dans l'ombre.
Antonio Lanzetta est un auteur à suivre, ce Mal en soi en est la parfaite preuve.
Présentation de l'éditeur : Automne 2016. Castellacio, petit bourg du Sud de l'Italie. Le cadavre d'une jeune fille est retrouvé pendu par les poignets avec du fil barbelé aux branches d'un saule. Sa tête décapitée gît entre les racines, ses yeux vitreux fixent Damiano Valente. Valente, c'est le Chacal, un écrivain à succès de « true crime », hanté par le passé et condamné à traîner sa jambe brisée. Depuis trente et un an, il traque sans relâche le meurtrier de Claudia, sa meilleure amie sauvagement assassinée au cours de l'été 1985. Aidé de son ami le commissaire De Vivo, il se lance sur les traces de celui que la presse a baptisé « l'homme du saule ».
Été 1985. Castellaccio, Flavio, jeune orphelin originaire de Turin, débarque chez son grand-père après la mort de sa mère. Rien n'est gagné d'avance avec cet homme bourru. En compagnie de ses nouveaux amis Stefano, Claudia, Damiano et du brave Jack, énorme chien au pelage noir, Flavio découvre l'insouciance, l'amour, la vie loin de Turin, dans la magnifique région du Cilento, à quelques coups de pédales de la mer et de la montagne. Et si le bonheur était à portée de main ? C'est oublier un peu vite que le mal n'est jamais loin...
Le Mal en soi, c'est le mal qui habite le tueur en série qui sévit à Castellaccio, mais c'est aussi celui qui torture les héros, c'est le destin qui frappe et c'est cette noirceur qui palpite en chacun de nous. Le Mal en soi, c'est aussi le mal qui imprègne le village de Castellaccio depuis trente et un ans, et peut-être depuis bien plus longtemps...
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
mardi 27 mars 2018
News : Le Livre des Martyrs T1, les Jardins de la Lune - Steven Erikson (Leha)
À paraitre le 18 mai 2018, Les jardins de la Lune, premier opus d'une série de 10 nommée Le Livre des martyrs que l'on doit à Steven Erikson. Il est traduit par Emmanuel Chastellière pour les éditions Leha.
Avant de vous montrer le résumé, pour une fois, je commencerai par vous montrer la revue de presse des américains, qui est assez éloquente :
« L’œuvre de fiction la plus magistrale que j'aie jamais lue. Elle a à elle toute seule changé tout ce que nous croyions connaître de la littérature fantasy tout en en redéfinissant le champ des possibles. » -- SFSite.com
« Le chef d’œuvre d'Erikson, The Malazan Book Of The Fallen, arrive en pole position des sagas de fantasy épiques les plus réussies et ambitieuses jamais écrites.» --Pats Fantasy Hotlist .com
« Sans aucun doute la meilleure série de fantasy jamais écrite. Ce postulat doit bien sûr être révisé à l'aune de votre propre opinion, mais rares sont ceux qui oseraient nier la qualité et l'ambition des dix volumes qui font du "Malazan Book Of The Fallen" une œuvre inégalée dans le genre. » --Fantasy Book Review.com
« Ce n'est pas seulement l'étendue de l'imagination, mais aussi la qualité de la prose qui élève cette suite Malazéenne au-dessus des productions habituelles de la fantasy épique. L'auteur fait travailler dur son lecteur pour qu'il puisse être récompensé... mais ça en vaut vraiment la peine. »--SFX
« Erikson impose le respect... rares sont les livres qui forcent le lecteur à altérer sa perception de la réalité » -- STEPHEN R. DONALDSON
« Un monde à la fois captivant sur le plan humain et gorgé de magie sublime... une création aussi grandiose que merveilleuse... une série formidablement bien écrite... et incroyablement captivante. » -- ADAM ROBERTS
« Je suis bouche bée d'admiration devant le Malazan Book Of The Fallen. Ce chef-d’œuvre de l'imaginaire pourrait devenir le sommet de la fantasy épique. » --GLEN COOK
« Rares sont les écrivains qui associent avec une telle aisance le sens de la puissance mythique et la profondeur de leur monde, avec des personnages aussi aboutis et une action aussi palpitante, mais Steven Erikson y parvient avec un talent spectaculaire. » -- MICHAEL A. STACKPOLE
« Passionnant, impétueux, délicieusement sombre... Erikson apporte son style d'écriture aussi incisif que fascinant au genre de la fantasy épique, nous laissant une impression indélébile. Totalement captivant. »ELIZABETH HAYDON
« La force d'Erikson, ce sont ses personnages matures et sa capacité à créer un monde tout aussi complexe et désordonné que le nôtre. » --J.V. JONES
Impressionnant, non ? Je serai au rendez-vous de cette sortie pour tenter l'aventure !
Présentation de l'éditeur : Dans un monde qui a vu naître et disparaître d'innombrables races et civilisations, l'empire malazéen étend implacablement sa domination, soumettant des continents entiers les uns après les autres, grâce à la discipline de ses armées et la supériorité de ses mages de guerre.
Mais la loyauté de ses soldats, abandonnés et trahis par leur impératrice, est mise à rude épreuve. Perdus, abandonnés et déchus, les fidèles de l'empire vont devoir tenter de survivre, entre sacrifices et dangers mortels.
Un complot bien plus vaste se joue en toile de fond. D'anciennes forces terrées dans l'ombre semblent se réveiller, prêtes à tout pour regagner leur splendeur passée. Regroupés sous la coupe du jeu des dragons, dieux et ascendants, sorciers et chamans, Eleints et changeurs de formes, tirent les ficelles d'un drame qui, transcendant les conflits des simples mortels, se joue à l'échelle du temps lui-même.
Avec un enjeu de taille : la suprématie totale.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
News : Qaanaaq - Mo Malø (La Martinière)
Couverture non définitive |
La Martinière qui poursuit donc sa quête de nouveau talent. Je serai encore une fois au rendez-vous de ce polar glacé.
L'auteur vit en France et signe sous pseudo. Impossible pour moi de ne pas penser à Ian Manook et sa série d'enquêtes en Mongolie. Je souhaite à Mo Malø le même succès dans l'univers du polar.
Chronique à venir.
Présentation de l'éditeur : La neige omniprésente, les icebergs immobiles, la lumière crépusculaire : la vie au Groenland semble paisible. Pourtant, passée la blancheur virginale de ces paysages, les tensions entre autochtones et colons et la dangerosité immanente au lieu menacent. Quand survient une série de meurtres inexplicables, un inspecteur danois, d’origine inuit, est dépêché sur les lieux. Son nom ? Qaanaaq.
Qaanaaq Adriensen, spécialiste en affaires criminelles à Copenhague, est envoyé enquêter sur une série de meurtres étranges. Mais pas n’importe où, ni n’importe quand. Sur la calotte glacière du Groenland, territoire disputé par plusieurs nations, où quatre ouvriers ont été retrouvés, le corps déchiqueté. En cette saison hivernale, il fait évidemment nuit tout le temps. Pas facile d’y voir clair, d’autant plus que pour Qaanaaq, danois d’origine inuit, qui a totalement renié ses origines, le retour au pays natal ranime les fantômes du passé. Entre chasse à l’ours polaire et tempêtes de neige, Qaanaaq découvre que le Groenland est tout sauf un désert blanc où règnent le calme et la sérénité. L’isolement, la rudesse du climat, les tensions entre autochtones et « colons » européens dévoilent une autre facette de la banquise. Aux antipodes de notre vision fantasmée du pays des glaces.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
samedi 24 mars 2018
News : Il est à toi ce beau pays - Jennifer Richard (Albin Michel)
Publié le 1er mars, Il est à toi ce beau pays est le nouveau roman de Jennifer Richard, disponible aux éditions Albin Michel.
Jennifer Richard est une autrice franco-américaine d'origine guadeloupéenne et une documentaliste pour la télévision. On lui doit trois autres romans publiés aux éditions Robert Laffont.
Présentation de l'éditeur : Roman total par son ampleur, son ambition et sa puissance d'évocation, Il est à toi ce beau pays est la fresque tragique et monumentale de la colonisation de l'Afrique. Livrée aux appétits d'une Europe sans scrupules, elle est le théâtre d'un crime qui marque au fer rouge le XXe siècle. Sur trois continents, chefs d'Etat, entrepreneurs avides, explorateurs intrépides et missionnaires idéalistes agissent sous prétexte de civilisation.
Au fil d'un récit où se croisent héros inconnus et figures historiques, dont Léopold II, le « saigneur » du Congo, le pasteur George Washington Williams, l'aventurier David Livingstone, Joseph Conrad, Henry Morton Stanley ou encore Pierre Savorgnan de Brazza, Jennifer Richard nous donne le grand livre noir de l'Occident colonialiste. Et restitue, de la ruée vers les terres d'Afrique à l'instauration de la ségrégation aux États-Unis, le terrible destin d'une humanité oubliée.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
jeudi 22 mars 2018
Chronique : Passager 23 - Sebastian Fitzek (L'Archipel)
Sebastian Fitzek est fou. C'est un bon début de chronique, ne trouvez-vous pas ?
Il est fou, donc. Et c'est pour ça qu'on adore ses romans. Comme dans son dernier roman, le Somnambule, il ne se contente pas de développer un pitch. Non, comme il est dingue, il va construire une intrigue gigogne. Il va jouer avec les légendes urbaines et les grands classiques des mystères en chambres closes.
Quelle bonne idée que de rassembler ces éléments pour nous proposer un thriller qui se déroule essentiellement sur un bateau de croisière.
Il n'a pas peur de rajouter des complications, comme l'horloger fou qu'il est, même si parfois cela alourdit la phase explicative de la résolution de l'intrigue.
Beaucoup d'autres auteurs seraient tentés d'utiliser une bonne idée par livre. Sebastian Fitzek joue la carte de l'enthousiasme et n'hésite pas à structurer son intrigue en imbriquant les bonnes idées entre elles.
Cet enthousiasme est palpable et c'est un lien original qu'il parvient à créer avec ses lecteurs. Alors oui, on atteint parfois des sommets de "portnawak" mais c'est vraiment jouissif. Sebastian Fitzek exagère mais du coup, il plonge son lecteur au cœur d'une intrigue où il ne verra jamais rien venir.
J'avais déjà apprécié cela dans son précédent roman, le Somnambule, qui nous baladait bien lui aussi.
Si vous n'êtes pas claustrophobes et que vous n'avez pas le mal de mer, foncez lire la dernière folie de Sebastian Fitzek !
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
mercredi 21 mars 2018
Chronique : Mange tes morts - Jack Heath (Super 8)
Présentation ICI |
Mange tes morts est un thriller addictif. Quand vous vous réveillez en pleine nuit et qu'il vous prend l'idée d'en relire quelques pages, c'est que vous êtes sacrément dans la panade...
En lisant la présentation de l'éditeur, j'ai pensé à la BD Chew qui met en scène le détective Tony Chu. Mais en dévorant le roman de Jack Heath, j'ai surtout penser à une autre série de l'éditeur Image Comics et publiée en France chez Glénat Comics, Nailbiter. Pour ne pas spoiler le livre, je vous laisse chercher sur le net les pitchs de ces deux bd, si vous ne les connaissez pas...
Dans la filiation de personnages cultes de thrillers tels que Dexter Morgan et Hannibal Lecter, Jack Heath donne lui aussi naissance à un anti-héros à la fois fascinant et redoutable.
Pas commun comme profil mais dans le cadre de cette histoire, on se surprend à plusieurs reprises à éprouver de l'attachement pour ce personnage un peu paumé, pour qui il est impossible de résister à ses pulsions "hors normes". Comme le Dexter de Jeff Lindsay, il trouve le moyen de les canaliser et surtout, de les "monnayer".
Outre le mystère qui entoure cette enquête de Timothy, j'ai trouvé original l'idée d'insérer des énigmes après chaque chapitre. Étant donné que résoudre des énigmes est l'activité principale qui permet au héros de gagner sa vie (à ne pas confondre avec celle qui lui permet de manger !), c'est original de mettre à contribution le lecteur, avec les réponses à la fin du livre.
Bref, pour un premier thriller, c'est un sacré challenge que relève Jack Heath avec ce Mange tes morts à la fois jouissif et imprévisible.
Maintenant, on sa se ronger les ongles en attendant la suite...
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
mardi 20 mars 2018
Chronique : Les Engloutis - Denis Lépée (Observatoire)
Présentation ICI |
J'aime ces livres que l'on ouvre une fois par jour, pour retrouver un personnage laissé la veille. Une lecture qui devient un rituel, une impression d'amicales retrouvailles et cet attachement qui contribue à créer des liens très forts avec les protagonistes.
Et cela, Denis Lépée y parvient parfaitement dans les Engloutis.
Ramener ce héros est un challenge et Denis Lépée ne fait pas dans la facilité puisqu'il choisit de nous raconter ce retour de Tommaso en le faisant à la première personne. C'est à dire que l'histoire va vous être racontée du point de vue du héros. Et question "immersion", c'est parfait.
J'ai apprécié cette délicatesse, cette humanité et cette fragilité dans l'écriture du romancier et dans sa façon de donner corps à Tommaso et à ses autres personnages.
Si la résolution de l'histoire passe finalement au second plan, c'est pour encore mieux mettre le lecteur face à des personnages hantés, dont l'évolution au fil des pages devient finalement l'intrigue à suivre.
Au plaisir de revoir Tommaso dans d'autres aventures !
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
lundi 19 mars 2018
News : Soeurs - Bernard Minier (XO)
Sœurs, de Bernard Minier, à paraitre le 5 avril 2018 aux éditions XO, est le cinquième roman consacré au Commandant Servaz.
Chronique à suivre...
Présentation de l'éditeur :
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
Chronique à suivre...
Présentation de l'éditeur :
Pauvres âmes déchues.
Il a fallu que je vous tue…
Il a fallu que je vous tue…
Mai 1993. Deux sœurs,
Alice, 20 ans, et Ambre, 21 ans, sont retrouvées mortes en bordure de
Garonne. Vêtues de robes de communiantes, elles se font face, attachées à
deux troncs d’arbres.
Le jeune Martin Servaz, qui vient
d’intégrer la PJ de Toulouse, participe à sa première enquête. Très
vite, il s’intéresse à Erik Lang, célèbre auteur de romans policiers à
l’œuvre aussi cruelle que dérangeante.
Les deux sœurs n’étaient-elles pas ses fans ? L’un de ses plus grands succès ne s’appelle-t-il pas La Communiante ?…
L’affaire connaît un dénouement inattendu et violent, laissant Servaz
rongé par le doute : dans cette enquête, estime-t-il, une pièce manque,
une pièce essentielle.
Février 2018. Par une
nuit glaciale, l’écrivain Erik Lang découvre sa femme assassinée… elle
aussi vêtue en communiante. Vingt-cinq ans après le double crime, Martin
Servaz est rattrapé par l’affaire. Le choc réveille ses premières
craintes. Jusqu’à l’obsession.
Une épouse, deux sœurs, trois communiantes… et si l’enquête de 1993 s’était trompée de coupable ?
Pour Servaz, le passé, en resurgissant, va se transformer en cauchemar. Un cauchemar écrit à l’encre noire.
Peur, soumission, mensonges, manipulation
Le nouveau thriller de Bernard Minier
Le nouveau thriller de Bernard Minier
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
samedi 17 mars 2018
News : Contretemps - Charles Marie (Aux Forges de Vulcain)
Contretemps est le premier roman de Charles Marie qui vient de paraitre aux éditions Aux Forges de Vulcain.
William Morris & Alan Moore |
Une de mes prochaines lectures...
Présentation de l'éditeur : Un enquêteur improbable se retrouve entraîné dans des aventures surréalistes et poétiques.
Melvin Epineuse est engagé par une société secrète pour retrouver Bruno Bar, un excentrique dont la principale occupation consiste à baptiser, contre leur volonté, les militants anticléricaux. Les recherches de Melvin le mèneront de Paris à Florence, de Florence à Budapest ; jamais il ne prendra l'avion, mais toujours le train ; jamais il ne mangera d'autres mets que les plus fins, ni ne boira d'autres boissons que les plus nobles. Il rencontrera des femmes, explorera des catacombes, se fera tirer dessus sans riposter et s'efforcera de terrasser ses adversaires à coups d'aphorismes improvisés.
Dans ce premier roman, lecteurs et lectrices, emportés par un héros attachant et original, pénètreront dans un imaginaire étrange, proche des débuts de Neil Gaiman, pour découvrir, à la faveur d'une écriture ciselée, parsemée d'aphorismes et de traits d'esprit, une enquête haletante et mystérieuse.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
mercredi 14 mars 2018
News : Mange tes morts - Jack Heath (Super 8)
Déjà auteur d'une vingtaine de romans destinés aux adolescents, Mange tes morts est le premier thriller de l'australien Jack Heath.
Traduit par Charles Bonnot, il sera publié le 22 mars 2018, aux éditions Super 8.
À la croisée de Dexter et du Silence des agneaux, Timothy Blake, héros du roman, n'est pas non plus sans rappeler Tony Chu, un détective cibopathe (je vous laisse chercher sur le net...), héros de la bande dessinée Chew, traduite en France par les éditions Delcourt.
Je viens d'en lire les premières pages, et je peux déjà vous dire que c'est "délicieux"...
Chronique à venir.
Présentation de l'éditeur : Cameron Hall, 14 ans. Disparu en rentrant de l'école ; rançon exigée. L'horloge tourne, la police est impuissante : c'est une mission pour Timothy Blake.
Timothy (nom de code " le pendu ") a un don. Il lit dans l'esprit des gens. Comprend tout avant tout le monde. Résout les énigmes les plus ardues. Le genre à s'ennuyer avec un Rubik's Cube ou à connaître votre numéro de sécurité sociale par cœur. Mais Timothy a aussi un problème. Pas le fait d'être pauvre, non. Pas le fait d'être affublé d'un coturne toxicomane et parano prénommé Johnson. Un vrai problème, un problème, disons, comportemental. Qui fait que même le FBI répugne à travailler avec lui. Une vie sauvée, une récompense : ainsi fonctionne Timothy. Mais cette fois, et malgré l'appui de l'agent spécial Reese Thistle, il se pourrait que notre sympathique génie psychopathe ait trouvé à qui parler.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
mardi 13 mars 2018
News : Sang de lune - Lincoln Child (Pygmalion)
Prévu à l'origine chez Ombres Noires puis chez Flammarion, c'est finalement chez Pygmalion que Sang de lune, cinquième aventure du Docteur Jeremy Logan, sera traduite en français par Fabienne Gondrand et disponible en librairie le 18 avril prochain.
Présentation de l'éditeur : Jérémy Logan, spécialiste des phénomène étranges, est appelé dans les Adirondacks où des montagnards ont découvert le corps d'un randonneur mis en pièces. Si la piste d'un animal sauvage est écartée en raison de la violence de l'acte, certains murmurent que les loups-garous qui peuplent la forêt ne seraient pas étrangers à cette mort.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
News : La nuit de l'ogre - Patrick Bauwen (Albin Michel)
La Nuit de l'ogre est le sixième roman de Patrick Bauwen à paraitre le 2 mai aux éditions Albin Michel. On y retrouvera Chris Kovak, héros de son précédent livre Le Jour du chien.
Présentation de l'éditeur : Chris Kovak prend en stop une jeune femme blessée qui fuit au premier feu en abandonnant son sac. Celui-ci contient du sang et une tête humaine dans un bocal. Dans le même temps, son ancienne compagne le lieutenant Audrey Valenti enquête sur une agression atroce. Ils font tout pour s'éviter mais leurs chemins vont se croiser.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
samedi 10 mars 2018
Chronique : Normal - Warren Ellis (Au Diable Vauvert)
Disponible depuis le 8 février dernier, ce troisième roman de Warren Ellis est traduit par Laurent Queyssi, pour les éditions Au Diable Vauvert.
Après Artères Souterraines et Gun Machine, Normal est l'occasion pour Warren Ellis de revenir sur certains de ses thèmes fétiches : le futur, la technologie, la paranoïa, la ville.
Situer un roman dans un hôpital psychiatrique où la paranoïa est légion, on peut dire que c'est une idée casse-gueule. Mais entre les mains de Warren Ellis, cela devient génial. Ou dément. Cela dépend de quelle côté de la frontière vous vous tenez.
Parce que le sujet de fond de Normal, c'est bien la frontière. Frontière de la normalité, de la réalité, de la santé mentale, du privé.
L'internement du héros est l'occasion pour lui de commencer une véritable enquête. Si vous avez aimé Version Officielle de James Renner, vous aurez le plaisir de (re)plonger dans l'univers des théories du complot.
C'est vraiment une lecture que je conseille aux fans de Warren Ellis. Et pour celles et ceux qui ne connaissent ni le scénariste et ni le romancier, c'est une des clés de son univers particulier.
Présentation de l'éditeur : Adam Dearden est interné à Normal Head, un institut de l'Oregon accueillant des visionnaires rendus fous par leurs prévisions apocalyptiques. Son arrivée coïncide avec la disparition d'un patient. Les pensionnaires, pris d'un délire paranoïaque, remettent en cause la conception du futur des gens prétendument normaux.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
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