vendredi 18 août 2017

Chronique : Je suis innocent - Thomas Fecchio (Ravet-Anceau)


Avec point de départ plutôt "casse-gueule" (un récidiviste sortant de taule accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis), Thomas Fecchio nous propose une solide intrigue.
En créant autours de ce monstrueux coupable idéal une galerie de personnages cabossés par la vie, il parvient à créer un fort sentiment d'empathie à leur encontre.
Ce Capitaine Germain ainsi que le redoutable ennemi qu'il se fait dans cette première histoire, promet une suite qui s'annoncera elle aussi riche en rebondissements.
Ce roman contient tout ce que j'aime : des personnages solides, une écriture sans fioritures, sans "gras" et un rythme qui fait qu'on a du mal à le reposer.
Si vous êtes à la recherche de nouvelles têtes en littérature noir, foncez sur cet excellent premier roman de Thomas Fecchio, publié aux éditions Ravet-Anceau.

Présentation de l’éditeur : Six heures du matin. Des hommes armés déboulent dans la chambre de Jean Boyer. Dans un état de semi-conscience, le quinquagénaire a le temps d'apercevoir leurs brassards siglés « police ». Mauvais signe, surtout pour lui, ex-taulard relâché après trente ans passés derrière les barreaux. Ses crimes ? Meurtre et viols à répétition. Ce jour-là, c'est le capitaine Germain qui lui passe les menottes. Le cadavre de Marianne Locart, une étudiante originaire de Soissons, a été retrouvé enterré près du domicile du suspect, un bras sortant de terre. La première victime de Boyer avait subi le même sort. Pour la Justice, pour les médias et pour les politiques, le récidiviste devient le suspect idéal. Pourtant, Germain doute de la culpabilité de l'interpellé qui ne cesse de répéter « Je suis innocent ». Mais l'engrenage est enclenché. À ce stade, Boyer n'a plus qu une solution pour s'en sortir : débusquer le meurtrier de Marianne.

Frédéric Fontès, www.4decouv.com

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