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AbracadaBauwen !
Avec un pitch de départ ayant, entre autres, déjà fait le succès de Boileau-Narcejac et d'un certain Harlan Coben (un homme croise une personne ressemblant très pour trait à sa femme décédée quelques années plutôt), Patrick Bauwen n'a pas la prétention de révolutionner le genre.
Mais dès les premières pages, on sait qu'il veut embarquer son lecteur dans une aventure où ce dernier ne verra rien venir.
Renverser les certitudes de celles et ceux qui tournent les pages est un challenge qu'il relève haut la main.
Même si Patrick Bauwen est parfois bienveillant avec son lecteur, un brin naïf dans quelques interactions entre ses personnages (à l'image des souvenirs de cette femme décédée avec qui on a du mal à s'attacher), on le sent particulièrement attentif à notre immersion dans le dédale de son intrigue.
Quand il évoque la magie dans ses remerciements, il nous rappel, au besoin, que son travail de romancier est sensiblement analogue à celui du prestidigitateur. Les deux bonimenteurs s'attachent à captiver leurs audiences tout en usant de multiples ressorts qui vont les duper.
Jeffery Deaver m'avait déjà permis d'aborder le parallèle avec son livre L'Homme qui disparait (si vous ne connaissez pas, ruez vous dessus !).
La "routine" de Patrick Bauwen est réussi jusqu'à la fin. Il fait bien le métier, comme on dit. Arrive l'épilogue. Et là, blam ! L'auteur se paie le luxe de sortir de son chapeau un nouvel élément révélant finalement le principal engrenage du roman. Diabolique !
Retrouvez Le Jour du Chien de Patrick Bauwen en librairie dès ce mercredi 29 mars, aux éditions Albin Michel.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
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