Amoureuses, amoureux de la prose de Robert Goolrick, j'ai l'immense privilège de vous présenter sa prochaine publication à paraitre le
Chronique à venir, évidemment !
Quelques mots de son éditeur français, Stephen Carrière :
Le 23 février, APRÈS L'INCENDIE, le nouveau roman de Robert Goolrick vous attendra en librairies. Comme le précédent, La Chute des princes, il parait en France avant les États-Unis.
À la différence de La Chute [des Princes], Après l'incendie emprunte à la fable. L’auteur, profondément troublé par la transformation que son pays est en train de vivre, revient sur certains des thèmes évoqués dans Féroces et Arrive un vagabond : le péché originel de l’esclavage pour les états du sud, l’obsession de l’argent comme un viatique pour l’éternité, et l’impossibilité de trouver une consolation dans l’amour au sein une famille déchue.
La nouvelle Trois lamentations a été rattachée à ce roman non seulement parce qu’elle a été écrite en parallèle mais parce qu’en suivant un autre chemin littéraire déjà exploré par l’auteur, celui de l’auto-fiction, elle s’attaque au sujet du racisme et de la difficile acceptation de la différence, dessinant le portrait d’une société clivée, nourrie de préjugés et de stéréotypes.
Après La Chute qui pouvait se lire comme une genèse de ces États-désunis d’Amérique, Robert, dans ces deux textes, puise dans un romantisme sombre la force de confronter ce qu’il considère comme une petite apocalypse culturelle et identitaire.
Avec cet "anti-Autant en emporte le vent" et ce fragment de mémoire, l'auteur jette toutes ses forces dans la bataille, persuadé que dans des temps troublés, l'écrivain doit être en première ligne.
Présentation de l'éditeur :
Diana Cooke est née avec le siècle. Dans une des plus belles maisons du Sud. Elle peut s’enorgueillir d’un patronyme qui remonte aux pères fondateurs de l’Amérique. Mais cette maison, comme son nom, est lestée par deux dettes abyssales. La première est financière, et le seul moyen de s’en acquitter est au prix du sang : Diana doit se marier sous le signe de l’argent. La seconde est plus profonde : la maison des Cooke et le prestige de leur nom de famille sont bâtis sur le plus noir péché du Sud, l’esclavage. Et cette dette-là ne se rembourse que sous la forme d’une malédiction. La voici peut-être qui s’avance sous la forme du « Capitaine» Copperton.
Dans Après l’incendie, Robert Goolrick nous offre une fable sur l’amour, la dette et le poids du péché de nos pères. Dans cet « anti-Autant en emporte le vent », il règle en un destin le sort de cette terre qu’il aime tant, cet impossible paradis qui reposait sur le sang des opprimés.Nous avons décidé d’y adjoindre une nouvelle inédite qui apporte un éclairage différent à la relation de l’auteur à sa terre.Trois lamentations est le récit autobiographique d’une année où un très jeune Goolrick a partagé sa classe avec trois jeunes filles rejetées par le groupe : une prolétaire, une obèse et la première fille noire scolarisée parmi les Blancs.
Maj du 31 janvier 2017
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
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