mercredi 24 août 2016
Chronique : La Déesse des petites victoires - Yannick Grannec (Anne Carrière)
Je tourne les dernières pages du roman en me disant que j'ai été, au fil des pages, l'ami silencieux d'Adèle et Anna. Témoin de cet étrange tango entre deux femmes qui se racontent, comme autant de théorèmes qui se démontrent.
Yannick Grannec parvient chapitre après chapitre à transporter son lecteur dans l'intimité de ces deux femmes d'exceptions.
Je suis chamboulé à l'idée de les quitter, ému d'avoir partagé leurs espoirs et leurs détresses, leurs envies et leurs renoncements.
La Déesse des petites victoires est le premier roman de Yannick Grannec, publié en 2012 aux éditions Anne Carrière, disponible en format poche aux éditions Pocket.
Son nouveau livre, Le Bal mécanique, est annoncé pour le 25 août prochain.
Présentation de l'éditeur :
Université de Princeton, 1980. Anna Roth, jeune documentaliste sans ambition, se voit confier la tâche de récupérer les archives de Kurt Gödel, le plus fascinant et hermétique mathématicien du XXe siècle. Sa mission consiste à apprivoiser la veuve du grand homme, une mégère notoire qui semble exercer une vengeance tardive contre l’establishment en refusant de céder les documents d’une incommensurable valeur scientifique. Dès la première rencontre, Adèle voit clair dans le jeu d’Anna. Contre toute attente, elle ne la rejette pas mais impose ses règles. La vieille femme sait qu’elle va bientôt mourir, et il lui reste une histoire à raconter, une histoire que personne n’a jamais voulu entendre. De la Vienne flamboyante des années 1930 au Princeton de l’après-guerre ; de l’Anschluss au maccarthysme ; de la fin de l’idéal positiviste à l’avènement de l’arme nucléaire, Anna découvre l’épopée d’un génie qui ne savait pas vivre et d’une femme qui ne savait qu’aimer.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
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