Ce premier roman d'Antoine Tracqui,
Point Zéro, aura été une de mes lectures les plus marquantes de 2013 lors de sa sortie en grand format aux éditions Critic.
Imaginez donc combien je suis heureux à l'idée que le livre va découvrir un nouveau publique lors de sa sortie en format poche aux éditions Pocket le 14 janvier prochain.
Vous trouverez donc ci-dessous la chronique enthousiaste que j'avais mise en ligne en juillet 2013 ainsi les liens qui mènent à l'interview que j'ai réalisé avec Antoine Tracqui le mois suivant.
Il est difficile d'évoquer le techno-thriller sans parler de l'influence
des romans de Jules Verne (merci à Eric Wietzel pour m'avoir rappelé
cette évidence).
Ce genre hybride permet de mettre en avant des romans mêlant différents
genres tels que le thriller, l'action, l'aventure, l'espionnage, la SF,
l'Histoire et la guerre.
Il embarque le lecteur dans une aventure où son héros s'appuie sur la
technologie de son époque, afin de se lancer dans une aventure
retentissante où il va devoir dépasser ses limites, au fil d'une
intrigue aux dimensions épiques.
Au vue de cette première ébauche de définition du genre, il est
impossible de ne pas penser à l'apport de Jules Verne. Je peux me
contenter de citer
Voyage au centre de la terre pour coller à la définition mais l’œuvre de l'écrivain est riche d'ouvrages semblables.
Michael Crichton et Tom Clancy sont considérés comme les pères du genre
tel qu'on le connait actuellement (on peut considérer que H.G. Wells a
eu l'occasion d'être un auteur fondateur, avec Jules Verne). C'est un
univers que j'apprécie grandement. Je pourrais vous parler des romans
d'auteurs dont j'ai dévoré la prose, comme Michael Crichton, Douglas
Preston & Lincoln Child, Steve Alten, Dan Brown, Robert Ludlum,
Allan Follsom, Daniel Suarez, Sam Eastland, Andy McDermott, Craig
Thomas, John Darnton, Carl Sagan, James Rollins, Clive Cussler, etc.
Mais ici, c'est
Point Zéro d'Antoine Tracqui qui nous
intéresse. Et il est redoutablement efficace. C'est l'un des rares
auteurs français (avec Marin Ledun, Jérôme Camut, Gilles Haumont,
Guillaume Lebeau, Laurent Guillaume, Philippe Cavalier, Yal Ayerdhal ou
Aurélien Molas) a trouver sa place dans la liste des auteurs dont je
viens de citer le nom un peu plus haut.
Avec
Point Zéro, il ne gagne pas que le droit de figurer
dans cette liste : ce premier roman se paie le luxe de faire aussi bien
que ses pairs anglo-saxons, si ce n'est mieux. Incroyable ce semblant de
facilité qu'a l'auteur à démarrer une histoire d'une telle ampleur avec
une aisance impossible à ne pas remarquer. C'est fluide, dynamique,
avec une parfaite caractérisation des personnages. Je pourrai continuer à
vous faire la liste des qualités de ce livre mais je ne retiendrai
qu'un seul mot qui me semble bien résumer
Point Zéro : la maitrise. C'est parfaitement maitrisé. Voilà, c'est même impressionnant de maitrise !
Point Zéro est conçu comme une mécanique implacable qui
propulse son lecteur dans une histoire de 880 pages sans que l'on ne
voit le temps passer. Que vous choisissiez de le lire d'une traite ou
chapitre après chapitre, vous êtes marron : attaquez le d'une traite et
vous ne dormirez pas pendant de longues heures. Dévorez-le morceau après
morceau et cela va être un véritable supplice de le reposer.
Vous voulez que je vous dise ? Il y aura un avant et un après avec ce
premier roman d'Antoine Tracqui. On peut considérer cela comme une sorte
de point de départ, un Point Zéro qui dynamite le genre et présente au
lecteur un auteur déjà incontournable.
À suivre
Lien 1 Lien 2 et
Lien 3.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com