samedi 31 décembre 2016
Chronique : La Porte des Ténèbres - Glenn Cooper (Cherche-Midi)
Je connais les romans de Glenn Cooper mais je n'avais encore jamais tenté l'aventure. Et puis j'ai vu passer la chronique très très enthousiaste de l'ami Yvan et là, j'ai foncé.
L'idée de Glenn Cooper développée dans la trilogie La Terre des Damnés, dont La Porte des ténèbres (traduit par Diniz Galhos) est le premier tome, est à la fois simple et fascinante : il envoie son héros dans des limbes peuplées de criminels auteurs des pires atrocités. En créant ce concept, l'auteur peut alors utiliser trois outils cher aux romanciers de SF : le voyage dans le temps, le crossover et l'uchronie.
L'occasion est offerte au héros de croiser le fer avec des personnages connus, pour la plupart d'entre eux, comme ayant marqué l'histoire de leurs empreintes sanglantes. Mais pas que...
Même si certaines questions restent pour l'heure inexpliquées (dans un monde peuplé d'êtres morts, que viennent faire des animaux bien vivants, élevés ou chassés ? Et donc que vient y faire le concept de la faim et de la soif ? Peut-être parce que sans la faim éternelle, il n'y aurait pas de souffrance toute aussi perpétuelle ?), Glenn Cooper promène ses personnages dans un monde dont il reste encore beaucoup à explorer.
Ça tombe bien, la suite le Feu des âmes, à paraitre le 19 janvier prochain aux éditions du Cherche-Midi, devrait nous donner l'occasion de nous y replonger.
Présentation de l'éditeur :
2015. John Camp, ancien militaire, est responsable de la sécurité de l'accélérateur de particules anglo-américain situé sous l'autoroute M25 de Londres. Il vient d'entamer une liaison avec Emily Loughty, la brillante scientifique écossaise qui dirige les recherches. Mais, lors d'un essai dans le laboratoire, les choses tournent mal et Emily disparaît, laissant sa place à un homme mystérieux. Bien vite identifié, il se révèle être un tueur en série anglais condamné et exécuté... en 1949.
Pour savoir ce qui est arrivé à Emily, John décide de renouveler l'expérience en s'offrant lui-même comme cobaye. Mauvaise surprise ! Le voici tombé dans un monde jumeau du nôtre mais... uniquement peuplé de criminels, de tous les morts ayant commis les pires atrocités au cours de leur vie sur Terre ! Dès lors, ce qu'il va découvrir dépasse tout ce qu'on peut imaginer.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
vendredi 30 décembre 2016
News : Brutale - Jacques-Olivier Bosco (Robert Laffont)
Brutale, sixième roman de Jacques-Olivier Bosco, alias JOB, est annoncé 19 janvier 2017 aux éditions Robert Laffont, dans la collection la Bête Noire.
Il m'avait pas mal impressionné en 2011 avec son second roman, Le Cramé, curieux de voir ce que ça donne 6 ans plus tard.
Présentation de l'éditeur :
Des jeunes vierges vidées de leur sang sont retrouvées abandonnées dans des lieux déserts, comme dans les films d'horreur. Les responsables ? Des cinglés opérant entre la Tchétchénie, la Belgique et la France. Les mêmes qui, un soir, mitraillent à l'arme lourde un peloton de gendarmerie au sud de Paris.
Que veulent-ils ? Qui est cet " Ultime " qui les terrorise et à qui ils obéissent ?
Face à cette barbarie, il faut un monstre. Lise Lartéguy en est un. Le jour, elle est flic au Bastion, aux Batignolles, le nouveau QG de la PJ parisienne. La nuit, un terrible secret la transforme en bête sauvage. Lise, qui peut être si douce et aimante, sait que seul le Mal peut combattre le Mal, quitte à en souffrir, et à faire souffrir sa famille.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
jeudi 29 décembre 2016
Poche : Mausolée - Antoine Tracqui (Pocket)
Mausolée d'Antoine Tracqui est annoncé en format poche le 12 janvier prochain chez Pocket.
Il s'agit du second opus de la série commencée avec le fabuleux Point Zéro.
Voici ce que j'en disais en juillet 2015, lors de sa publication en grand format aux éditions Critic :
Point zéro avait donné le ton mais cet impressionnant nouvel opus confirme les impressions : Mausolée enterre définitivement la concurrence. Rien que ça !
J'ai déjà eu l'occasion de dire le bien que je pensais du premier roman d'Antoine Tracqui, Point Zéro. Et avec cette suite, il relève le défi de proposer un opus tout aussi passionnant, bourré de rebondissements et avec une intrigue captivante.
Antoine Tracqui confirme à nouveau sa position de cador en matière de techno-thriller et son Mausolée trouve naturellement sa place aux côtés d'un autre monument du genre, le Piège de l'architecte de Preston & Child.
À lire donc, Point Zéro, lui aussi disponible en format poche. À voir aussi l'interview en 3 parties que l'auteur m'avait accordée en 2013 : 1/3, 2/3 et 3/3.
Avec ces deux romans, je considère qu'Antoine Tracqui a produit ce qui se fait de mieux en ce moment en matière de techno-thriller, de roman d'aventure et historique,toutes nationalités confondues,. FON-CEZ !
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
dimanche 25 décembre 2016
News : Il y a un robot dans le jardin - Deborah Install (Super 8)
352p, 18€, 12 janvier 2017 |
Il y a un robot dans le jardin est le premier roman de Deborah Install. Il est traduit par Clara Gourgon.
Présentation de l'éditeur :
Dans un monde où acquérir un androïde fonctionnel est devenu tout à fait possible, Ben est peut-être en train de laisser passer le train de sa vie. Vivant sur l'héritage de ses parents, il regarde, impuissant, sa femme avocate s'éloigner de lui. Loser ? Mais, un matin, Ben trouve un robot dans son jardin. Un adorable petit machin de ferraille qui, assis dans l'herbe, contemplant des chevaux, éprouve toutes les peines du monde à expliquer ce qu'il fabrique ici. " Débarrasse-nous de ce truc ! " exige sa femme en substance.Contre toute attente, Ben s'embarque alors avec Tang dans une quête à travers tout le pays afin de ramener le robot à son propriétaire. Tendre et malicieux, drôle et manipulateur, Tang apprend vite. Et si, sous le vernis écaillé de l'intelligence artificielle, se cachait un vrai cœur ? Et si, au bout du chemin, Ben trouvait bien plus que ce qu'il pensait chercher ?
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
vendredi 23 décembre 2016
News : Biblical - Christopher Galt (Bragelonne)
Un peu de SF pour changer avec Biblical, de Christopher Galt, annoncé pour le 18 janvier 2017 aux éditions Bragelonne.
La résumé est alléchant, non ?
Présentation de l'éditeur :
Hallucinations collectives ou fin du monde imminente... ?
Du jour au lendemain, une vague d’hallucinations balaie le monde : visions, spectres, flashbacks du passé... Au début, ces visions n’ont rien de remarquable. Il s’agit souvent d’objets égarés dans le temps, d’ombres distinguées du coin de l’œil ou encore d’aperçus d’amis ou de parents depuis longtemps décédés. Mais progressivement, ces manifestations ont tendance à se prolonger et à se répandre, à devenir plus saisissantes. Plus terrifiantes.
Alors que ces phénomènes prennent une tournure réellement apocalyptique et que le chaos généralisé menace, certaines personnes se réfugient dans la religion, d’autres en appellent à la science.
Seul un homme, motivé par des raisons intimes aussi bien que professionnelles, est en mesure de soupçonner la vérité. Mais ce que découvre ce psychiatre, John Macbeth, dépasse de loin les frontières de la religion et de la science. Et cela pourrait lui coûter sa raison comme sa vie...
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
News : Rogue One La Novelisation - Alexander Freed (Outre Fleuve)
La traduction française de la novelisation de Rogue One est annoncée pour le mois d'avril 2017 aux éditions Outre Fleuve. Plus d'informations bientôt.
Source : http://www.actusf.com/spip/breve-19816.html
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
lundi 19 décembre 2016
Chronique : Alien, Hors des ombres - Tim Lebbon (Huginn & Muninn)
Présentation ICI |
En gros, une histoire qui rentre dans le canon mais dont les interférences avec l’héroïne seront très discrètes, étant donné que Ripley s'endort avec son chat à bord de sa capsule en 2122 et se réveille devant un émissaire de Weyland-Yutani dans Aliens le Retour en 2179, sans autres souvenirs que ceux qu'elle a ramené du Nostromo.
Tim Lebbon peut faire ce qu'il veut avec ses jouets, l'important étant qu'à la fin, il range tout correctement (du moins, en ce qui concerne Ripley puisque le prochain opus, Alien, Sea of Sorrows signé James A. Moore, se déroulera essentiellement sur LV178, devenu alors New Galveston).
L'intérêt pour le lecteur étant de découvrir un nouveau site inconnu jusque-là, infesté d'Aliens, et surtout, d'être conforté à nouveau dans l'idée que la véritable "héroïne" de la saga Alien, c'est la Weyland-Yutani Corporation.
Bref, une lecture hautement conseillée aux fans de la saga dans laquelle j'inclus également Prometheus puisqu'il me semble qu'un certain liquide noir fait son apparition dans le livre de Lebbon.
Vivement la suite en français !
Et bonne nouvelle : Tim Lebbon est l'auteur d'une trilogie qui rassemble Aliens & Predator (The Rage War, 2015) et il va aussi contribué à une anthologie consacrée aux marines coloniaux (Aliens : Bugs Hunt, annoncée pour 2017, toujours chez Titan Books).
Du bon matos en perspective pour Huginn & Muninn !
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
samedi 17 décembre 2016
Chronique : Quand je serai grand, je serai Nana Mouskouri - David Lelait-Helo (Anne Carrière)
Présentation du roman |
En octobre dernier, les éditions Anne Carrière publiaient son 18e livre, Quand je serai grand, je serai Nana Mouskouri. Je ne pouvais pas rater cette occasion de plonger dans son univers.
Comme David Lelait-Helo, je suis un enfant des années 70 et je ne suis pas resté de marbre face à l'histoire de ce petit garçon.
C'est le conte de fée d'un petit garçon fasciné et chaviré par la première apparition à la télé d'une chanteuse, Nana Mouskouri.
C'est le roman initiatique d'un jeune homme en construction et en quête de soi. Avec ses soleils, ses orages, ses instants de pure bonheur, ses drames et ses deuils.
C'est un livre sur la vie, quoi ! Une belle entrée en matière pour découvrir le monde de David Lelait-Helo.
C'est l'histoire très touchante de la détermination de ce gamin, au premier abord un peu fantasque, qui aura su s'offrir un but, s'en repaitre pour encore mieux tourner la page.
Et pour un écrivain, tourner la page, c'est vitale quand on aime raconter des/ses histoires, et rêver encore, parce qu'il ne faut pas mourir.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
vendredi 16 décembre 2016
News : Après l'incendie - Robert Goolrick (Anne Carrière)
Amoureuses, amoureux de la prose de Robert Goolrick, j'ai l'immense privilège de vous présenter sa prochaine publication à paraitre le
Chronique à venir, évidemment !
Quelques mots de son éditeur français, Stephen Carrière :
Le 23 février, APRÈS L'INCENDIE, le nouveau roman de Robert Goolrick vous attendra en librairies. Comme le précédent, La Chute des princes, il parait en France avant les États-Unis.
À la différence de La Chute [des Princes], Après l'incendie emprunte à la fable. L’auteur, profondément troublé par la transformation que son pays est en train de vivre, revient sur certains des thèmes évoqués dans Féroces et Arrive un vagabond : le péché originel de l’esclavage pour les états du sud, l’obsession de l’argent comme un viatique pour l’éternité, et l’impossibilité de trouver une consolation dans l’amour au sein une famille déchue.
La nouvelle Trois lamentations a été rattachée à ce roman non seulement parce qu’elle a été écrite en parallèle mais parce qu’en suivant un autre chemin littéraire déjà exploré par l’auteur, celui de l’auto-fiction, elle s’attaque au sujet du racisme et de la difficile acceptation de la différence, dessinant le portrait d’une société clivée, nourrie de préjugés et de stéréotypes.
Après La Chute qui pouvait se lire comme une genèse de ces États-désunis d’Amérique, Robert, dans ces deux textes, puise dans un romantisme sombre la force de confronter ce qu’il considère comme une petite apocalypse culturelle et identitaire.
Avec cet "anti-Autant en emporte le vent" et ce fragment de mémoire, l'auteur jette toutes ses forces dans la bataille, persuadé que dans des temps troublés, l'écrivain doit être en première ligne.
Présentation de l'éditeur :
Diana Cooke est née avec le siècle. Dans une des plus belles maisons du Sud. Elle peut s’enorgueillir d’un patronyme qui remonte aux pères fondateurs de l’Amérique. Mais cette maison, comme son nom, est lestée par deux dettes abyssales. La première est financière, et le seul moyen de s’en acquitter est au prix du sang : Diana doit se marier sous le signe de l’argent. La seconde est plus profonde : la maison des Cooke et le prestige de leur nom de famille sont bâtis sur le plus noir péché du Sud, l’esclavage. Et cette dette-là ne se rembourse que sous la forme d’une malédiction. La voici peut-être qui s’avance sous la forme du « Capitaine» Copperton.
Dans Après l’incendie, Robert Goolrick nous offre une fable sur l’amour, la dette et le poids du péché de nos pères. Dans cet « anti-Autant en emporte le vent », il règle en un destin le sort de cette terre qu’il aime tant, cet impossible paradis qui reposait sur le sang des opprimés.Nous avons décidé d’y adjoindre une nouvelle inédite qui apporte un éclairage différent à la relation de l’auteur à sa terre.Trois lamentations est le récit autobiographique d’une année où un très jeune Goolrick a partagé sa classe avec trois jeunes filles rejetées par le groupe : une prolétaire, une obèse et la première fille noire scolarisée parmi les Blancs.
Maj du 31 janvier 2017
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
mardi 13 décembre 2016
News : La voie du loup - Beth Lewis (Bragelonne)
La Voie du loup est un thriller signé Beth Lewis et sera publié le 18 janvier 2017 aux éditions Bragelonne. Il est traduit par Benoît Domis.
Présentation de l'éditeur :
Parce qu’elle cherche à échapper à Kreagar Hallet, un tueur qui l’a recueillie et élevée, Elka se rend à Halveston, dans le nord, afin de retrouver ses vrais parents.
Elka a presque dix-huit ans lorsqu’elle apprend que Kreagar Hallet, celui qu’elle appelle « Trappeur » et qui l’a élevée est recherché pour le meurtre de plusieurs femmes et enfants. Recherchée elle aussi par la shérif Jennifer Lyon, Elka décide de partir en direction du nord. C’est là, apparemment, que vivent ses parents. Mais Halveston, c’est loin, et le parcours est semé d’embûches.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
News : L'Affaire Isobel Vine - Tony Cavanaugh (Sonatine)
528 pages, 22€, avril 2017 |
Selon le journal Weekend Australian, Darian Richards, personnage central du livre, est "le héros le plus complexe depuis Harry Bosch."
Hâte de découvrir si effectivement Tony Cavanaugh est bel et bien le nouveau Michael Connelly australien.
Présentation de l'éditeur :
Pour n'importe quel passant, les rues, les places, les jardins de Melbourne possèdent un charme certain. Pour Darian Richards, chacun de ces lieux évoque une planque, un trafic de drogue, un drame, un suicide, un meurtre.Lassé de voir son existence ainsi définie par le crime, et uniquement par le crime, il a décidé, après seize ans à la tête de la brigade des homicides, de passer à autre chose. Une vie solitaire, plus contemplative.
Il accepte néanmoins de sortir de sa retraite par amitié pour le chef de la police qui lui demande de disculper son futur successeur, en proie à des rumeurs relatives à une ancienne affaire : en 1990, après une fête donnée chez elle, on a retrouvé le corps sans vie de la jeune Isobel Vine. Suicide, accident, meurtre ? L'enquête fut d'autant plus délicate que quatre jeune flics participaient à cette soirée. Elle fut classée sans suite, mais le doute persiste sur ce qui s'est réellement passé.
Reprendre des investigations vingt-cinq ans après les faits n'est jamais une partie de plaisir, surtout quand l'affaire concerne de près la police. Les obstacles ne manquent pas. C'est sans compter sur le caractère obstiné, rebelle et indiscipliné de Darian Richards et sur sa fâcheuse habitude à porter davantage d'attention et de respect aux morts qu'aux vivants.
L'enquête rythmée de nombreux rebondissements va peu à peu l'amener aux frontières du bien et du mal, de la vérité et du mensonge, et Richards y perdra peut-être ses dernières illusions.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
lundi 12 décembre 2016
News : L'Effet Domino - François Baranger (Bragelonne Thriller)
Le 15 février prochain, les éditions Bragelonne vont publier le thriller historique de François Baranger, L'Effet Domino.
On nous promet (encore une fois!) un roman dans la lignée de l'Aliéniste. Rendez-vous mi-février pour se faire une idée.
Présentation de l'éditeur :
Paris, 1907. Un mystérieux « tueur à répétition » fait trembler la capitale en s’attaquant à l’entourage de personnalités célèbres et aux policiers qui enquêtent sur son cas. En plus de la terreur, il sème derrière lui de curieux symboles ésotériques et, dans la gorge de ses victimes, un domino double. La presse accuse « Double Six », un ancien bagnard au torse tatoué, dont la rumeur dit qu’il aurait plusieurs vies.
Le préfet Lépine confie l’affaire à l’inspecteur Lacinière, un Rennais sans attaches ni famille, qui monte une petite équipe constituée d’une jeune femme noble aux élans féministes et d’un jeune agent qui n’a pas froid aux yeux.
Lacinière est convaincu que Double Six n’est pas le coupable. Pour le prouver, il doit retrouver sa trace entre chien et loup, dans le Paris du début du XXe siècle, et résoudre les énigmes que le véritable tueur élabore à son intention...
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
samedi 10 décembre 2016
News : Les Fantômes de Manhattan - RJ Ellory (Sonatine)
496 pages, 22€, juin 2017 |
Les Fantômes de Manhattan, traduit par Claude & Jean Demanuelli, est chronologiquement son second roman. En France, ce sera son dixième livre traduit.
Présentation de l'éditeur :
Annie O'Neil, trente et un ans, est une jeune femme discrète. Elle tient une petite librairie en plein cœur de Manhanttan, fréquentée par quelques clients aussi solitaires et marginaux qu'elle. Son existence est bouleversée par la visite d'une nommé Forrester, qui se présente comme un très bon ami de ses parents, qu'elle n'a pratiquement pas connus. L'homme est venu lui remettre un manuscrit. Celui-ci raconte l'histoire d'un certain Haim Kruszwica, adopté par un soldat américain lors de la libération d'Auschwitz, devenu ensuite une des grandes figures du banditisme new-yorkais. Quel rapport avec l'histoire intime d'Annie ? Et pourquoi le dénommé Forrester est-il réticent à lui avouer la vérité ? Lorsqu'elle lui sera dévoilée, celle-ci se révèlera plus inattendue et incroyable que tout ce qu'elle a pu imaginer.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
mercredi 7 décembre 2016
News : Alien, Hors des ombres - Tim Lebbon (Huginn & Muninn)
Alien, Hors des Ombres est la première partie d'une trilogie de romans écrite par trois auteurs différents et située dans la continuité des trois premiers films de la saga.
Cet opus, signé Tim Lebbon, est traduit par Isabelle Pernot pour les éditions Huginn & Muninn.
Suivrons Alien, Les Abysses du chagrin (Sea Of Sorrows) de James A. Moore et Alien, Les Rivières de la douleur (River Of Pain) de Christopher Golden, dans cette collection dédiée.
Présentation de l'éditeur :
Envoyé dans les mines d'une planète hostile, l'équipage du Marion doit affronter des conditions difficiles. Climat aride, espaces restreints... la mission s'annonce périlleuse. Mais rien ne pouvait préparer Hoop et ses compagnons à faire face à la menace des passagers clandestins ramenés bien malgré eux par les mineurs. Leur unique espoir ? La seule personne à avoir jamais survécu à l'attaque de ces créatures vicieuses. Une femme qui devra braver les fantômes de son passé. Une inconnue du nom d'Ellen Ripley.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
News : Dans la forêt - Jean Hegland (Gallmeister)
À paraitre le 3 janvier 2017, Dans la forêt de Jean Hegland, traduit par Josette Chicheportiche pour les éditions Gallmeister.
Le livre a fait l'objet d'une adaptation au cinéma en 2015, réalisée par Patricia Rozema, avec entre autres Ellen Page, Evan Rachel Wood et Max Minghella.
Présentation de l'éditeur :
Rien n’est plus comme avant : le monde tel qu’on le connaît
semble avoir vacillé, plus d’électricité ni d’essence, les trains et les
avions ne circulent plus. Des rumeurs courent, les gens fuient. Nell et
Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison
familiale, au cœur de la forêt. Quand la civilisation s’effondre et que
leurs parents disparaissent, elles demeurent seules, bien décidées à
survivre. Il leur reste, toujours vivantes, leurs passions de la danse
et de la lecture, mais face à l’inconnu, il va falloir apprendre à
grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les
entoure, emplie d’inépuisables richesses.
Considéré comme un véritable choc littéraire aux États-Unis, ce roman sensuel et puissant met en scène deux jeunes femmes qui entraînent le lecteur vers une vie nouvelle.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
Considéré comme un véritable choc littéraire aux États-Unis, ce roman sensuel et puissant met en scène deux jeunes femmes qui entraînent le lecteur vers une vie nouvelle.
Chronique : Bienvenue à Cotton Warwick - Michael Mention (Ombres Noires)
Et si Jack Ketchum se retrouvait aux éditions Territori ?
Le nouveau roman de Michael Mention, Bienvenue à Cotton Warwick, vient de paraitre aux éditions Ombres Noires.
Pour vous donner une idée, c'est un peu comme si le pub de Cotton Warwick était le coin préféré de Mick Taylor, le dépanneur incarné par John Jarratt dans Wolf Creek.
On pense évidemment à d'autres films et romans comme La Colline a des yeux, Tremors, les Oiseaux (tiré du livre de Daphne du Maurier), Razorback (du livre de Peter Brennan), Off Season (du roman Morte Saison de Jack Ketchum) et Délivrance (du roman de James Dickey).
Vous avez donc compris que lorsque vous rentrez dans la ville, vous n'avez pas besoin de panneau pour vous souhaiter la bienvenue.
Encore une fois, Michael Mention change de registre et de décor. Et à nouveau, il nous embarque et parvient à captiver notre attention jusqu'à la dernière page.
Bienvenue à Cotton Warwick se lit comme on dévore un bon film d'horreur : le calme avant la tempête augure d'un déferlement de violence particulièrement gratiné.
Un roman à ne pas mettre entre toutes les mains certes mais qui devrait pleinement satisfaire les amateurs d'un genre (le survival) rarement abordé par nos auteurs français.
Ne vous y trompez pas, ce bienvenue dans le titre est une simple formule de politesse. Michael Mention aurait tout aussi bien pu le titrer : Bienvenue en Enfer.
Présentation de l'éditeur :
À Cotton Warwick, village coupé du monde dans l'outback australien, les habitants survivent plus qu'ils ne vivent, partageant leur quotidien entre chasse au kangourou et soirées au pub. Mais une série de morts suspectes commence à bouleverser leur vie.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
lundi 5 décembre 2016
Chronique : Dictionnaire de la France mystérieuse - Marie-Charlotte Delmas (Omnibus)
Si vous cherchez encore une idée de cadeau originale pour noël, je vous invite à vous ruer sur ce "petit" dictionnaire de 850 pages.
Avec ce Dictionnaire de la France Mystérieuse, Marie-Charlotte Delmas nous présente différentes entrées comme autant de portes menant à ces croyances populaires qui ont marqué des générations.
Au-delà des superstitions, c'est surtout une merveilleuse déclaration d'amour pour ces petits choses qui faisait le quotidien de nos ancêtres : les saisons, la nature, le temps, la faune, la flore, le minéral, etc.
Autant de signes et de traces que la romancière s'est chargée de recueillir afin de nous offrir un instantané, un portrait de cette France mystérieuse qui aiguise constamment notre imagination.
Une petite bible d'un quotidien ancestral qui trouve encore de nos jours un grand nombre de résonances.
À venir en mai 2017, la seconde partie de ce diptyque, Le Dictionnaire de la France Merveilleuse, qui devrait tout autant nous enchanter.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
jeudi 1 décembre 2016
Chronique : Un Coupable Idéal - Steve Cavanagh (Bragelonne)
Soyez prévenus, si vous commencez ce livre, attendez-vous à ne pas pouvoir le refermer avant la fin. L'intrigue ne nous lâche pas une seule seconde.
Avec son premier roman La Défense, on l'avait comparé à Michael Connelly. Avec cette extra-ordinaire plaidoirie (The Plea en vo), Steve Cavanagh marche clairement dans les pas d'un autre maitre en matière de thriller mené à 100 à l'heure : Jeffery Deaver.
Comme Deaver, Cavanagh propose à ses lecteurs une cascade de révélations qui booste son intrigue et ne laisse aucun répits à son personnage principal, Eddie Flynn.
Foncez, c'est une merveille !
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
jeudi 24 novembre 2016
Chronique : A comme Apocalypse - Preston & Child (L'Archipel)
En 2002, les éditions de l'Archipel reprenaient avec Ice Limit la publication des romans de Douglas Preston & Lincoln Child, (finalement laissées définitivement en suspend par les éditions Robert Laffont en 2003 avec Les Sortilèges de la Cité Perdue).
Pour les lecteurs français, 14 ans séparent Ice Limit d’A comme Apocalypse (pour les lecteurs anglo-saxons, cela fait 16 ans).
Mais dans la continuité des romans de Douglas Preston et Lincoln Child, il ne s'est déroulé que 5 années.
5 années pendant lesquelles Eli Glinn, principal acteur des évènements narrés dans Ice Limit, songeait à retourner sur les lieux de l'incident.
Et cette nouvelle série consacrée à Gideon Crew (un jeune héros créé en 2011 à un moment où Harlan Coben déclinait lui aussi ses thrillers en version pour ado avec Mickey Bolitar) va servir de prétexte au duo de romancier pour revenir dans l'Ice Limit et conclure leur histoire.
Fan acharné de cet incroyable pair de romanciers américains, je considère Ice Limit comme l'un de leur meilleur roman.
C'est dire si j'étais impatient de lire cette suite.
Et je n'ai pas été déçu. J'ai dévoré le livre en 2 jours, impatient de tourner les pages et de connaitre la nouvelle donne concernant ce mystérieux objet céleste tombé au fond de l'océan.
Malgré quelques petits bémols (nouvelle histoire d'amour "compliquée" pour le héros, son sursis encore une fois rapidement évoqué et une fin un peu vite expédiée), on retrouve ici les ingrédients des romans les plus incroyables de Preston / Child, ensemble ou en solo.
Difficile par exemple d'ignorer la patte de Lincoln Child qui a montré en solo sa fascination pour ces histoires monumentales où un mystère en cache un autre, comme dans Deep Storm ou La Troisième Porte.
Même si je considère que le véritable intérêt de la série Gideon Crew sont les romans qui amènent à celui-ci (donc S comme Survivre et A comme Apocalypse), je ne peux que vous inviter à la commencer avec R comme Revanche et C comme Cadavre. Et évidemment avec Ice Limit si vous ne l'avez pas encore lu.
Un grand merci aux éditions de l'Archipel et au traducteur Sebastian Danchin pour leur réactivité, quand on sait que Beyond The Ice Limit a été publié en mai 2016 aux USA, il y a seulement 6 mois de cela.
Pour moi, c'est donc un A comme Addiction !
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
mercredi 9 novembre 2016
Chronique : Nous allons mourir ce soir - Gillian Flynn (Sonatine)
Diabolique, Gillian Flynn est diabolique !
Les éditions Sonatine nous font le plaisir de proposer cette histoire inédite de 60 pages dans un superbe écrin à la couverture cartonnée et avec un bel effet brillant.
Traduit par Héloïse Esquié, Nous allons mourir ce soir (The Grownup) est un superbe hommage à certains romans justement cités dans l'histoire, dont Maison Hantée de Shirley Jackson (j'ai adoré le livre, terrifiant, ainsi que l'adaptation ciné de 63 signée Robert Wise), La Dame en blanc de Wilkie Collins (considéré comme le premier roman policier), ou Le Tour d'Écrou d'Henry James dont Flynn rend ici hommage.
Les références littéraires créent une sorte de mise en abime en reliant entre elles ces histoires qui traitent de la paranoïa, dans une ambiance particulièrement angoissante.
On pense aussi à l'excellent film Stoker de Park Chan-wook.
C'est brillant et c'est parfaitement bien mené.
À ne pas rater !
Présentation de l'éditeur :
Après une enfance difficile, la narratrice anonyme devient travailleuse du sexe. Des années d'expériences ont développé chez elle un véritable don pour décrypter la psychologie de ses interlocuteurs, leurs intentions et leurs envies. Aussi lui arrive-t-il d'officier occasionnellement comme voyante. Lorsqu'elle rencontre Susan Burke, une femme aisée aux prises avec une situation dramatique, elle accepte de l'aider.
Susan et sa famille ont emménagé à Carterhook Manor, une vieille demeure inquiétante, marquée par une violente histoire vieille de cent ans. Sur place, la narratrice rencontre Miles, le beau-fils de sa cliente, un adolescent au comportement étrange et glaçant. Saura-t-elle découvrir toute la vérité sur Carterhook Manor et la famille qui l'habite désormais ?
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
dimanche 23 octobre 2016
Poche : La Défense - Steve Cavanagh (Milady)
C'est le 21 octobre dernier que les éditions Milady ont publié en format poche le roman de Steve Cavanagh, La Défense.
Voici ce que j'en disais en août 2015 lors de sa publication en grand format chez Bragelonne Thriller :
J'ai passé un très agréable moment de lecture en lisant ce premier roman de Steve Cavanagh. Le thème est un classique du genre mais le traitement du romancier est suffisant percutant pour tenir en haleine son lecteur de bout en bout.
Difficile de reposer le livre, le rythme est implacable. Le passé de mauvais garçon et d'arnaqueur du héros en fait un redoutable pion difficile à manipuler, et c'est ce que va découvrir ce chef de la mafia russe.
La Défense est dans le parfait prolongement de Survivre de Gregg Hurwitz, Caché de David Ellis, Mortelle Défense de Brad Meltzer, du très efficace Les 500 de Matthew Quirk et évidemment, il lorgne habilement du côté de La Défense Lincoln de Michael Connelly.
Je suis dès à présent impatient de lire la prochaine aventure d'Eddie Flynn !
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
mercredi 19 octobre 2016
News : Metamorphosis - Viviane Perret (Le Masque)
Je viens de commencer la lecture de Metamorphosis, premier tome d'une série consacrée à Houdini, Magicien & Détective, signé Viviane Perret et publié aux éditions Le Masque le 5 octobre dernier.
Je me régale, chronique à venir !
En attendant, lisez la chronique enthousiaste du Joyeux Drille en cliquant ICI.
Présentation de l'éditeur :
San Francisco, juillet 1899. Le jeune magicien Harry Houdini, en tournée en Californie avec sa charmante épouse Bess, fait alors sensation avec son tour Metamorphosis (ou la malle des Indes) et son tout nouveau numéro d'escapologie, où il se débarrasse de dizaines de menottes et de chaînes en quelques minutes.
Après l'un de ses spectacles, Houdini est invité à se rendre à Chinatown chez un riche négociant en soie. Ong Lin Foon, qui n'a aucune confiance en la police, lui demande de retrouver sa nièce, kidnappée à son arrivée à San Francisco. Le marchand craint qu'elle n'ait été enlevée pour aller grossir les bordels de Chinatown. Poussé par Bess qui juge le sort de ces victimes révoltant, Houdini accepte de mener l'enquête. Ce que Bess ignore, c'est que le magicien va également mener en parallèle une mission secrète pour le gouvernement américain...
Entre mafia chinoise, corruption et tours de magie, un portrait passionnant de Houdini dans une Amérique du xxe siècle en profonde mutation.
L'incroyable destin du plus grand magicien du monde offre une fiction jamais bien loin de la réalité. Metamorphosis est le premier tome d'une série historique qui verra Houdini mener l'enquête dans le monde entier.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
Chronique : Annihilation, Tome 1 - Jeff Vandermeer (Au Diable Vauvert)
Je suis partagé en ce qui concerne ce roman de Jeff Vandermeer, Annihilation, premier tome de la Trilogie du Rempart Sud, publié il y a quelques mois par les éditions Au Diable Vauvert.
Autant c'est bourré de bonnes idées mais le style de l'auteur ne fait vraiment pas honneur à son histoire.
C'est typiquement le genre de lecture qui va vous faire réfléchir entre deux chapitres mais dont le style va parfois vous plonger dans un brouillard complet.
C'est un concept très intéressant qui aurait certainement mérité d'être mieux développé par l'auteur (j'ai lu le roman en parallèle du visionnage des premiers épisodes de la série Westworld à la tv : les robots perdent le soir venu, la mémoire de ce qu'ils ont vécu dans le parc, un peu comme si leurs concepteurs les avaient placé sous hypnose pour les faire agir selon un scénar établit et ensuite leur faire oublier des choses pour rester concentré sur leurs rôles respectifs).
L'autre problème, c'est que l'auteur peine à mettre en valeur le décor de son livre. Son univers fourmille de bonnes idées mais Jeff Vandermeer trime quand il s'agit de plonger son lecteur dans cette fameuse Zone X.
Étant donné que l'histoire nous est racontée par une personne qui rapporte et collecte les faits qu'elle a vécue, c'est à se demander si l'auteur n'a pas pousser trop loin le fait de vouloir donner la parole à un personnage dont l’éloquence littéraire n'est pas le point fort.
Malgré tout, et c'est paradoxal, je le reconnais, j'en conseille vivement la lecture. Il y a un truc à part dans cette histoire, une chose vivante et angoissante qui erre dans les recoins, et qui n'est pas sans rappeler les histoires cauchemardesques de Lovecraft.
À noter que le livre va faire l'objet d'une adaptation au cinéma et que visuellement, ça peut donner un spectacle fabuleux. À condition que les scénaristes ne soient pas parfois aussi cryptiques et digressifs que Jeff Vandermeer.
Merci Au Diable Vauvert pour ce superbe objet, avec le joli vernis sélectif de la couv, et félicitations au traducteur Gilles Goullet qui a du bien batailler pour tenter de rendre un semblant de clarté à ce texte pas très glamour au premier abord.
Vivement la suite, je reste curieux de voir où l'auteur veut nous emmener...
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
samedi 15 octobre 2016
Poche : Projet Sin - Lincoln Child (LdP)
Projet Sin de Lincoln Child est disponible depuis le 12 octobre en format poche aux éditions du Livre de Poche.
Voici ce que j'en disais en novembre 2015 lors de sa publication en grand format aux éditions Ombres Noires.
Projet Sin est le nouveau roman en solo de Lincoln Child traduit par Fabienne Gondrand, mettant en scène son énigmologue Jeremy Logan, après ses précédentes aventures dans Deep Storm et La Troisième Porte.
La quatrième de couverture du livre indique que c'est le troisième de la série. Une demi-vérité... Il s'agit bien de sa troisième aventure en France mais en fait c'est la quatrième, puisque sa seconde aventure (Terminal Freeze) est encore inédite en français à ce jour (maj 2016 : traduit depuis sous le titre La Bête d'Alaska).
L'introduction de ce Projet Sin est un savoureux clin d’œil à un passage de la Troisième Porte, que j'avais évoqué à l'époque dans ma chronique de cet opus :
Quand on sait que le héros du roman de Lincoln Child a été à la chasse au Yéti ou qu'il a plongé dans le Loch Ness pour y chercher les traces d'une mystérieuse créature mondialement connue, on se dit que l'auteur tient là un personnage génial qu'il pourra faire revenir à l'occasion.Une fois passée cette introduction, il faudra être indulgent avec Lincoln Child et attendre au minimum 80 pages pour que l'histoire commence véritablement. Mais la patience est récompensée.
Lincoln Child nous propose une intrigue dans la grande tradition des énigmes de chambre close, teintée d'ésotérisme.
C'est captivant, jusqu'à la dernière partie où l'auteur retombe dans les travers du début, avec un récit qui semble parfois inutilement bavard.
On lui pardonnera cette baisse de régime, Projet Sin se dévore en une seule bouchée et parvient à captiver son lecteur.
Ci-dessous, un morceau qui fait office de bande son durant la nouvelle enquête de Jeremy Logan.
Vivement le prochain (on croise les doigts pour que ce soit Terminal Freeze).
Présentation des éditions Ombres Noires :
L'énigmologue Jeremy Logan est mondialement connu pour sa capacité à résoudre l'insoluble, à expliquer l'inexplicable. Appelé par l'institut de recherche Lux, situé dans un vieux manoir de Rhode Island, il doit enquêter sur la mort de Willard Strachey. Quelques jours avant son décès, cet éminent informaticien s'est comporté de manière incohérente, avant d'agresser son assistante et de se suicider de façon spectaculaire.
Logan tente de retracer les derniers jours du savant, mais son enquête prend une tournure imprévue lorsqu'il découvre une pièce aveugle dissimulée dans une aile abandonnée du bâtiment, que Strachey avait été chargé de rénover. A peine y pénètre-t-il, qu'il est en proie à d'étranges phénomènes.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
vendredi 14 octobre 2016
News : Crotales - Jean-Muc Bizien (Toucan)
À paraitre, le 23 novembre prochain, Crotales, nouveau thriller de Jean-Luc Bizien, toujours chez Toucan Noir.
Présentation de l'éditeur :
Paik Dong-Soo est surnommé "le Chinois" par les Mexicains. C’est un Nord-Coréen un peu étrange, qui mène une vie d’ermite, retiré près d’El Paso. Victime d’hallucinations, il récupère ses médicaments chez un vieux médecin allemand, réfugié lui aussi dans la Sierra depuis des lustres. Dong-Soo passe une grande partie de ses journées à scruter les écrans de ses ordinateurs pour y surveiller à distance sa femme et son fils, installés à New York et persuadés qu'il est mort.
Pour vivre et entretenir ses réflexes d’ancien soldat, il accepte de boxer de temps à autres contre les champions d’un des parrains locaux de la drogue. Ce dernier a pour favorite une jeune femme que Dong-Soo prend en pitié et projette de sauver. Jusqu’à ce qu’un membre du gang des Italiens de New York vienne dealer avec le Mexicain et reconnaisse Dong-Soo lors d'un combat de boxe clandestin.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
mercredi 12 octobre 2016
Chronique : On Se Souvient du Nom des Assassins - Dominique Maisons (La Martinière)
J'ai découvert la plume de Dominique Maisons en 2015 avec son troisième roman, Le Festin des fauves (qui est d'ailleurs disponible en format poche).
Et je vais vous avouer une chose : je ne l'attendais pas sur le terrain du thriller historique, un genre que j'affectionne particulièrement. J'ai dévoré Carter contre le diable de Glen David Gold, Noir Corbeau de Joel Rose, Un Œil bleu pâle de Louis Bayard, L'Interprétation des meurtres de Jed Rubenfeld, Nevermore de William Hjortsberg, la Trilogie du temps de Maxime Chattam, La cour des miracles de Jean-Luc Bizien chez 10-18, et bien d'autres encore.
Ce que j'ai beaucoup apprécié avec On se souvient du nom des assassins, c'est que pour un coup d'essai dans un univers qu'il aborde pour la première fois, Dominique Maisons maitrise son sujet de bout en bout.
Il va bien au-delà de ce qui n'aurait pu être qu'un simple hommage à Maurice Leblanc et Gaston Leroux. Il construit un univers dans lequel son lecteur est parfaitement à l'aise et en caractérisant des personnages de manière à leur donner l'épaisseur qu'ils méritent. L'auteur intègre aussi des repères qui ont déjà fait leurs preuves dans Le Festin des fauves.
On se souvient du nom des assassins marque le moment où l'on prend conscience que Dominique Maisons est capable d'écrire dans n'importe quel genre et univers qu'il aura choisi, et de parvenir à coup sûr à régaler son lecteur.
Cette manière de débouler dans les étagères de libraires, avec un troisième et quatrième roman aussi efficaces et habiles, me fait penser à la maestria de Ian Manook, qui depuis la première apparition de son Yeruldelgger, dévore tout sur son passage. Je souhaite à Dominique Maisons le même succès.
C'est jouissif, palpitant, sans temps morts et après avoir tourné la dernière page, on en redemande encore. Un de mes coups de cœur de cette rentrée littéraire 2016.
On se souviendra du nom d'un putain de romancier : Dominique Maisons.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
jeudi 6 octobre 2016
Chronique : La Mort nomade - Ian Manook (Albin Michel)
Ce troisième roman venant clore la trilogie Yeruldelgger aurait pu se nommer L'Amour nomade.
L'amour et la mort sont omniprésentes dans ce dernier roman de Ian Manook.
On suit depuis le premier tome cette montée en puissance, cette force inéluctable que rien n'arrête, telle l'avancée du désert qui grappille du terrain, grain par grain.
Ian Manook démontre une nouvelle fois son talent pour proposer à ses lecteurs un casting haut en couleurs et toujours aussi attachant. Ce qui rend plus difficile la séparation avec certaines figures du livre. Il sollicite également la conscience politique et social de son lecteur.
J'ai bien aimé les paroles de chansons disséminées dans les dialogues de certains personnages, à l'image de cette dose d'ironie et de sarcasme qui épicent la vie du héros.
Je quitte Yeruldelgger en ayant l'impression d'avoir fait un bout de chemin avec lui. Manque plus que je trouve du sable dans mes chaussures !
Ce dernier opus est comme le dernier verre d'une excellente bouteille de vin : on est triste et frustré d'en avoir terminé mais on a le sourire aux lèvres, l'esprit riche des saveurs partagées.
Эрүүл мэндийн төлөө Yeruldelgger !
Retrouvez une interview de l'auteur que j'ai eu l'immense privilège de mener en 2015 à Saint-Maur en poche, en cliquant ICI.
Présentation de l'éditeur :
Usé par des années de lutte stérile contre le crime, l'incorruptible commissaire Yeruldelgger a quitté la police d Oulan-Bator. Plantant sa yourte dans les immensités du désert de Gobi, il a décidé de renouer avec les traditions de ses ancêtres. Mais sa retraite sera de courte durée. Deux étranges cavalières vont le plonger bien malgré lui dans une aventure sanglante qui les dépasse tous. Éventrée par les pelleteuses des multinationales, spoliée par les affairistes, ruinée par la corruption, la Mongolie des nomades et des chamanes semble avoir vendu son âme au diable !
Des steppes arides au c ur de Manhattan, du Canada à l Australie, Manook fait souffler sur le polar un vent plus noir et plus sauvage que jamais.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
Poche : Des Garçons bien élevés - Tony Parsons (Points)
Des garçons bien élevés de Tony Parsons vous attend depuis le 3 octobre en format poche aux éditions Points.
Voici ce que j'en disais en octobre dernier lors de sa publication en grand format aux éditions de la Martinière :
« La force de tes coups n'a pas d'importance. [...] Ce qui compte, c'est la force des coups que tu es capable d'encaisser tout en continuant à te battre. »
Je suis impressionné par la qualité du texte de Tony Parsons (bien traduit par Pierre Brévignon), auteur dont je découvre la prose via Des garçons bien élevés.
Alors oui, le pitch de départ est un classique du genre (des assassinats dans le présent qui déciment un groupe d'anciens pensionnaires d'une école militaire, une mystérieuse disparition à l'époque qui les concernent, etc.).
Mais la caractérisation des personnages et la trame narrative sont parfaitement maitrisées. Bon tempo, belle musicalité, Tony Parsons en véritable chef d'orchestre gère son univers avec maestria.
Avec un casting aussi attachant, on ne peut que se réjouir de savoir que Des garçons bien élevés est le premier opus d'une série qui compte déjà une suites en anglais, The Slaughter Man et un titre à paraitre en 2016, The Hanging Club.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
Chronique : Lux - Maud Mayeras (Anne Carrière)
Présentation ICI |
En mettant un pied hors du cadre habituel des thrillers et des romans noir "conventionnel", Maud Mayeras s'affranchit encore un peu plus de la forme du genre et entreprend de se rapprocher, l'air de rien, du roman "littéraire".
Dès les premières pages, on sent l'ombre oppressante de la mort planer au dessus d'Antoine. On perçoit également au bout de quelques chapitres la dimension quasi biblique de cette histoire. Outre le rôle que chacun semble tenir, ce Ragnarok met en scène des personnages miroirs, formant tour à tour l'autre face d'une même pièce : Antoine/Taylor, Hunter/Lark, Cockie/et les autres figures paternels du livre, etc.
Lux est à l'image de la dédicace qui ouvre le roman, « ces monstres qui se cachent à l'intérieur de nos ventres. » Ces monstres qui nous dévorent lentement de l'intérieur et qui décident parfois de déchirer l'enveloppe de leur cocon protecteur. Ces monstres qui vivent dans l'ombre et qui du coup, mettent en avant son antagoniste, la lumière. Cette lumière, brûlante pour certain, réconfortante pour d'autres, qui les pousse à avancer coute que coute...
Vous aurez beau commencer le livre en vous munissant d'une lampe de poche, vous ne verrez pas où mènerons vos pas. Maud Mayeras se paie une nouvelle fois le luxe de nous balader dans divers recoins sombres. Elle créée le sentiment d'angoisse en gardant la main sur cette tenture qui retient la lumière. Entrera, n'entrera pas ?
Vous le saurez à l'issue des 250 pages de son nouveau roman, Lux, à paraitre ce jeudi 6 octobre, jour de l'anniversaire de la romancière.
Bon anniversaire Maud !
Retrouvez l' interview de Maud Mayeras à Saint-Maur en poche en juin dernier, qui revient sur ses précédents romans et sur Lux.
J'ai eu l'immense plaisir de me retrouver en tête à tête avec Maud Mayeras pour cette huitième édition de Saint-Maur en poche. C'est un petit tour d'horizon de 10 minutes avec en ligne de mire sa prochaine publication, Lux.
On a des choses à vous raconter, venez écouter ça ;)
vendredi 30 septembre 2016
Chronique : Un Coeur sombre - RJ Ellory (Sonatine)
Présentation ICI |
Ellory aurait pu parfaitement faire ce son roman un épisode ou même une saison complète de l'extra-ordinaire série TV The Shield créée par Shawn Ryan.
D'ailleurs, le héros de The Shield partage avec celui du roman, outre le fait d'avoir lui aussi un cœur sombre, les mêmes premières lettres de son nom et prénom : Vic Mackey et Vincent Madigan. Un hasard, un signe ?
Tous deux incarnent des flics rongés par la corruption, qui vont vite se retrouver confronter à la chute des dominos qu'ils ont mis des années à dresser. Une chute à la fois lente et fulgurante, qui leur interdit le droit à une quelconque forme de rédemption.
Vincent Madigan a dépassé la stade de la rédemption, il a déjà les deux pieds dans une mare de sang, menaçant de s'y noyer définitivement au moindre faux pas.
Et seconde prise de conscience : ce cœur sombre et brisé, c'est le roman lui-même, l'objet que l'on tient en main. Il devient le réceptacle des angoisses et de la culpabilité de Madigan. Il palpite de ses montées d’adrénaline et de ses regrets. Il prend vie quand on l'ouvre et s'éteint une fois reposé.
Avec une mise en place maitrisée de bout en bout, RJ Ellory promène son lecteur dans un roman obscure et ténébreux, où la seule émanation de lumière à de fortes chances de provenir de ce fameux tunnel que l'on est sensé voir avant de mourir...
Un nouveau coup de chapeau à Fabrice Pointeau qui traduit parfaitement cette poésie macabre, quotidien d'un être sombre et brisé.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
jeudi 29 septembre 2016
News : Un coupable idéal - Steve Cavanagh (Bragelonne)
Un coupable idéal, à paraitre le 16 novembre prochain, est la suite de l'excellent thriller La Défense, signé Steve Cavanagh, publié en 2015 par Bragelonne Thriller.
C'est avec grand plaisir que l'on retrouvera Eddie Flynn pour une nouvelle affaire.
Présentation de l'éditeur :
Le FBI suspecte un cabinet d'avocats new-yorkais de malversations, mais il lui manque un témoin : ce pourrait être David Chils, l'un des plus gros clients, arrêté pour meurtre, quitte à faire pression sur son avocat Eddie Flynn, un ancien escroc reconverti. Mais Eddie comprend vite que son client est innocent. Il lui faut le prouver en protégeant les siens des représailles, d'où qu'elles viennent.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
dimanche 18 septembre 2016
Poche : Les Assassins - RJ Ellory (LdP)
Le 3 octobre prochain, les éditions du Livre de Poche vont publier Les Assassins de RJ Ellory en format poche.
Voici ce que j'en disais en septembre dernier lors de sa publication en grand format aux éditions Sonatine :
Je viens de le terminer, RJ Ellory semble parvenir à réveiller des échos d'Au-delà du Mal de Shane Stevens. Je trouve les deux livres parfaitement complémentaires et ils dégagent une ambiance et une "texture" assez proche. Un régal donc, autant au niveau de l'enquête policière que de l'interaction entre les personnages principaux.
On y trouve un grand nombre d'éléments qui fonctionnent par binômes et des personnages qui marchent dans les pas de ceux du passé. Certains parallèles fonctionnent, d'autres moins.
Mais ça reste subtile, intelligent et ciselé. Du grand art.
Et puis ces prémisses à une grande histoire d'amour qui se dessine au fil des pages (autant ceux du très émouvant prologue à ceux que l'on retrouve au cœur du roman), je les ai trouvé très touchants. Pour cela, il m'a été impossible de ne pas penser à un autre roman de l'auteur, Seul le Silence.
La conclusion est simple, efficace. Elle nous laisse comme le(s) survivant(s) : avec des interrogations et le sentiment d'être perdu.
Concernant la quatrième de couv du livre, Sonatine semble zapper le véritable héros du roman, Ray Irving. En la lisant, on pense que c'est John Costello qui est au premier plan alors que c'est très loin d'être le cas.
Huitième roman de l'auteur publié en France et très certainement l'un de ses meilleurs. Pour cette nouvelle rentrée littéraire, RJ Ellory et Sonatine marque un grand coup. Rendez-vous dans un an pour fêter le premier anniversaire de cette publication...
À lire, les chroniques de mes compères :
http://librairiejaubert.canalblog.com/archives/2015/08/25/32529826.html
https://gruznamur.wordpress.com/2015/08/20/les-assassins-r-j-ellory/
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
samedi 17 septembre 2016
Poche : Le Festin des fauves - Dominique Maisons (Points)
Le Festin des fauves de Dominique Maisons vous attend pour son banquet (de poche cette fois) le 13 octobre aux éditions Points.
Voici ce que j'en disais en octobre dernier lors de sa publication en grand format aux éditions de la Martinière :
C'est un nouveau coup de maître des éditions de la Martinière, qui, après l'excellent Des garçons bien élevés du britannique Tony Parsons, nous proposent cette fois un roman français, le Festin des fauves, écrit par Dominique Maisons et à paraitre Jeudi 5 novembre 2015.
Le romancier parvient avec justesse à mettre en scène une belle galerie de personnages évoluant dans une intrigue riche aux enjeux complexes. Nous nous retrouvons happés dans cet ambitieux thriller qui nous plongent au cœur d'une intrigue visant les plus hautes sphères de l’État.
Ainsi, les promesses des premières pages du roman sont tenues de bout en bout et Dominique Maisons parvient avec savoir-faire à ne jamais galvauder le potentiel de ses personnages. Il crée un fort sentiment de compassion entre ses créations et les lecteurs. Un sentiment d'attachement qui résonne très fort au moment de tourner l'ultime page du livre.
Ce festin des fauves s'avère être un véritable repas de fête pour les amateurs du genre. Ces derniers ne devraient rien laisser dans leurs assiettes !
À la fois hommage aux icônes de la littérature "populaire" (Judex, Belphégor, Fantômas, Arsène Lupin, etc.) et bourré de références à l'univers des comic books, Le Festin des fauves de Dominique Maisons est une pépite, l'un des mes coups de cœur de cette fin d'année 2015.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
vendredi 16 septembre 2016
News : La prunelle de ses yeux - Ingrid Desjours (Robert Laffont)
À paraitre le 13 octobre prochain aux éditions Robert Laffont dans la collection la Bête Noire, La Prunelle de ses yeux, septième roman d'Ingrid Desjours.
On y suivra la quête d'un père de famille endeuillé et atteint de cécité de conversion (le même symptôme frappe le Commandant Lannister, héros du roman À la vie, à la mort de Françoise Guérin).
À suivre !
Présentation de l'éditeur :
Gabriel a tout perdu en une nuit. Son fils de dix-sept ans, sauvagement assassiné. Ses yeux. Sa vie...
Les années ont passé et l'aveugle n'a pas renoncé à recouvrer la vue. Encore moins à faire la lumière sur la mort de son enfant.
Quand un nouvel élément le met enfin sur la piste du meurtrier, c'est une évidence : il fera justice lui-même.
Mais pour entreprendre ce long et éprouvant voyage, Gabriel a besoin de trouver un guide.
Il recrute alors Maya, une jeune femme solitaire et mélancolique, sans lui avouer ses véritables intentions...
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
jeudi 15 septembre 2016
Chronique : Le Feu Divin - Robert Lyndon (Sonatine)
Avec Le Feu Divin, c'est la seconde fois que Robert Lyndon me donne l'impression qu'il vient à portée d'oreilles me raconter une histoire. Et comme avec La Quête, il m'embarque dans son ambitieuse épopée dès les premières lignes de son roman, dès les premiers mots prononcés par son narrateur.
Robert Lyndon a cette faculté quasi cinématographique de placer son lecteur au cœur du récit avec une économie de mots savants. À la clé pour celui qui tourne les pages, une histoire haute en couleurs qui ne lui laisse aucun répit.
La magie opère à nouveau dans cette nouvelle quête palpitante. Les pérégrinations de ce casting divin, réservent de nombreuses surprises aux lecteurs et la fin risque d'en chambouler plus d'un...
Une nouvelle fois, je loue le travaille de la traductrice Élodie Leplat qui contribue grandement au charme et à la musicalité du récit.
N'ayez pas peur de foncer tête baissée vers ce Feu Divin, vous ne prenez que le risque de vous brûler les yeux, faute de parvenir à reposer le livre entre deux chapitres.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
mardi 13 septembre 2016
News : On Se Souvient du Nom des Assassins - Dominique Maisons (La Martinière)
À paraitre le 13 octobre prochain, On se souvient du nom des assassins, de Dominique Maisons, aux éditions de La Martinière.
J'ai eu la chance de le lire un peu en avance et c'est une nouvelle merveille de l'auteur. Chronique à venir pour le jour de parution mais je peux déjà vous dire que l'on se souviendra aussi du titre de cet excellent thriller.
Présentation de l'éditeur :
1909. Paris, est à cette époque le centre du monde culturel et politique. Dans ses sous-sols des filles de joie mineures meurent de la syphilis, et des enfants se battent pour se nourrir de rats, menacés par la peste et la rage. Mais Paris s’en moque, et repousse la misère au-delà de ses murs. Paris regarde vers le ciel et se passionne pour les dirigeables, Paris invente la haute couture, le luxe et le divertissement de masse. Malheureusement, au milieu de ce foisonnement, Paris va aussi inventer le crime moderne et sa médiatisation. La foule va prendre gout au sang, aux aventures immorales, au frisson bon marché.
Dans les pas de Gaston Leroux, d’Alfred Binet, d’Aleister Crowley et d’Edmond Locard, vous poursuivrez le premier meurtrier moderne… Dans un mois, vous vous souviendrez du nom des assassins.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
J'ai eu la chance de le lire un peu en avance et c'est une nouvelle merveille de l'auteur. Chronique à venir pour le jour de parution mais je peux déjà vous dire que l'on se souviendra aussi du titre de cet excellent thriller.
Présentation de l'éditeur :
1909. Paris, est à cette époque le centre du monde culturel et politique. Dans ses sous-sols des filles de joie mineures meurent de la syphilis, et des enfants se battent pour se nourrir de rats, menacés par la peste et la rage. Mais Paris s’en moque, et repousse la misère au-delà de ses murs. Paris regarde vers le ciel et se passionne pour les dirigeables, Paris invente la haute couture, le luxe et le divertissement de masse. Malheureusement, au milieu de ce foisonnement, Paris va aussi inventer le crime moderne et sa médiatisation. La foule va prendre gout au sang, aux aventures immorales, au frisson bon marché.
Dans les pas de Gaston Leroux, d’Alfred Binet, d’Aleister Crowley et d’Edmond Locard, vous poursuivrez le premier meurtrier moderne… Dans un mois, vous vous souviendrez du nom des assassins.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
mercredi 7 septembre 2016
Chronique : Le Cri - Nicolas Beuglet (XO)
J'ai passé un bon moment de lecture avec ce second roman de Nicolas Beuglet. J'ai été très emballé par la première partie du roman, et un peu moins par la seconde.
La faute à des pétouilles dans l'histoire : un tueur en série enfermé qui disparait en quelques pages, un expéditeur de sms mort dont on a, dans le meilleur des cas, oublié de nommer le véritable expéditeur, un vilain qui utilise le duo héros pour arriver à ses fins alors qu'il a déjà à disposition une horde de bad guys, et une tension amoureuse qui fleure un peu trop bon l'eau de rose.
Dommage que l'intrigue baisse un peu en qualité dans sa dernière partie mais j'ai quand même eu un mal fou à reposer le bouquin. Je conseille le roman pour l'expérience scientifique que révèle l'histoire : c'est particulièrement fascinant et ça ouvre un nombre incalculable de portes dans l'imagination du lecteur.
Une intrigue bien lancée, dans la continuité des Larmes d'Aral de Jérôme Delafosse, sensiblement dans la même veine dans sa configuration et qui ne devrait pas déplaire aux lecteurs de Franck Thilliez et Jean-Christophe Grangé.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
dimanche 4 septembre 2016
News : A comme Apocalypse - Preston & Child (L'Archipel)
16 ans après l'incroyable Ice Limit (2000), Douglas Preston et Lincoln Child prolongent ce roman mythique de leur bibliographie via leur nouvelle série consacrée à Gideon Crew.
Après R comme Revanche qui introduisait le nouveau personnage, C comme Cadavre et S comme Survivre, A comme Apocalypse, à paraitre le 9 novembre prochain aux éditions de L'Archipel, promet d'être incontournable pour les fans de Preston & Child.
Il faut absolument avoir lu Ice Limit pour découvrir comme il se doit la nature de la menace. C'est pourquoi je me suis permis de rajouter quelques [bip] dans le résumé ci-dessous.
Présentation de l'éditeur :
Eli Glinn a participé à une expédition chargée de convoyer une météorite géante tombée au Cap Horn (voir Ice Limit). Avant que celle-ci ne disparaisse dans le naufrage du navire qui la transportait, Glinn a découvert que c'est une [bip] , qui depuis a [bip] pour donner naissance à [bip], [bip] et [bip]. Il fait appel à Gideon Crew pour tenter de sauver l'humanité.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
samedi 27 août 2016
News : Dans les brumes du mal - René Manzor (Calmann-Lévy)
Le troisième roman de René Manzor, Dans les brumes du mal, est annoncé pour le 19 octobre prochain aux éditions Calmann-Lévy.
Présentation de l'éditeur :
La mère de Tom est morte. Et Tom a disparu.
Tom, mais aussi John, Michael et Lily. À chaque fois, un enfant est enlevé et sa mère assassinée.
Dahlia Rhymes, agent du FBI spécialisée dans les crimes rituels, s’invite dans l’enquête. Bien que Tom soit son neveu, elle ne l’a jamais vu car elle a rompu toute relation avec sa famille depuis vingt ans. Il aura fallu ce drame pour la ramener vers les brumes inquiétantes de sa Caroline du Sud natale.
En retrouvant les marais et les chênes séculaires, Dahlia retrouve aussi Nathan Miller, un ancien gamin des rues devenu un des meilleurs flics de Charleston. Ensemble, ils se lancent à la recherche des enfants perdus, sans autre indice que le fragile témoignage d’un jeune voisin : pour lui, Tom a été la victime d’une malédiction vaudou, car il a vu rôder autour de sa maison un shadduh, une ombre.
Une ombre qui a peut-être englouti les enfants à jamais.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
News : Le Cri - Nicolas Beuglet (XO)
À paraitre le 8 septembre prochain, Le Cri est le second roman de Nicolas Beuglet (après le Premier Crâne sous le pseudo Nicolas Sker) aux éditions XO.
Les premiers retours des ami(e)s libraires sont très bons :
Chronique à venir.
Présentation de l'éditeur :
Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo. À l’aube d’une nuit glaciale, le corps d’un patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre…
Et les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l’hôpital semble si peu à l’aise avec l’identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ?
Pour Sarah, c’est le début d’une enquête terrifiante qui la mène de Londres à l’île de l’Ascension, des mines du Minnesota aux hauteurs du vieux Nice.
Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va lier son destin à celui d’un journaliste d’investigation français, Christopher, et découvrir, en exhumant des dossiers de la CIA, une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la mort…
Et la réponse, enfouie dans des laboratoires ultrasecrets, pourrait bien affoler plus encore que la question !
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
mercredi 24 août 2016
Chronique : La Déesse des petites victoires - Yannick Grannec (Anne Carrière)
Je tourne les dernières pages du roman en me disant que j'ai été, au fil des pages, l'ami silencieux d'Adèle et Anna. Témoin de cet étrange tango entre deux femmes qui se racontent, comme autant de théorèmes qui se démontrent.
Yannick Grannec parvient chapitre après chapitre à transporter son lecteur dans l'intimité de ces deux femmes d'exceptions.
Je suis chamboulé à l'idée de les quitter, ému d'avoir partagé leurs espoirs et leurs détresses, leurs envies et leurs renoncements.
La Déesse des petites victoires est le premier roman de Yannick Grannec, publié en 2012 aux éditions Anne Carrière, disponible en format poche aux éditions Pocket.
Son nouveau livre, Le Bal mécanique, est annoncé pour le 25 août prochain.
Présentation de l'éditeur :
Université de Princeton, 1980. Anna Roth, jeune documentaliste sans ambition, se voit confier la tâche de récupérer les archives de Kurt Gödel, le plus fascinant et hermétique mathématicien du XXe siècle. Sa mission consiste à apprivoiser la veuve du grand homme, une mégère notoire qui semble exercer une vengeance tardive contre l’establishment en refusant de céder les documents d’une incommensurable valeur scientifique. Dès la première rencontre, Adèle voit clair dans le jeu d’Anna. Contre toute attente, elle ne la rejette pas mais impose ses règles. La vieille femme sait qu’elle va bientôt mourir, et il lui reste une histoire à raconter, une histoire que personne n’a jamais voulu entendre. De la Vienne flamboyante des années 1930 au Princeton de l’après-guerre ; de l’Anschluss au maccarthysme ; de la fin de l’idéal positiviste à l’avènement de l’arme nucléaire, Anna découvre l’épopée d’un génie qui ne savait pas vivre et d’une femme qui ne savait qu’aimer.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
mardi 23 août 2016
Chronique : En douce - Marin Ledun (Ombres Noires)
Disponible ce mercredi 24 août aux éditions Ombres Noires, En Douce est le nouveau roman de Marin Ledun.
C'est un retour au noir pour Marin Ledun avec une étrange histoire d'amour à l'envers. Le roman devient un curieux tango entre une héroïne fracassée par la vie et un personnage masculin qui ne comprends pas encore bien ce qui lui tombe sur la tête.
Commence alors un long effeuillage, une drôle de danse où petit à petit, chacun se débarrassasse du fardeau de cette haine qui le consume.
Émilie est un être troublant parvenant rapidement à fasciner. Hantée et complex(é)e, elle est victime d'une longue transformation, elle aussi inversée : tel un papillon qui retournerait à sa chrysalide pour tenter de renaitre à nouveau.
Pour redevenir un être entier, elle emmène avec elle celui qu'elle considère comme à la fois son semblable et son opposé, son alpha et son oméga.
Émilie est dans la parfaite "tradition" des héroïnes chers à Marin Ledun, dont elle emprunte tour à tour les multiples visages, dans un livre qui touche à la fusion, brûlante et charnel (je me surprend à penser à Seth Brundle, héros malheureux de La Mouche de David Cronenberg).
En Douce est un rituel de passage, un passage en douce dans une explosion de fureur. Une véritable mise à nue dont on prend conscience dans les ultimes pages du livre.
Vous l'aurez compris, Marin Ledun offre à ses lecteurs un prisme dans lequel chacun va pouvoir apprécier et collecter les indices de cette "enquête de soit".
En Douce est surtout une porte qu'il vous reste à ouvrir...
Présentation de l'éditeur :
Une femme retient un homme prisonnier dans sa grange, dans la Sud de la France. Elle le séduit, puis lui tire une balle dans la jambe. Elle lui apprend par la suite qu'un chauffard du nom de Simon Diez l'a renversée et s'est enfui sans lui porter secours.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
jeudi 18 août 2016
Chronique : Le Verger de marbre - Alex Taylor (Gallmeister)
Malgré un premier paragraphe particulièrement imbuvable, ce premier roman d'Alex Taylor est une petite merveille du genre.
Ce n'est pas un hasard si Donald Ray Pollock apparait sur le bandeau de la couverture puisque ce Verger de Marbre gravite dans la même galaxie que Le Diable, tout le temps. On y trouve des personnages venimeux qui évoluent sur la même toile d'araignée.
Et lorsque l'ombre du routier en costard fait son apparition, on se retrouve en présence d'une figure qui n'est pas sans rappeler celle du Leland Gaunt de Stephen King dans Bazaar : la toxicité et la duplicité du personnage transpire par tous ses pores.
Ruez-vous sur ce premier roman et découvrez à votre tour l'origine de ce titre, Le Verger de Marbre, résumant à lui seul la noirceur et la mélancolie qui planent dans ses pages.
Premier coup de cœur de cette rentrée littéraire !
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
lundi 15 août 2016
Poche : L'île du point Némo - Jean-Marie Blas de Roblès (Points)
Cet incroyable roman de Jean-Marie Blas de Roblès est annoncé pour le 18 août prochain en format poche chez les éditions Points.
Voici ce que je disais de l'Ile du point Némo en janvier 2015 :
Réjouissant ! De la première à la dernière page, ce livre n'est que du plaisir. A la fois hommage, exercice de style et réinvention, Jean-Marie Blas de Roblès ouvre une porte vers le merveilleux et nous conduit dans un voyage captivant et euphorisant.
Dans le parfait prolongement de "livres trésors" qui m'ont eux aussi explosé les synapses, tels que La Fin des mystères de Scarlett Thomas, Les Thanatonautes de Bernard Werber, la série de la Tour Sombre de Stephen King ou Le Prestige de Christopher Priest.
Des livres qui, comme L'ile du point Némo, plongent le lecteur dans un roman multi-facettes et leur fait entrouvrir les portes menant à une sorte de multiverse, un carrefour où l'on peut accéder à des univers fantastiques prêts à nous livrer leurs trésors.
Un coup de maitre qui donne très envie d'explorer la bibliographie de cet auteur.
Je vous invite à aller sur la page des Cannibales Lecteurs et à lire leur chronique en cliquant ICI.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
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