samedi 31 janvier 2015
News : Les Ténèbres et rien de plus - Julia Tommas (Anne Carrière)
Les Ténèbres et rien de plus est le troisième roman de Julia Tommas, à paraitre le 12 mars aux éditions Anne Carrière. On lui doit Brain Damage (2008) et Enfer.com (2010), respectivement publiés aux éditions Timée. Il s'agit du troisième livre mettant en scène la scientifique Lisa Cavalcante.
Présentation de l'éditeur : Après la mort de Peter Mulchan, un tueur en série, une jeune femme est retrouvée morte, après avoir été enlevée et torturée suivant le modus operandi du disparu. L'inspecteur Kenji Yoshiro se charge de l'affaire. Le docteur Lisa Cavalcante, chercheuse en neurosciences à l'université de Columbia, hantée par le souvenir de celui qui fut son patient, met en doute la mort du criminel.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
jeudi 29 janvier 2015
News : Le syndrome du pire - Christoffer Carlsson (Ombres Noires)
Le syndrome du pire du suédois Christoffer Carlsson est le premier tome d'une trilogie à paraitre le 11 mars 2015 aux éditions Ombres Noires. Il met en scène un flic des affaires internes nommé Leo Junker. Ce livre a été élu roman policier de l'année 2013 en Suède par l'Académie des auteurs de romans policiers. Prix qui a par le passé déjà récompensé des auteurs tels que Henning Mankell, Åke Edwardson, Anders Roslund et Börge Hellström, Stieg Larsson ou Johan Theorin.
Présentation de l'éditeur : Stockholm, fin de l'été 2013. Une jeune femme est abattue dans un refuge pour femmes.Trois étages plus haut, dans son appartement, au-dessus du refuge, Leo Junker est réveillé par les lumières bleues des voitures de police. Il est affecté aux affaires internes. La division la plus mal vue de la police car ce sont eux qui enquêtent sur leurs collègues. Mais il est suspendu depuis "L'affaire Gotland" qui a coûté la vie à un flic, tué accidentellement par Léo.Dans les ruelles sombres de Stockholm et sa banlieue, la recherche du tueur commence.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
Poche : L'homme qui a vu l'homme - Marin Ledun (J'AI LU)
En attendant ma chronique de son nouveau roman, Au fer rouge, l'occasion m'est donnée de revenir sur son précédent livre, qui est de retour dans les bacs en format poche aux éditions J'AI LU.
Voici ce que j'en disais en 2014 lors de sa première parution aux éditions Ombres Noires :
Je suis l'homme qui a lu l'homme qui a vu l'homme, le nouveau roman de Marin Ledun. Et encore une fois, l'auteur m'a étonné.
Son intrigue est certes complexe, à l'image de l'enquête de son héros journaliste mais comme ce dernier, on rentre de plein pied dans un univers dont on ne connait ni les coutumes, ni les codes, ni le fonctionnement.
Petit à petit, on commence par entrevoir les articulations, les engrenages et surtout les enjeux d'un engagement très inégal.
« Nuit blanche peuplée d'ombres noires. »
Comme dans les Visages Écrasés, l'impression de lire un livre témoignage plutôt qu'une simple œuvre de fiction est flagrante. Un peu comme si on se retrouvait embarqué dans un reportage via le point de vue d'une caméra sur l'épaule.
De la même manière que dans les autres livres du romancier, la quête de vérité du héros va devenir une addiction, presque une obsession. Plus on lui met de bâton dans les roues, plus il tente d'avancer encore un peu plus.
La prose viscéral transpire d'humanité et fait beaucoup penser à deux autres romans assez percutant de Marin Ledun : la Guerre des vanités et Les Visages écrasés.
Comme je le disais pour la Guerre des vanités, Marin Ledun donne corps à son personnage et s'efface pour raconter simplement son histoire.
Méticuleusement, patiemment et sans dénouement extraordinaire, il amène le journaliste vers la révélation finale, en enchaînant avec régularité des chapitres linéaires mais de plus en plus oppressants.
« La guerre est le règne de l'organisation et de la prévision, mais personne ne pense à la paix. » Louis Althusser, philosophe.
Un livre organique prenant son temps pour laisser ses racines suivre leurs chemins, avec une bande son qui pourrait être le bruit de battements de cœur du héros.
J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire mais c'est ce qui permet à cette identification au héros de fonctionner encore mieux : comme lui au début, on est sceptique, on se retrouve à évoluer dans un univers que l'on ne comprend pas et qui ne nous intéresse pas forcément au premier abord.
Comme lui, on commence à lire entre les lignes et deviner que la vérité est belle et bien enterrée, et que l'on n'est jamais trop nombreux pour tenter de la mettre à jour.
Un livre ambitieux, à l'image d'un romancier qui s'emploie roman après roman à devenir une voix incontournable dans le paysage du polar actuel.
Frédéric Fontès, 4decouv.com
Poche : Nosfera2 - Joe Hill (J'AI LU)
L'édition poche du dernier roman de Joe Hill, Nosfera2, sera disponible le 4 février prochain aux éditions J'AI LU.
Voici ce que j'en disais lors de sa parution en en grand format en février 2014 aux éditions Jean-Claude Lattès :
Nosfera2 (NOS-4R2 en VO) de Joe Hill vient d'être publié en France par les éditions J-C Lattès, avec des illustrations de Gabriel Rodriguez. Il y a quelques jours, c'est le dernier opus de leur BD Locke & Key et très épais tome 6 qui vient de paraître aux USA. Il se dote d'un traducteur très connu par les amateurs de romans noirs, le romancier Antoine Chainas.
Comme il l'indique lui-même dans ses remerciements, Joe Hill présente son roman comme une histoire sur l'enfance, l'émerveillement et le deuil.
Depuis son premier roman Le Costume de Mort, Joe Hill développe son histoire autours d'un thème récurrent. Que ce soit dans ses BD et dans les autres histoires qu'il a publié, il met ses héros face à l'irruption d'un éclat de fantastique dans leur vie. Il les installe dans un décor qui leur inspire calme et sérénité, leur fait franchir un portail qui les amène vers un autre ailleurs et cela sans qu'ils remettent en cause l'authenticité du phénomène auquel ils se confrontent.
Mais son intelligence se révèle encore une fois quand il réussit à générer la même étincelle chez ses lecteurs. Cette petite flamme nous habite encore très longtemps après avoir tourné la dernière page.
Dans Nosfera2, son héroïne Vic représente à elle seule ces autres enfants que le romancier met en scène dans un très grand nombre de ses écrits : avec toujours la même métaphore sur le passage à l'âge adulte, sur ce que l'on sacrifie en grandissant, véritable mantra dans la bibliographie de l'écrivain.
Livres après livres, Joe Hill prouve encore une fois son talent pour nous pousser à passer les portes qui nous séparent de la magie qui était la nôtre enfants. Il démontre, si besoin est, son génie littéraire et un potentiel qui pourrait surpasser celui de son père Stephen King.
4decouv de l'éditeur : Au volant de sa Rolls-Royce Wraith immatriculée Nosfera2, Charles Manx enlève régulièrement des enfants pour les conduire à Christmasland où Noël est éternel. Mais à quel prix... Sur sa bicyclette, Vic McQueen retrouve tout ce qui est perdu, personnes disparues ou objets égarés. Quand le face à face entre Manx et McQueen devient inévitable, deux mondes vont s'affronter, peuplés d'images sorties de nos cauchemars les plus obsédants.
Lien : voir le petit dossier que j'avais consacré aux précédents écrits du romancier, Le Prince du surnaturel qui va hanter vos journées et vos nuits à un nom : JOE HILL !
Frédéric Fontès, 4decouv.com
mardi 27 janvier 2015
Chronique : Viscères - Mo Hayder (Presses de la Cité)
Présentation ICI |
Cela fait un certain temps que les lecteurs de la série connaissent le fin mot de l'histoire mais c'est dans cet opus que Mo Hayder a décidé de libérer son héros. Mais la vérité va ébranler un peu plus les fondations de la maison Caffery...
Mo Hayder prouve encore une fois sa capacité à faire grandir son casting et à nous plonger dans des histoires diaboliques.
Les dernières pages sont implacables et l'attente du prochain roman est déjà intolérable !
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
lundi 26 janvier 2015
Chronique : Six fourmis blanches - Sandrine Collette (Denoel)
En tournant les dernières pages de Six fourmis blanches, je me suis rendu compte que j'avais eu une expérience de lecture à l'opposée de celle du précédent roman de Sandrine Collette, Un Vent de cendres. Alors qu'un Vent de cendres ne m'avait captivé qu'à sa conclusion, ces Six fourmis blanches m'ont embarqué dans une aventure glaçante, où le mal peut prendre différentes formes.
Mathias est un personnage hanté et captivant. En cours de roman il forme un drôle de duo avec un étrange gamin. Rencontre qui fait monter la tension d'un cran.
Idem en ce qui concerne Lou et ses amis, ces fameuses Six fourmis blanches, qui vont vivre une horrible expérience en montagne. Le décor devient un prédateur implacable.
Et puis Sandrine Collette déstabilise le lecteur avec des choix d'intrigue qui semblent casser cette dynamique. C'est dommage parce que ce troisième roman a le potentiel pour être une des grosses claques de ce début d'année et le final me laisse sur ma faim.
Je ne désespère pas, Sandrine Collette démontre en trois romans sa propension à créer des tensions incroyables dans des décors qui nous emmènent en pleine nature.
Vivement 2016 !
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
Poche : Gun Machine - Warren Ellis (Livre de Poche)
Gun Machine, dernier roman de Warren Ellis, traduit par Claire Breton,sera disponible en format poche le 28 janvier 2015 avec les éditions du Livre de Poche.
Voici ce que j'en disais l'année dernière, lors de sa sortie en grand format aux éditions du Masque :
Après une première incursion dans le genre via Artères Souterraines (disponible en format poche, lire ma chronique ICI), l'auteur britannique nous entraine dans le quotidien de John Tallow, flic new-yorkais usé mais redoutable, puisqu'il n'a plus rien à perdre.
Ce qui est saisissant lorsque l'on tourne les pages d'un livre de Warren Ellis et que l'on connaît son œuvre en tant que scénariste de comic books, c'est que l'on y croise ses thèmes favoris. Si l'on prend par exemple le chamanisme et la ville, on obtient deux ingrédients importants de son polar.
Gun Machine met en scène l’archétype du flic désabusé, mais lié à son décor, qui connaît le moindre dédale de sa ville et voue un culte pour son passé historique. Il « haime» son paquet de clopes et éprouve les plus grandes difficultés à mettre les formes quand il doit rendre des comptes à sa hiérarchie. Il est très intuitif quand à ce qui l'entoure et il n'est pas dupe. Ce qui va l'habiliter à négocier les premiers virages de cette enquête avec un œil unique, de présager le dessein dans l’œuvre.
Lui seul va parvenir à se mettre dans les pas du tueur, à voir ce qu'il voit, à sentir ce qu'il respire.
Déjà épatant dans sa déclaration d'amour qu'il témoigne au genre dans ses Artères souterraines particulièrement déjantées, Warren Ellis revient avec un second roman qui fait échos aux meilleurs romans de Donald Westlake. En mêlant avec justesse polar et humour à l'anglaise, tout en prouvant que le passé d'un territoire à autant d'importance que le passé de ses habitants, Warren Ellis ajuste son tir et fait mouche.
À voir le teaser de Gun Machine, illustré par l'immense Ben Templesmith et narré par Wil Wheaton.
Frédéric Fontès, 4decouv.com
Voici ce que j'en disais l'année dernière, lors de sa sortie en grand format aux éditions du Masque :
Après une première incursion dans le genre via Artères Souterraines (disponible en format poche, lire ma chronique ICI), l'auteur britannique nous entraine dans le quotidien de John Tallow, flic new-yorkais usé mais redoutable, puisqu'il n'a plus rien à perdre.
Ce qui est saisissant lorsque l'on tourne les pages d'un livre de Warren Ellis et que l'on connaît son œuvre en tant que scénariste de comic books, c'est que l'on y croise ses thèmes favoris. Si l'on prend par exemple le chamanisme et la ville, on obtient deux ingrédients importants de son polar.
Gun Machine met en scène l’archétype du flic désabusé, mais lié à son décor, qui connaît le moindre dédale de sa ville et voue un culte pour son passé historique. Il « haime» son paquet de clopes et éprouve les plus grandes difficultés à mettre les formes quand il doit rendre des comptes à sa hiérarchie. Il est très intuitif quand à ce qui l'entoure et il n'est pas dupe. Ce qui va l'habiliter à négocier les premiers virages de cette enquête avec un œil unique, de présager le dessein dans l’œuvre.
Lui seul va parvenir à se mettre dans les pas du tueur, à voir ce qu'il voit, à sentir ce qu'il respire.
Déjà épatant dans sa déclaration d'amour qu'il témoigne au genre dans ses Artères souterraines particulièrement déjantées, Warren Ellis revient avec un second roman qui fait échos aux meilleurs romans de Donald Westlake. En mêlant avec justesse polar et humour à l'anglaise, tout en prouvant que le passé d'un territoire à autant d'importance que le passé de ses habitants, Warren Ellis ajuste son tir et fait mouche.
À voir le teaser de Gun Machine, illustré par l'immense Ben Templesmith et narré par Wil Wheaton.
Frédéric Fontès, 4decouv.com
vendredi 16 janvier 2015
Actu : Un canard mon petit charlie ?
Dans la famille Fontès, on était plus Canard que Charlie. Ma mère avait un de ses collègues qui vénérait le Canard Enchainé. Gamin, je me souviens d'articles découpés et collés pas loin du téléphone. Cela concernait souvent des défaillances de la fonction Publique, c'était le job de ma mère. Et ce leitmotiv qui revenait souvent : " faudrait filer cette info au Canard, il y a de quoi faire."
Je suis un lecteur occasionnel du canard mais mercredi dernier j'ai acheté mon premier Charlie Hebdo. Et la semaine d'avant, je m'y étais abonné. Pour certains, c'est débile, pour d'autres c'est trop tard.
Oui, c'est trop tard. J'ai honte de ne pas avoir soutenu ce média quand il était en difficulté. A l'époque de la polémique des caricatures, ça ne m'avait pas fait rigoler. Je ne comprenais pas cette insistance à vouloir publier ce genre de dessins alors que des gens se sentaient offensés par ces dessins. Et puis récemment, j'ai entendu Jean-Michel Ribes sur France Inter parler de ça, des polémiques mais surtout de ce petit bout de liberté que certains tentent de tarir. Et là, j'ai eu le déclic. Quelques minutes après, j'étais abonné.
Mercredi j'ai donc lu mon premier Charlie Hebdo, et je me suis régalé. Bon, la vanne sur Sœur Emmanuelle ne me fait pas rire mais c'est le principe du journal.
Aujourd'hui, j'ai lu le dernier Canard Enchainé, j'ai de nouveau apprécié ce coté piquant qui nous donne une autre vision de l'actualité. Un peu à la manière du mag Arrêt sur Image. Et puis voilà, il y a quelques secondes, je me suis abonné au Canard Enchainé. Et la chérie a suggéré que l'on se lance dans l'aventure du Courrier International.
Certains parlent d'hypocrisie, d'effet de mode.
Je pense qu'il n'est jamais trop tard pour soutenir et pour comprendre.
Il n'y a que les cons cons qui ne changent pas d'avis.
Allez les gars, ne vous laissez pas abattre !
Pour vous abonner à Charlie Hebdo, c'est ICI.
Pour vous abonner au Canard Enchainé, c'est LA.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
jeudi 15 janvier 2015
News : Manuel de dramaturgie à l'usage des assassins - Jérôme Fansten (Anne Carrière)
Le nouveau roman de Jérôme Fansten est à paraitre fin février 2015, aux éditions Anne Carrière. En lisant le pitch incroyable de ce Manuel de dramaturgie à l'usage des assassins on ne peut qu'être impatient de lire la prose de Jérôme Fansten. Une idée de dingue qui peut faire de ce livre un des ovnis de ce début 2015.
Couverture de Winshluss, chronique à venir.
Présentation de l'éditeur :
Des jumeaux se partagent la même
vie, la même identité. Enceinte après un viol et traumatisée par cette
expérience, leur mère s’est enfermée chez elle. Là, elle a accouché de
ses deux fils. Mais elle n’a déclaré qu’un seul enfant à l’état civil. Ils ont toujours vécu à tour de rôle, un jour sur deux. Le traumatisme et la phobie sociale
de leur génitrice a poussé les garçons à s’interroger sur leur étrange
destin. Ils se sont trouvé un but : la vengeance. Cinq hommes ont violé leur mère. L’un d’eux est leur père.
Plus de trente ans après leur
naissance, les frères passent à l’acte : ils retrouvent la trace du
premier de ces hommes, l’observent, s’immiscent dans sa vie – et le
tuent.
Quand l’histoire commence, les frères assassinent le deuxième homme.
L’identité commune des frères : « Jérôme Fansten ». Scénariste et romancier français, d’après sa fiche Wikipédia. Les frères l’appellent « l’entité ».
Chaque fois que l’un des frères
tue, l’autre se montre en public. Ils ne sont officiellement qu’une
seule et même personne : l’entité « Jérôme Fansten ». Et l’entité a
toujours un alibi en acier blindé.
C’est donc l’histoire d’une vengeance.
C’est aussi une histoire d’amour, puisque l’un des frères tombe amoureux d’une femme qu’il refuse de partager.
C’est, enfin, une quête de la
vérité, puisque l’enquête de police qui accompagne les deux premiers
assassinats révèle des incohérences dans l’histoire même de la mère…
« Le
mensonge… C’est peut-être pour ça que je suis devenu scénariste ? En
tout cas, c’est à cause du mensonge que je suis devenu un assassin.
Je ne suis pas “écrivain”. Non, ma raison sociale, c’est “scénariste”. Et c’est ce qu’on appelle une “couverture”.
Et le bouquin que vous tenez entre les mains… Appelons ça une confession.
Pour faire l’article, je dirais
que vous y trouverez à la fois des astuces pour vous mettre à écrire,
et liquider vos ennemis sans vous faire prendre.
C’est un bréviaire d’assassin autant qu’un manuel de dramaturgie.
C’est surtout l’histoire de ma vie et je m’en excuse d’avance. »
News : Jours Parfaits - Raphael Montes (Deux Terres)
Jours parfaits est le second roman du brésilien Raphael Montes. Il est traduit par François Rosso pour les éditions des Deux Terres et sera publié le 11 février 2015.
Déjà un best-seller dans son pays, le livre va être publié dans neuf pays et faire l'objet d'une adaptation au cinéma.
Chronique à venir.
Présentation de l'éditeur : Téo, étudiant en médecine légale, passe le plus clair de son temps au laboratoire de la faculté à disséquer des cadavres. Il sort peu et ne s’intéresse pas aux femmes, jusqu’au soir où il rencontre Clarice. Ils n’ont qu’un bref échange, mais la jeune femme l’obsède et Téo commence à la suivre. Lorsqu’il apprend qu’elle s’apprête à partir plusieurs mois, il ne voit qu’une solution pour éviter la séparation : la kidnapper, la droguer et la séquestrer loin de tout. Une fois à sa merci, il aura le temps de lui prouver qu’ils sont faits l’un pour l’autre. Et il s’assurera que rien ni personne ne vienne entraver leurs jours parfaits.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
mardi 13 janvier 2015
News : Delta Charly Delta - Laurent Guillaume (Denoël)
Le nouveau roman de Laurent Guillaume est annoncé pour le 12 mars aux éditions Denoël, dans la collection Sueurs Froides. Delta Charly Delta est le sixième roman de l'auteur et le troisième mettant en scène son héros Mako, après Mako en 2009 et le Roi des crânes en 2010.
Chronique à venir.
Pour communiquer sur les "ondes" via leur radio, les policiers, entre autres, utilisent un alphabet radio qui leur permet d'épeler sans erreur possible un nom ou des lettres d'une plaque d'immatriculation. Delta Charly Delta est une manière discrète d'évoquer à la radio le décès d'une personne (DCD pour décédé).
Présentation de l'éditeur : Mako est flic au quart de nuit du Val-de-Marne lorsqu’un crime atroce est commis sur son secteur. Mais l’enquête est confiée à la direction de la police judiciaire en raison de sa gravité : une jeune femme inconnue a été violée et laissée pour morte dans une caravane abandonnée dans un parking souterrain.Par ailleurs, la violence se déchaine dans la banlieue. En quelques jours, plusieurs dealers sont victimes de fusillades qui ont l’apparence de règlements de compte. Herman, un junky ultra-violent, se suicide en se tirant une balle dans le cœur. Chargé de la procédure, Mako enterre l’enquête pour protéger les proches de la victime, en particulier Angy, une adolescente en perte de repères. Aussi, lorsque les parents d’Herman sont retrouvés assassinés après avoir été torturés, Mako en fait une affaire personnelle et se met en chasse. Il pressent que l’affaire de la fille dans la caravane et les assassinats de dealers sont liés et cachent un monstrueux secret. Pour en avoir le cœur net, il s’allie avec Marie Auger, capitaine de la PJ, une jeune femme brillante, mais ébranlée par un drame personnel. Les deux flics, malgré leurs différences, vont faire équipe de manière officieuse et franchir la ligne rouge pour résoudre l’enquête, jusqu’à découvrir le pire.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
dimanche 4 janvier 2015
Chronique : Un fantôme dans la tête - Alain Gagnol (Le Passeur)
Présentation ICI |
Un fantôme dans la tête est un excellent polar avec son ton atypique, à la fois pessimiste et plein d'humour. Le cocktail fonctionne à merveille. Les amateurs de comic books seront comme moi avec le sourire aux lèvres en lisant les passages qui relatent les rencontres entre le héros et son psy. Psy a qui il fait découvrir l'incroyable univers de Marvel.
Depuis la lecture de ce livre, je me suis procuré les autres polars de l'auteur, M'sieur et Les lumières de frigo, publiés respectivement en 1995 et 1996 dans la collection Série Noire des éditions Gallimard.
A lire, l'excellente chronique des cannibales lecteurs, en cliquant ICI.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
News : Au fer rouge - Marin Ledun (Ombres Noires)
Le prochain roman de Marin Ledun, Au fer rouge,qui se trouve être sa troisième publication chez Ombres Noires, sera disponible le 14 janvier 2015.
Chronique à venir.
Présentation de l'éditeur : Une valise échouée sur la plage du Penon, dans le sud des Landes. À l’intérieur, le cadavre d’un homme ficelé, portant des marques évidentes de torture : Domingo Augusti, trafiquant minable, trois fois arrêté, jamais condamné. Cette macabre découverte met l’équipe de la P.J. de Bayonne sur les dents. D’autant qu’elle pourrait bien avoir des liens avec une autre affaire d’assassinat au Pays basque, vieille de plusieurs années, restée non élucidée.
Emma Lefebvre, jeune recrue aussi ambitieuse que déterminée, met bientôt au jour une véritable organisation mafieuse, avec à sa tête un certain Javier Cruz, personnage énigmatique et puissant, bien connu en hauts lieux des deux côtés de la frontière.
Mais quel rapport avec les manifestations des écologistes installés sur le terrain de l’entreprise Sargentis, aujourd’hui démantelée ? En existe-t-il un, seulement ?
Falsifications, détournements, trafics d’influences, meurtres, les visages de la corruption sont souvent les mêmes, toujours hideux..
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
Chronique : L'Île du point Némo - Jean-Marie Blas de Roblès (Zulma)
Présentation ICI |
Dans le parfait prolongement de "livres trésors" qui m'ont eux aussi explosé les synapses, tels que La Fin des mystères de Scarlett Thomas, Les Thanatonautes de Bernard Werber, la série de la Tour Sombre de Stephen King ou Le Prestige de Christopher Priest.
Des livres qui, comme L'ile du point Némo, plongent le lecteur dans un roman multi-facettes et leur fait entrouvrir les portes menant à une sorte de multiverse, un carrefour où l'on peut accéder à des univers fantastiques prêts à nous livrer leurs trésors.
Un coup de maitre qui donne très envie d'explorer la bibliographie de cet auteur.
Je vous invite à aller sur la page des Cannibales Lecteurs et à lire leur chronique en cliquant ICI.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
samedi 3 janvier 2015
Poche : Doux comme la mort - Laurent Guillaume (Pocket)
Doux comme la mort de Laurent Guillaume est édité en format poche chez Pocket le 12 février 2015. C'est ma première rencontre avec la plume de l'auteur, voici ce que j'en disais en août 2011 lors de sa publication aux éditions La Manufacture de livres :
Doux comme la mort, le nouveau
roman de Laurent Guillaume, est un peu comme le thé que prépare l'un de
ses personnages, Afellan. On peut comparer sa dégustation à l'immersion
du lecteur s'opèrant petit à petit dans l'univers du roman.
Outre le fait que le rituel du
thé est lui même riche en symboles, l'importance qu'il a dans le récit
est empreinte d'une telle poésie qu'il devient difficile de ne pas
rester insensible à l'une des plus belles scènes du roman, qui prolonge
et conclu à la fois cette dégustation. Et si ce passage donne son titre
au roman, ce n'est pas tout à fait un hasard...
Le premier thé est dur comme la vie. Fort et amer tout à la fois.
Fort et
amer. Ainsi nous pouvons caractériser les personnages du livre. Tous ont
semble-t-il pactiser avec le diable et ont perdu un peu de leur âme.
Tous ont en commun cette volonté de briser la glace qui leur fait face,
quoiqu'il arrive. Ils portent cette amertume qui fait d'eux des êtres
différents du commun des mortels mais qui fait aussi leur force.
Le deuxième verre de thé est sucré comme l'amour. Il est épais et sirupeux.
Sucré, épais
et sirupeux. Plus on avance, plus on s'attache aux personnages. On
découvre leurs motivations, leur vision du monde et surtout, les
principes qui forment les fondations de leurs existences respectives.
Sucré parce que malgré la noirceur de leur vie, ils sont tour à tour
confrontés à un être qui va leur montrer que rien n'est finit, que tout
est possible. Le sucre qui vient doucement délayer l'amertume.
Le troisième thé est doux comme la mort. C'est une délivrance. L'arôme est puissant et suave.
Doux comme la mort,
puissant et suave. Parce que la mort, pour certains des personnages est
comme une délivrance dans une vie qui semblent avoir été pour eux plus
un enfer qu'un paradis. Parce que cette délivrance, ils l'acceptent
puisqu'elle fait partie intégrante de leur vie.
On retrouve déjà ce genre de
personnages dans les romans de Robert Ludlum. Et rare sont les auteurs
français qui parviennent à leur donner vie en restant le plus crédible
possible et sans tomber dans la surenchère. Dans ce sens, Laurent
Guillaume rejoint Nathalie Hug et Jérôme Camut dont le personnage
principale des Murs de Sang (à paraître en octobre prochain [2011]) prolonge également cet héritage.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
Poche : Reflex - Maud Mayeras (Pocket)
Reflex, second roman de Maud Mayeras, est de retour en librairie le 15 mars 2015 en format poche chez Pocket. Rarement j'aurais poussé autant de "oh putain ! " en tournant les dernières pages d'un livre. Un second livre à fleur de peau, une impressionnante histoire d'ombres et de lumières qui hante longtemps après la dernière page. Un must absolu du roman noir qui sera de nouveaux dans les étales en mars 2015.
Présentation de l'éditeur : " À chaque fois, le même phrasé trivial au bout du fil, les mêmes gorges calcinées, gavées de fumée jusqu'aux lèvres. Et, chaque fois, cette même question : Tu es disponible, Iris ? Je suis toujours disponible. "
Iris, photographe de l'Identité Judiciaire, shoote comme d'autres boivent, pour adoucir la douleur. Pour oublier la mort de son fils, Swan, sauvagement assassiné onze ans auparavant. Henry Witkin, fruit d'une lignée chaotique de filles-mères, tue pour le besoin de se vautrer dans la chaleur des chairs. Il écorche ses victimes avec soin et collectionne leurs odeurs comme des trophées. Lorsque la canicule assèche la ville, lorsqu'elle détrempe les corps et échauffe les esprits, alors, les monstres se révèlent. Ce n'est que lorsqu'il est pris au piège que le Mal dévoile ses canines.
Une histoire de cœurs étranglés, de mères aux crocs luisants, de prédateurs affamés.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
News : Mr Mercedes - Stephen King (Albin Michel)
Le nouveau roman de Stephen King débarque le 28 janvier prochain aux éditions Albin Michel.
Mr. Mercedes est le premier opus d'une trilogie consacrée à son héros, Bill Hodges.
Chronique à venir.
Présentation de l'éditeur : Midwest 2009. Un salon de l'emploi. Dans l'aube glacée, des centaine de chômeurs en quête d'un job font la queue. Soudain, une Mercedes rugissante fonce sur la foule, laissant dans son sillage huit morts et quinze blessés. Le chauffard, lui, s'est évanoui dans la brume avec sa voiture, sans laisser de traces.
Un an plus tard. Bill Hodges, un flic à la retraite, reste obsédé par le massacre. Une lettre du tueur à la Mercedès va le sortir de la dépression et de l'ennui qui le guettent, le précipitant dans un redoutable jeu du chat et de la souris.
Avec ce polar très noir, véritable plongée dans le cerveau d un psychopathe qui ferait passer Norman Bates pour un enfant de chœur, Stephen King démontre une fois encore son époustouflant talent de conteur, qui s'affranchit des frontières et des genres.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
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