samedi 31 mai 2014
News : Chambre 507 - Hutchins & Weisman (Super 8)
Le quatrième roman du catalogue des éditions Super 8 sera publié le 21 août 2014. Chambre 507 est un livre écrit à quatre mains par J.C. Hutchins (à qui l'on doit le podcast 7th Son) et Jordan Weisman (créateur de jeux en réalité alternée et coauteur de la trilogie Cathy's Book aux éditions Bayard). Il est traduit par Valérie Le Plouhinec.
Présentation de l'éditeur : Construit en 1875 à New York dans les profondeurs d'une ancienne mine de grès, l'hôpital Brinkvale renferme les criminels les plus extrêmes : trop dangereux pour l'asile, trop déséquilibrés pour la prison. C'est là que Zachary Talylor, thérapeute, doit analyser la personnalité de Martin Grace, afin de déterminer si celui-ci est suffisamment sain d'esprit pour répondre pénalement des crimes dont on l'accuse. Soupçonné de douze homicides, Grace a annoncé à chaque fois aux victimes leur mort imminente. Et les meurtres ont cessé deux ans plus tôt, lorsqu'il est devenu aveugle. Mais l'affaire est délicate, Grace disposant d'un alibi solide pour chacun des meurtres.
Dans la chambre 507 de l'hôpital Brinkvale, l'interrogatoire prend peu à peu l'allure d'un jeu aussi dangereux que passionnant ou un esprit hanté, en proie à des visions prémonitoires, comme il veut le faire croire ? Et surtout, pourquoi sait-il tant de choses sur la vie privée de Zachary ? Est-il vraiment là par hasard ? Lorsqu'après de multiples coups de théâtre la vérité éclatera enfin, elle sera bien plus surprenante que tout ce que le lecteur a pu imaginer.
Ce thriller cauchemardesque à l'atmosphère oppressante et à l'intrigue machiavélique est également un livre interactif. Le lecteur est en effet invité à mener l'enquête au même rythme que le thérapeute, grâce aux nombreuses pièces à conviction contenues dans l'ouvrage (photos, articles de journaux, des archives administratives, etc.).
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
vendredi 30 mai 2014
Poche : Les Ogres du Gange - Philippe Cavalier (LdP)
Depuis le 21 mai dernier, le premier opus de la série Le Siècle des Chimères, Les Ogres du Gange de Philippe Cavalier, est de nouveau disponible en format poche aux éditions Le Livre de Poche.
Voici ce que je disais de ce livre magnifique il y a deux ans :
Mieux vaut tard que jamais... Cela fait quelques temps déjà (trop longtemps) que les quatre tomes de la série Le Siècle des chimères trônent au milieu de ma pile de livres à lire. J'ai donc commencer la lecture du premier opus, il y a quelques mois mais j'ai dû reposer le livre, devant l’afflux de nouveautés.
Tout était là pour que je poursuive ma lecture : personnage très attachant, un décor haut en couleurs, un contexte historique et humain riche, passionnant. Mais je l'ai quand même reposé. Oui, je sais...
J'en ai repris la lecture il y a quelques jours et c'est comme si je n'avais jamais quitté son héros David Twep, comme s'il avait patiemment attendu que je revienne donner vie à son histoire, en tournant à nouveau les pages du livre. Et c'est captivant.
Philippe Cavalier a une écriture riche et éloquente. Il plonge le lecteur au cœur d'un récit étonnant, plein de rebondissements et aux saveurs multiples. L'auteur est un conteur hors pair et je suis déjà hanté pas une multitude d'images et de sensations liées à son histoire. Des parfums, des bruits, des textures, des lumières et des saveurs émanent instantanément des premières pages du livre.
Rares sont les auteurs qui parviennent à rester au service de leur histoire, en s’effaçant pour ne laisser que l'essence du récit, qui semble acquérir sa propre autonomie. Je suis sous le "charme", dans le sens magique du terme. La magie est un des ingrédients du récit et je suis "persuadé" que c'est aussi l'outil principal de l'auteur. N'est-il pas essentiel pour un romancier d'user des armes d'un prestidigitateur pour captiver son audience et la persuader que ce qu'il raconte existe dans la réalité du récit ? Je vais donc m'empresser de lire la suite...
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
jeudi 29 mai 2014
Poche : Le Sourire des Pendus - Camut Hug (LdP)
Présentation ICI |
Voici ce que j'en disais en août dernier, lors de sa sortie en grand format aux éditions Télémaque :
Rarement un roman de Jérôme Camut et Nathalie Hug aura paru aussi organique.
Étonnante cette impression de voir les personnages et l'histoire évoluer de la sorte au cours de la lecture. Du coup, même nos certitudes, comme celles de certains personnages, changent au fil des pages. Et c'est assez bluffant. Ces derniers gagnent en profondeur et deviennent véritablement les rouages de l'histoire.
Cela a toujours été un des points forts de l'écriture de Jérôme Camut et Nathalie Hug : toujours faire en sorte que ce soit les personnages qui animent l'histoire et pas l'inverse.
Ce roman est en fait un immense laboratoire avec des personnages qui naissent, grandissent, apprennent et deviennent autonomes. C'est particulièrement émouvant et enrichissant pour un lecteur d'avoir l'impression de voir un livre prendre vie à chaque fois qu'il en tourne les pages. On sent la présence d'une énergie qui alimente littéralement le récit et ses acteurs.
Y a de l'amour dans ce livre. Le Sourire des pendus est la plus belle déclaration d'amour que pouvaient faire les auteurs à leurs lecteurs.
Merci à eux et aux éditions Télémaque pour ce cadeau.
Frédéric Fontès, 4decouv
mercredi 21 mai 2014
BD : Sherlock Fox T.1 Le Chasseur - Morvan & Yu (Glénat)
Sherlock Fox est une nouvelle série du label Tchô! l'aventure des éditions Glénat, que l'on doit au prolifique scénariste Jean-David Morvan et au dessinateur chinois Du Yu.
Le concept du canidé/félin détective est un grand classique dans les histoires mettant en scènes des animaux anthropomorphes : plus besoin de vous présenter Black Sad, les trentenaires connaissent certainement le DA japonais Sherlock Holmes signé Kyousuke Mikuriya et Hayao Miyazaki qui nous contait déjà les aventures du célèbre détective sous les traits d'un renard, De Cape et de Crocs, ou Grandville de Bryan Talbot.
Jusque-là, Jean-David Morvan n'innove pas et marche dans les pas de ses prédécesseurs, appuyé par le coup de crayon solide de Du Yu, qui parvient à donner un côté cellulo à ses planches.
Là où le scénariste tape un grand coup, c'est avec le twist principal de son intrigue. Un petit coup de génie parce que je ne sais pas si cela a déjà été fait dans ce genre d'univers (même si en roman on pense à un monument de la SF française qui a donné droit à une franchise à succès au cinéma).
Je n'en dirait pas plus sur cet élément important de l'intrigue de ce premier tome qui sera certainement plus développé dans le tome 2 mais c'est vraiment un angle d'approche particulièrement intéressant et intriguant.
Donc vivement la suite en ce qui me concerne, je suis curieux de voir ou JD Morvan veut nous embarquer...
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
BD : Captain Biceps T.6 Le Retour du poing de la justice - Zep & Tebo (Glénat)
Captain Biceps revient dans ce sixième tome intitulé Le retour du poing de la justice. Cette fois, Tebo scénarise en solo tout en poursuivant l'illustration des aventures foldingues de ce super héros hors normes. Quand on est un super-héros, on est forcément hors normes.
Avec l'aide de son acolyte, il va devoir faire face à une attaque de vampire en règle, gérer sa première équipe de super zéros Les Justice-Men, et surtout pourchasser l'horrible Renifleur qui n'hésite pas à démembrer ses victimes pour s'emparer de trophées au fumet particulier...
Amusante la résolution de l'énigme principale voyant le héros débusquer le tueur qui œuvrait dissimulé dans les parages depuis le début de l'histoire. Des retournements comme on en trouve dans les classiques du polar.
C'est fun, complètement barré, à conseiller aux fans des Cosmic Patrouille de Mauricet.
À voir, une interview de Tebo, réalisée par les amis de Planète-BD, en cliquant ICI.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
samedi 17 mai 2014
News : La chute des Princes - Robert Goolrick (Anne Carrière)
Chronique ICI |
Chaque rencontre avec un livre de Robert Goolrick a été pour moi une expérience de lecture intense, enrichissante et humainement inoubliable.
Je vous invite à cliquer sur les titres pour lire les chroniques correspondantes aux précédents romans de l'auteur : Une femme simple et honnête en 2009, Féroces en 2010 (pour les anglophones, la chronique est aussi disponible en anglais ICI) et Arrive un vagabond en 2012.
Pour lire la chronique, cliquez ICI.
Présentation de l'éditeur : New York, années 1980, l'auteur invite son lecteur au bal des vanités, où une bande de jeunes hommes va jouer toute la partie de la vie : les fêtes, les drogues, l'alcool, les corps parfaits des deux sexes, les pique-niques dans la vaisselle de luxe, les Cadillac, le sexe, les suites à Las Vegas. Aller toujours plus vite est la seule règle de ce jeu.
Edit : Robert Goolrick était l'invité du Festival America à Vincennes. Accompagné de sa traductrice Marie de Prémonville, il répond aux questions du Café Littéraire : https://www.dailymotion.com/video/x25yizg_cafe-des-libraires-2014-plus-dure-sera-la-chute_webcam
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
vendredi 16 mai 2014
News : Le zoo de Mengele - Gert Nygårdshaug (J'AI LU)
Le zoo de Mengele est le premier roman de Gert Nygårdshaug à être traduit en France (par Hélène Hervieu et Magny Tenes-Tan) par les éditions J'AI LU. Il sera en librairie le 4 juin 2014.
Écrit en 1989, ce livre de 400 pages est devenu un phénomène en Norvège et s'est vendu à plus de 150 000 exemplaires. Le Salon National du livre de Lillehammer lui a décerné en 2007 le titre de « roman norvégien le plus populaire de tous les temps ».
Véritable plaidoyer pour les victimes de la mondialisation, il s'agit du premier volume d'une série ayant pour héros le jeune Mino Aquiles Portoguesa.
À noter que l'auteur sera en France du 18 au 22 juin prochain, et surtout, qu'il sera l'un des invités du Salon du livre de Saint-Maur-des-Fossés les 21 et 22 juin. Salon organisé par Gérard Collard et sa librairie La Griffe Noire.
Présentation de l'éditeur : La vie du jeune Mino Aquiles Portoguesa, chasseur de papillons, changera à jamais le jour où il verra son village et sa forêt réduits à néant par les grandes compagnies pétrolières américaines, et tous ceux qu'il aime tués ou envoyés dans les bidonvilles des mégapoles surpeuplées.
Alors il deviendra le bras armé de cette Amazonie que l'homme blanc foule au pied, de tous ces pauvres gens sacrifiés au nom du progrès.
Alors il les tuera à son tour.
Tous. Un par un.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
mardi 13 mai 2014
News : Foot Night Club - Hervé Mestrom (StoryLab)
J'ai déjà eu l'occasion d'évoquer le talent des éditions StoryLab pour débusquer d'excellents romans courts et assez percutants au format numérique (voir mes chroniques des Chiennes Fidèles de Williams Exbrayat et de On ne joue plus depuis longtemps de Karine Géhi).
Si je ne suis pas vraiment amateur de foot, je vais lire l'une des nouvelles publications de StoryLab avec curiosité, Foot Night Club signé Hervé Mestrom, qui est disponible depuis le 12 mai dernier.
Présentation de l'éditeur : Youcef Hamadi, un jeune prodige du ballon rond, va connaître l’ascension de sa vie. Repéré par un club de Ligue 1, il obtient tout ce dont il a pu rêver, la célébrité, le loft dans les beaux quartiers, ses entrées dans les clubs les plus chics de la capitale et une rencontre mystérieuse avec une fille au charme redoutable, Gaëlle. Mais la consécration a un prix : le diktat de la performance physique, la pression et les rivalités sur le terrain, ou encore les journalistes lâchés à ses trousses. Devenu personnage public et produit marketing, tour à tour haï et adulé par la clameur de la foule, Youcef est incapable de reprendre le contrôle de son existence. Aspiré sur le terrain comme en dehors par un tourbillon que, bientôt, il ne maîtrisera plus...
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
News : Celui dont le Nom n'est plus - René Manzor (Kero)
Celui dont le nom n'est plus est le second roman de René Manzor et sera publié le 26 mai prochain aux éditions Kero, pour la version papier, et disponible dès le 15 mai pour la version numérique aux éditions de L’Épée.
Il est un auteur-réalisateur, à qui l'on doit, entre autres, les films Le Passage, 3615 Père Noêl et Dédales. René Manzor, alias René Lalanne est le frère de Francis et Jean-Félix.
On nous promet un thriller haletant à la plume parfaitement maitrisée.
Affaire à suivre...
Présentation de l'éditeur : Londres, au petit matin. Sur une table de cuisine, gît un homme vidé de ses organes. L’assassin est une vieille dame à la vie exemplaire. Pourquoi cette femme a-t-elle sacrifié l’homme qu’elle a élevé comme un fils ?
Elle est incarcérée. Pourtant, le lendemain, un autre homme est tué de façon similaire. Par la personne qui l’aimait le plus au monde. À chaque fois, les tueurs, qui ne se connaissent pas, laissent derrière eux la même épitaphe écrite dans le sang de leur victime : Puissent ces sacrifices apaiser l’âme de Celui dont le Nom n’est plus…
Trois destins vont se lier autour de ces meurtres incompréhensibles : ceux de McKenna, vétéran de Scotland Yard, de Dahlia Rhymes, criminologue américaine et de Nils Blake, l’avocat de ces coupables qui ressemblent tant à des victimes.
Trois destins, et trois vies détournées à jamais de leur cours.
Né avec le goût de construire des histoires, René Manzor a d’abord donné corps à cette envie au cinéma. Ses deux premiers films, Le Passage et 3615 Code Père Noël, le font remarquer par Steven Spielberg qui l’invite à Hollywood. Voilà le jeune Français lancé à Los Angeles, scénariste et réalisateur, ghost writer pour les grandes productions. Dans les années 2000, René Manzor quitte les États-Unis et renoue avec le cinéma français (Dédales). En 2012, son premier roman, Les Âmes rivales, a révélé une plume au rythme vif et un univers mystérieux.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
samedi 10 mai 2014
Chronique : Joyland - Stephen King (Albin Michel)
Présentation ICI |
Nostalgie, insouciance, mélancolie, amitié, Stephen King renoue avec les ingrédients qui ont fait le succès de 22/11/63.
Son héros, Devin Jones, a le cœur brisé. Cet été de l'année 1973, il va le consacrer à un job d'été qui lui est proposé dans un parc d'attraction, Joyland. Une période charnière dans la vie du jeune homme sur laquelle il revient au crépuscule de sa vie.
« J'ai la soixantaine maintenant, les cheveux blancs, j'ai survécu à un cancer de la prostate et, malgré tout, je me demande toujours pourquoi je n'étais pas assez bien pour Wendy Keegan. »
Comme Devin, certains d'entre nous ont connu une Wendy Kengan dans leur vie. Un premier coup de cœur amoureux qui un beau jour décide de ne plus vous intégrer dans son équation de vie. Et qui n'a pas le cran de lui dire ni de près, ni de loin, en utilisant la distance et le dénie pour que Devin se détache de lui-même. Quand on aime, le détachement, c'est mourir un petit peu...
Et des années après, de voir le chemin parcouru en considérant la période de malheur comme un carrefour important sur le chemin de notre bonheur actuel. Une déconstruction qui devient finalement l'un des évènements fondateur de la reconstruction.
Sans jamais tomber dans le mélodrame, Stephen King fabrique autours du héros une atmosphère dont il a le secret. Comme dans la nouvelle Stand By Me / Le Corps ou Cœur perdu en Atlantide par exemple, il place ses personnages au cœur d'une aventure humaine qui va les changer à jamais.
Le livre est traduit par Nadine Gassie et Océane Bies.
Le mot de la fin de cette chronique revient au boniment d'un forain de Joyland qui sonne comme une belle philosophie de vie :
« Salut les amis, bienvenue au paradis, on s'dépêche, on s'dépêche, l'été durera pas toute la vie, v'nez donc faire un tour dans les airs, vue imprenab' sur la terre, mettez-vous kek'chose sous les canines, embarquez dans la Carolina Spin ! »
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
vendredi 9 mai 2014
Chronique : Molosses - Craig Johnson (Gallmeister)
Présentation ICI |
Et même si l'intrigue est un peu tarabiscotée (peut être que la profusion de personnages impliqués n'aide pas), c'est toujours un cadeau que l'on nous fait en nous permettant de revenir, le temps de quelques pages, dans un décor que l'on commence à bien connaitre.
L'humour incisif de l'auteur et de son shérif est encore une fois très présente : « Je commençai à me sentir comme un bébé phoque enfermé dans un atelier de battes de base-ball. »
Avec encore et toujours une traduction très (im)pertinente de Sophie Aslanides.
En attendant le prochain opus en 2015, on pourra toujours se mettre sous la dent les nouvelles saisons (en France ou aux USA) de la série TV Longmire, histoire de combler l'attente.
Frédéric Fontès, 4decouv.com
mardi 6 mai 2014
Chronique : Les Visages de Dieu - Mallock (Pocket)
Présentation ICI |
Une belle rencontre qui donne une bonne lecture. Je suis ressorti de ces Visages de Dieu avec une drôle d'impression : les atouts du roman sont aussi parfois ses faiblesses et vice et versa. Mais c'est là qu'est l'ambivalence du personnage. Et son charme.
On pourrait très vite considérer Amédée Mallock comme un personnage omnipotent et même omniscient. Il a un budget illimité pour son enquête, des collègues à son service obéissant au doigt et à l’œil et une capacité quasi mystique pour deviner certains éléments importants de son enquête.
Si on en restait là, on se dirait que le Mallock auteur est vraiment le meilleur ami du Mallock enquêteur tant il lui offre certaines intuitions sur un plateau.
Mais pourquoi reprocher à Mallock ce qui fait le succès d'un Lincoln Rhyme, le personnage récurrent de Jeffery Deaver, qui se trouve avoir à peu près les mêmes dispositions : les moyens et les éclairs de génie.
Et les éclairs de génie de Mallock, il les obtient via des expériences mystiques. C'est tentant de se dire : ah d'accord, Mallock fume un peu et grâce à ses visions, il trouve les réponses à de nombreux mystères qui jonchent son enquête.
Mais c'est un élément quasi omniprésent dans les thrillers anglo-saxons. En France, on a un Mallock. Aux USA, on appelle ça un profiler.
C'est une expérience intéressante de lire les aventures de Mallock tout en visionnant la série tv Hannibal, inspirée du roman Dragon Rouge de Thomas Harris. Parce que Will Graham, héros de la série et Amédée Mallock ont un point commun : ils se nourrissent de leurs expériences respectives et de ce qu'ils voient durant leurs enquêtes pour provoquer des images qui les mettent sur la piste du tueur.
C'est ingénieux et osé à la fois tout en permettant à l'auteur de jouer avec un panel de possibilité et de sensibilité bien plus étendu qu'à la normale.
Vivement la suite !
Frédéric Fontès, 4decouv.com
News : un sale gosse bientôt au cinéma ? - Stephen King (Albin Michel)
C'est une information que l'on doit à Alain Schlockoff, le rédacteur en chef de L'Écran Fantastique :
Les droits de la toute dernière nouvelle de Stephen King "Bad Little Kid" («Sale Gosse») ont été optionnés par notre ami Laurent Bouzereau et sa compagnie, Nedland Media Inc., qui a l'intention de développer l'histoire en un long-métrage qu'il va diriger. Pour rappel, cet ancien collaborateur de l'EF (qui interviewa notamment pour nous Tom Cruise pour "Legend") est l'auteur de nombreux bonus pour des éditions spéciales en vidéo de "Christine", "Simetierre" et divers autres films adaptés de l'auteur de "Shining". En 2011, il avait réalisé TCM : "Une nuit au cinéma : Les horreurs de Stephen King", où l’écrivain parlait des films d’horreur et de leur popularité auprès des spectateurs. "Bad Little Kid" a été publié le 14 mars en Allemagne et en France sous forme d'histoire courte ebook à destination de ses fans en Europe (en remerciement pour leur accueil lors de sa visite en novembre dernier). Ce récit surnaturel se focalise sur un homme dont la vie change à jamais quand il se rend compte qu'un mystérieux garçon est à l'origine de la mort de gens qu'il aime.
Source : Alain Schlockoff pour l'Écran Fantastique
Frédéric Fontès, www.4decouv.com
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