mardi 28 janvier 2014
News : Jusqu’à ce que la mort les réunisse - Harry Bingham (Presses de la Cité)
Les éditions des Presses de la Cité vont publier le nouveau roman d'Harry Bingham, qui fait suite à La Mort pour seule compagne (chronique ICI).
Jusqu'à ce que la mort les réunisse verra donc le retour de Fiona Griffiths de la brigade criminelle du commissariat central de Cardiff, au Pays de Galles.
J'avais pris beaucoup de plaisir à découvrir son premier roman et j'ai hâte de lire cette suite !
Présentation de l'éditeur :
Octobre 2010. Dans le congélateur d’une maison de Cardiff dont la propriétaire, Elsie Williams, est morte de vieillesse, des déménageurs découvrent une jambe. Rapidement, une analyse ADN révèle que c’est celle d’une étudiante, Mary Langton, disparue cinq ans plus tôt.
L’enquête est confiée à Fiona Griffiths, jeune inspectrice de police, qui, atteinte du syndrome de Cotard, ressent une forte connexion avec les défunts. Quelques jours plus tard, une main étonnamment fraîche est découverte au bord du lac artificiel asséché de Llanishen. Celle-ci appartient à un certain Ali el-Khalifi, un Anglo-Marocain disparu depuis peu, qui assurait des cycles de conférences à l’école d’ingénieurs locale. Bientôt des similitudes entre les deux meurtres sont constatées. Mais quel est le lien qui unissait véritablement les deux victimes ? Alors que le passé de « danseuse exotique » de Mary Langton semble dessiner la piste d’un meurtre sexuel, Fiona, elle, a une tout autre idée en tête…
Frédéric Fontès, 4decouv.com
lundi 27 janvier 2014
News : Trois mille chevaux vapeur - Antonin Varenne (Albin Michel)
MAJ du 17/03/14 : couv définitive |
Après deux romans aux éditions Toute Latitude (Le Fruit de vos entrailles en 2006 et Le Gâteau mexicain en 2008) et deux romans aux éditions Viviane Hamy (Fakirs en 2009 et Le Mur, le Kabyle et le Marin en 2011), Antonin Varenne pose ses valises aux éditions Albin Michel à l'occasion de la publication de son nouveaux romans.
Trois mille chevaux vapeur sera disponible en avril prochain. La présentation ci-dessous est particulièrement alléchante. Hélas, ce n'est pas le cas de la couverture...
Chronique disponible en cliquant ICI.
Présentation de l'éditeur :
Birmanie, 1852. Arthur Bowman, sergent le la Compagnie des Indes orientales est choisi pour accomplir une mission secrète durant la 2e guerre anglo-birmane. Mais l’expédition tourne mal et les hommes sont capturés et torturés pendant plusieurs mois. Seuls dix d’entre eux en sortiront vivants.
Londres, 1858. Alors qu’il se noie dans l’opium et l’alcool, luttant avec ses fantômes, Bowman découvre dans les égouts le cadavre d’un homme atrocement mutilé. Fait étrange, la victime semble avoir subit les mêmes sévices que ceux qu’il a endurés dans la jungle birmane. Persuadé que le coupable est l’un de ses anciens compagnons de captivité, Bowman décide de partir à sa recherche.
Une quête qui l’entraine jusqu’aux États-Unis. Le chemin qui le mènera à la vérité sera aussi celui de sa rédemption.
De la jungle birmane à l’Amérique de la conquête de l’Ouest en passant par les bas-fonds de Londres, l’histoire de la métamorphose d’un homme, d’une quête personnelle où s’entrechoquent les repères et les valeurs d’un monde en pleine mutation.
Frédéric Fontès, 4decouv.com
vendredi 24 janvier 2014
News : Carter contre le diable - Glen David Gold (Super 8)
J'ai l'immense plaisir de vous annoncer le retour d'un livre fantastique dans les rayons des librairies : Carter contre le diable de Glen David Gold !
Il sera réédité par les éditions Super 8 (avec Fabrice Colin au poste de directeur éditorial) et disponible le 17 avril 2014.
C'est l'un de mes livres de chevet, il est dans le top 10 de mes livres préférés. Il arrive régulièrement en réponse à la fameuse question des cinq livres que l'on emmènerait sur une ile déserte. C'est aussi un coup de cœur du romancier Maxime Chattam qui devrait lui aussi être particulièrement ravi de ce retour de Carter.
Un livre magnifique qui parle de prestidigitation et de la vraie magie, celle qui nait dans notre cœur.
Le retour de Carter sera accompagné par la publication d'un premier thriller, L'Obsession de James Renner.
Chronique à venir.
Fin XIXe siècle, San Francisco. Un roman sur les traces de Charles Carter, dit Carter le Grand, l'un des illusionnistes les plus réputés de l'âge d'or de la prestidigitation. Lors d'une représentation Carter bénéficie du concours du président des États-Unis, Warren Harding. Comble de malchance, deux heures plus tard Harding meurt. Carter est sommé de s'expliquer...
Frédéric Fontès, 4decouv.com
mercredi 22 janvier 2014
News : La Patience du diable - Maxime Chattam (Albin Michel)
La Patience du diable, nouveau roman de Maxime Chattam, sera la suite de La Conjuration primitive. Parution le 28 mai aux éditions Albin Michel.
Voici ce qu'en dit l'auteur :
Je veux développer le personnage de la Conjuration pendant plusieurs romans. Puis, peut-être qu'il recroisera la route de Joshua Brolin. Bref, vous allez lire du Ludivine Vancker pendant plusieurs thrillers ! Avec une pause AutreMonde, et d'autres pour des romans différents...MAJ du 19 avril 2014
Présentation de l'éditeur : Un go-fast pris en flag qui transporte bien pire que de la drogue… Deux ados qui tirent sur les passagers d’un TGV lancé à pleine vitesse… Des gens ordinaires découverts morts… de terreur. Le Diable mène le bal, le monde est devenu fou. Lieutenant à la Section de Recherche de Paris, Ludivine Vancker comprend bientôt qu’un fil sanglant relie ces faits divers. Rien ne pourra l’empêcher de remonter la piste à sa source. Aux racines de la peur. Le Mal peut-il contaminer ceux qui le traquent ?
Frédéric Fontès, 4decouv.com
dimanche 12 janvier 2014
Poche : Des noeuds d'acier - Sandrine Collette (Livre de Poche)
Des nœuds d'acier, premier roman de Sandrine Collette, sera disponible le 3 février prochain aux éditions du Livre de poche.
Voici ce que j'en disais en décembre 2012 :
Des nœuds d'acier est le premier roman de Sandrine Collette et pour le retour de la collection Sueurs Froides des éditions Denoël, c'est une très belle entrée en matière.
La romancière nous propose un classique du genre, un huis-clos narrant une épouvantable séquestration. Bien plus noir que celles évoquées par Karin Giebel dans les Morsures de l'ombre, par Chevy Stevens dans Séquestrée ou par Franck Thilliez dans Vertige, Sandrine Collette se rapproche du survival de genre comme on le rencontre dans les films d'horreur du même genre tels que Wolf Creek, Delivrance et même le très dérangeant Eden Lake.
Très vite, on découvre en même temps que le héros, qu'il n'y a aucun échappatoire possible. Face à un tel mur de folie, il n'y a rien d'autre à faire que de patienter et survivre. Et comme le héros qui rajoute des bâtons sur le mur de sa prison, nous comptons les pages tournées, de plus en plus effarés par le calvaire de Théo Béranger.
Une fois commencé, il devient très difficile de reposer le livre de 265 pages. Armez vous de nerfs d'acier pour entreprendre la lecture d'un premier roman implacable qui fait honneur au renouveau d'une collection à surveiller avec attention.
Sandrine Collette présente Des nœuds d'acier :
Théo Béranger sort de prison. Dix-neuf mois de rapports humains violents et âpres, qu’il a passés concentré sur un seul objectif : sa libération. Son errance le mène au fin fond de la France, dans une région semi-montagneuse couverte d’une forêt noire et dense. Là, kidnappé par deux frères déments, il va replonger en enfer. Un huis clos implacable, où la tension devient insoutenable.
Vous pouvez vous procurer le livre via votre libraire ou via le site lalibraire.com, en cliquant ICI.
Frédéric Fontès, 4decouv.com
News : Date Limite - Duane Swierczynski (Rivages)
Le nouveau roman de Duane Swierczynski, Date Limite, sera publié le 15 janvier prochain aux éditions Rivages. Il est traduit par Sophie Aslanides.
Présentation de l'éditeur :
Alors qu'il prend conscience qu'il est en train de rater sa vie, Mickey découvre qu'il a le don de remonter le temps. Il compte le mettre à profit pour mettre de l'ordre dans son histoire familiale.
Frédéric Fontès, 4decouv.com
samedi 11 janvier 2014
News : Terminus Belz - Emmanuel Grand (Liana Levi)
Quand Didier Coviaux du Comptoir des Mots me conseille une lecture, j'ai tendance à ne pas trop tergiverser.
Du coup, ce Terminus Belz signé Emmanuel Grand s'est retrouvé piégé dans mon filet avec le fruit de la pêche du jour.
Le livre est disponible depuis le 9 janvier aux éditions Liana Levi.
Lecture à venir.
Présentation de l'éditeur :
Un jour de janvier, Marko Voronine et trois autres Ukrainiens quittent leur pays pour la France, cachés à l'arrière d'un camion. Le voyage pourrait se faire en quelques heures, mais les passeurs roumains sont des tordus décidés à se payer du bon temps avec la jeune fille montée à bord. Les clandestins parviennent à les maîtriser, à s'emparer du camion et à récupérer leur argent. Mais ils savent que la mafia roumaine voudra se venger : se séparer est le seul moyen de la semer. Marko prend le chemin de la Bretagne. Grâce à une petite annonce, il trouve rapidement un emploi auprès d'un patron de pêche sur l'île de Belz, une île coupée de tout. À l'arrivée, l'endroit n'est pas aussi paisible que prévu. Le métier du grand large en a pris un coup, l'embauche est rare sur les chalutiers et les marins rechignent à céder la place à un étranger. Des histoires bizarres agitent aussi la petite communauté. Vieilles légendes, superstitions ou surnaturel ? Sur « l'île des fous », comme on la surnomme dans la région, les hommes redoutent par-dessus tout les signes de l'Ankou, l'Ange de la mort. Lorsqu'un crime atroce est commis, les îliens soupçonnent Marko de l'avoir réveillé. Sans papiers, plongé dans un univers hostile, le jeune fugitif aura beaucoup de mal à se disculper, à esquiver les tueurs roumains comme la police française, à démêler le vrai du faux et à conjurer ses propres démons'.
Emmanuel Grand, né à Versailles en 1966, a passé son enfance en Vendée, à vingt kilomètres de la côte Atlantique. Aujourd'hui, il vit en région parisienne, à Colombes. Il est responsable du design du site web d'un grand opérateur téléphonique. Terminus Belz est son premier roman.
Frédéric Fontès, 4decouv.com
Du coup, ce Terminus Belz signé Emmanuel Grand s'est retrouvé piégé dans mon filet avec le fruit de la pêche du jour.
Le livre est disponible depuis le 9 janvier aux éditions Liana Levi.
Lecture à venir.
Présentation de l'éditeur :
Un jour de janvier, Marko Voronine et trois autres Ukrainiens quittent leur pays pour la France, cachés à l'arrière d'un camion. Le voyage pourrait se faire en quelques heures, mais les passeurs roumains sont des tordus décidés à se payer du bon temps avec la jeune fille montée à bord. Les clandestins parviennent à les maîtriser, à s'emparer du camion et à récupérer leur argent. Mais ils savent que la mafia roumaine voudra se venger : se séparer est le seul moyen de la semer. Marko prend le chemin de la Bretagne. Grâce à une petite annonce, il trouve rapidement un emploi auprès d'un patron de pêche sur l'île de Belz, une île coupée de tout. À l'arrivée, l'endroit n'est pas aussi paisible que prévu. Le métier du grand large en a pris un coup, l'embauche est rare sur les chalutiers et les marins rechignent à céder la place à un étranger. Des histoires bizarres agitent aussi la petite communauté. Vieilles légendes, superstitions ou surnaturel ? Sur « l'île des fous », comme on la surnomme dans la région, les hommes redoutent par-dessus tout les signes de l'Ankou, l'Ange de la mort. Lorsqu'un crime atroce est commis, les îliens soupçonnent Marko de l'avoir réveillé. Sans papiers, plongé dans un univers hostile, le jeune fugitif aura beaucoup de mal à se disculper, à esquiver les tueurs roumains comme la police française, à démêler le vrai du faux et à conjurer ses propres démons'.
Emmanuel Grand, né à Versailles en 1966, a passé son enfance en Vendée, à vingt kilomètres de la côte Atlantique. Aujourd'hui, il vit en région parisienne, à Colombes. Il est responsable du design du site web d'un grand opérateur téléphonique. Terminus Belz est son premier roman.
Frédéric Fontès, 4decouv.com
vendredi 10 janvier 2014
Chronique : L'homme qui a vu l'homme - Marin Ledun (Ombres Noires)
Présentation ICI |
Je suis l'homme qui a lu l'homme qui a vu l'homme, le nouveau roman de Marin Ledun. Et encore une fois, l'auteur m'a étonné.
Son intrigue est certes complexe, à l'image de l'enquête de son héros journaliste mais comme ce dernier, on rentre de plein pied dans un univers dont on ne connait ni les coutumes, ni les codes, ni le fonctionnement.
Petit à petit, on commence par entrevoir les articulations, les engrenages et surtout les enjeux d'un engagement très inégal.
« Nuit blanche peuplée d'ombres noires. »
Comme dans les Visages Écrasés, l'impression de lire un livre témoignage plutôt qu'une simple œuvre de fiction est flagrante. Un peu comme si on se retrouvait embarqué dans un reportage via le point de vue d'une caméra sur l'épaule.
De la même manière que dans les autres livres du romancier, la quête de vérité du héros va devenir une addiction, presque une obsession. Plus on lui met de bâton dans les roues, plus il tente d'avancer encore un peu plus.
La prose viscéral transpire d'humanité et fait beaucoup penser à deux autres romans assez percutant de Marin Ledun : la Guerre des vanités et Les Visages écrasés.
Comme je le disais pour la Guerre des vanités, Marin Ledun donne corps à son personnage et s'efface pour raconter simplement son histoire.
Méticuleusement, patiemment et sans dénouement extraordinaire, il amène le journaliste vers la révélation finale, en enchaînant avec régularité des chapitres linéaires mais de plus en plus oppressants.
« La guerre est le règne de l'organisation et de la prévision, mais personne ne pense à la paix. » Louis Althusser, philosophe.
Un livre organique prenant son temps pour laisser ses racines suivre leurs chemins, avec une bande son qui pourrait être le bruit de battements de cœur du héros.
J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire mais c'est ce qui permet à cette identification au héros de fonctionner encore mieux : comme lui au début, on est sceptique, on se retrouve à évoluer dans un univers que l'on ne comprend pas et qui ne nous intéresse pas forcément au premier abord.
Comme lui, on commence à lire entre les lignes et deviner que la vérité est belle et bien enterrée, et que l'on n'est jamais trop nombreux pour tenter de la mettre à jour.
Un livre ambitieux, à l'image d'un romancier qui s'emploie roman après roman à devenir une voix incontournable dans le paysage du polar actuel.
Frédéric Fontès, 4decouv.com
jeudi 9 janvier 2014
Chronique : Ressacs - David James Kennedy (Fleuve Noir)
Présentation ICI |
C'est certainement le point fort de l'histoire : le décors devient un personnage à part entière. Il génère sa propre lumière, son propre son, sa voix, son parfum. Le lieu emprisonne l'attention du lecteur, qui du coup se tient sur ses gardes alors qu'il progresse au cœur de l'intrigue.
Cette dernière est un classique du genre (un effet papillon, avec la turbulence engendrée plusieurs décennies dans le passé qui va créer un violent retour de vague dans le présent, un des nombreux ressacs présents dans le roman).
Je regrette la présence de quelques longueurs et surtout quelques doublons répétés qui nuisent selon moi à l'effet escompté et à l'efficacité des révélations des dernières pages.
Mais l'ensemble ne laisse pas indifférent et va hanter les lecteurs qui vont se lancer dans l'aventure de ce premier roman.
Frédéric Fontès, 4decouv.com
vendredi 3 janvier 2014
Chronique : Mais je fais quoi du corps ? - Olivier Gay (Masque)
Présentation ICI |
L'intrigue est bien menée, ça va à cent à l'heure et la fin révèle une belle surprise aux lecteurs de la série. Comme dans les autres opus de la série, on y retrouve les ingrédients qui font que ça se dévore très vite.
Perso, j'aimerai bien que le héros lâche un peu son activité liée au "soleil" parce que cela brouille un peu son statut dans le livre de héros et d'ami parce qu'il mène son train de vie actuel uniquement grâce à son activité de dealer.
Bon après, Jeff Lindsay a bien créé un personnage de tueur en série sympa alors pourquoi pas un dealer attachant.
Bref, c'est toujours aussi efficace, c'est le troisième épisode de la série et c'est à lire !
Frédéric Fontès, 4decouv.com
jeudi 2 janvier 2014
Chronique : François Schuiten L'Horloger du rêve - Thierry Bellefroid (Casterman)
François Schuiten est un illustrateur bruxellois aux multiples talents. Ce livre nous invite à nous immerger au sein de l'univers d'un artiste dont les seules frontières sont celles qu'imposent son imagination.
Le livre est scindé en une dizaine de chapitres présentant les différentes mécanismes de cette horlogerie du rêve. De l'enfance de Schuiten à son entrée à l'École Supérieure des Arts de Saint-Luc, des Murailles de Samaris à un analyse revenant sur trente années de Cités Obscures, de la magie de la scénographie éphémère aux expositions, de la scénographie en milieu urbain, du travail de l'auteur pour les différentes expositions universelles auxquelles il a contribué, en passant par Gwendoline ou Mars et Avril, ses contributions pour le septième art, chaque engrenage est présenté par Thierry Bellefroid et commenté par l'auteur.
Les éditions Casterman proposent une énorme bible de 30 x 30 cm, un indispensable pour les amateurs de François Schuiten, à la fois ludique et didactique pour celles et ceux qui désirent partir à la découverte d'un univers où l'utopie et la poésie nous renvoient invariablement à notre quotidien.
François Schuiten (prononcez 'skui') est l'un des artistes les plus innovant de sa génération. Et c'est magique de voir à quel point la poésie, l'architecture, le rêve et la philosophie ont pu à ce point devenir sources d'inspiration dans son travail, que ce soit dans la bande dessinée ou la scénographie.
Troublant aussi parce qu'il est difficile de ne pas faire un parallèle avec un autre artiste qui lui se nourrit de ses cauchemars, le célèbre peintre suisse H.R. Giger.
Dans cet ouvrage, Thierry Bellefroid évoque les différents astres qui peuplent le système Schuiten. Ses univers en orbites qui s'alimentent les uns avec les autres, cette mécanique composée d'un nombre incroyable d'engrenages différents qui forment un même tout, cette analyse des obsessions de l'auteur, de sa quête sans fin du goût du fruit des couleurs, etc.
Je suis persuadé qu'un grand nombre d'entre vous a déjà erré sur les quais de la station de métro parisien Arts et Métiers ou dans les petites allées du Musée Jules Verne d'Amiens, sans savoir qu'il en était le concepteur ?
C'est un petit exemple de ce que Thierry Bellefroid parvient à transmettre en revenant sur l’œuvre et l'imaginaire de cet Horloger du rêve. Son but : nous révéler la présence de cette magie susceptible de peupler notre quotidien, nous permettre de jeter un œil dans le trou de la serrure et d'y entrevoir cette incroyable mécanique parfaitement huilée.
Si vous avez lu cette chronique avec les aiguilles de la bouche à 10h10, cela veut dire qu'il est temps pour vous de vous procurer cet ouvrage incontournable !
Frédéric Fontès, 4decouv.com (voir l'article original sur Planète-BD)
mercredi 1 janvier 2014
News : In Tenebris au cinéma en 2015 ?
In tenebris, deuxième volet de la Trilogie du Mal de Maxime Chattam, sera bientôt porté à l'écran.
C'est une information reprise par Alain Schlockoff, fondateur et rédacteur en chef de la revue l'Ecran Fantastique :
"In Tenebris" produit par Sébastien Fechner et Maeva Gatineau, est l'adaptation du best-seller de 2003 de Maxime Chattam, second volume de la "Trilogie du Mal", qui remet en scène Joshua Brolin, personnage principal de l'opus "L'Ame du Mal".Plus d'informations bientôt.
Dans le livre, l'histoire se déroulait en janvier 2002 à New York et dans ses environs, pendant un hiver très enneigé, où une inspectrice de police et un détective privé, ancien policier, cherchaient à percer le mystère de disparitions massives.
Dans cette version, écrite par Paul Vallespi et Alix Deniger, l'action a été transposée dans la région Rhône-Alpes, où le film sera tourné en 2014/2015. Plus de 25 personnes disparaissent chaque jour en France sans jamais être retrouvées. Ces disparitions restent inexplicables. Quand l'une d'entre elles réapparaît et prétend s'être enfuie de l'enfer, l'inexplicable devient alors insoutenable.
Frédéric Fontès, 4decouv.com
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