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Atypique donc parce qu'il est Mongol et très attaché aux rituels ancestraux.
Connu parce que Yeruldelgger est un ersatz d'Harry Bosch et de Carl Morck, autres personnages que l'on doit respectivement à la plume de Michael Connelly et Jussi Adler-Olsen (que l'on retrouvera en janvier 2014 avec le quatrième opus de la série de son Inspecteur dans Dossier 64).
Mais en fait, c'est à ce dernier que je vais comparer le livre de Ian Manook : comme Jussi Adler-Olsen, il fait évoluer son héros dans un cadre dépaysant pour le lecteur de polar urbain anglo-saxon. Mais il respecte à la lettre les codes du genre : flic bourru, qui attire autant la haine que le respect autours de lui, en conflit permanent avec sa hiérarchie et sa famille mais qui a un redoutable fière. Il est aussi attaché à des valeurs qui lui font prendre des risques inconsidérés pour défendre des causes jugées perdues à la bases.
Seul bémol, on peut parfois reprocher au roman une extrême violence dans certains détails, à l'exemple des horribles mutilations subies par un personnage central de l'histoire. La suggestion du calvaire vécu par ce personnage aurait était déjà largement suffisante, il n'y avait pas besoin d'aller aussi loin dans la perversion de ses agresseurs.Le même problème se pose avec les victimes de l'enquête secondaire de Yeruldelgger.
Coup de cœur donc pour ce nouveau personnage dont on attend avec impatience la prochaine enquête, aux éditions Albin Michel.
Frédéric Fontès, 4decouv
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