Et si Notre-Dame la nuit... est le premier roman de Catherine Bessonart, publié par les éditions de L'Aube.
Je me suis procuré le livre en découvrant qu'il avait reçu le Prix Polar Cognac 2013 et j'ai passé un bon moment de lecture.
Malgré quelques éléments assez classiques (les liens qui unissent le héros au tueur), la romancière nous invite à découvrir un héros un peu rêveur, un peu poète, un peu hanté, un peu déjanté quoi ! Une belle plume donc au service d'une belle voix qui détonne dans le paysage ambiant.
La progression de l'enquête est toujours à dimension humaine et c'est certainement un des points fort de l'histoire.
Je serai donc au rendez-vous du prochain opus, histoire de retrouver un personnage très attachant.
"Après le cou, ce qui l'émouvait le plus chez une femme, c'était le
poignet, alors il se pencha vers la femme inconnue, effleura ses veines
qui ne battaient plus et lui fit la promesse muette que justice serait
faite."
Il s'appelle Chrétien, pourtant il se dit "mécréant, tendance
bouddhiste". Flic, fraîchement divorcé, il en est proie à une sorte de
nervosité - il vient d'arrêter de fumer - mais pas seulement. Il
pressent un malheur imminent qui ne tarde pas à survenir : neuf des plus
belles statues de Notre-Dame de Paris sont décapitées ; puis, très
vite, une jeune femme. La première d'une longue série...
L'enquête
que mène le commissaire Bompard l'amène au sentiment qu'il est
intimement mêlé à cette affaire. De quelle manière ? Ses doutes se
confirment quand le meurtrier le menace dans ce qu'il a de plus cher :
son ex, Mathilde.
Frédéric Fontès, 4decouv
vendredi 29 novembre 2013
vendredi 22 novembre 2013
News : Fleuve Noir devient Fleuve Editions (2014)
C'est une information que l'on doit à actualitte.com, relayée par l'ami Norbert sur le forum des Rivières Pourpres.
En 2014, les éditions du Fleuve Noir changent de nom et deviennent Fleuve éditions.
Et ce n'est qu'un début, d'autres annonces à venir.
Sources : actualitte.com et les rivières pourpres
Frédéric Fontès, 4decouv
En 2014, les éditions du Fleuve Noir changent de nom et deviennent Fleuve éditions.
Et ce n'est qu'un début, d'autres annonces à venir.
Fleuve Noir quitte sa rivière pour devenir Fleuve Editions
Le groupe Editis poursuit ses mutations
Tout cours d'eau finit un jour par se jeter dans un affluent plus grand que lui. C'est ainsi qu'en janvier 2014, Fleuve Noir se précipitera dans une nouvelle aventure : Fleuve Editions, « une nouvelle maison aux rives élargies ». Depuis 65 ans que Fleuve noir suivait son lit, voilà que l'aventure prend une autre orientation.
Originellement, Fleuve Noir était un éditeur de livres en format poche, qui a débuté son parcours en 1949. Aujourd'hui, la maison propose uniquement des grands formats. « Longtemps éditeur de littérature de genre, nous avons progressivement étendu notre offre en nous ouvrant à la littérature générale, à la jeunesse, à l'illustré et aux essais. Autre changement notable : le nombre de parutions par an a été équilibré et comporte aujourd'hui 100 % d'inédits », précise la maison dans un communiqué.
Fleuve éditions est un nom qui correspondra mieux aux nouvelles orientations, bien que la vocation reste la même : « proposer les meilleurs moments de lecture, des histoires fortes qui font rire ou pleurer, qui interrogent, qui font peur, en un mot, qui divertissent. » Depuis les polars et les thrillers qui ont fait l'identité de cette marque, avec les premiers San Antonio, ces différents styles littéraires conserveront l'appellation Fleuve Noir. On ne peut plus adapté.
La maison en quelques chiffres, lesquels ne changeront pas au 1er janvier 2014, date de création de Fleuve éditions.
> 50 millions d'exemplaires vendus depuis 1949
> 60 titres publiés par an en moyenne
> Les plus forts tirages de 2013 en nombre d'exemplaires :
A quelques secondes près, Harlan Coben : 190 000 exemplaires
Et soudain tout change, Gilles Legardinier : 130 000 exemplaires
Puzzle, Franck Thilliez : 120 000 exemplaires
Vengeance en Prada, Lauren Weisberger : 100 000 exemplaires
> Au 4ème rang (sur 35 éditeurs) sur le secteur du policier/thriller en grand format (source GfK)
> Au 13ème rang (sur 90 éditeurs) sur le secteur de la fiction moderne en grand format (source GfK)
Sources : actualitte.com et les rivières pourpres
Frédéric Fontès, 4decouv
lundi 18 novembre 2013
François Schuiten L'Horloger du rêve - Thierry Bellefroid (Casterman)
Je viens d'ouvrir les premières pages de ce livre trésor et je ne peux ôter ce sourire béat qui reste collé à mon visage.
Je prends autant de plaisir à découvrir les rouages de l'univers de ce magicien du dessin qu'à tourner les pages de ses bd.
Impressionnant donc, autant dans la forme que dans le fond. Un beau cadeau de Thierry Bellefroid et des éditions Casterman aux lecteurs d'un artiste majeur. Chronique à venir...
Connu pour la série de bande dessinée Les Cités Obscures qu'il co-anime en compagnie de Benoît Peeters depuis la fin des années 80 chez Casterman, François Schuiten est bien plus qu'un dessinateur surdoué. Né au milieu des années 50, il n'avait pas seize ans lorsqu'il a publié sa première histoire. Il a commencé sa première collaboration cinématographique alors qu'il sortait à peine de l'école Saint-Luc, où il a appris la bande dessinée. Et très rapidement, il allait aussi collaborer à d'importantes scénographies, notamment pour Cités-Cinés Montréal, puis pour nombre d'expositions itinérantes, de spectacles vivants ou de pavillons d'Expositions Universelles.
Dans ce livre qui commence tout naturellement par une exploration de l'enfance et de la jeunesse pour comprendre les racines d'une vocation, on traverse à la fois tout l'univers des Cités Obscures mais aussi les collaborations cinématographiques avec Just Jaeckin, Jaco Van Dormael, Martin Villeneuve et d'autres encore. Trois chapitres entiers sont consacrés aux réalisations scénographiques de François Schuiten. Abondamment illustrés – en grande partie d'images totalement inédites -, ils racontent comment Schuiten installe le rêve sur les scènes – qu'il s'agisse d'opéra, d'opérette ou de spectacle de hip hop – à travers ses crayons et ses visions. Véritable architecte d'événements, il sait développer des images fortes, épouser le mouvement des corps autant que celui du temps ; chacune de ses mécaniques est un bijou de précision destiné à immerger le spectateur ou le visiteur dans un monde où l'émotion le dispute à la réflexion. Des qualités qui l'ont amené à procéder de plus en plus souvent à des interventions urbaines, comme il a pu le faire à Bruxelles en imaginant le décor de la station de métro Porte de Hal, à Paris pour celle des Arts et Métiers, à Amiens, en intervenant sur la Maison de Jules Verne, et dans bien d'autres lieux, de Lyon à Lille. Partout où il passe, on reconnaît sa patte, qui transforme le paysage urbain et tente de lui redonner sens, cherchant à exploiter les signes forts et à relier passé et futur. Enfin, comment ne pas parler de ses interventions dans le cadre des Expositions Universelles ? De Séville à Aïchi en passant par Hanovre, François Schuiten s'est brillamment illustré en réalisant des pavillons rivalisant d'audace et d'imagination. Le lecteur découvrira comment ces architectures vivantes se sont construites, pas à pas, avec opiniâtreté, dans une volonté de toujours repousser les limites du possible.
Frédéric Fontès, 4decouv
dimanche 17 novembre 2013
News : La Bête - Catherine Hermary-Vieille (Albin Michel)
Le nouveau roman de Catherine Hermary-Vieille sera publié le 7 février prochain aux éditions Albin Michel.
Le mystère entourant l'existence de cette bête me fascine toujours autant (je suis fan du film le Pacte des loups de Christophe Gans, je m'étais rué ensuite sur la novélisation signée Pierre Pelot).
C'est donc avec curiosité que je lirai ce roman qui replonge le lecteur au cœur du Gévaudan.
Ça tombe bien, je suis dans ma période cryptozoologie.
Chronique à suivre.
Le Gévaudan, au cœur de la Lozère, pays isolé aux interminables hivers et aux landes battues par les vents, est hanté par les loups, les superstitions et la peur du diable. Or le diable surgit en un monstre terrifiant. Une bête inconnue et sanguinaire qui attaque femmes et enfants et ignore les troupeaux. Une bête qui est partout et nulle part, qui tue puis se volatilise. Traquée par les dragons et les louvetiers de Louis XV, elle semble invulnérable. Est-elle un homme devenu animal ou un animal à l'intelligence humaine ? A Versailles, la colère monte et le roi envoie Antoine de Beauterne, le grand louvetier du royaume. Mais la bête semble se jouer des chasseurs comme des battues.
Obéirait-elle à un maître ou aux forces des ténèbres ?
Frédéric Fontès, 4decouv
Le mystère entourant l'existence de cette bête me fascine toujours autant (je suis fan du film le Pacte des loups de Christophe Gans, je m'étais rué ensuite sur la novélisation signée Pierre Pelot).
C'est donc avec curiosité que je lirai ce roman qui replonge le lecteur au cœur du Gévaudan.
Ça tombe bien, je suis dans ma période cryptozoologie.
Chronique à suivre.
Le Gévaudan, au cœur de la Lozère, pays isolé aux interminables hivers et aux landes battues par les vents, est hanté par les loups, les superstitions et la peur du diable. Or le diable surgit en un monstre terrifiant. Une bête inconnue et sanguinaire qui attaque femmes et enfants et ignore les troupeaux. Une bête qui est partout et nulle part, qui tue puis se volatilise. Traquée par les dragons et les louvetiers de Louis XV, elle semble invulnérable. Est-elle un homme devenu animal ou un animal à l'intelligence humaine ? A Versailles, la colère monte et le roi envoie Antoine de Beauterne, le grand louvetier du royaume. Mais la bête semble se jouer des chasseurs comme des battues.
Obéirait-elle à un maître ou aux forces des ténèbres ?
Frédéric Fontès, 4decouv
samedi 16 novembre 2013
Chronique : Black Cocaïne - Laurent Guillaume (Denoël)
Black Cocaïne, le polar qui donne à son héros et ses lecteurs des Sueurs Froides, et dont on aspire chaque ligne jusqu'à
la dernière !
Le destin a fait qu'en lisant ce nouveau roman de Laurent Guillaume, j'ai mis la main sur un omnibus de Mickey Spillane consacré à son héros Mike Hammer.
Et Black Cocaïne est un bel hommage à ces histoires de détectives sanguins, cabossés et déterminés à mener leurs enquêtes jusqu'à leur conclusion, parfois au péril de leur vie.
Une fois encore, Laurent Guillaume fait merveille quand il s'agit de faire jouer dans le décor africain une galerie de personnages attachants ou redoutables.
Seul bémol peut-être, le dernier quart du livre qui casse le rythme de croisière du début. Pas vraiment gênant en soit mais ce moment où l'auteur doit vite ranger "ses jouets" coïncide avec celui où le lecteur anticipe la frustration de devoir bientôt quitter un personnage attachant et touchant.
Après Doux comme la mort, c'est avec grand plaisir que je retrouve la griffe d'un auteur qui nous ouvre un peu plus les yeux.
Black Cocaïne est disponible depuis le 8 novembre 2013 aux éditions Denoël dans la collection Sueurs Froides.
«Au Mali, tout est possible et rien n’est certain», ainsi parle Solo, ce Franco-Malien recherché par la police française qui a laissé derrière lui un passé obscur pour recommencer une nouvelle vie sur le continent noir. Ancien des stups respecté de la profession, Solo est devenu à Bamako un détective privé populaire. Même si les souvenirs douloureux le hantent souvent, Solo les noie avec application dans l’alcool. Jusqu’au jour où une belle avocate française l’engage pour faire libérer sa sœur arrêtée à l’aéroport avec de la cocaïne. Un dossier en apparence simple pour Solo, mais cette banale histoire de mule va prendre une tournure inquiétante. Ses vieux démons réveillés, l’ex-flic se lance dans cette affaire dangereuse, entre tradition et corruption, avec la détermination de celui qui n'a rien à perdre.
Frédéric Fontès, 4decouv
Le destin a fait qu'en lisant ce nouveau roman de Laurent Guillaume, j'ai mis la main sur un omnibus de Mickey Spillane consacré à son héros Mike Hammer.
Et Black Cocaïne est un bel hommage à ces histoires de détectives sanguins, cabossés et déterminés à mener leurs enquêtes jusqu'à leur conclusion, parfois au péril de leur vie.
Une fois encore, Laurent Guillaume fait merveille quand il s'agit de faire jouer dans le décor africain une galerie de personnages attachants ou redoutables.
Seul bémol peut-être, le dernier quart du livre qui casse le rythme de croisière du début. Pas vraiment gênant en soit mais ce moment où l'auteur doit vite ranger "ses jouets" coïncide avec celui où le lecteur anticipe la frustration de devoir bientôt quitter un personnage attachant et touchant.
Après Doux comme la mort, c'est avec grand plaisir que je retrouve la griffe d'un auteur qui nous ouvre un peu plus les yeux.
Black Cocaïne est disponible depuis le 8 novembre 2013 aux éditions Denoël dans la collection Sueurs Froides.
«Au Mali, tout est possible et rien n’est certain», ainsi parle Solo, ce Franco-Malien recherché par la police française qui a laissé derrière lui un passé obscur pour recommencer une nouvelle vie sur le continent noir. Ancien des stups respecté de la profession, Solo est devenu à Bamako un détective privé populaire. Même si les souvenirs douloureux le hantent souvent, Solo les noie avec application dans l’alcool. Jusqu’au jour où une belle avocate française l’engage pour faire libérer sa sœur arrêtée à l’aéroport avec de la cocaïne. Un dossier en apparence simple pour Solo, mais cette banale histoire de mule va prendre une tournure inquiétante. Ses vieux démons réveillés, l’ex-flic se lance dans cette affaire dangereuse, entre tradition et corruption, avec la détermination de celui qui n'a rien à perdre.
Frédéric Fontès, 4decouv
lundi 11 novembre 2013
Chronique : Yeruldelgger - Ian Manook (Albin Michel)
Présentation ICI |
Atypique donc parce qu'il est Mongol et très attaché aux rituels ancestraux.
Connu parce que Yeruldelgger est un ersatz d'Harry Bosch et de Carl Morck, autres personnages que l'on doit respectivement à la plume de Michael Connelly et Jussi Adler-Olsen (que l'on retrouvera en janvier 2014 avec le quatrième opus de la série de son Inspecteur dans Dossier 64).
Mais en fait, c'est à ce dernier que je vais comparer le livre de Ian Manook : comme Jussi Adler-Olsen, il fait évoluer son héros dans un cadre dépaysant pour le lecteur de polar urbain anglo-saxon. Mais il respecte à la lettre les codes du genre : flic bourru, qui attire autant la haine que le respect autours de lui, en conflit permanent avec sa hiérarchie et sa famille mais qui a un redoutable fière. Il est aussi attaché à des valeurs qui lui font prendre des risques inconsidérés pour défendre des causes jugées perdues à la bases.
Seul bémol, on peut parfois reprocher au roman une extrême violence dans certains détails, à l'exemple des horribles mutilations subies par un personnage central de l'histoire. La suggestion du calvaire vécu par ce personnage aurait était déjà largement suffisante, il n'y avait pas besoin d'aller aussi loin dans la perversion de ses agresseurs.Le même problème se pose avec les victimes de l'enquête secondaire de Yeruldelgger.
Coup de cœur donc pour ce nouveau personnage dont on attend avec impatience la prochaine enquête, aux éditions Albin Michel.
Frédéric Fontès, 4decouv
Chronique : Lignes de feu - Jeffery Deaver (2 Terres)
Présentation ICI |
C'est bien le neuvième car je n’oublie pas le Valseur Macabre, toujours inédit à ce jour en grand format et en texte intégrale.
Jeffery Deaver nous prouve une nouvelle fois (si besoin est) à quel point il connait son travail. On retrouve dans Lignes de feu les ingrédients qui font le charme de ses précédents romans : des héros face à une nouvelle énigme policière, un adversaire insaisissable, une nouvelle science à découvrir et une construction de l'intrigue à tiroirs.
Cette fois, l'auteur nous fait découvrir les principes de cette électricité qui nous connecte tous mais qui peut, entre de mauvaises mains, être une arme redoutable.
Une intrigue classique avec des retournements qui ne devraient pas surprendre les lecteurs fidèles ce qui ne l'empêche pas d'être plaisante à lire, Jeffery Deaver parvenant à conserver un flux constant de tension, jusqu'au grand final.
Vivement le prochain !
Frédéric Fontès,4decouv
dimanche 10 novembre 2013
Le Papillon Rouge - Sam Eastland (Anne Carrière)
C'est le 16 janvier prochain que les lecteurs de Sam Eastland auront le privilège de découvrir en librairie la quatrième enquête de son inspecteur Pekkala. Le Papillon rouge est traduit par David Fauquemberg pour les éditions Anne Carrière.
J'ai dévoré les précédents tomes de l'auteur qui mêlent avec toujours autant d'habileté les faits historiques, le suspense et une redoutable intrigue. J'ai donc hâte de découvrir les ailes de ce papillon rouge...
À l'heure où les forces hitlériennes s'engouffrent sur le territoire soviétique, annihilant sur leur passage les bataillons de l'Armée rouge, un avion de reconnaissance allemand, égaré et pris pour cible par l’ennemi, est contraint de se poser derrière les lignes russes. Dans la mallette de son passager, les soldats russes découvrent une peinture représentant un hyalophora cecropia, papillon de nuit aux teintes rouges, plus connu sous le nom de « saturnie ». Les agents du renseignement militaire jugent l'objet anodin mais, dans la situation critique où se trouve le pays, Staline soupçonne un complot allemand. Il convoque alors son ancien adversaire, l'inspecteur Pekkala - insaisissable Finlandais qui fut jadis l'enquêteur objet convoqué en temps de guerre.
Tandis que l'orage gronde tout autour d'eux, Pekkala et son assistant Kirov, du mystérieux et redouté Bureau des opérations spéciales, se retrouvent bientôt lancés aux trousses des plus incroyables voleurs d'art de l'histoire. La véritable proie de ces derniers est un bien secret et précieux ayant appartenu aux Romanov, un temps considéré comme la huitième merveille du monde...
Frédéric Fontès, 4decouv
J'ai dévoré les précédents tomes de l'auteur qui mêlent avec toujours autant d'habileté les faits historiques, le suspense et une redoutable intrigue. J'ai donc hâte de découvrir les ailes de ce papillon rouge...
À l'heure où les forces hitlériennes s'engouffrent sur le territoire soviétique, annihilant sur leur passage les bataillons de l'Armée rouge, un avion de reconnaissance allemand, égaré et pris pour cible par l’ennemi, est contraint de se poser derrière les lignes russes. Dans la mallette de son passager, les soldats russes découvrent une peinture représentant un hyalophora cecropia, papillon de nuit aux teintes rouges, plus connu sous le nom de « saturnie ». Les agents du renseignement militaire jugent l'objet anodin mais, dans la situation critique où se trouve le pays, Staline soupçonne un complot allemand. Il convoque alors son ancien adversaire, l'inspecteur Pekkala - insaisissable Finlandais qui fut jadis l'enquêteur objet convoqué en temps de guerre.
Tandis que l'orage gronde tout autour d'eux, Pekkala et son assistant Kirov, du mystérieux et redouté Bureau des opérations spéciales, se retrouvent bientôt lancés aux trousses des plus incroyables voleurs d'art de l'histoire. La véritable proie de ces derniers est un bien secret et précieux ayant appartenu aux Romanov, un temps considéré comme la huitième merveille du monde...
Frédéric Fontès, 4decouv
samedi 9 novembre 2013
Harlan Coben Présente... Insomnies en noir - Collectif (Belfond)
Bonnes nouvelles !
Moisson noire avait inauguré en 2001 la publication en France de cet almanach de la nouvelle noire désormais familier aux lecteurs.
Chaque année, l’éditeur et libraire spécialiste du roman policier, Otto Penzler, demande à un grand représentant du genre d’établir une sélection des vingt meilleures nouvelles publiées dans l’année.
J'ai quelques tomes de cette Moisson noire publiée par Rivage ainsi deux opus de Transgressions, traduit en France par Calmann-Lévy. Ce sont les contributions de Jeffery Deaver qui m'ont amené à fureter et à chercher ces quelques nouvelles inédites dont il est l'auteur.
Et puis en 2008, les éditions des Deux Terres ont traduit Spirales Infernales, premières vagues de l'anthologie qui regroupent les nombreuses contributions de Deaver. Ce fut un régal.
Alors, non, je ne suis pas un spécialiste de la nouvelle mais de temps en temps, je prend un immense plaisir à mettre mon nez dans un recueil de ce genre.
En 2013, ce sont les éditions Belfond qui reprennent la publication de cet anthologie (The Best American Mystery Stories) et cette année, le parrain qui fait office d'éditeur aux côtés d'Otto Penzler est Harlan Coben.
Avec les contributions de : Brock Adams (Audacieuse), Eric Barnes (Quelque chose de jolie, quelque chose de beau), Lawrence Block (Table rase), David Corbett & Luis Alberto Urrea (Qui m'a volé ma guenon ?), Brendan Dubois (En patrouille), Loren D. Estleman (Parfois, c'est une hyène), Beth Anne Fennelly & Tom Franklin (Ce que mains veulent), Ernest J. Finney (La possibilité d'un crime), Ed Gorman (Traversée en solitaire), James Grady (Destiny City), Chris F. Holm (Tueur de tueurs), Harry Hunsicker (À l'ouest de nulle part), Richard Lange (Tueur d'enfant), Joe R. Lansdale (Pluie d'étoiles), Charles McCarry (Le dernier maillon d ela chaîne), Dennis McFadden (Diamond Alley), Christopher Merkner (Le dernier cottage), Andrew Riconda (Le cœur comme un ballon), S.J. Rozan (Chin Yong Yun mène l'enquête), Mickey Spillane et Max Allan Collins (Mort depuis longtemps).
Le livre de 550 pages est traduit par Joseph Antoine.
Je viens d'en lire la première et la dernière nouvelle, un régal. Chronique à venir.
Détectives privés, tueurs à gage, meurtres, kidnappings, disparitions... Harlan Coben présente vingt nouvelles inédites sélectionnées par ses soins, dans une anthologie qui recense les grands noms, confirmés et en devenir, de la littérature à suspense nord-américaine contemporaine. Un régal pour les amateurs de noir, concocté par le maître de vos nuits blanches, à déguster jusqu'à la dernière ligne.
Frédéric Fontès
jeudi 7 novembre 2013
Nos désirs et nos peurs - Wulf Dorn (Le Cherche-Midi)
Le nouveau roman de Wulf Dorn, traduit de l’allemand par Joël Falcoz et publié par les éditions du Cherche-Midi, sera disponible le 9 janvier 2014.
Nos désirs et nos peurs est le second roman de l'auteur, après L'interprétation des peurs.
1985. Fahlenberg. Jan Forstner, 12 ans, est témoin de la noyade d’une jeune fille qui s’est échappée de la clinique psychiatrique voisine. Le lendemain de la tragédie, le père de Jan meurt brutalement et son frère Sven disparaît sans laisser de traces. Traumatisé, le jeune garçon est envoyé dans un pensionnat.
2010. Devenu psychiatre comme l’était son père, Jan accepte un poste à la clinique de Fahlenberg. Là, d’étranges événements le contraignent à revenir sur les drames de son passé. Alors qu’une main mystérieuse semble brouiller toutes les pistes, Forstner entre bientôt dans un terrible labyrinthe psychologique et meurtrier, au sein duquel se terre un effroyable secret.
Frédéric Fontès, 4decouv
Nos désirs et nos peurs est le second roman de l'auteur, après L'interprétation des peurs.
1985. Fahlenberg. Jan Forstner, 12 ans, est témoin de la noyade d’une jeune fille qui s’est échappée de la clinique psychiatrique voisine. Le lendemain de la tragédie, le père de Jan meurt brutalement et son frère Sven disparaît sans laisser de traces. Traumatisé, le jeune garçon est envoyé dans un pensionnat.
2010. Devenu psychiatre comme l’était son père, Jan accepte un poste à la clinique de Fahlenberg. Là, d’étranges événements le contraignent à revenir sur les drames de son passé. Alors qu’une main mystérieuse semble brouiller toutes les pistes, Forstner entre bientôt dans un terrible labyrinthe psychologique et meurtrier, au sein duquel se terre un effroyable secret.
Frédéric Fontès, 4decouv
lundi 4 novembre 2013
Fils de Sam - Michael Mention (Ring)
La prochaine publication de Michael Mention, Fils de Sam, sera disponible le 16 janvier prochain, aux éditions Ring.
Été 1977. L’Amérique croit avoir tout subi : assassinat de JFK, émeutes raciales, fiasco au Vietnam, crise économique. Meurtri dans sa chair et saigné dans ses ambitions, le pays est à genoux. New York aussi, soumise à une canicule sans précédent, au black-out et à son bourreau, David Berkowitz.
Un tueur mystérieux qui rôde la nuit de Queens au Bronx, et décime la jeunesse avec son revolver. Un prédateur unique dans la sphère des tueurs en série, défiant les autorités, les médias et le pays tout entier. Stupéfiante, cette affaire criminelle a déjà fait l’objet de livres et même d’un film réalisé par Spike Lee en 1999, « Summer of Sam » avec Adrien Brody et Ben Gazzara.
Mais tout n’a pas été révélé. Pour la première fois en France, un auteur traite cette enquête méconnue en Europe qui a traumatisé des millions d’Américains et explore de nouveaux axes d’investigations. À la croisée du docu-fiction et de l’essai culturel, Fils de Sam relate la croisade meurtrière du « Tueur au calibre .44 » à la faveur de nombreux documents et photos qui en font bien plus qu’un livre : un ouvrage qui se lit comme un film, en immersion totale dans la tête de l’un des tueurs les plus complexes. Fils de Sam est une plongée au cœur des États-Unis du rock au disco, du L.S.D. à la C.I.A., d’Hollywood au satanisme, du sexe à la mort … portrait d’une nation à travers l’un de ses exclus, devenu icône des serial killers.
Frédéric Fontès, 4decouv
Été 1977. L’Amérique croit avoir tout subi : assassinat de JFK, émeutes raciales, fiasco au Vietnam, crise économique. Meurtri dans sa chair et saigné dans ses ambitions, le pays est à genoux. New York aussi, soumise à une canicule sans précédent, au black-out et à son bourreau, David Berkowitz.
Un tueur mystérieux qui rôde la nuit de Queens au Bronx, et décime la jeunesse avec son revolver. Un prédateur unique dans la sphère des tueurs en série, défiant les autorités, les médias et le pays tout entier. Stupéfiante, cette affaire criminelle a déjà fait l’objet de livres et même d’un film réalisé par Spike Lee en 1999, « Summer of Sam » avec Adrien Brody et Ben Gazzara.
Mais tout n’a pas été révélé. Pour la première fois en France, un auteur traite cette enquête méconnue en Europe qui a traumatisé des millions d’Américains et explore de nouveaux axes d’investigations. À la croisée du docu-fiction et de l’essai culturel, Fils de Sam relate la croisade meurtrière du « Tueur au calibre .44 » à la faveur de nombreux documents et photos qui en font bien plus qu’un livre : un ouvrage qui se lit comme un film, en immersion totale dans la tête de l’un des tueurs les plus complexes. Fils de Sam est une plongée au cœur des États-Unis du rock au disco, du L.S.D. à la C.I.A., d’Hollywood au satanisme, du sexe à la mort … portrait d’une nation à travers l’un de ses exclus, devenu icône des serial killers.
Frédéric Fontès, 4decouv
dimanche 3 novembre 2013
L'homme qui a vu l'homme - Marin Ledun (Ombres Noires)
Le nouveau roman très attendu de Marin Ledun sera publié le 15 janvier 2014 aux éditions Ombres Noires.
Présentation complète de l'éditeur à venir.
Un journaliste part sur les traces d'un militant basque disparu.
Ce nouveau roman confirme Marin Ledun comme l'un des meilleurs auteurs de polar français.
Frédéric Fontès, 4decouv
Présentation complète de l'éditeur à venir.
Un journaliste part sur les traces d'un militant basque disparu.
Ce nouveau roman confirme Marin Ledun comme l'un des meilleurs auteurs de polar français.
Frédéric Fontès, 4decouv
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