Mourir, la belle affaire est le refrain de la chanson Vieillir de Jacques Brel.
C'est aussi le titre du premier roman d'Alfredo Noriega (Tan solo morir) a être publié en France par les éditions Ombres Noires.
Il est traduit par Nathalie Lalisse-Delcourt.
Équateur, Quito, 2850 mètres d’altitude. Une Subaru est percutée par une Cherokee. Dans la Subaru, deux morts et une survivante, María del Carmen. A l’arrivée de la police, la jeune fille, encore sous le choc, promet à l’inspecteur Heriberto Gonzaga de l’épouser s’il retrouve les coupables. Mais à Quito, les accidents de la route sont légions et l’affaire est vite classée. Quelques mois plus tard, rongée par la culpabilité d’avoir survécu, María del Carmen se jette du haut d’une falaise. En découvrant son corps, Heriberto se souvient de sa promesse et reprend l’affaire. Il découvre que le dossier a été étouffé…
Tout en maniant le scalpel, Arturo Fernandez, observateur mélancolique et subtil, raconte l’histoire de María del Carmen et Heriberto, mais aussi celle des habitants anonymes d’une cité entourée de volcans, fragilement bâtie sur des collines sillonnées de ravins. L’enquête et tous ces récits peu à peu s’entrecroisent et construisent le tableau d’une ville violente, indifférente, passive devant l’injustice sociale, le destin et l’acharnement de la nature. Un lieu où la mort est quotidienne et sans autres conséquences qu’intimes pour ceux qu’elle frappe.
Frédéric Fontès, 4decouv
1 commentaire:
Ah ! J'hésite un peu pour celui-là. Je vais passer mon tour je crois.
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