Cette fois, c'est l'histoire d'Oliver Twist qui nous est conté en grand album.
Les planches de Daniela Volpari recèlent toujours autant de petits détails. Elles permettront à celui ou celle qui veut devenir conteur d'ajouter de la matière à l'histoire.
Et en parlant de matière, je regrette un peu que les textes de Juliette Saumande se révèlent être justement un peu avare en détails. Il me semblait que Marie de Prémonville s'en était mieux sortie dans le précédent album, en trouvant le bon équilibre et en étant suffisamment "bavarde" pour que les ellipses se fassent en douceur.
Dans Oliver Twist, j'ai eu l'impression que les sauts de puce n'étaient pas forcément bien ajustés . Mais si le conteur de l'histoire connait bien le roman de Charles Dickens, il pourra largement remplir les vides.
N'est-ce pas là, finalement, l'utilité d'un tel objet : combler les espaces entre les pages et titiller l'imagination des lecteurs ?
De 3 à 6 ans, 40 pages, aux éditions Auzou.
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Frédéric Fontès, 4decouv
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