J'ai véritablement commencé à découvrir Paris au moment où j'y ai travaillé de manière quotidienne, dès 2001. Et mon goût (plus ou moins modéré) pour la lecture m’amène depuis à me plonger dans le Paris des années 1900, via par exemple un livre de Jean-Luc Bizien (La chambre mortuaire), de Patricia Parry (Sur un lit de fleurs blanches), de Maxime Chattam (Léviatemps) ou de Gilles Schlesser (La mort n'a pas d'amis).
C'est un véritable plaisir de retrouver dans ces histoires des décors connus et surtout, de les redécouvrir tels qu'ils étaient il y a une centaine d'années maintenant.
Outre que ce nouveau roman de Gilles Schlesser partage le même éditeur que Paris Mythique, j'ai eu l'agréable surprise de découvrir en page 43 une photo de Maurice-Louis Branger* qui a les mêmes modèles que la couverture de La mort n'a pas d'amis. Pas un hasard, puisque c'est aussi une photo du photographe. Sur l'une, nous les voyons de profile, sur l'autre, nous les retrouvons de face :
Je trouve cela génial comme "rencontre" puisque ça me permet d'expliquer en quelques mots la magie du livre de photos, où chaque instant figé dans le temps reprend vie dès que l'on ouvre le livre. Avec ce second cliché, j'assiste doublement à ce retour à la vie. Expression qui, du coup, n'est plus qu'un simple cliché...
Voilà ce qu'est ce merveilleux Paris mythique : 100 occasions de redonner vie à des instantanés de la vie Parisienne des années 1900. Et son prix devrait effacer les dernières réserves que vous pourriez avoir pour l'acquérir : 9€90.
Paris mythique, Paris magique !
En 100 photos de légende, c’est à une promenade poétique à travers le
Paris de toujours que ce livre séduisant invite : les garnements de
Robert Doisneau, les bas-fonds de Brassaï, le passant bondissant d’Henri
Cartier-Bresson, les amoureux de Willy Ronis, le peintre de la tour
Eiffel de Marc Riboud, l’homme armé d’Eugène Atget, le Luxembourg
enneigé d’Édouard Boubat, le premier Parisien de Louis Daguerre, les
pavés mouillés d’André Kertész, les filles de la mode de Franck Horvath
et de William Klein, le château tremblant de Man Ray. Autant de
chefs-d’œuvre qui fixent avec style et poésie les représentations d’un
Paris éternel. Édition bilingue français-anglais.
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Frédéric Fontès, 4decouv
* Né en 1874 à Fontainebleau, Maurice-Louis Branger débute comme
photographe dès 1895, et crée à Paris vers 1905 l'agence de reportage
Photopresse, 5 rue Cambon à Paris. Photographe polyvalent et très
actif, il couvre les principaux évènements de la vie parisienne (en
particulier, la crue de 1910) des procès et des affaires criminelles,
la vie politique, culturelle, mais aussi l'actualité sportive. "Grand
reporter", il est l'un des rares photographes à se rendre sur les lieux
de la Première Guerre des Balkans en 1913. De retour en France,
Maurice-Louis Branger photographie la Première Guerre mondiale et ses
conséquences durant les quatre années du conflit. Rendu à la vie civile
et parisienne, il s'illustre tout particulièrement par ses reportages de
proximité dans une ville alors en pleine évolution. Il décède en 1950 à
Mantes-la-Jolie.
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