samedi 28 décembre 2013
Chronique - On ne joue plus depuis longtemps - Karine Géhin (StoryLab)
Après Chiennes Fidèles de Williams Exbrayat, On ne joue plus depuis longtemps de Karine Géhin est le second e-book des éditions StoryLab que j'ai l'occasion de dévorer.
Comme je l'évoquais avec le roman de Williams Exbrayat, je suis toujours aussi bluffé par la capacité de cette jeune maison d'édition à proposer à ses lecteurs des e-books à la fois courts et très efficaces.
C'est certainement le meilleur support actuel pour nous faire découvrir des nouvelles de jeunes auteurs diablement efficaces et qui savent subtilement détourner les pièges du format court.
On ne joue plus depuis longtemps de Karine Géhin est une petite pépite du genre. Le duo d'enquêteurs atypique fonctionne très bien, le ton est assez percutant et l'on rentre très vite dans l'histoire. Karine Géhin joue avec le format court pour aller droit au but.
C'est vraiment une manière géniale de découvrir et de soutenir un nouvel auteur. Je ne peux que vous conseiller d'avoir une attention toute particulière concernant le catalogue de StoryLab.
Je suis très curieux de voir ce qu'ils nous proposeront en 2014.
Pour acheter l'e-book sur le site de l'éditeur, cliquez ICI.
Présentation de l'éditeur :
Dans une rue cossue de la banlieue parisienne, un riche industriel est retrouvé mort devant son bureau, une balle en pleine tête. En charge de l'enquête, la dingue et le breton – comprenez Valentine Dulac, physique de mannequin et gouaille de camionneur, et Yann Kervalec, gueule de catcheur et cœur de midinette. Le duo découvre que, la veille, une jeune femme à la beauté troublante a rendu visite à la victime. Impossible, pourtant, de mettre la main sur elle… L'enquête les conduira au cœur d'une affaire sordide.
Frédéric Fontès, 4decouv.com
Chronique - Chiennes Fidèles - Williams Exbrayat (StoryLab)
Je suis bluffé par la capacité de cette jeune maison d'édition à proposer à ses lecteurs des e-books à la fois court mais très efficace. La preuve que l'e-book peut être la manière la plus efficace actuellement pour nous faire découvrir des nouvelles de jeunes auteurs diablement efficaces et qui savent subtilement détourner les pièges du format court.
Chiennes fidèles de Williams Exbrayat joue à la fois avec les codes du roman hard-boiled et du roman noir. C'est très efficace, la caractérisation des personnages est excellente et on rentre presque instantanément dans l'histoire.
À découvrir, à lire et à soutenir.
Pour acheter l'e-book via le site de l'éditeur, cliquez ICI.
Présentation de l'éditeur :
Ex-flic à la morale discutable et aux pratiques expéditives, Maddog est devenu détective privé. Il lui arrive même de s'offrir quelques à-côtés juteux à la limite de la légalité.
Sa principale faiblesse : son goût pour les femmes. Lorsque la vénéneuse Dora le plaque, il se rend compte que sa dernière combine était peut-être celle de trop…
Frédéric Fontès, 4decouv.com
Chronique : Four Steps - François Mulcahy (E-book/Papier)
Four Steps est un recueil de nouvelles que l'on doit à François Mulcahy. Le livre reprend deux précédentes nouvelles que l'auteur a publié en format e-book et en présente deux inédites.
J'avais déjà eu l'occasion de vous dire le bien que je pensais des écrits de ce jeune romancier via Son nom est Lydia et Pop en stock.
Le Cosmonaute et La Forêt confirme l'immense talent et le grand potentiel de ce jeune auteur de 24 ans avec un recueil aux quatre tonalités différentes mais qui font vibrer la même corde sensible.
Il y a du Richard Matheson dans ces quatre univers où l'humanité des personnages est le fil conducteur. Chacune des histoires évoque l'obstacle qui se présente aux héros comme un challenge, comme une marche pour l'emmener à un autre stade de sa vie.
Je n'ai pas de doute sur le fait que François Mulcahy trouvera dans les mois qui viennent la maison d'édition qui saura galvaniser son potentiel. Un jeune auteur dont le talent ne demande qu'à exploser dans un premier roman.
En attendant, vous pouvez découvrir et soutenir la démarche de ce dernier en achetant son recueil soit en format e-book (à 0.99€ pour le moment, dépêchez-vous d'en profiter), soit en format broché à 4€.
Il me reste deux exemplaires de la version papier (sur les cinq commandés), si vous êtes intéressés, contactez moi.
4decouv de l'éditeur : « Si je ne raconte pas cette histoire, qui d'autre le fera ? »
Ainsi commence Pop en Stock, voyage dans le temps et dans les souvenirs en 33 tours/min.
Au détour d'une page, vous croiserez également Lydia, femme du XXIe siècle étrangement parfaite, puis attendrez reclus dans un immeuble désert la venue d'un cosmonaute, et explorerez enfin une forêt unique où tout semble possible…
Son nom est Lydia, Pop en Stock et deux autres textes inédits : Le cosmonaute et La forêt sont pour la première fois réunis dans un même recueil.
Laissez-vous surprendre par l’univers à la fois inquiétant et poétique, mais toujours empreint d’humanité de ce jeune auteur de vingt-quatre ans.
MAJ du 29/12/2013 :
La chronique du recueil par Yvan
Frédéric Fontès, 4decouv.com
mercredi 11 décembre 2013
News : Prédatrice - Alissa Nutting (Sonatine)
Prédatrice est le premier roman d'Alissa Nutting. Ce thriller de 304 pages traduit par Héloïse Esquié sera publié le 23 janvier 2014 aux éditions Sonatine. Le livre, par son sujet, a fait polémique lors de sa sortie aux USA. On saura le 23 janvier si la controverse aura franchi l'atlantique.
Présentation de l'éditeur :
Celeste Price, 26 ans, est professeur dans un lycée de la banlieue de Tampa, Floride. Elle est mariée au beau Ford, un policier issu d’une famille aisée. Tous deux ont un charme fou, ils forment, à tous les égards, le couple parfait. Voilà pour les apparences. La réalité est beaucoup plus sordide. Celeste est en effet depuis très longtemps tourmentée par son goût particulier pour les adolescents. Dévorée par une passion de plus en plus incontrôlable, elle décide un jour de passer à l’acte et de séduire un de ses élèves. Sans se douter qu’elle entre ainsi dans un engrenage infernal aux conséquences terribles.
Frédéric Fontès, 4decouv.com
jeudi 5 décembre 2013
News - Témoin de la nuit - Kishwar Desai (L'Aube)
Après la bonne surprise Et si Notre-Dame la nuit..., je vais avoir l'occasion de me replonger dans un roman de la même collection. Témoin de la nuit de Kishwar Desai est traduit par Benoite Dauvergne et disponible en librairie depuis le 3 octobre.
Chronique à venir.
Présentation de l'éditeur :
Violence au cœur de l'Inde. Une jeune fille de bonne famille est retrouvée, violée et battue, entourée de treize cadavres, dans une immense maison incendiée. La police locale la soupçonne d'être la responsable de cette tragédie. Simran Singh, une travailleuse sociale peu conventionnelle, décide alors d'intervenir. Pour comprendre l'histoire familiale de Durga, Simran dévoile peu à peu un monde épouvantable dans lequel chaque petite fille qui naît n'est jamais sûre de vivre bien longtemps...
Frédéric Fontès, 4decouv.com
Chronique à venir.
Présentation de l'éditeur :
Violence au cœur de l'Inde. Une jeune fille de bonne famille est retrouvée, violée et battue, entourée de treize cadavres, dans une immense maison incendiée. La police locale la soupçonne d'être la responsable de cette tragédie. Simran Singh, une travailleuse sociale peu conventionnelle, décide alors d'intervenir. Pour comprendre l'histoire familiale de Durga, Simran dévoile peu à peu un monde épouvantable dans lequel chaque petite fille qui naît n'est jamais sûre de vivre bien longtemps...
Frédéric Fontès, 4decouv.com
News - Ressacs - David James Kennedy (Fleuve Noir)
Ressacs est le titre du premier roman d'un auteur français signant son livre sous le nom de David James Kennedy (un pseudo ?).
À noter que c'est Franck Thilliez en personne qui parraine ce nouvel auteur lillois, annoncé comme une recrue de choix pour le Fleuve.
Rendez-vous donc le 9 janvier 2014 aux éditions du Fleuve (ex éditions Fleuve Noir) pour découvrir ce thriller qui promet de contenir du suspense, du mystère, des surprises et des rebondissements en cascade.
Chronique à venir.
Présentation de l'éditeur :
«… La légende stipule qu’une galerie partant d’un endroit inconnu du monastère, rejoindrait une salle de refuge dont la construction remonterait à celle du monastère lui-même, et dont le secret fut préservé au fil des ans. La confrérie s’y serait réfugiée ce soir de tempête de février 1793, enfouissant avec elle ses trésors millénaires… La malédiction des moines prit effet dans les mois qui suivirent la prise de possession des lieux. De mystérieux phénomènes furent alors relatés. Morts accidentelles et disparitions lors de nuits de tempête. Toutes auraient concerné des hommes jeunes. Pas moins d’une vingtaine de disparitions répertoriées au long du XIXème siècle… »
Jean-Christophe d'Orgeix est interne dans un hôpital isolé, au bord des falaises, en terres basques. Par une nuit d'orage, alors qu'il intervient sur un patient arrivé dans l'après-midi suite à un grave accident de la route, il comprend que ce dernier a été agressé en plein service et ne parvient pas à le sauver. Fou de rage, Jean-Christophe d'Orgeix part à la poursuite de l'agresseur. On ne le reverra jamais. Très affecté, son confrère Tom Castille, se lance sur ses traces en même temps que les gendarmes. Et bientôt il découvre une chose étrange. Dans cet hôpital, un ancien monastère construit par les Augustins 1000 ans plus tôt, d'autres disparitions ont eu lieu. La plus troublante est celle d'un jeune interne, sept ans auparavant, dont l'histoire personnelle semble en tous points calquée sur celle de Jean-Christophe d'Orgeix, et dont les photos montrent qu'il en est l'exact sosie…
Frédéric Fontès, 4decouv.com
À noter que c'est Franck Thilliez en personne qui parraine ce nouvel auteur lillois, annoncé comme une recrue de choix pour le Fleuve.
Rendez-vous donc le 9 janvier 2014 aux éditions du Fleuve (ex éditions Fleuve Noir) pour découvrir ce thriller qui promet de contenir du suspense, du mystère, des surprises et des rebondissements en cascade.
Chronique à venir.
Présentation de l'éditeur :
«… La légende stipule qu’une galerie partant d’un endroit inconnu du monastère, rejoindrait une salle de refuge dont la construction remonterait à celle du monastère lui-même, et dont le secret fut préservé au fil des ans. La confrérie s’y serait réfugiée ce soir de tempête de février 1793, enfouissant avec elle ses trésors millénaires… La malédiction des moines prit effet dans les mois qui suivirent la prise de possession des lieux. De mystérieux phénomènes furent alors relatés. Morts accidentelles et disparitions lors de nuits de tempête. Toutes auraient concerné des hommes jeunes. Pas moins d’une vingtaine de disparitions répertoriées au long du XIXème siècle… »
Jean-Christophe d'Orgeix est interne dans un hôpital isolé, au bord des falaises, en terres basques. Par une nuit d'orage, alors qu'il intervient sur un patient arrivé dans l'après-midi suite à un grave accident de la route, il comprend que ce dernier a été agressé en plein service et ne parvient pas à le sauver. Fou de rage, Jean-Christophe d'Orgeix part à la poursuite de l'agresseur. On ne le reverra jamais. Très affecté, son confrère Tom Castille, se lance sur ses traces en même temps que les gendarmes. Et bientôt il découvre une chose étrange. Dans cet hôpital, un ancien monastère construit par les Augustins 1000 ans plus tôt, d'autres disparitions ont eu lieu. La plus troublante est celle d'un jeune interne, sept ans auparavant, dont l'histoire personnelle semble en tous points calquée sur celle de Jean-Christophe d'Orgeix, et dont les photos montrent qu'il en est l'exact sosie…
Frédéric Fontès, 4decouv.com
mardi 3 décembre 2013
News - 1, rue des petits-pas - Nathalie Hug (Calmann-Lévy)
Le nouveau roman de Nathalie Hug sera publié le 5 février 2014 aux éditions Calmann-Lévy.
1, rue des petits-pas est le troisième livre en solo de la romancière, moitié d'orange de l'entité CamHug qu'elle forme avec son mari Jérôme Camut.
Mes chroniques de ces précédents romans sont disponibles ici :
Hiver 1918-1919 dans l’Est de la France. Dans ce petit village lorrain, à quelques kilomètres du front, il ne reste que des ruines. La plupart des hommes sont morts, femmes et enfants n’ont pas été épargnés. Louise, seize ans, est orpheline. Recueillie par une sage-femme, elle va apprendre son métier : accoucher, bien sûr, mais aussi soigner les maux des unes et des autres, se faisant l’oreille attentive de toutes les confidences. Des opportunistes découvrant le tourisme d’après-guerre aux soldats américains en partance, des bonnes âmes aux prostituées, des bébés qui s’annoncent dont on ne veut pas à ceux qui ne survivent pas, des commerçantes aux institutrices, chacun reprend le cours de sa vie malgré les fantômes de ceux qui ne reviendront pas ou dont on espère encore le retour. Dans ce village isolé du monde, les légendes locales nourrissent les peurs, et la haine tient les êtres debout. Ces peurs et cette haine, Louise devra les affronter. Car elle est née dans un lieu qu’elle a oublié, élève un enfant qui n’est pas le sien, exerce un art dont elle ignore presque tout, aime un être qu’elle n’a pas le droit d’aimer et tente de se reconstruire dans cet univers clos où l’horreur de la guerre le dispute à la solidarité et à l’espoir.
Frédéric Fontès, 4decouv.com
News - N'éteins pas la lumière - Bernard Minier (XO)
N'éteins pas la lumière, troisième roman de Bernard Minier, après Glacé et Le Cercle, sera publié le 13 février 2014 aux éditions XO.
Maj du 11.02.2014 avec la couv définitive.
Présentation de l'éditeur :
Au cœur de la forêt, la neige immaculée. Sur la table, un corps de femme, le cœur arraché. Martin Servaz fait toujours le même rêve depuis que Hirtmann a tué Marianne et lui a envoyé son cœur par la poste. Le soir de Noël, l'homme reçoit une clé électronique d'une chambre d'hôtel où une femme s'est suicidée un an plus tôt.
Frédéric Fontès, 4decouv.com
Chronique: Les plus grands films que vous ne verrez jamais - Simon Braund (Dunod)
C'est une lecture passionnante que nous proposent les éditions Dunod en traduisant cet ouvrage de Simon Braund.
Évidemment, si vous êtes un cinéphile éclairé, il y a quelques histoires que vous connaissez déjà. Mais ça reste jouissif de revenir sur ces actes manqués et surtout, d'en découvrir d'autres peut-être moins connus.
Mais il faut l'avouer, c'est aussi une lecture très frustrante. Quand vous arrivez à la dernière page, vous vous retrouvez vite en manque tant l'envie de poursuivre cette immersion est forte.
C'est donc une lecture que je ne peux que conseiller vivement aux amateurs comme aux dingues de cinéma et il sera très certainement l'un des cadeaux incontournable de cette fin d'année 2013 !
Présentation de l'éditeur :
Il y a les grands films que tout amateur de cinéma connaît ou se doit de connaître, et il y a ceux sur lesquels ont travaillé les plus grands, réalisateurs, acteurs ou encore scénaristes, et qui n’ont pourtant jamais vu le jour.
De Return from St. Helena de Charlie Chaplin à The Lady from Shanghai de Wong Kar-wai, en passant par L’enfer d’Henri-Georges Clouzot, The Other Side of the Wind d’Orson Welles ou Superman Lives de Tim Burton, cet ouvrage raconte l’histoire de plus de cinquante « chefs-d’œuvre » du cinéma, parfois légendaires mais souvent inconnus du public, que vous ne verrez jamais.
Des films inachevés, victimes de leur contexte historique, artistique, humain, technique ou économique, qui se mettent pourtant à exister dans votre imagination grâce aux affiches conçues pour l’ouvrage, et aux nombreux extraits de scénarios, storyboards et photographies les accompagnant. À travers l’histoire de ces films, c’est celle du cinéma qui nous est contée (ses plus grandes stars, ses promesses et ses trahisons, ses contraintes et ses enjeux) dans cet ouvrage incontournable pour tous les passionnés du 7e art.
Commandez le via lalibrairie.com pour le faire livrer gratuitement dans le point de vente de votre choix, en cliquant ICI.
Frédéric Fontès, 4decouv.com
Évidemment, si vous êtes un cinéphile éclairé, il y a quelques histoires que vous connaissez déjà. Mais ça reste jouissif de revenir sur ces actes manqués et surtout, d'en découvrir d'autres peut-être moins connus.
Mais il faut l'avouer, c'est aussi une lecture très frustrante. Quand vous arrivez à la dernière page, vous vous retrouvez vite en manque tant l'envie de poursuivre cette immersion est forte.
C'est donc une lecture que je ne peux que conseiller vivement aux amateurs comme aux dingues de cinéma et il sera très certainement l'un des cadeaux incontournable de cette fin d'année 2013 !
Présentation de l'éditeur :
Il y a les grands films que tout amateur de cinéma connaît ou se doit de connaître, et il y a ceux sur lesquels ont travaillé les plus grands, réalisateurs, acteurs ou encore scénaristes, et qui n’ont pourtant jamais vu le jour.
De Return from St. Helena de Charlie Chaplin à The Lady from Shanghai de Wong Kar-wai, en passant par L’enfer d’Henri-Georges Clouzot, The Other Side of the Wind d’Orson Welles ou Superman Lives de Tim Burton, cet ouvrage raconte l’histoire de plus de cinquante « chefs-d’œuvre » du cinéma, parfois légendaires mais souvent inconnus du public, que vous ne verrez jamais.
Des films inachevés, victimes de leur contexte historique, artistique, humain, technique ou économique, qui se mettent pourtant à exister dans votre imagination grâce aux affiches conçues pour l’ouvrage, et aux nombreux extraits de scénarios, storyboards et photographies les accompagnant. À travers l’histoire de ces films, c’est celle du cinéma qui nous est contée (ses plus grandes stars, ses promesses et ses trahisons, ses contraintes et ses enjeux) dans cet ouvrage incontournable pour tous les passionnés du 7e art.
Commandez le via lalibrairie.com pour le faire livrer gratuitement dans le point de vente de votre choix, en cliquant ICI.
Frédéric Fontès, 4decouv.com
News - Gun Machine - Warren Ellis (Masque)
Le second roman de Warren Ellis, Gun Machine, sera publié le 3 février 2014 aux éditons du Masque. Il est traduit de l'anglais par Claire Breton.
Un nouveau livre très attendu par les fans français du scénariste de comic books, qui avait déjà fait une forte impression en 2010 avec Artères Souterraines et sera disponible en poche le 3 janvier aux éditions du Livre de Poche.
Présentationde l'éditeur :
John Tallow est un flic new-yorkais typique : célibataire, désabusé, plus trop dans le coup. Son équipier de toujours, lui, c'est le bon flic, celui que tout le monde aime. Ils sont appelés pour intervenir dans un immeuble décati de Pearl Street, où un forcené en surpoids nu comme un ver hurle et tire sur tout ce qui bouge dans la cage d'escalier. Rosato monte le premier, se fait exploser le cerveau devant Tallow, impuissant, qui est éclaboussé des restes gluants et visqueux de son coéquipier. Fou de rage, il décharge son flingue sur le forcené et défonce en même temps le mur d'un appartement. Quand les techniciens de scène de crime arrivent sur place, ils tombent nez à nez avec une centaine d'armes, fixées sur les murs, du sol au plafond... Des armes qui semblent correspondre à des meurtres non élucidés. Convoqué par sa supérieure, Tallow se fait passer un savon. Le meilleur flic de la brigade est mort et les voilà avec un arsenal d'armes relié à des cold cases sur les bras. Sa punition : démêler l'affaire avec pour seule aide deux bras cassés. Une journée qui commence très mal...
Frédéric Fontès, 4decouv.com
Un nouveau livre très attendu par les fans français du scénariste de comic books, qui avait déjà fait une forte impression en 2010 avec Artères Souterraines et sera disponible en poche le 3 janvier aux éditions du Livre de Poche.
Présentationde l'éditeur :
John Tallow est un flic new-yorkais typique : célibataire, désabusé, plus trop dans le coup. Son équipier de toujours, lui, c'est le bon flic, celui que tout le monde aime. Ils sont appelés pour intervenir dans un immeuble décati de Pearl Street, où un forcené en surpoids nu comme un ver hurle et tire sur tout ce qui bouge dans la cage d'escalier. Rosato monte le premier, se fait exploser le cerveau devant Tallow, impuissant, qui est éclaboussé des restes gluants et visqueux de son coéquipier. Fou de rage, il décharge son flingue sur le forcené et défonce en même temps le mur d'un appartement. Quand les techniciens de scène de crime arrivent sur place, ils tombent nez à nez avec une centaine d'armes, fixées sur les murs, du sol au plafond... Des armes qui semblent correspondre à des meurtres non élucidés. Convoqué par sa supérieure, Tallow se fait passer un savon. Le meilleur flic de la brigade est mort et les voilà avec un arsenal d'armes relié à des cold cases sur les bras. Sa punition : démêler l'affaire avec pour seule aide deux bras cassés. Une journée qui commence très mal...
Frédéric Fontès, 4decouv.com
Poche : Artères souterraines - Warren Ellis (LdP)
Trois ans. C'est à peu près le temps que l'on aura patienté pour voir pointer le nez de l'édition poche du premier roman de Warren Ellis.
À noter que la traduction de son second roman Gun Machine sera disponible le 3 février, aux éditions du Masque.
Publié à l'origine par le Diable Vauvert, Artères Souterraines sera disponible le 3 janvier 2014 au Livre de Poche.
Voici ce que j'en disais en 2010 :
« Quelle petite artère tortueuse vous parcourez-là. »
Les fans du scénariste de comic book Warren Ellis attendaient l’adaptation française de Crooked Little Vein avec impatience. Ce sont les éditions Au Diable Vauvert qui ont publié l’histoire le 26 août dernier [en 2010], sous le titre Artères Souterraines.
Un roman traduit de l’anglais par Laura Derajinski.
Chacun y trouvera son compte, que ce soit les fans de l’auteur ou les amateurs de hardboiled. Les premiers seront ravis de suivre les pérégrinations de Michael McGill. Le personnage évolue de nos jours, dans un univers parfois loufoque, qui pourrait être les prémices de celui de Spider Jerusalem, le héros du comic book Transmetropolitan.
Les autres apprécieront le côté rafraîchissant de ce détective privé un peu à côté de ses pompes, à la manière des héros qui ont fait le succès de Donald Westlake. Un héros un peu équilibriste, qui se retrouve bonds après bonds dans des situations de plus en plus incongrues et qui ne devra compter que sur lui-même pour aller de l’avant.
McGill est un poissard qui accepte la mission du chef de cabinet du président américain : remettre la main sur une version secrète de la Constitution des États-Unis, aux vertus magiques. Pour cela, il devra remonter la trace des différents propriétaires de l’œuvre et explorer ces artères souterraines, contenants ce que le continent américain a de plus sombre, de plus fou et de plus grotesque.
Warren Ellis a toujours était fasciné par la transhumanisme. C’est un thème récurrent dans ses comic books, où il aime confronter ses personnages à la possibilité d’améliorer leurs performances pour se transformer en surhomme, par tous les moyens mis à leur disposition.
Ici, c’est l’inverse qui se produit. Ellis confronte un personnage lambda à ce que le genre humain a de plus déviant et toxique pour finalement le sublimer et faire de lui un chevalier sans armure avec une quête. Derniers zestes d’humanité de ce héros mélancolique et pessimiste qui sauvera ses pairs.
C’est dingue, jouissif, hilarant. C’est inconvenant, pervers, et terriblement rafraîchissant. Et ce petit doigt d’honneur qu’est la fin du livre est finalement la signature qui nous confirme que l’on a bien navigué pendant 57 chapitres dans l’univers de Warren Ellis.
Frédéric Fontès, 4decouv.com
À noter que la traduction de son second roman Gun Machine sera disponible le 3 février, aux éditions du Masque.
Publié à l'origine par le Diable Vauvert, Artères Souterraines sera disponible le 3 janvier 2014 au Livre de Poche.
Voici ce que j'en disais en 2010 :
« Quelle petite artère tortueuse vous parcourez-là. »
Les fans du scénariste de comic book Warren Ellis attendaient l’adaptation française de Crooked Little Vein avec impatience. Ce sont les éditions Au Diable Vauvert qui ont publié l’histoire le 26 août dernier [en 2010], sous le titre Artères Souterraines.
Un roman traduit de l’anglais par Laura Derajinski.
Chacun y trouvera son compte, que ce soit les fans de l’auteur ou les amateurs de hardboiled. Les premiers seront ravis de suivre les pérégrinations de Michael McGill. Le personnage évolue de nos jours, dans un univers parfois loufoque, qui pourrait être les prémices de celui de Spider Jerusalem, le héros du comic book Transmetropolitan.
Les autres apprécieront le côté rafraîchissant de ce détective privé un peu à côté de ses pompes, à la manière des héros qui ont fait le succès de Donald Westlake. Un héros un peu équilibriste, qui se retrouve bonds après bonds dans des situations de plus en plus incongrues et qui ne devra compter que sur lui-même pour aller de l’avant.
McGill est un poissard qui accepte la mission du chef de cabinet du président américain : remettre la main sur une version secrète de la Constitution des États-Unis, aux vertus magiques. Pour cela, il devra remonter la trace des différents propriétaires de l’œuvre et explorer ces artères souterraines, contenants ce que le continent américain a de plus sombre, de plus fou et de plus grotesque.
Warren Ellis a toujours était fasciné par la transhumanisme. C’est un thème récurrent dans ses comic books, où il aime confronter ses personnages à la possibilité d’améliorer leurs performances pour se transformer en surhomme, par tous les moyens mis à leur disposition.
Ici, c’est l’inverse qui se produit. Ellis confronte un personnage lambda à ce que le genre humain a de plus déviant et toxique pour finalement le sublimer et faire de lui un chevalier sans armure avec une quête. Derniers zestes d’humanité de ce héros mélancolique et pessimiste qui sauvera ses pairs.
C’est dingue, jouissif, hilarant. C’est inconvenant, pervers, et terriblement rafraîchissant. Et ce petit doigt d’honneur qu’est la fin du livre est finalement la signature qui nous confirme que l’on a bien navigué pendant 57 chapitres dans l’univers de Warren Ellis.
Frédéric Fontès, 4decouv.com
lundi 2 décembre 2013
News : Dossier 64 - Jussi Adler-Olsen (Albin Michel)
C'est le 3 janvier prochain que les fans de Jussi Adler-Olsen pourront savourer le nouvelle opus des enquêtes de son héros du Département V, Carl Mørck.
Dossier 64, quatrième roman de l'auteur après Miséricorde, Profanation et Délivrance, sera publié aux éditions Albin Michel.
Chronique à venir.
Présentation de l'éditeur :
À la fin des années 80, quatre personnes disparaissent mystérieusement en l'espace de quelques jours. Jamais élucidée, l'affaire se retrouve sur le bureau du Département V.
Carl Mørck et ses improbables assistants, le réfugié syrien Assad et la pétillante Rose, ne tardent pas à remonter jusqu'aux années 50 où s'ouvre un sombre chapitre de l'histoire danoise : sur la petite île de Sprögo, des femmes sont internées et stérilisées de force sous la direction du docteur Curt Wad, obsédé par l'idée d'un peuple « pur ». L'une d'elle, patiente n°64, est Nete Hermansen...
Plongé dans une terrible histoire de vengeance, Mørck enquête cette fois dans le milieu politique opaque d'une société danoise où l'influence des extrêmes se fait sentir.
Frédéric Fontès, 4decouv.com
Dossier 64, quatrième roman de l'auteur après Miséricorde, Profanation et Délivrance, sera publié aux éditions Albin Michel.
Chronique à venir.
Présentation de l'éditeur :
À la fin des années 80, quatre personnes disparaissent mystérieusement en l'espace de quelques jours. Jamais élucidée, l'affaire se retrouve sur le bureau du Département V.
Carl Mørck et ses improbables assistants, le réfugié syrien Assad et la pétillante Rose, ne tardent pas à remonter jusqu'aux années 50 où s'ouvre un sombre chapitre de l'histoire danoise : sur la petite île de Sprögo, des femmes sont internées et stérilisées de force sous la direction du docteur Curt Wad, obsédé par l'idée d'un peuple « pur ». L'une d'elle, patiente n°64, est Nete Hermansen...
Plongé dans une terrible histoire de vengeance, Mørck enquête cette fois dans le milieu politique opaque d'une société danoise où l'influence des extrêmes se fait sentir.
Frédéric Fontès, 4decouv.com
News : Nosfera2 - Joe Hill (Lattès)
Le nouveau roman de Joe Hill, Nosfera2 (N0S-4R2) sera disponible en librairie le 8 janvier prochain aux éditions JC-Lattès.
Ce monstre de 600 pages est traduit par le romancier Antoine Chainas.
Il s'agit du troisième roman de l'auteur, après Le Costume du mort et Cornes.
Parution à la même date de Plein Gaz, première collaboration entre Joe Hill et son père Stephen King.
À lire, le dossier que j'avais consacré à Joe Hill : Le Prince du surnaturel qui va hanter vos journées et vos nuits à un nom : JOE HILL !
Chronique à venir.
Présentation de l'éditeur :
Il suffit que Victoria monte sur son vélo et passe sur le vieux pont derrière chez elle pour ressortir là où elle le souhaite. Elle sait que personne ne la croira. Elle-même n'est pas vraiment sûre de comprendre ce qui lui arrive.
Charles possède lui aussi un don particulier. Il aime emmener des enfants dans sa Rolls-Royce de 1938. Un véhicule immatriculé NOSFERA2. Grâce à cette voiture, Charles et ses innocentes victimes échappent à la réalité et parcourent les routes cachées qui mènent à un étonnant parc d'attractions appelé Christmasland, où l'on fête Noël tous les jours ; la tristesse hors la loi mais à quel prix...
Victoria et Charles vont finir par se confronter. Les mondes dans lesquels ils s'affrontent sont peuplés d'images qui semblent sortir de nos plus terribles cauchemars.
Frédéric Fontès, 4decouv
Ce monstre de 600 pages est traduit par le romancier Antoine Chainas.
Il s'agit du troisième roman de l'auteur, après Le Costume du mort et Cornes.
Parution à la même date de Plein Gaz, première collaboration entre Joe Hill et son père Stephen King.
À lire, le dossier que j'avais consacré à Joe Hill : Le Prince du surnaturel qui va hanter vos journées et vos nuits à un nom : JOE HILL !
Chronique à venir.
Présentation de l'éditeur :
Il suffit que Victoria monte sur son vélo et passe sur le vieux pont derrière chez elle pour ressortir là où elle le souhaite. Elle sait que personne ne la croira. Elle-même n'est pas vraiment sûre de comprendre ce qui lui arrive.
Charles possède lui aussi un don particulier. Il aime emmener des enfants dans sa Rolls-Royce de 1938. Un véhicule immatriculé NOSFERA2. Grâce à cette voiture, Charles et ses innocentes victimes échappent à la réalité et parcourent les routes cachées qui mènent à un étonnant parc d'attractions appelé Christmasland, où l'on fête Noël tous les jours ; la tristesse hors la loi mais à quel prix...
Victoria et Charles vont finir par se confronter. Les mondes dans lesquels ils s'affrontent sont peuplés d'images qui semblent sortir de nos plus terribles cauchemars.
Frédéric Fontès, 4decouv
vendredi 29 novembre 2013
Chronique : Et si Notre-Dame la nuit... - Catherine Bessonart (L'Aube)
Et si Notre-Dame la nuit... est le premier roman de Catherine Bessonart, publié par les éditions de L'Aube.
Je me suis procuré le livre en découvrant qu'il avait reçu le Prix Polar Cognac 2013 et j'ai passé un bon moment de lecture.
Malgré quelques éléments assez classiques (les liens qui unissent le héros au tueur), la romancière nous invite à découvrir un héros un peu rêveur, un peu poète, un peu hanté, un peu déjanté quoi ! Une belle plume donc au service d'une belle voix qui détonne dans le paysage ambiant.
La progression de l'enquête est toujours à dimension humaine et c'est certainement un des points fort de l'histoire.
Je serai donc au rendez-vous du prochain opus, histoire de retrouver un personnage très attachant.
"Après le cou, ce qui l'émouvait le plus chez une femme, c'était le poignet, alors il se pencha vers la femme inconnue, effleura ses veines qui ne battaient plus et lui fit la promesse muette que justice serait faite."
Il s'appelle Chrétien, pourtant il se dit "mécréant, tendance bouddhiste". Flic, fraîchement divorcé, il en est proie à une sorte de nervosité - il vient d'arrêter de fumer - mais pas seulement. Il pressent un malheur imminent qui ne tarde pas à survenir : neuf des plus belles statues de Notre-Dame de Paris sont décapitées ; puis, très vite, une jeune femme. La première d'une longue série...
L'enquête que mène le commissaire Bompard l'amène au sentiment qu'il est intimement mêlé à cette affaire. De quelle manière ? Ses doutes se confirment quand le meurtrier le menace dans ce qu'il a de plus cher : son ex, Mathilde.
Frédéric Fontès, 4decouv
Je me suis procuré le livre en découvrant qu'il avait reçu le Prix Polar Cognac 2013 et j'ai passé un bon moment de lecture.
Malgré quelques éléments assez classiques (les liens qui unissent le héros au tueur), la romancière nous invite à découvrir un héros un peu rêveur, un peu poète, un peu hanté, un peu déjanté quoi ! Une belle plume donc au service d'une belle voix qui détonne dans le paysage ambiant.
La progression de l'enquête est toujours à dimension humaine et c'est certainement un des points fort de l'histoire.
Je serai donc au rendez-vous du prochain opus, histoire de retrouver un personnage très attachant.
"Après le cou, ce qui l'émouvait le plus chez une femme, c'était le poignet, alors il se pencha vers la femme inconnue, effleura ses veines qui ne battaient plus et lui fit la promesse muette que justice serait faite."
Il s'appelle Chrétien, pourtant il se dit "mécréant, tendance bouddhiste". Flic, fraîchement divorcé, il en est proie à une sorte de nervosité - il vient d'arrêter de fumer - mais pas seulement. Il pressent un malheur imminent qui ne tarde pas à survenir : neuf des plus belles statues de Notre-Dame de Paris sont décapitées ; puis, très vite, une jeune femme. La première d'une longue série...
L'enquête que mène le commissaire Bompard l'amène au sentiment qu'il est intimement mêlé à cette affaire. De quelle manière ? Ses doutes se confirment quand le meurtrier le menace dans ce qu'il a de plus cher : son ex, Mathilde.
Frédéric Fontès, 4decouv
vendredi 22 novembre 2013
News : Fleuve Noir devient Fleuve Editions (2014)
C'est une information que l'on doit à actualitte.com, relayée par l'ami Norbert sur le forum des Rivières Pourpres.
En 2014, les éditions du Fleuve Noir changent de nom et deviennent Fleuve éditions.
Et ce n'est qu'un début, d'autres annonces à venir.
Sources : actualitte.com et les rivières pourpres
Frédéric Fontès, 4decouv
En 2014, les éditions du Fleuve Noir changent de nom et deviennent Fleuve éditions.
Et ce n'est qu'un début, d'autres annonces à venir.
Fleuve Noir quitte sa rivière pour devenir Fleuve Editions
Le groupe Editis poursuit ses mutations
Tout cours d'eau finit un jour par se jeter dans un affluent plus grand que lui. C'est ainsi qu'en janvier 2014, Fleuve Noir se précipitera dans une nouvelle aventure : Fleuve Editions, « une nouvelle maison aux rives élargies ». Depuis 65 ans que Fleuve noir suivait son lit, voilà que l'aventure prend une autre orientation.
Originellement, Fleuve Noir était un éditeur de livres en format poche, qui a débuté son parcours en 1949. Aujourd'hui, la maison propose uniquement des grands formats. « Longtemps éditeur de littérature de genre, nous avons progressivement étendu notre offre en nous ouvrant à la littérature générale, à la jeunesse, à l'illustré et aux essais. Autre changement notable : le nombre de parutions par an a été équilibré et comporte aujourd'hui 100 % d'inédits », précise la maison dans un communiqué.
Fleuve éditions est un nom qui correspondra mieux aux nouvelles orientations, bien que la vocation reste la même : « proposer les meilleurs moments de lecture, des histoires fortes qui font rire ou pleurer, qui interrogent, qui font peur, en un mot, qui divertissent. » Depuis les polars et les thrillers qui ont fait l'identité de cette marque, avec les premiers San Antonio, ces différents styles littéraires conserveront l'appellation Fleuve Noir. On ne peut plus adapté.
La maison en quelques chiffres, lesquels ne changeront pas au 1er janvier 2014, date de création de Fleuve éditions.
> 50 millions d'exemplaires vendus depuis 1949
> 60 titres publiés par an en moyenne
> Les plus forts tirages de 2013 en nombre d'exemplaires :
A quelques secondes près, Harlan Coben : 190 000 exemplaires
Et soudain tout change, Gilles Legardinier : 130 000 exemplaires
Puzzle, Franck Thilliez : 120 000 exemplaires
Vengeance en Prada, Lauren Weisberger : 100 000 exemplaires
> Au 4ème rang (sur 35 éditeurs) sur le secteur du policier/thriller en grand format (source GfK)
> Au 13ème rang (sur 90 éditeurs) sur le secteur de la fiction moderne en grand format (source GfK)
Sources : actualitte.com et les rivières pourpres
Frédéric Fontès, 4decouv
lundi 18 novembre 2013
François Schuiten L'Horloger du rêve - Thierry Bellefroid (Casterman)
Je viens d'ouvrir les premières pages de ce livre trésor et je ne peux ôter ce sourire béat qui reste collé à mon visage.
Je prends autant de plaisir à découvrir les rouages de l'univers de ce magicien du dessin qu'à tourner les pages de ses bd.
Impressionnant donc, autant dans la forme que dans le fond. Un beau cadeau de Thierry Bellefroid et des éditions Casterman aux lecteurs d'un artiste majeur. Chronique à venir...
Connu pour la série de bande dessinée Les Cités Obscures qu'il co-anime en compagnie de Benoît Peeters depuis la fin des années 80 chez Casterman, François Schuiten est bien plus qu'un dessinateur surdoué. Né au milieu des années 50, il n'avait pas seize ans lorsqu'il a publié sa première histoire. Il a commencé sa première collaboration cinématographique alors qu'il sortait à peine de l'école Saint-Luc, où il a appris la bande dessinée. Et très rapidement, il allait aussi collaborer à d'importantes scénographies, notamment pour Cités-Cinés Montréal, puis pour nombre d'expositions itinérantes, de spectacles vivants ou de pavillons d'Expositions Universelles.
Dans ce livre qui commence tout naturellement par une exploration de l'enfance et de la jeunesse pour comprendre les racines d'une vocation, on traverse à la fois tout l'univers des Cités Obscures mais aussi les collaborations cinématographiques avec Just Jaeckin, Jaco Van Dormael, Martin Villeneuve et d'autres encore. Trois chapitres entiers sont consacrés aux réalisations scénographiques de François Schuiten. Abondamment illustrés – en grande partie d'images totalement inédites -, ils racontent comment Schuiten installe le rêve sur les scènes – qu'il s'agisse d'opéra, d'opérette ou de spectacle de hip hop – à travers ses crayons et ses visions. Véritable architecte d'événements, il sait développer des images fortes, épouser le mouvement des corps autant que celui du temps ; chacune de ses mécaniques est un bijou de précision destiné à immerger le spectateur ou le visiteur dans un monde où l'émotion le dispute à la réflexion. Des qualités qui l'ont amené à procéder de plus en plus souvent à des interventions urbaines, comme il a pu le faire à Bruxelles en imaginant le décor de la station de métro Porte de Hal, à Paris pour celle des Arts et Métiers, à Amiens, en intervenant sur la Maison de Jules Verne, et dans bien d'autres lieux, de Lyon à Lille. Partout où il passe, on reconnaît sa patte, qui transforme le paysage urbain et tente de lui redonner sens, cherchant à exploiter les signes forts et à relier passé et futur. Enfin, comment ne pas parler de ses interventions dans le cadre des Expositions Universelles ? De Séville à Aïchi en passant par Hanovre, François Schuiten s'est brillamment illustré en réalisant des pavillons rivalisant d'audace et d'imagination. Le lecteur découvrira comment ces architectures vivantes se sont construites, pas à pas, avec opiniâtreté, dans une volonté de toujours repousser les limites du possible.
Frédéric Fontès, 4decouv
dimanche 17 novembre 2013
News : La Bête - Catherine Hermary-Vieille (Albin Michel)
Le nouveau roman de Catherine Hermary-Vieille sera publié le 7 février prochain aux éditions Albin Michel.
Le mystère entourant l'existence de cette bête me fascine toujours autant (je suis fan du film le Pacte des loups de Christophe Gans, je m'étais rué ensuite sur la novélisation signée Pierre Pelot).
C'est donc avec curiosité que je lirai ce roman qui replonge le lecteur au cœur du Gévaudan.
Ça tombe bien, je suis dans ma période cryptozoologie.
Chronique à suivre.
Le Gévaudan, au cœur de la Lozère, pays isolé aux interminables hivers et aux landes battues par les vents, est hanté par les loups, les superstitions et la peur du diable. Or le diable surgit en un monstre terrifiant. Une bête inconnue et sanguinaire qui attaque femmes et enfants et ignore les troupeaux. Une bête qui est partout et nulle part, qui tue puis se volatilise. Traquée par les dragons et les louvetiers de Louis XV, elle semble invulnérable. Est-elle un homme devenu animal ou un animal à l'intelligence humaine ? A Versailles, la colère monte et le roi envoie Antoine de Beauterne, le grand louvetier du royaume. Mais la bête semble se jouer des chasseurs comme des battues.
Obéirait-elle à un maître ou aux forces des ténèbres ?
Frédéric Fontès, 4decouv
Le mystère entourant l'existence de cette bête me fascine toujours autant (je suis fan du film le Pacte des loups de Christophe Gans, je m'étais rué ensuite sur la novélisation signée Pierre Pelot).
C'est donc avec curiosité que je lirai ce roman qui replonge le lecteur au cœur du Gévaudan.
Ça tombe bien, je suis dans ma période cryptozoologie.
Chronique à suivre.
Le Gévaudan, au cœur de la Lozère, pays isolé aux interminables hivers et aux landes battues par les vents, est hanté par les loups, les superstitions et la peur du diable. Or le diable surgit en un monstre terrifiant. Une bête inconnue et sanguinaire qui attaque femmes et enfants et ignore les troupeaux. Une bête qui est partout et nulle part, qui tue puis se volatilise. Traquée par les dragons et les louvetiers de Louis XV, elle semble invulnérable. Est-elle un homme devenu animal ou un animal à l'intelligence humaine ? A Versailles, la colère monte et le roi envoie Antoine de Beauterne, le grand louvetier du royaume. Mais la bête semble se jouer des chasseurs comme des battues.
Obéirait-elle à un maître ou aux forces des ténèbres ?
Frédéric Fontès, 4decouv
samedi 16 novembre 2013
Chronique : Black Cocaïne - Laurent Guillaume (Denoël)
Black Cocaïne, le polar qui donne à son héros et ses lecteurs des Sueurs Froides, et dont on aspire chaque ligne jusqu'à
la dernière !
Le destin a fait qu'en lisant ce nouveau roman de Laurent Guillaume, j'ai mis la main sur un omnibus de Mickey Spillane consacré à son héros Mike Hammer.
Et Black Cocaïne est un bel hommage à ces histoires de détectives sanguins, cabossés et déterminés à mener leurs enquêtes jusqu'à leur conclusion, parfois au péril de leur vie.
Une fois encore, Laurent Guillaume fait merveille quand il s'agit de faire jouer dans le décor africain une galerie de personnages attachants ou redoutables.
Seul bémol peut-être, le dernier quart du livre qui casse le rythme de croisière du début. Pas vraiment gênant en soit mais ce moment où l'auteur doit vite ranger "ses jouets" coïncide avec celui où le lecteur anticipe la frustration de devoir bientôt quitter un personnage attachant et touchant.
Après Doux comme la mort, c'est avec grand plaisir que je retrouve la griffe d'un auteur qui nous ouvre un peu plus les yeux.
Black Cocaïne est disponible depuis le 8 novembre 2013 aux éditions Denoël dans la collection Sueurs Froides.
«Au Mali, tout est possible et rien n’est certain», ainsi parle Solo, ce Franco-Malien recherché par la police française qui a laissé derrière lui un passé obscur pour recommencer une nouvelle vie sur le continent noir. Ancien des stups respecté de la profession, Solo est devenu à Bamako un détective privé populaire. Même si les souvenirs douloureux le hantent souvent, Solo les noie avec application dans l’alcool. Jusqu’au jour où une belle avocate française l’engage pour faire libérer sa sœur arrêtée à l’aéroport avec de la cocaïne. Un dossier en apparence simple pour Solo, mais cette banale histoire de mule va prendre une tournure inquiétante. Ses vieux démons réveillés, l’ex-flic se lance dans cette affaire dangereuse, entre tradition et corruption, avec la détermination de celui qui n'a rien à perdre.
Frédéric Fontès, 4decouv
Le destin a fait qu'en lisant ce nouveau roman de Laurent Guillaume, j'ai mis la main sur un omnibus de Mickey Spillane consacré à son héros Mike Hammer.
Et Black Cocaïne est un bel hommage à ces histoires de détectives sanguins, cabossés et déterminés à mener leurs enquêtes jusqu'à leur conclusion, parfois au péril de leur vie.
Une fois encore, Laurent Guillaume fait merveille quand il s'agit de faire jouer dans le décor africain une galerie de personnages attachants ou redoutables.
Seul bémol peut-être, le dernier quart du livre qui casse le rythme de croisière du début. Pas vraiment gênant en soit mais ce moment où l'auteur doit vite ranger "ses jouets" coïncide avec celui où le lecteur anticipe la frustration de devoir bientôt quitter un personnage attachant et touchant.
Après Doux comme la mort, c'est avec grand plaisir que je retrouve la griffe d'un auteur qui nous ouvre un peu plus les yeux.
Black Cocaïne est disponible depuis le 8 novembre 2013 aux éditions Denoël dans la collection Sueurs Froides.
«Au Mali, tout est possible et rien n’est certain», ainsi parle Solo, ce Franco-Malien recherché par la police française qui a laissé derrière lui un passé obscur pour recommencer une nouvelle vie sur le continent noir. Ancien des stups respecté de la profession, Solo est devenu à Bamako un détective privé populaire. Même si les souvenirs douloureux le hantent souvent, Solo les noie avec application dans l’alcool. Jusqu’au jour où une belle avocate française l’engage pour faire libérer sa sœur arrêtée à l’aéroport avec de la cocaïne. Un dossier en apparence simple pour Solo, mais cette banale histoire de mule va prendre une tournure inquiétante. Ses vieux démons réveillés, l’ex-flic se lance dans cette affaire dangereuse, entre tradition et corruption, avec la détermination de celui qui n'a rien à perdre.
Frédéric Fontès, 4decouv
lundi 11 novembre 2013
Chronique : Yeruldelgger - Ian Manook (Albin Michel)
Présentation ICI |
Atypique donc parce qu'il est Mongol et très attaché aux rituels ancestraux.
Connu parce que Yeruldelgger est un ersatz d'Harry Bosch et de Carl Morck, autres personnages que l'on doit respectivement à la plume de Michael Connelly et Jussi Adler-Olsen (que l'on retrouvera en janvier 2014 avec le quatrième opus de la série de son Inspecteur dans Dossier 64).
Mais en fait, c'est à ce dernier que je vais comparer le livre de Ian Manook : comme Jussi Adler-Olsen, il fait évoluer son héros dans un cadre dépaysant pour le lecteur de polar urbain anglo-saxon. Mais il respecte à la lettre les codes du genre : flic bourru, qui attire autant la haine que le respect autours de lui, en conflit permanent avec sa hiérarchie et sa famille mais qui a un redoutable fière. Il est aussi attaché à des valeurs qui lui font prendre des risques inconsidérés pour défendre des causes jugées perdues à la bases.
Seul bémol, on peut parfois reprocher au roman une extrême violence dans certains détails, à l'exemple des horribles mutilations subies par un personnage central de l'histoire. La suggestion du calvaire vécu par ce personnage aurait était déjà largement suffisante, il n'y avait pas besoin d'aller aussi loin dans la perversion de ses agresseurs.Le même problème se pose avec les victimes de l'enquête secondaire de Yeruldelgger.
Coup de cœur donc pour ce nouveau personnage dont on attend avec impatience la prochaine enquête, aux éditions Albin Michel.
Frédéric Fontès, 4decouv
Chronique : Lignes de feu - Jeffery Deaver (2 Terres)
Présentation ICI |
C'est bien le neuvième car je n’oublie pas le Valseur Macabre, toujours inédit à ce jour en grand format et en texte intégrale.
Jeffery Deaver nous prouve une nouvelle fois (si besoin est) à quel point il connait son travail. On retrouve dans Lignes de feu les ingrédients qui font le charme de ses précédents romans : des héros face à une nouvelle énigme policière, un adversaire insaisissable, une nouvelle science à découvrir et une construction de l'intrigue à tiroirs.
Cette fois, l'auteur nous fait découvrir les principes de cette électricité qui nous connecte tous mais qui peut, entre de mauvaises mains, être une arme redoutable.
Une intrigue classique avec des retournements qui ne devraient pas surprendre les lecteurs fidèles ce qui ne l'empêche pas d'être plaisante à lire, Jeffery Deaver parvenant à conserver un flux constant de tension, jusqu'au grand final.
Vivement le prochain !
Frédéric Fontès,4decouv
dimanche 10 novembre 2013
Le Papillon Rouge - Sam Eastland (Anne Carrière)
C'est le 16 janvier prochain que les lecteurs de Sam Eastland auront le privilège de découvrir en librairie la quatrième enquête de son inspecteur Pekkala. Le Papillon rouge est traduit par David Fauquemberg pour les éditions Anne Carrière.
J'ai dévoré les précédents tomes de l'auteur qui mêlent avec toujours autant d'habileté les faits historiques, le suspense et une redoutable intrigue. J'ai donc hâte de découvrir les ailes de ce papillon rouge...
À l'heure où les forces hitlériennes s'engouffrent sur le territoire soviétique, annihilant sur leur passage les bataillons de l'Armée rouge, un avion de reconnaissance allemand, égaré et pris pour cible par l’ennemi, est contraint de se poser derrière les lignes russes. Dans la mallette de son passager, les soldats russes découvrent une peinture représentant un hyalophora cecropia, papillon de nuit aux teintes rouges, plus connu sous le nom de « saturnie ». Les agents du renseignement militaire jugent l'objet anodin mais, dans la situation critique où se trouve le pays, Staline soupçonne un complot allemand. Il convoque alors son ancien adversaire, l'inspecteur Pekkala - insaisissable Finlandais qui fut jadis l'enquêteur objet convoqué en temps de guerre.
Tandis que l'orage gronde tout autour d'eux, Pekkala et son assistant Kirov, du mystérieux et redouté Bureau des opérations spéciales, se retrouvent bientôt lancés aux trousses des plus incroyables voleurs d'art de l'histoire. La véritable proie de ces derniers est un bien secret et précieux ayant appartenu aux Romanov, un temps considéré comme la huitième merveille du monde...
Frédéric Fontès, 4decouv
J'ai dévoré les précédents tomes de l'auteur qui mêlent avec toujours autant d'habileté les faits historiques, le suspense et une redoutable intrigue. J'ai donc hâte de découvrir les ailes de ce papillon rouge...
À l'heure où les forces hitlériennes s'engouffrent sur le territoire soviétique, annihilant sur leur passage les bataillons de l'Armée rouge, un avion de reconnaissance allemand, égaré et pris pour cible par l’ennemi, est contraint de se poser derrière les lignes russes. Dans la mallette de son passager, les soldats russes découvrent une peinture représentant un hyalophora cecropia, papillon de nuit aux teintes rouges, plus connu sous le nom de « saturnie ». Les agents du renseignement militaire jugent l'objet anodin mais, dans la situation critique où se trouve le pays, Staline soupçonne un complot allemand. Il convoque alors son ancien adversaire, l'inspecteur Pekkala - insaisissable Finlandais qui fut jadis l'enquêteur objet convoqué en temps de guerre.
Tandis que l'orage gronde tout autour d'eux, Pekkala et son assistant Kirov, du mystérieux et redouté Bureau des opérations spéciales, se retrouvent bientôt lancés aux trousses des plus incroyables voleurs d'art de l'histoire. La véritable proie de ces derniers est un bien secret et précieux ayant appartenu aux Romanov, un temps considéré comme la huitième merveille du monde...
Frédéric Fontès, 4decouv
samedi 9 novembre 2013
Harlan Coben Présente... Insomnies en noir - Collectif (Belfond)
Bonnes nouvelles !
Moisson noire avait inauguré en 2001 la publication en France de cet almanach de la nouvelle noire désormais familier aux lecteurs.
Chaque année, l’éditeur et libraire spécialiste du roman policier, Otto Penzler, demande à un grand représentant du genre d’établir une sélection des vingt meilleures nouvelles publiées dans l’année.
J'ai quelques tomes de cette Moisson noire publiée par Rivage ainsi deux opus de Transgressions, traduit en France par Calmann-Lévy. Ce sont les contributions de Jeffery Deaver qui m'ont amené à fureter et à chercher ces quelques nouvelles inédites dont il est l'auteur.
Et puis en 2008, les éditions des Deux Terres ont traduit Spirales Infernales, premières vagues de l'anthologie qui regroupent les nombreuses contributions de Deaver. Ce fut un régal.
Alors, non, je ne suis pas un spécialiste de la nouvelle mais de temps en temps, je prend un immense plaisir à mettre mon nez dans un recueil de ce genre.
En 2013, ce sont les éditions Belfond qui reprennent la publication de cet anthologie (The Best American Mystery Stories) et cette année, le parrain qui fait office d'éditeur aux côtés d'Otto Penzler est Harlan Coben.
Avec les contributions de : Brock Adams (Audacieuse), Eric Barnes (Quelque chose de jolie, quelque chose de beau), Lawrence Block (Table rase), David Corbett & Luis Alberto Urrea (Qui m'a volé ma guenon ?), Brendan Dubois (En patrouille), Loren D. Estleman (Parfois, c'est une hyène), Beth Anne Fennelly & Tom Franklin (Ce que mains veulent), Ernest J. Finney (La possibilité d'un crime), Ed Gorman (Traversée en solitaire), James Grady (Destiny City), Chris F. Holm (Tueur de tueurs), Harry Hunsicker (À l'ouest de nulle part), Richard Lange (Tueur d'enfant), Joe R. Lansdale (Pluie d'étoiles), Charles McCarry (Le dernier maillon d ela chaîne), Dennis McFadden (Diamond Alley), Christopher Merkner (Le dernier cottage), Andrew Riconda (Le cœur comme un ballon), S.J. Rozan (Chin Yong Yun mène l'enquête), Mickey Spillane et Max Allan Collins (Mort depuis longtemps).
Le livre de 550 pages est traduit par Joseph Antoine.
Je viens d'en lire la première et la dernière nouvelle, un régal. Chronique à venir.
Détectives privés, tueurs à gage, meurtres, kidnappings, disparitions... Harlan Coben présente vingt nouvelles inédites sélectionnées par ses soins, dans une anthologie qui recense les grands noms, confirmés et en devenir, de la littérature à suspense nord-américaine contemporaine. Un régal pour les amateurs de noir, concocté par le maître de vos nuits blanches, à déguster jusqu'à la dernière ligne.
Frédéric Fontès
jeudi 7 novembre 2013
Nos désirs et nos peurs - Wulf Dorn (Le Cherche-Midi)
Le nouveau roman de Wulf Dorn, traduit de l’allemand par Joël Falcoz et publié par les éditions du Cherche-Midi, sera disponible le 9 janvier 2014.
Nos désirs et nos peurs est le second roman de l'auteur, après L'interprétation des peurs.
1985. Fahlenberg. Jan Forstner, 12 ans, est témoin de la noyade d’une jeune fille qui s’est échappée de la clinique psychiatrique voisine. Le lendemain de la tragédie, le père de Jan meurt brutalement et son frère Sven disparaît sans laisser de traces. Traumatisé, le jeune garçon est envoyé dans un pensionnat.
2010. Devenu psychiatre comme l’était son père, Jan accepte un poste à la clinique de Fahlenberg. Là, d’étranges événements le contraignent à revenir sur les drames de son passé. Alors qu’une main mystérieuse semble brouiller toutes les pistes, Forstner entre bientôt dans un terrible labyrinthe psychologique et meurtrier, au sein duquel se terre un effroyable secret.
Frédéric Fontès, 4decouv
Nos désirs et nos peurs est le second roman de l'auteur, après L'interprétation des peurs.
1985. Fahlenberg. Jan Forstner, 12 ans, est témoin de la noyade d’une jeune fille qui s’est échappée de la clinique psychiatrique voisine. Le lendemain de la tragédie, le père de Jan meurt brutalement et son frère Sven disparaît sans laisser de traces. Traumatisé, le jeune garçon est envoyé dans un pensionnat.
2010. Devenu psychiatre comme l’était son père, Jan accepte un poste à la clinique de Fahlenberg. Là, d’étranges événements le contraignent à revenir sur les drames de son passé. Alors qu’une main mystérieuse semble brouiller toutes les pistes, Forstner entre bientôt dans un terrible labyrinthe psychologique et meurtrier, au sein duquel se terre un effroyable secret.
Frédéric Fontès, 4decouv
lundi 4 novembre 2013
Fils de Sam - Michael Mention (Ring)
La prochaine publication de Michael Mention, Fils de Sam, sera disponible le 16 janvier prochain, aux éditions Ring.
Été 1977. L’Amérique croit avoir tout subi : assassinat de JFK, émeutes raciales, fiasco au Vietnam, crise économique. Meurtri dans sa chair et saigné dans ses ambitions, le pays est à genoux. New York aussi, soumise à une canicule sans précédent, au black-out et à son bourreau, David Berkowitz.
Un tueur mystérieux qui rôde la nuit de Queens au Bronx, et décime la jeunesse avec son revolver. Un prédateur unique dans la sphère des tueurs en série, défiant les autorités, les médias et le pays tout entier. Stupéfiante, cette affaire criminelle a déjà fait l’objet de livres et même d’un film réalisé par Spike Lee en 1999, « Summer of Sam » avec Adrien Brody et Ben Gazzara.
Mais tout n’a pas été révélé. Pour la première fois en France, un auteur traite cette enquête méconnue en Europe qui a traumatisé des millions d’Américains et explore de nouveaux axes d’investigations. À la croisée du docu-fiction et de l’essai culturel, Fils de Sam relate la croisade meurtrière du « Tueur au calibre .44 » à la faveur de nombreux documents et photos qui en font bien plus qu’un livre : un ouvrage qui se lit comme un film, en immersion totale dans la tête de l’un des tueurs les plus complexes. Fils de Sam est une plongée au cœur des États-Unis du rock au disco, du L.S.D. à la C.I.A., d’Hollywood au satanisme, du sexe à la mort … portrait d’une nation à travers l’un de ses exclus, devenu icône des serial killers.
Frédéric Fontès, 4decouv
Été 1977. L’Amérique croit avoir tout subi : assassinat de JFK, émeutes raciales, fiasco au Vietnam, crise économique. Meurtri dans sa chair et saigné dans ses ambitions, le pays est à genoux. New York aussi, soumise à une canicule sans précédent, au black-out et à son bourreau, David Berkowitz.
Un tueur mystérieux qui rôde la nuit de Queens au Bronx, et décime la jeunesse avec son revolver. Un prédateur unique dans la sphère des tueurs en série, défiant les autorités, les médias et le pays tout entier. Stupéfiante, cette affaire criminelle a déjà fait l’objet de livres et même d’un film réalisé par Spike Lee en 1999, « Summer of Sam » avec Adrien Brody et Ben Gazzara.
Mais tout n’a pas été révélé. Pour la première fois en France, un auteur traite cette enquête méconnue en Europe qui a traumatisé des millions d’Américains et explore de nouveaux axes d’investigations. À la croisée du docu-fiction et de l’essai culturel, Fils de Sam relate la croisade meurtrière du « Tueur au calibre .44 » à la faveur de nombreux documents et photos qui en font bien plus qu’un livre : un ouvrage qui se lit comme un film, en immersion totale dans la tête de l’un des tueurs les plus complexes. Fils de Sam est une plongée au cœur des États-Unis du rock au disco, du L.S.D. à la C.I.A., d’Hollywood au satanisme, du sexe à la mort … portrait d’une nation à travers l’un de ses exclus, devenu icône des serial killers.
Frédéric Fontès, 4decouv
dimanche 3 novembre 2013
L'homme qui a vu l'homme - Marin Ledun (Ombres Noires)
Le nouveau roman très attendu de Marin Ledun sera publié le 15 janvier 2014 aux éditions Ombres Noires.
Présentation complète de l'éditeur à venir.
Un journaliste part sur les traces d'un militant basque disparu.
Ce nouveau roman confirme Marin Ledun comme l'un des meilleurs auteurs de polar français.
Frédéric Fontès, 4decouv
Présentation complète de l'éditeur à venir.
Un journaliste part sur les traces d'un militant basque disparu.
Ce nouveau roman confirme Marin Ledun comme l'un des meilleurs auteurs de polar français.
Frédéric Fontès, 4decouv
jeudi 31 octobre 2013
Mais je fais quoi du corps ? - Olivier Gay (Le masque)
Après Les Talons hauts rapprochent les filles du ciel et Les Mannequins ne sont pas des filles modèles, Fitz et ses amis sont de retours dans le nouveau roman d'Olivier Gay, Mais je fais quoi du corps ? qui sera publié le 3 janvier 2014 aux éditions du Masque.
Alors que Fitz s'apprête, enfin, à présenter une petite amie crédible à ses parents, il reçoit un appel d'un de ses clients VIP, le politicien en vue Georges Venard. Ce dernier a besoin de « soleil », et vite, et exige d'être livré à domicile. Devant l'appât du gain, Fitz plaque sa famille et ses bonnes résolutions et fonce chez Venard… pour trouver porte close et son portable sur répondeur. Le lendemain matin, Venard fait la une de toute la presse : il a été retrouvé mort chez lui et l'enquête conclut au suicide. Pourquoi alors le doute s'instille-t-il dans l'esprit de Fitz ? Pourquoi son appartement est-il visité en son absence et se retrouve-t-il bientôt avec des tueurs à ses trousses ? Et cet homme énigmatique que Fitz a croisé dans l'escalier en se rendant chez le politicien, pourrait-il avoir un rapport avec la mort de Venard ? Fitz aura bien besoin du secours de ses amis de toujours, Deborah et Moussah, pour se sortir de cette sombre affaire.
Frédéric Fontès, 4decouv
Alors que Fitz s'apprête, enfin, à présenter une petite amie crédible à ses parents, il reçoit un appel d'un de ses clients VIP, le politicien en vue Georges Venard. Ce dernier a besoin de « soleil », et vite, et exige d'être livré à domicile. Devant l'appât du gain, Fitz plaque sa famille et ses bonnes résolutions et fonce chez Venard… pour trouver porte close et son portable sur répondeur. Le lendemain matin, Venard fait la une de toute la presse : il a été retrouvé mort chez lui et l'enquête conclut au suicide. Pourquoi alors le doute s'instille-t-il dans l'esprit de Fitz ? Pourquoi son appartement est-il visité en son absence et se retrouve-t-il bientôt avec des tueurs à ses trousses ? Et cet homme énigmatique que Fitz a croisé dans l'escalier en se rendant chez le politicien, pourrait-il avoir un rapport avec la mort de Venard ? Fitz aura bien besoin du secours de ses amis de toujours, Deborah et Moussah, pour se sortir de cette sombre affaire.
Frédéric Fontès, 4decouv
mercredi 30 octobre 2013
Né pour être sauvage - Alexis Aubenque (Calmann-Lévy)
Né pour être sauvage (référence à Born to be wild, a-t-on besoin de le rappeler) est le huitième roman d'Alexis Aubenque. Il sera publié le 15 janvier 2014 aux éditions Calmann-Lévy.
Voici la présentation de l'éditeur :
Ryan Bonfire, membre des Hell’s Angels, est de retour à Seattle après quinze années d’absence. Bien différent de l’étoile montante du rock qu’il a été, il est revenu pour faire couler le sang . Mais confronté à sa ville natale il va devoir faire face à un bouillonnement d’émotions qu’il n’avait pas présagé, faisant ressurgir ses vieux démons. Parviendra-t-il à les surpasser et à s’acquitter de son contrat ou se laissera-t-il prendre au piège de sa conscience ? De son côté, le capitaine Mike Logan a reformé son duo de choc, les lieutenants Angelina Rivera et Dean Nelson, pour mener l’enquête autour d’une tentative de meurtre sur la petite amie d’un policier. Cette affaire serait-elle en lien avec la présence de Ryan Bonfire à Seattle ?
Frédéric Fontès, 4decouv
Voici la présentation de l'éditeur :
Ryan Bonfire, membre des Hell’s Angels, est de retour à Seattle après quinze années d’absence. Bien différent de l’étoile montante du rock qu’il a été, il est revenu pour faire couler le sang . Mais confronté à sa ville natale il va devoir faire face à un bouillonnement d’émotions qu’il n’avait pas présagé, faisant ressurgir ses vieux démons. Parviendra-t-il à les surpasser et à s’acquitter de son contrat ou se laissera-t-il prendre au piège de sa conscience ? De son côté, le capitaine Mike Logan a reformé son duo de choc, les lieutenants Angelina Rivera et Dean Nelson, pour mener l’enquête autour d’une tentative de meurtre sur la petite amie d’un policier. Cette affaire serait-elle en lien avec la présence de Ryan Bonfire à Seattle ?
Frédéric Fontès, 4decouv
mardi 29 octobre 2013
S. - J.J. Abrams (Michel Lafon)
Rendez-vous le 9 janvier 2014 pour découvrir
Il est traduit par Joseph Antoine et promet d'être l'évènement de ce mois de janvier, tant le livre va surprendre par son fond et surtout par sa forme.
Chronique à venir.
MAJ du 03/12/2013
Straka est le nom de l’écrivain le plus énigmatique du XXe siècle. Auteur de dix ouvrages sombres et scandaleux, il aurait trouvé la mort en 1946, sans que nul n’ait jamais découvert son identité. D’aucuns pensent qu’il est lié au déclenchement de la Première Guerre mondiale, d’autres, qu’il est le nom derrière lequel se cache une sinistre société secrète ; quelques originaux disent même qu’il s’agit de l’esprit d’une nonne martyre s’exprimant par l’intermédiaire d’une fillette de 9 ans ! Éric, doctorant en lettres fasciné par cet auteur, tente de percer son mystère. Pourtant, seul, il piétine. Ce n’est qu’en retrouvant la copie égarée du dernier ouvrage de Straka, Le Bateau de Thésée, annoté par Jennifer, une autre étudiante, qu’il avance dans son enquête. La jeune fille a un esprit plus audacieux que le sien, et ses théories farfelues pourraient bien être plus proches de la vérité que les siennes. Travaillant de concert, les deux étudiants sont désormais tout près de découvrir l’identité de Straka. Un secret qui a pourtant défié le monde pendant près d’un siècle. Et certains sont prêts à tout pour le préserver… jusqu’à faire couler le sang.
Frédéric Fontès, 4decouv
jeudi 24 octobre 2013
Mourir, la belle affaire - Alfredo Noriega (Ombres Noires)
Mourir, la belle affaire est le refrain de la chanson Vieillir de Jacques Brel.
C'est aussi le titre du premier roman d'Alfredo Noriega (Tan solo morir) a être publié en France par les éditions Ombres Noires.
Il est traduit par Nathalie Lalisse-Delcourt.
Équateur, Quito, 2850 mètres d’altitude. Une Subaru est percutée par une Cherokee. Dans la Subaru, deux morts et une survivante, María del Carmen. A l’arrivée de la police, la jeune fille, encore sous le choc, promet à l’inspecteur Heriberto Gonzaga de l’épouser s’il retrouve les coupables. Mais à Quito, les accidents de la route sont légions et l’affaire est vite classée. Quelques mois plus tard, rongée par la culpabilité d’avoir survécu, María del Carmen se jette du haut d’une falaise. En découvrant son corps, Heriberto se souvient de sa promesse et reprend l’affaire. Il découvre que le dossier a été étouffé…
Tout en maniant le scalpel, Arturo Fernandez, observateur mélancolique et subtil, raconte l’histoire de María del Carmen et Heriberto, mais aussi celle des habitants anonymes d’une cité entourée de volcans, fragilement bâtie sur des collines sillonnées de ravins. L’enquête et tous ces récits peu à peu s’entrecroisent et construisent le tableau d’une ville violente, indifférente, passive devant l’injustice sociale, le destin et l’acharnement de la nature. Un lieu où la mort est quotidienne et sans autres conséquences qu’intimes pour ceux qu’elle frappe.
Frédéric Fontès, 4decouv
C'est aussi le titre du premier roman d'Alfredo Noriega (Tan solo morir) a être publié en France par les éditions Ombres Noires.
Il est traduit par Nathalie Lalisse-Delcourt.
Équateur, Quito, 2850 mètres d’altitude. Une Subaru est percutée par une Cherokee. Dans la Subaru, deux morts et une survivante, María del Carmen. A l’arrivée de la police, la jeune fille, encore sous le choc, promet à l’inspecteur Heriberto Gonzaga de l’épouser s’il retrouve les coupables. Mais à Quito, les accidents de la route sont légions et l’affaire est vite classée. Quelques mois plus tard, rongée par la culpabilité d’avoir survécu, María del Carmen se jette du haut d’une falaise. En découvrant son corps, Heriberto se souvient de sa promesse et reprend l’affaire. Il découvre que le dossier a été étouffé…
Tout en maniant le scalpel, Arturo Fernandez, observateur mélancolique et subtil, raconte l’histoire de María del Carmen et Heriberto, mais aussi celle des habitants anonymes d’une cité entourée de volcans, fragilement bâtie sur des collines sillonnées de ravins. L’enquête et tous ces récits peu à peu s’entrecroisent et construisent le tableau d’une ville violente, indifférente, passive devant l’injustice sociale, le destin et l’acharnement de la nature. Un lieu où la mort est quotidienne et sans autres conséquences qu’intimes pour ceux qu’elle frappe.
Frédéric Fontès, 4decouv
Chronique : Fétiches - Mo Hayder (Presses de la Cité)
Présentation ICI |
Un petit topo qui s'impose car il est essentiel d'avoir lu les précédents romans pour apprécier le superbe travail de Mo Hayder sur la gestion et la caractérisation de ses personnages.
Elle les fait évoluer doucement mais surement, par petites touches successives.
Et Fétiches est très certainement le meilleur de la série.
L'arrivée du personnage Flea Marley dans Rituel avait marqué un tournant important dans le style de Mo Hayder. Elle mettait à ce moment là son côté trash en veille pour se concentrer sur l'évolution de ses héros et héroïnes.
Alors qu'un grand nombre de romanciers se cassent les dents dans ce genre d'exercice, la romancière anglo-saxonne a eu la riche idée de rajouter un personnage important dans l'univers de la série (un peu comme l'a fait Tess Gerritsen avec sa propre série). Cela lui permet à la fois de temporiser l'histoire de Jack Caffery tout en apportant une valeur ajoutée inestimable à la longévité du titre en l'enrichissant un peu plus.
Et on éprouve le même plaisir à retrouver ces personnages qu'à découvrir les nouveaux qui jalonnent ce dernier opus.
Malgré un "bug" à la lecture (j'ai vraiment cru pendant de longues pages qu'un des personnages s'écorchait véritablement la peau du corps comme on change de vêtement), c'est avec un immense plaisir que j'ai refermé le livre, dans l'attente du prochain épisode de la romancière, qui, je l'espère, ne tardera pas trop à montrer le bout de son nez.
À noter que Fétiches m'a fait penser à un roman méconnu de Jeffery Deaver, récemment ré-édité par les éditions des Deux-Terres, Priez pour mourir.
Frdéric Fontès, 4decouv
mercredi 23 octobre 2013
Autre-Monde Tome 6 - Neverland - Maxime Chattam (Albin Michel)
Le tome 6 d'Autre-Monde, Neverland, de Maxime Chattam, sera en librairie le 01e novembre.
Quelques jours plus tard, c'est le troisième tome, Le Cœur de la terre, qui sera disponible en format poche.
L'ennemi a détruit le deuxième Cœur de la Terre, séparé Matt, Ambre et Tobias.
Alors qu'Entropia et ses créatures monstrueuses poursuivent leur entreprise de destruction, Matt découvre Neverland, la forteresse secrète et mystérieuse des Fantômes, les jeunes rebelles de l'empire d'Oz.
L'Alliance des trois arrivera-t-elle à se reformer à temps pour sauver les enfants d Europe ?
L'heure de révéler les ultimes secrets d'Autre-Monde approche.
Frédéric Fontès, 4decouv
Quelques jours plus tard, c'est le troisième tome, Le Cœur de la terre, qui sera disponible en format poche.
L'ennemi a détruit le deuxième Cœur de la Terre, séparé Matt, Ambre et Tobias.
Alors qu'Entropia et ses créatures monstrueuses poursuivent leur entreprise de destruction, Matt découvre Neverland, la forteresse secrète et mystérieuse des Fantômes, les jeunes rebelles de l'empire d'Oz.
L'Alliance des trois arrivera-t-elle à se reformer à temps pour sauver les enfants d Europe ?
L'heure de révéler les ultimes secrets d'Autre-Monde approche.
Frédéric Fontès, 4decouv
Entretien avec Antoine Tracqui (3-3)
Dernière partie de l'interview consacrée à Antoine Tracqui pour son roman Point Zéro. Les précédentes séries de questions sont disponibles ICI et LÀ.
8/ Frédéric Fontès : Avec ces différents thèmes que vous exploitez parfaitement dans le livre, quelles sont vos multiples sources d’inspirations ? Des auteurs et des lectures à conseiller ?
Antoine Tracqui : C’est difficile de répondre à cette question... je pourrais vous citer des centaines de titres de bouquins, de BD ou de films que j’ai aimés, mais je serais bien en peine de vous dire lesquels ont véritablement constitué des sources d’inspiration pour Point Zéro... d’autant que ladite inspiration me vient très souvent en dormant ! (d’ailleurs j’ai toujours un petit carnet à côté du lit, pour y noter les idées de la nuit avant qu’elles ne s’évaporent...)
9/ FF : On a déjà dû vous le dire de nombreuses fois, mais avec Point Zéro, vous faites aussi bien, si ce n'est mieux que les auteurs anglo-saxons que j'ai cités plus haut. Vous aimeriez que le roman soit traduit en anglais, est-ce prévu ?
AT : Arrêtez la pommade, là vraiment j’en peux plus... C’est sûr que j’adorerais voir Point Zéro traduit en anglais (ainsi d’ailleurs qu’en hindi, en mandarin, en yakoute ou en navajo) ; ce serait juste un degré de plus dans ce conte de fées qui dure depuis que Critic a accepté mon manuscrit.
Pour l’instant, rien n’est encore prévu... ça va surtout dépendre du succès du bouquin en France (il n’est en vente que depuis 3 mois), et de l’intérêt qu’il parviendra éventuellement à susciter à l’étranger. Affaire de com, entre autres - et ça, c’est le job de mon éditeur, surtout pas le mien !!
10/ FF : Et en film, vous verriez qui dans le casting ?
AT : En film... et pourquoi pas en jeu pour la Xbox ? ou en ballet à l’Opéra de Paris ? ou en réédition pour la Pléiade, peut-être ? Enfin, admettons... Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne lorsque je visionne la version film d’un bouquin que j’ai bien aimé, je suis toujours un peu décontenancé, voire carrément horrifié, par le casting. Pourquoi ? Parce qu’en lisant je me suis fait une image mentale de chacun des personnages - parfois fort différente de la description physique qu’en donne l’auteur - et que, forcément, le choix du réalisateur va venir contredire. C’est d’ailleurs ce qui fait la magie du livre par rapport aux autres média, cette faculté laissée au lecteur d’imaginer Poppy Borghese sous les traits de Scarlett Johansson si ça lui chante...
Tout ça pour vous dire que le casting hautement spéculatif qui suit n’engage que ma modeste personne, et que je m’excuse par avance auprès des lecteurs qui, très probablement, ne partageront pas ma vision des choses...Donc, allons-y gaiement :
- pour Kjölsrud, facile : ça ne peut être que John Malkovich (avec un air halluciné et de longs cheveux grisâtres et sales, façon roi Lear) ;
- pour Poppy, je penserais d’abord à Noomi Rapace affublée exactement comme dans Millenium, tattoos et piercings en moins. Ça ne vous convient pas ? Alors mon plan B, dans un style un peu plus glam’, c’est Jennifer Love Hewitt : imaginez-la comme ceci ou comme cela, avec une tignasse bien crasseuse et des taches suspectes sur ses fringues, pas mal, non ? Quoi ? Poppy n’est pas censée avoir de tels... avantages ? Et alors ? Osez dire que ça vous dérange !!
- Caleb : Pour lui, j’ai pas mal hésité. Caleb, à l’évidence, n’est pas aussi exubérant que ses copains : c’est le mec calme, réfléchi, un peu taiseux, qui est là quand on a besoin de lui, mais pas vraiment du genre à briller en société (par exemple on l’imagine mal, au huitième Ricard, monter sur la table et interpréter « La bite à Dudule » avec le calbute sur les chevilles). Il est un peu du style Jason Bourne, d’ailleurs j’avais pensé un moment à Matt Damon, ou alors à Mark Wahlberg qui interprète souvent des personnages similaires... mais à la réflexion je les trouve quand même un peu trop figés... alors finalement je choisis : Gerard Butler (et en plus il est écossais !).
- Gretchen, c’est la übernana aryenne, grande, blonde, sportive, port altier, zéro défaut... mais tout de même plus sympa que ne pourrait le laisser supposer son genre de beauté. Elle adore Caleb, ne se prive pas de l’envoyer sur les roses à l’occasion ; comme Poppy, elle arbore souvent un petit sourire sarcastique (mais pas pour les mêmes raisons : elle, c’est parce que son job à la Hard Rescues l’oblige à cotoyer un trio de paysans pleins de testostérone... ) ; je la verrais bien sous les traits (parfaits) de Blake Lively.
- de mon point de vue, Sarah Miller fait un peu plus girl next door ; bien qu’également fort belle, elle est moins sûre d’elle, un peu plus empruntée... et surtout elle a l’air gentille : je verrais bien quelqu’un comme Erin Chambers, ou bien Kaley Cuoco.
- pour Joshua, il faudrait bien sûr un costaud d’origine maori (mais un native American devrait coller également !)... Problème, je n’ai pas de nom qui me vient !
- pour Viktor Bernstein, n’importe quel petit gros dans la soixantaine devrait faire l’affaire (mais quand même pas Danny DeVito, hein !)
- quant à One-Shot que je gardais pour la bonne bouche, je crains qu’il ne faille recourir aux images de synthèse...
Voilà, je pense avoir fait à peu près le tour... il ne vous reste plus, chers admirateurs, qu’à appeler James Cameron ou Roland Emmerich de ma part !
11/ FF : Et la suite donc ?
AT : Pour l’instant mes ambitions se résument à boucler la trilogie prévue, ce qui en soi n’est déjà pas une mince affaire. Le volume 2 est déjà bien avancé (j’attaque le chapitre 30, yes !!... [Fredo : fin aout 2013]), livraison prévue février-mars 2014 pour une parution aux alentours de l’été si les corrections vont vite ; bien sûr je ne vous en dirai rien, sinon qu’on prend les mêmes et qu’on recommence, avec une nouvelle quête encore plus décoiffante et des nouveaux méchants encore plus méchants ! Quant au volume 3 je n’ai pas la plus petite idée de ce qu’il va raconter (sauf les 2 dernières pages, vu que je sais exactement comment ça va finir !) ; mon contrat prévoit de le rendre fin 2015, ce qui je l’espère me laissera du temps pour remplir les quelque 998 pages précédentes.
Comme je l’avais déjà indiqué dans une autre interview, j’ai pas mal d’autres projets de bouquins mais là on est dans le domaine de l’hypothétique... pour que j’arrive à les concrétiser dans un avenir raisonnable (c’est-à-dire tant qu’il me reste assez de neurones), il faudrait que je puisse faire une pause dans mon métier principal et me consacrer à temps plein à l’écriture... rêve partagé, je le pense, par 100 % des écrivains et qui se réalise pour 0,01 % d’entre eux !
J’en profite donc pour lancer un appel solennel à tout généreux donateur, mécène des arts ou éditeur désireux de me voir écrire plein de livres : il suffit de me faire un chèque avec suffisamment de zéros, et je m’y mets tout de suite ! (N.B. : toute contribution déductible de votre revenu donnera lieu à un récépissé fiscal).
12/ FF : Une question que j'ai omis de vous poser et à laquelle vous souhaiteriez répondre ?
AT : Ben non... j’ai une petite fatigue, là.
Un immense merci à l'auteur Antoine Tracqui et à sa maison d'édition Critic pour l'enthousiasme et leur disponibilité.
Frédéric Fontès, 4decouv
8/ Frédéric Fontès : Avec ces différents thèmes que vous exploitez parfaitement dans le livre, quelles sont vos multiples sources d’inspirations ? Des auteurs et des lectures à conseiller ?
Antoine Tracqui : C’est difficile de répondre à cette question... je pourrais vous citer des centaines de titres de bouquins, de BD ou de films que j’ai aimés, mais je serais bien en peine de vous dire lesquels ont véritablement constitué des sources d’inspiration pour Point Zéro... d’autant que ladite inspiration me vient très souvent en dormant ! (d’ailleurs j’ai toujours un petit carnet à côté du lit, pour y noter les idées de la nuit avant qu’elles ne s’évaporent...)
9/ FF : On a déjà dû vous le dire de nombreuses fois, mais avec Point Zéro, vous faites aussi bien, si ce n'est mieux que les auteurs anglo-saxons que j'ai cités plus haut. Vous aimeriez que le roman soit traduit en anglais, est-ce prévu ?
AT : Arrêtez la pommade, là vraiment j’en peux plus... C’est sûr que j’adorerais voir Point Zéro traduit en anglais (ainsi d’ailleurs qu’en hindi, en mandarin, en yakoute ou en navajo) ; ce serait juste un degré de plus dans ce conte de fées qui dure depuis que Critic a accepté mon manuscrit.
Pour l’instant, rien n’est encore prévu... ça va surtout dépendre du succès du bouquin en France (il n’est en vente que depuis 3 mois), et de l’intérêt qu’il parviendra éventuellement à susciter à l’étranger. Affaire de com, entre autres - et ça, c’est le job de mon éditeur, surtout pas le mien !!
10/ FF : Et en film, vous verriez qui dans le casting ?
AT : En film... et pourquoi pas en jeu pour la Xbox ? ou en ballet à l’Opéra de Paris ? ou en réédition pour la Pléiade, peut-être ? Enfin, admettons... Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne lorsque je visionne la version film d’un bouquin que j’ai bien aimé, je suis toujours un peu décontenancé, voire carrément horrifié, par le casting. Pourquoi ? Parce qu’en lisant je me suis fait une image mentale de chacun des personnages - parfois fort différente de la description physique qu’en donne l’auteur - et que, forcément, le choix du réalisateur va venir contredire. C’est d’ailleurs ce qui fait la magie du livre par rapport aux autres média, cette faculté laissée au lecteur d’imaginer Poppy Borghese sous les traits de Scarlett Johansson si ça lui chante...
Tout ça pour vous dire que le casting hautement spéculatif qui suit n’engage que ma modeste personne, et que je m’excuse par avance auprès des lecteurs qui, très probablement, ne partageront pas ma vision des choses...Donc, allons-y gaiement :
- pour Kjölsrud, facile : ça ne peut être que John Malkovich (avec un air halluciné et de longs cheveux grisâtres et sales, façon roi Lear) ;
- pour Poppy, je penserais d’abord à Noomi Rapace affublée exactement comme dans Millenium, tattoos et piercings en moins. Ça ne vous convient pas ? Alors mon plan B, dans un style un peu plus glam’, c’est Jennifer Love Hewitt : imaginez-la comme ceci ou comme cela, avec une tignasse bien crasseuse et des taches suspectes sur ses fringues, pas mal, non ? Quoi ? Poppy n’est pas censée avoir de tels... avantages ? Et alors ? Osez dire que ça vous dérange !!
- Caleb : Pour lui, j’ai pas mal hésité. Caleb, à l’évidence, n’est pas aussi exubérant que ses copains : c’est le mec calme, réfléchi, un peu taiseux, qui est là quand on a besoin de lui, mais pas vraiment du genre à briller en société (par exemple on l’imagine mal, au huitième Ricard, monter sur la table et interpréter « La bite à Dudule » avec le calbute sur les chevilles). Il est un peu du style Jason Bourne, d’ailleurs j’avais pensé un moment à Matt Damon, ou alors à Mark Wahlberg qui interprète souvent des personnages similaires... mais à la réflexion je les trouve quand même un peu trop figés... alors finalement je choisis : Gerard Butler (et en plus il est écossais !).
- Gretchen, c’est la übernana aryenne, grande, blonde, sportive, port altier, zéro défaut... mais tout de même plus sympa que ne pourrait le laisser supposer son genre de beauté. Elle adore Caleb, ne se prive pas de l’envoyer sur les roses à l’occasion ; comme Poppy, elle arbore souvent un petit sourire sarcastique (mais pas pour les mêmes raisons : elle, c’est parce que son job à la Hard Rescues l’oblige à cotoyer un trio de paysans pleins de testostérone... ) ; je la verrais bien sous les traits (parfaits) de Blake Lively.
- de mon point de vue, Sarah Miller fait un peu plus girl next door ; bien qu’également fort belle, elle est moins sûre d’elle, un peu plus empruntée... et surtout elle a l’air gentille : je verrais bien quelqu’un comme Erin Chambers, ou bien Kaley Cuoco.
- pour Joshua, il faudrait bien sûr un costaud d’origine maori (mais un native American devrait coller également !)... Problème, je n’ai pas de nom qui me vient !
- pour Viktor Bernstein, n’importe quel petit gros dans la soixantaine devrait faire l’affaire (mais quand même pas Danny DeVito, hein !)
- quant à One-Shot que je gardais pour la bonne bouche, je crains qu’il ne faille recourir aux images de synthèse...
Voilà, je pense avoir fait à peu près le tour... il ne vous reste plus, chers admirateurs, qu’à appeler James Cameron ou Roland Emmerich de ma part !
11/ FF : Et la suite donc ?
AT : Pour l’instant mes ambitions se résument à boucler la trilogie prévue, ce qui en soi n’est déjà pas une mince affaire. Le volume 2 est déjà bien avancé (j’attaque le chapitre 30, yes !!... [Fredo : fin aout 2013]), livraison prévue février-mars 2014 pour une parution aux alentours de l’été si les corrections vont vite ; bien sûr je ne vous en dirai rien, sinon qu’on prend les mêmes et qu’on recommence, avec une nouvelle quête encore plus décoiffante et des nouveaux méchants encore plus méchants ! Quant au volume 3 je n’ai pas la plus petite idée de ce qu’il va raconter (sauf les 2 dernières pages, vu que je sais exactement comment ça va finir !) ; mon contrat prévoit de le rendre fin 2015, ce qui je l’espère me laissera du temps pour remplir les quelque 998 pages précédentes.
Comme je l’avais déjà indiqué dans une autre interview, j’ai pas mal d’autres projets de bouquins mais là on est dans le domaine de l’hypothétique... pour que j’arrive à les concrétiser dans un avenir raisonnable (c’est-à-dire tant qu’il me reste assez de neurones), il faudrait que je puisse faire une pause dans mon métier principal et me consacrer à temps plein à l’écriture... rêve partagé, je le pense, par 100 % des écrivains et qui se réalise pour 0,01 % d’entre eux !
J’en profite donc pour lancer un appel solennel à tout généreux donateur, mécène des arts ou éditeur désireux de me voir écrire plein de livres : il suffit de me faire un chèque avec suffisamment de zéros, et je m’y mets tout de suite ! (N.B. : toute contribution déductible de votre revenu donnera lieu à un récépissé fiscal).
12/ FF : Une question que j'ai omis de vous poser et à laquelle vous souhaiteriez répondre ?
AT : Ben non... j’ai une petite fatigue, là.
Un immense merci à l'auteur Antoine Tracqui et à sa maison d'édition Critic pour l'enthousiasme et leur disponibilité.
Frédéric Fontès, 4decouv
mercredi 16 octobre 2013
Le tango de la vieille garde - Arturo Pérez-Reverte (Seuil)
Les fans du romancier Arturo Pérez-Reverte vont avoir le plaisir de découvrir le 10 octobre prochain son nouveau livre dans les étales des librairies.
La tango de la vieille garde est traduit par François Maspero et publié aux éditions du Seuil.
Roman d'aventure et d'amour, Le Tango de la vieille garde narre la liaison tumultueuse d'une riche femme du monde et d'un danseur professionnel mi gigolo mi gentleman cambrioleur. Le roman se situe dans les années vingt sur un transatlantique et dans les bas-fonds de Buenos Aires, au début des années trente sur la Riviera où a lieu une affaire d'espionnage liée à la guerre civile espagnole, et dans les années soixante à Sorrente lors d'un inquiétant tournoi d'échecs. En quarante ans, Max et Mercedes ne se rencontrent qu'à trois reprises, mais à la passion qui les consume s'opposent des intérêts liés à des forces obscures : des lettres du gendre et ministre des relations extérieures de Mussolini cachées dans le coffre-fort d'un banquier espagnol pourvoyeur de fonds du coup d'Etat de Franco et les carnets secrets du champion mondial d'échecs détenus par le KGB. Sexe, aventure et glamour sur fond de tango, le nouveau roman d'Arturo Pérez Reverte s'adresse à un large éventail de lecteurs et contient tous les ingrédients du succès.
Frédéric Fontès, 4decouv
La tango de la vieille garde est traduit par François Maspero et publié aux éditions du Seuil.
Roman d'aventure et d'amour, Le Tango de la vieille garde narre la liaison tumultueuse d'une riche femme du monde et d'un danseur professionnel mi gigolo mi gentleman cambrioleur. Le roman se situe dans les années vingt sur un transatlantique et dans les bas-fonds de Buenos Aires, au début des années trente sur la Riviera où a lieu une affaire d'espionnage liée à la guerre civile espagnole, et dans les années soixante à Sorrente lors d'un inquiétant tournoi d'échecs. En quarante ans, Max et Mercedes ne se rencontrent qu'à trois reprises, mais à la passion qui les consume s'opposent des intérêts liés à des forces obscures : des lettres du gendre et ministre des relations extérieures de Mussolini cachées dans le coffre-fort d'un banquier espagnol pourvoyeur de fonds du coup d'Etat de Franco et les carnets secrets du champion mondial d'échecs détenus par le KGB. Sexe, aventure et glamour sur fond de tango, le nouveau roman d'Arturo Pérez Reverte s'adresse à un large éventail de lecteurs et contient tous les ingrédients du succès.
Frédéric Fontès, 4decouv
Yeruldelgger - Ian Manook (Albin Michel)
Le premier roman du journaliste Ian Manook est disponible en librairie depuis le 2 octobre. Il est publié aux éditions Albin Michel.
Yeruldelgger est le premier opus d'une série consacrée au personnage éponyme.
Cinq ans plus tôt, Kushi, la fille de l'inspecteur Yeruldelgger a été enlevée et assassinée pour l'obliger à abandonner une enquête sur la corruption liée au rachat des terres de la steppe mongole. La découverte du cadavre d'une autre fillette va le replonger dans les mêmes tourments.
Dans un pays à l'histoire et aux paysages sauvages, une guerre sale d'argent et de pouvoir s'est déclarée autour d'une des richesses minières les plus rares et les plus convoitées de la planète. Pour lutter contre les puissances qui veulent s'accaparer son pays, Yeruldelgger va puiser ses forces dans les traditions héritées des guerriers de Gengis Khan, dans les techniques modernes d'investigation, et dans la force de ses poings. Parce qu'un homme qui a tout perdu ne peut rien perdre de plus. Il ne peut que tout reconquérir. Peu à peu, sans pitié ni pardon...
Frédéric Fontès, 4decouv
Yeruldelgger est le premier opus d'une série consacrée au personnage éponyme.
Cinq ans plus tôt, Kushi, la fille de l'inspecteur Yeruldelgger a été enlevée et assassinée pour l'obliger à abandonner une enquête sur la corruption liée au rachat des terres de la steppe mongole. La découverte du cadavre d'une autre fillette va le replonger dans les mêmes tourments.
Dans un pays à l'histoire et aux paysages sauvages, une guerre sale d'argent et de pouvoir s'est déclarée autour d'une des richesses minières les plus rares et les plus convoitées de la planète. Pour lutter contre les puissances qui veulent s'accaparer son pays, Yeruldelgger va puiser ses forces dans les traditions héritées des guerriers de Gengis Khan, dans les techniques modernes d'investigation, et dans la force de ses poings. Parce qu'un homme qui a tout perdu ne peut rien perdre de plus. Il ne peut que tout reconquérir. Peu à peu, sans pitié ni pardon...
Frédéric Fontès, 4decouv
vendredi 11 octobre 2013
Les Abeilles de Monsieur Holmes - Mitch Cullin (Naïve)
Si l'on en croit un article publié dans le dernier numéro de la revue l’Écran Fantastique (n°346), c'est Ian McKellen qui va incarner au cinéma un Sherlock Holmes vieillissant dans l'adaptation du roman de Mitch Cullin. Le film sera réalisé par Bill Condon.
Sussex, 1947. Sherlock Holmes vit retiré d'un monde dont les mutations et le tapage absurde lui échappent de plus en plus. Seuls le préoccupent à présent ses abeilles, l'écriture et le déclin de sa mémoire. Mais certains êtres cherchent encore auprès de lui des réponses essentielles sur la vie, l'amour ou les limites terriblement humaines de la raison, provoquant la résurgence d'émotions que Holmes avaient si longtemps enfouies, fissurant sa maîtrise légendaire...
Dans ce portrait subtil et doux-amer d'une figure mythique, réflexion sur l'absence du père, le temps qui passe et les barrières intérieures que l'on s'impose, Mitch Cullin mène l'enquête, entrelaçant trois histoires, trois temps de la vie de Holmes, et porte sur le personnage un éclairage inédit et émouvant.
Frédéric Fontès, 4decouv
Sussex, 1947. Sherlock Holmes vit retiré d'un monde dont les mutations et le tapage absurde lui échappent de plus en plus. Seuls le préoccupent à présent ses abeilles, l'écriture et le déclin de sa mémoire. Mais certains êtres cherchent encore auprès de lui des réponses essentielles sur la vie, l'amour ou les limites terriblement humaines de la raison, provoquant la résurgence d'émotions que Holmes avaient si longtemps enfouies, fissurant sa maîtrise légendaire...
Dans ce portrait subtil et doux-amer d'une figure mythique, réflexion sur l'absence du père, le temps qui passe et les barrières intérieures que l'on s'impose, Mitch Cullin mène l'enquête, entrelaçant trois histoires, trois temps de la vie de Holmes, et porte sur le personnage un éclairage inédit et émouvant.
Frédéric Fontès, 4decouv
dimanche 6 octobre 2013
Docteur Sleep - Stephen King (Albin Michel)
Docteur Sleep de Stephen King arrive en France le 01e novembre prochain, aux éditions Albin Michel.
Danny Torrance a grandi. Ses démons aussi...
La suite tant attendue du cultissime Shining.
Stephen King renoue avec l histoire et le personnage de l un de ses plus grands succès : Shining.
Le petit Dany Torrance est désormais adulte. Il a échappé au sort de son père alcoolique et travaille en tant qu aide-soignant dans un hospice où il utilise ses pouvoirs surnaturels pour apaiser la souffrance des mourants. D où son surnom : Docteur Sleep. Il rencontre Abra, fillette de 12 ans, pourchassée par un étrange groupe de voyageurs qui traversent les États-Unis en se nourrissant de la lumière des enfants télépathes. Commence alors une guerre épique entre le bien et le mal...
King signe un livre magistral, d une richesse inouïe : à la fois conte fantastique, roman d aventure, thriller et allégorie de l Amérique contemporaine - et nous prouve qu il est bel et bien « The King » !
Frédéric Fontès, 4decouv
Danny Torrance a grandi. Ses démons aussi...
La suite tant attendue du cultissime Shining.
Stephen King renoue avec l histoire et le personnage de l un de ses plus grands succès : Shining.
Le petit Dany Torrance est désormais adulte. Il a échappé au sort de son père alcoolique et travaille en tant qu aide-soignant dans un hospice où il utilise ses pouvoirs surnaturels pour apaiser la souffrance des mourants. D où son surnom : Docteur Sleep. Il rencontre Abra, fillette de 12 ans, pourchassée par un étrange groupe de voyageurs qui traversent les États-Unis en se nourrissant de la lumière des enfants télépathes. Commence alors une guerre épique entre le bien et le mal...
King signe un livre magistral, d une richesse inouïe : à la fois conte fantastique, roman d aventure, thriller et allégorie de l Amérique contemporaine - et nous prouve qu il est bel et bien « The King » !
Frédéric Fontès, 4decouv
L'île des hommes déchus - Guillaume Audru (Caiman)
Le premier roman de Guillaume Audru sera publié par les éditions du Caiman.
Pour le pré-commander directement via l'éditeur avant sa publication en décembre, cliquez ICI.
Eddie Grist, ancien policier à Inverness, est de retour sur Stroma, son île natale, au nord de l'Ecosse. Il y retrouve ses parents, avec qui il a noué des relations difficiles, ainsi que ses rares amis. Mais à peine a-t-il pris ses marques qu'un squelette est découvert sur le chantier d'une résidence secondaire. Malgré son père, notable influent de l’île, Eddie ne pourra s’empêcher de se mêler à l’enquête… enquête officiellement confiée à Moira Holm, amour de jeunesse d'Eddie, qui a, elle aussi, quelques comptes à régler avec la communauté silencieuse de Stroma…
Frdéric Fontès, 4decouv
Pour le pré-commander directement via l'éditeur avant sa publication en décembre, cliquez ICI.
Eddie Grist, ancien policier à Inverness, est de retour sur Stroma, son île natale, au nord de l'Ecosse. Il y retrouve ses parents, avec qui il a noué des relations difficiles, ainsi que ses rares amis. Mais à peine a-t-il pris ses marques qu'un squelette est découvert sur le chantier d'une résidence secondaire. Malgré son père, notable influent de l’île, Eddie ne pourra s’empêcher de se mêler à l’enquête… enquête officiellement confiée à Moira Holm, amour de jeunesse d'Eddie, qui a, elle aussi, quelques comptes à régler avec la communauté silencieuse de Stroma…
Frdéric Fontès, 4decouv
Poche : Arrive un vagabond - Robert Goolrick
Le dernier roman de l'écrivain américain Robert Goolrick, Arrive un vagabond, sera disponible en format poche le 7 novembre, aux éditions Pocket.
C'est au cours de l'été 1948 que Charlie Beale arriva à Brownsburg. Il était chargé de deux valises — l'une contenait quelques affaires et des couteaux de boucher, l'autre une importante somme d'argent.
Charlie y tomba deux fois amoureux. D'abord, il s'éprit de cette ville paisible de Virginie dont les habitants semblaient vivre dignement, dans la crainte supportable d'un Dieu qu'ils avaient toutes les raisons de trouver plutôt bienveillant à leur égard. Une preuve parmi d'autres : il n'y avait encore jamais eu de crime à Brownsburg.
La deuxième fois que Charlie tomba amoureux fut le jour où il rencontra Sylvan Glass.
Voici ce que j'en disais en août 2012, lors de sa parution en grand format aux éditions Anne Carrière :
Gorge serrée, larmes aux yeux, comme si l'on venait de nous égratigner le cœur.
Les dernières pages du nouveau roman de Robert Goolrick sont bouleversantes et marquantes, à l'image d'une montée en puissance qui prend son élan dès les premières pages du livre.
« Je vais vous raconter une histoire. »
Les plus beaux contes commencent par "il était une fois". L'aventure d'une chanson ou d'un roman débute souvent avec un titre qui vous envoûte dès que vous en prenez connaissance. Un peu comme Une Femme simple et honnête, Féroces et Arrive un vagabond. Ce dernier titre choisi pour la traduction française des éditions Anne Carrière est assez éloquent en la matière.
Encore une fois (je l'évoquais déjà après ma lecture d'une Femme simple et honnête) il crée ici une sorte d'écho à l'histoire d'Amelia Evans, héroïne de la romancière Carson McCullers que l'on découvre dans la Ballade du café triste. Un peu comme si ces romans évolués dans un univers commun.
On y respire les premières flagrances d'une mélancolie et d'une passion enivrante, qui va de fil en aiguille nous oppresser. Ce parfum ne nous quittera jamais et il persistera au-delà de notre lecture. Ces trois mots, arrive un vagabond, sont le point de départ d'une histoire retentissante, le moment où les choses semblent encore figées. Comme dans une histoire racontée oralement, c'est le moment où l'on prend une grande respiration avant d'aborder l'un des éléments déterminant de l'histoire. Comme une ponctuation dans la présentation du cadre. L'arrivée de l'incarnation du destin. Le Destin de Brownsburg, avec deux valises.
Arrive un vagabond est une histoire que l'on a tous pu connaître dans nos vies. Celle d'un amour qui nous habite soudainement sans prévenir et qui nous quitte sans aucune promesse d'avenir. Cette passion amoureuse consumant Charlie et la belle Sylvan, va hanter la vie de ses acteurs et témoins. Un coup de foudre qui rassemble deux âmes abîmées et fait de nous des témoins privilégiés, comme le deviennent les fabuleux personnages secondaires de l'histoire tel que le petit garçon Sam et ses parents, la formidable couturière Claudie et même le chien Jackie.
Robert Goolrick ne se contente pas d'habiller ses personnages. Avec l'efficacité qu'on lui connait, il leur insuffle la vie et les nourrit pour les faire grandir. Il évoque des gens simples qui aspirent à vivre sobrement en s'efforçant de profiter des jolies choses mises à leur disposition. Il va dès le début brandir au dessus de leurs têtes une immense épée de Damoclès. Une menace perceptible en début de roman tel une simple brise, annonciatrice d'une grande tempête à venir.
Comme dans ses précédents livres, Robert Goolrick évoque le romantisme et la poésie des choses simples avec des mots simples. Une écriture qui devient partition, où chaque mot devient une note. Une symphonie à la fois magique et tragique, qui délivre dans sa dernière partie un crescendo, une montée orchestrale qui va tout souffler sur son passage, brutalement s'arrêter en nous laissant groggy, sonné, et seul.
J'ai rarement éprouvé cette sensation de lire et donc de vivre une œuvre capitale, et j'ose l'écrire, monumentale. La précédente fois, c'était avec le magnifique Julius Winsome de Gerard Donovan.
Quand je referme Arrive un vagabond, je comprends sans aucun doute possible, que j'ai en main un livre qui a vocation à devenir le joyau des bibliothèques de mes contemporains. Dès maintenant et pour les années à venir.
Frédéric Fontès, 4decouv
C'est au cours de l'été 1948 que Charlie Beale arriva à Brownsburg. Il était chargé de deux valises — l'une contenait quelques affaires et des couteaux de boucher, l'autre une importante somme d'argent.
Charlie y tomba deux fois amoureux. D'abord, il s'éprit de cette ville paisible de Virginie dont les habitants semblaient vivre dignement, dans la crainte supportable d'un Dieu qu'ils avaient toutes les raisons de trouver plutôt bienveillant à leur égard. Une preuve parmi d'autres : il n'y avait encore jamais eu de crime à Brownsburg.
La deuxième fois que Charlie tomba amoureux fut le jour où il rencontra Sylvan Glass.
Voici ce que j'en disais en août 2012, lors de sa parution en grand format aux éditions Anne Carrière :
Gorge serrée, larmes aux yeux, comme si l'on venait de nous égratigner le cœur.
Les dernières pages du nouveau roman de Robert Goolrick sont bouleversantes et marquantes, à l'image d'une montée en puissance qui prend son élan dès les premières pages du livre.
« Je vais vous raconter une histoire. »
Les plus beaux contes commencent par "il était une fois". L'aventure d'une chanson ou d'un roman débute souvent avec un titre qui vous envoûte dès que vous en prenez connaissance. Un peu comme Une Femme simple et honnête, Féroces et Arrive un vagabond. Ce dernier titre choisi pour la traduction française des éditions Anne Carrière est assez éloquent en la matière.
Encore une fois (je l'évoquais déjà après ma lecture d'une Femme simple et honnête) il crée ici une sorte d'écho à l'histoire d'Amelia Evans, héroïne de la romancière Carson McCullers que l'on découvre dans la Ballade du café triste. Un peu comme si ces romans évolués dans un univers commun.
On y respire les premières flagrances d'une mélancolie et d'une passion enivrante, qui va de fil en aiguille nous oppresser. Ce parfum ne nous quittera jamais et il persistera au-delà de notre lecture. Ces trois mots, arrive un vagabond, sont le point de départ d'une histoire retentissante, le moment où les choses semblent encore figées. Comme dans une histoire racontée oralement, c'est le moment où l'on prend une grande respiration avant d'aborder l'un des éléments déterminant de l'histoire. Comme une ponctuation dans la présentation du cadre. L'arrivée de l'incarnation du destin. Le Destin de Brownsburg, avec deux valises.
Arrive un vagabond est une histoire que l'on a tous pu connaître dans nos vies. Celle d'un amour qui nous habite soudainement sans prévenir et qui nous quitte sans aucune promesse d'avenir. Cette passion amoureuse consumant Charlie et la belle Sylvan, va hanter la vie de ses acteurs et témoins. Un coup de foudre qui rassemble deux âmes abîmées et fait de nous des témoins privilégiés, comme le deviennent les fabuleux personnages secondaires de l'histoire tel que le petit garçon Sam et ses parents, la formidable couturière Claudie et même le chien Jackie.
Robert Goolrick ne se contente pas d'habiller ses personnages. Avec l'efficacité qu'on lui connait, il leur insuffle la vie et les nourrit pour les faire grandir. Il évoque des gens simples qui aspirent à vivre sobrement en s'efforçant de profiter des jolies choses mises à leur disposition. Il va dès le début brandir au dessus de leurs têtes une immense épée de Damoclès. Une menace perceptible en début de roman tel une simple brise, annonciatrice d'une grande tempête à venir.
Comme dans ses précédents livres, Robert Goolrick évoque le romantisme et la poésie des choses simples avec des mots simples. Une écriture qui devient partition, où chaque mot devient une note. Une symphonie à la fois magique et tragique, qui délivre dans sa dernière partie un crescendo, une montée orchestrale qui va tout souffler sur son passage, brutalement s'arrêter en nous laissant groggy, sonné, et seul.
J'ai rarement éprouvé cette sensation de lire et donc de vivre une œuvre capitale, et j'ose l'écrire, monumentale. La précédente fois, c'était avec le magnifique Julius Winsome de Gerard Donovan.
Quand je referme Arrive un vagabond, je comprends sans aucun doute possible, que j'ai en main un livre qui a vocation à devenir le joyau des bibliothèques de mes contemporains. Dès maintenant et pour les années à venir.
Frédéric Fontès, 4decouv
samedi 5 octobre 2013
La Voie de la colère t.1 - Antoine Rouaud (Bragelonne)
Le premier roman de la série La Voie de la colère, sera disponible le 31 octobre prochain. Le Livre et l'Épée que l'on doit à Antoine Rouaud, sera publié par les éditions Bragelonne. Une belle manière de fêter les morts, non ?
On nous promet une œuvre magistrale, à suivre...
Dun-Cadal fut un jour le plus grand général de l’Empire, avant sa chute. Il raconte son histoire à une jeune historienne qui vient le trouver dans la taverne où il s’enivre pour oublier. L’officier lui révèle comment il fit chevalier le garçon qui lui sauva la vie. Durant les derniers instants chaotiques de l’empire, son protégé le trahit… Lorsque des sénateurs se font exécuter, Dun-Cadal reconnaît la marque de l’ancien assassin de l’Empire, qu’il a lui-même formé…
Frédéric Fontès, 4decouv
On nous promet une œuvre magistrale, à suivre...
Dun-Cadal fut un jour le plus grand général de l’Empire, avant sa chute. Il raconte son histoire à une jeune historienne qui vient le trouver dans la taverne où il s’enivre pour oublier. L’officier lui révèle comment il fit chevalier le garçon qui lui sauva la vie. Durant les derniers instants chaotiques de l’empire, son protégé le trahit… Lorsque des sénateurs se font exécuter, Dun-Cadal reconnaît la marque de l’ancien assassin de l’Empire, qu’il a lui-même formé…
Frédéric Fontès, 4decouv
mercredi 2 octobre 2013
Bien mal acquis - Yrsa Sigurdardóttir (Anne Carrière)
Le nouveau roman d'Yrsa Sigurdardóttir est disponible depuis le 26 septembre aux éditions Anne Carrière. Il est traduit de l'islandais par Catherine Mercy.
Un meurtre a été commis dans une ferme récemment rénovée. Une ferme qui avait la réputation d'être hantée. L'avocate Thóra Gudmundsdóttir est engagée par le propriétaire, principal suspect dans l'affaire, pour le représenter. Son enquête fait bientôt resurgir à la lumière le passé macabre de l'endroit.
Bien mal acquis consacre le retour de l'attachante avocate Thóra dans un nouveau thriller aussi astucieux que terrifiant.
Frédéric Fontès, 4decouv
Un meurtre a été commis dans une ferme récemment rénovée. Une ferme qui avait la réputation d'être hantée. L'avocate Thóra Gudmundsdóttir est engagée par le propriétaire, principal suspect dans l'affaire, pour le représenter. Son enquête fait bientôt resurgir à la lumière le passé macabre de l'endroit.
Bien mal acquis consacre le retour de l'attachante avocate Thóra dans un nouveau thriller aussi astucieux que terrifiant.
Frédéric Fontès, 4decouv
lundi 30 septembre 2013
Proteus - Louis Raffin (Glyphes)
À paraitre le 10 octobre prochain, le premier roman de Louis Raffin, Proteus, publié par les éditions Glyphes.
“Proteus : dieu grec qui vivait dans une île ; il pouvait changer d’apparence et prédire l’avenir.”
Axel Woodstone, jeune professeur d’économie, reçoit une proposition insolite : superviser l’installation d’un matériel expérimental qui va transformer une île méconnue de l’océan Indien en vitrine du futur.
C’est le projet Proteus.
Axel devra gérer la mise en place de cet équipement pour qu’il soit accepté sans réticence par les habitants de l’île. Mais les choses seront moins simples que prévu et Axel devra redoubler d’efforts, jusqu’au jour où un étrange incident viendra bouleverser sa mission.
Ce roman d’action, solidement documenté, nous projette avec réalisme dans un futur proche où le progrès technique réduit toujours plus le besoin de main-d'œuvre, devenue inutile ou trop coûteuse.
Saura-t-on mettre fin à cette « chasse à l’homme », avant qu’il ne soit trop tard ?
Vous pouvez pré-commander le roman directement au près de l'éditeur en cliquant ICI.
Frédéric Fontès, 4decouv
“Proteus : dieu grec qui vivait dans une île ; il pouvait changer d’apparence et prédire l’avenir.”
Axel Woodstone, jeune professeur d’économie, reçoit une proposition insolite : superviser l’installation d’un matériel expérimental qui va transformer une île méconnue de l’océan Indien en vitrine du futur.
C’est le projet Proteus.
Axel devra gérer la mise en place de cet équipement pour qu’il soit accepté sans réticence par les habitants de l’île. Mais les choses seront moins simples que prévu et Axel devra redoubler d’efforts, jusqu’au jour où un étrange incident viendra bouleverser sa mission.
Ce roman d’action, solidement documenté, nous projette avec réalisme dans un futur proche où le progrès technique réduit toujours plus le besoin de main-d'œuvre, devenue inutile ou trop coûteuse.
Saura-t-on mettre fin à cette « chasse à l’homme », avant qu’il ne soit trop tard ?
Vous pouvez pré-commander le roman directement au près de l'éditeur en cliquant ICI.
Frédéric Fontès, 4decouv
Entretien avec Antoine Tracqui (2-3)
Deuxième partie de l'interview consacrée à Antoine Tracqui pour son roman Point Zéro. La précédente série de questions est disponible ICI.
AT : Bien vu, mais ça ne se limite pas aux comics : je suis un grand amateur de BD en général, d’ailleurs j’en lis de plus en plus alors que pour les bouquins c’est le contraire ; la raison en est simple : depuis quelques années et surtout depuis que j’ai commencé à écrire, je n’ai plus beaucoup de temps à consacrer à la lecture (une demi-heure tard le soir avant de faire dodo, en moyenne...). A ce régime, difficile de se lancer dans des pavés style Point Zéro (simple exemple !), d’autant que je déteste saucissonner ma lecture par tranche de 50 pages quotidiennes ! Une BD par contre, c’est juste la longueur qu’il faut pour bien finir la journée...
-
quant au général Iazov, il doit beaucoup (y compris dans la scène
où nous faisons sa connaissance !) à l’une des premières BD
de Bilal, Partie
de Chasse
( ici
)... j’ai littéralement adoré le personnage très shakespearien
de ce vieux général soviétique, un véritable salopard
impitoyable, mais qui à la toute fin de son existence va faire le
geste qui sauve, celui grâce auquel l’univers monstrueux qu’il a
contribué à créer ne va pas devenir pire encore. Pour moi c’est
vraiment un très grand chef d’œuvre, qui depuis de nombreuses
années trône à la place d’honneur de ma bibliothèque... et j’ai
beaucoup de mal à imaginer Iazov autrement que le vieux type que
l’on voit sur cette couverture !
5/
Frédéric Fontès : Comment expliquez-vous que ce genre soit si rare en France ? C'est
difficile de faire une liste mais on arrive presque à une petite
dizaine de noms : Marin Ledun (Zone Est), Gilles Haumont (L’Origine
du mal) , Guillaume Lebeau (Pentagone), Philippe Cavalier (Le Siècle
des chimères), Yal Ayerdhal (Transparence) ou Aurélien Molas (Les
Fantômes du Delta).
Antoine Tracqui : Alors là, j’ai un peu honte de mon inculture, parce qu’à part Ayerdhal je n’ai jamais entendu parler de ces messieurs !! (du coup j’implore leur indulgence). C’est marrant, parce que les noms qui me viennent à l’esprit quand je pense au (techno)thriller à la française, c’est plutôt l’immense Maxime Chattam, Franck Thilliez, Cédric Bannel ou, pourquoi pas, Maurice G. Dantec tout au moins à ses débuts.
Antoine Tracqui : Alors là, j’ai un peu honte de mon inculture, parce qu’à part Ayerdhal je n’ai jamais entendu parler de ces messieurs !! (du coup j’implore leur indulgence). C’est marrant, parce que les noms qui me viennent à l’esprit quand je pense au (techno)thriller à la française, c’est plutôt l’immense Maxime Chattam, Franck Thilliez, Cédric Bannel ou, pourquoi pas, Maurice G. Dantec tout au moins à ses débuts.
Franck Thilliez |
Pourquoi,
en comparaison du polar ultra-représenté, le genre est-il si rare
en France ? J’ai bien ma petite idée, mais il m’est assez
difficile de la développer sans me lancer dans des considérations
politiques qui risqueraient de m’aliéner une partie de mon
lectorat... Essayons néanmoins : trop ricain ? trop
militariste ? trop scientiste ? trop tourné vers la
réussite individuelle et la consommation effrénée d’énergies
fossiles ? (horreur ! pas un seul bâtiment
basse consommation dans
Point Zéro !!) pas assez soucieux des débats sociétaux, des
minorités (forcément opprimées) ou du commerce
équitable ?...
Ajoutons à cela - je sais, je me répète, mais c’est quelque
chose qui me gave profondément ! - cet a priori négatif que
nous autres Français avons souvent à l’égard du progrès
scientifique...
Débat
à suivre dans lequel j’éviterai d’en dire plus, tout en
soulignant que de mon point de vue perso les littératures de
l’imaginaire doivent être avant tout populaires
(c’est-à-dire divertissantes et sans prise de tête, en d’autres
termes des « romans de gare » ou des « romans de
plage », dénominations qui pour moi n’ont rien de péjoratif,
bien au contraire !) et pas nécessairement vectrices d’un
quelconque message pédagogique...
6/
FF : Je me trompe ou peut-on sentir l'influence des comic books dans
certains de vos personnages, je pense en particulier à celui qui
fait écho à Tony Stark ? D'ailleurs, peut-on savoir pourquoi
vous ne citez qu'une partie du nom de ce personnage, qui a vraiment
existé ?
Iron Man, alias Tony Stark, par Don Heck |
AT : Bien vu, mais ça ne se limite pas aux comics : je suis un grand amateur de BD en général, d’ailleurs j’en lis de plus en plus alors que pour les bouquins c’est le contraire ; la raison en est simple : depuis quelques années et surtout depuis que j’ai commencé à écrire, je n’ai plus beaucoup de temps à consacrer à la lecture (une demi-heure tard le soir avant de faire dodo, en moyenne...). A ce régime, difficile de se lancer dans des pavés style Point Zéro (simple exemple !), d’autant que je déteste saucissonner ma lecture par tranche de 50 pages quotidiennes ! Une BD par contre, c’est juste la longueur qu’il faut pour bien finir la journée...
Question
genres BDesques, je suis extrêmement
éclectique ce qui explique le volume de ma collection (60 cartons au
dernier déménagement !) et les récriminations quotidiennes de
Madame quant à l’espace vital dont ça nous prive... en gros ça
va de la Métamorphose de Kafka version image (c’est Delcourt qui a
osé) aux Sales blagues de Vuillemin, en passant par Riad Sattouf
(ah... Pascal Brutal !), Ben Templesmith (peut-être mon
dessinateur de comics préféré) ou les jubilatoires Doggybags du
Label 619... A partir du moment où ça saigne et qu’il y a des
gros mots, en général je suis preneur.
Certains
de mes héros, indéniablement, ont subi cette influence. Par
exemple :
-
pour Poppy, j’avais déjà signalé dans une autre interview sa
filiation avec Yiu, de Téhy et Vee. A la réflexion, j’en vois au
moins deux autres : la très sexy Jakita Wagner de Planetary et la non moins talentueuse Carmen Mc Callum ( là
), qu’on ne présente plus (au fait... ne serait-ce pas une cousine
de Caleb Mc Kay ????). Dans les deux cas des brunes plutôt pas
commodes, plus douées pour le massacre à la hache que pour les
conversations mondaines... il suffisait d’ajouter un catalogue
fourni d’obscénités, un peu de crasse ainsi que quelques relents
de bourbon et de vomi, et le plat est servi !
Jakita Wagner |
-
au physique, One-Shot alias Vassili Hautamäki s’inspire d’un des
Fantastic
Four
(devinez lequel !), mais aussi d’un personnage de Stormwatch :
Team Achilles
(certes pas la plus connue des suites de l’univers
Stormwatch/Authority), le délicat Jukko
Hämäläinen - également un colosse finnois couvert de cicatrices ; cependant ceux qui ont lu ce comics conviendront avec moi
que la ressemblance s’arrête là...
Jukko Hämäläinen |
Pour
ce qui est enfin du personnage qui vous fait penser à Tony Stark,
désolé cher Frédéric mais vous vous êtes trompé d’une
génération... en fait il fallait citer Howard
Stark, le père du susnommé (celui qu’on voit jeune dans le film
Captain
America
et qui, pour le coup ( indice
), ressemble comme deux gouttes d’eau au personnage historique qui
nous intéresse). Quel personnage ?? Allons... encore un
effort : multimilliardaire / cinéma / chapeau / gros avions /
Las Vegas / mort reclus et comme un clodo... ça ne vous dit vraiment
rien ???
Ah
oui... cette histoire de prénom... là, désolé, je ne peux rien
dire car c’est un private
joke
entre moi et mon éditeur que j’aime. Mais l’explication viendra
peut-être (ou pas) dans le tome 2 ou le tome 3 !
7/
FF : Comment parvient-on à associer avec une aussi belle réussite autant
d'ingrédients sans que cela soit indigeste pour le lecteur ? C'est
fluide, les fins de chapitre sont pleines de suspense et vous passez
allègrement d'un fait historique à des explications scientifiques
sans oublier la parfaite caractérisation des personnages. Et tout
cela dans un premier roman. Épatant ! Je crois qu'il y a plein de
gens qui souhaitent connaître votre secret...
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