C'est une nouvelle fois à Gérard Collard que je dois le fait d'avoir mis mon nez dans la quatrième de couverture de ce roman d'Etienne Liebig, publié le 25 octobre dernier par les éditions Michalon, Le Masque de Bernardo.
J'ai toujours été fasciné par la possibilité que nous donnez de grands personnages de la littérature (réels ou fictifs) de réinterpréter leurs histoires et de donner une nouvelle perspective à leur mythe. Dans les comic books de Marvel, il y avait un titre, What If...? qui se chargeait de raconter de nouvelles histoires en proposant une nouvelle continuité. Dans les romans, il y a par exemple pléthore de nouveaux éclairages sur l'identité de Jack L’Éventreur. Avec des propositions parfaitement saisissantes et assez curieuses (Peter Pan !). Il existe d'autres exemples et cette fois, c'est sur Zorro que se porte mon attention.
À la lecture du pitch qui suit, j'avoue que ma curiosité a été piquée...
Un chercheur universitaire en anthropologie, spécialisé dans la
construction des mythes en histoires modernes, enquête sur Bernardo, le
compagnon mutique et un peu benêt de Zorro. Cette recherche qui n'est ni
du goût de l'université ni de certains de ses proches à Monterey où le
mythe de Zorro est né au 19e puis en Catalogne. Il reconstitue une
biographie de son héros à partir de documents glanés en bibliothèque. Il
fait aussi la rencontre de femmes extraordinaires et se trouve mêlé à
une histoire de meurtres en série qui lui évoque de façon évidente mais
très ésotérique sa propre recherche et ses déductions sur la
personnalité de Zorro, un héros fabriqué pour des raisons historiques
par une Amérique en construction cherchant à oublier le passé colonial.
Le lecteur suit deux histoires parallèles à deux cents ans d'écart mais s'interpénétrant sans cesse. L'auteur en profite pour écorner la
recherche universitaire française qu il connaît bien.
Alléchant non ? Et la chronique de Gérard Collard :
Frédéric Fontès, 4decouv
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