La vie marchandise est un essai écrit par Bernard Floris et Marin Ledun qui sera publié le 06 février prochain aux éditions Tengo.
Les lecteurs assidus de Marin Ledun connaissent le sociologue Bernard Floris puisqu'on lui doit la postface de Pendant qu'ils comptent les morts, un autre essai du romancier publié en 2010 chez le même éditeur.
Il ne s'agit pas de leur première collaboration puisqu'ils ont déjà œuvré ensemble sur des études de communication que vous pouvez retrouver ICI.
De Paris à New York, de Tokyo à Sydney : partout les mêmes marques, les mêmes modes, les mêmes fast-food ou les mêmes hypermarchés. Toujours plus de produits, avec une durée de vie toujours moindre. Luxe, hard-discount, low-cost, tout le monde doit pouvoir participer à la grande braderie. Et se croire toujours gagnant ! Le client est roi, non ?Depuis une cinquantaine d’années, les grandes entreprises ont créé une machine à fabriquer des consommateurs en série. Le marketing a organisé l’invasion de nos vies par les marchandises. Il nous laisse croire que nous pouvons renouveler et personnaliser nos produits alors que nos goûts et nos besoins sont uniformisés aux quatre coins du monde. Individualisation, insatisfaction, gaspillage, dépolitisation et destruction écologique sont les conséquences de ce tout-marketing. Dans ce livre manifeste contre la tyrannie du marketing, Bernard Floris et Marin Ledun déconstruisent les techniques d’une véritable industrie planétaire qui exploite nos pulsions et manipule nos désirs depuis notre plus jeune âge. Ils racontent ici l’histoire et les coulisses de cette fabrique, qui nous conduit, malgré nous et avec notre consentement, à adopter la culture de la consommation et le mode de vie marchandisé. Mais sommes-nous réellement des marchandises ?
Bernard Floris est maître de conférences à l'université Stendhal Grenoble 3. Marin Ledun est docteur en sciences de l’information et de la communication et romancier. Ils sont les auteurs avec Brigitte Font Le Bret de Pendant qu’ils comptent les morts publié en 2010 par Les Éditions La Tengo.
Frédéric Fontès, 4decouv
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