La romancière nous propose un classique du genre, un huis-clos narrant une épouvantable séquestration. Bien plus noir que celles évoquées par Karin Giebel dans les Morsures de l'ombre, par Chevy Stevens dans Séquestrée ou par Franck Thilliez dans Vertige, Sandrine Collette se rapproche du survival de genre comme on le rencontre dans les films d'horreur du même genre tels que Wolf Creek, Delivrance et même le très dérangeant Eden Lake.
Très vite, on découvre en même temps que le héros, qu'il n'y a aucun échappatoire possible. Face à un tel mur de folie, il n'y a rien d'autre à faire que de patienter et survivre. Et comme le héros qui rajoute des bâtons sur le mur de sa prison, nous comptons les pages tournées, de plus en plus effarés par le calvaire de Théo Béranger.
Une fois commencé, il devient très difficile de reposer le livre de 265 pages. Armez vous de nerfs d'acier pour entreprendre la lecture d'un premier roman implacable qui fait honneur au renouveau d'une collection à surveiller avec attention.
Théo Béranger sort de prison. Dix-neuf mois de rapports humains violents et âpres, qu’il a passés concentré sur un seul objectif : sa libération. Son errance le mène au fin fond de la France, dans une région semi-montagneuse couverte d’une forêt noire et dense. Là, kidnappé par deux frères déments, il va replonger en enfer. Un huis clos implacable, où la tension devient insoutenable.
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Frédéric Fontès, 4decouv
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