Lewis Guggenheim est journaliste. Chroniqueur judiciaire. Son hobby : il organise des visites de scènes de crime. Pas de vieilles scène de crime, attention ! pas de crimes historiques, du genre « à ma droite, la place de grève, où fut guillotiné Machin… ! », non : des crime frais du jour ! Il passe juste après la police. La rubalise est encore accrochée, les marqueurs numérotés de l’Identité Judiciaire sont en place – on peut presque sentir l’odeur du cadavre…Lewis décrypte pour les « touristes » les différents éléments qui font le crime : les traces suspectes – sang, sperme... –, les angles de tirs en cas d’usage d’armes à feu, etc. C’est un expert et peu de choses échappe à son voyeurisme et sa lucidité. Autant dire que le jour où il analyse une scène de crime qui ne correspond en rien à ce que dit l’enquête de police, il voit se profiler le scoop de sa vie…Il va croiser la route d’un policier brutal et corrompu, « Jopo ». Jopo ne cherche pas la rédemption. Jopo ne critique pas la « politique du chiffre ». Jopo n’est pas alcoolique et il aime son métier. Ses à-côtés : le trafic de came en Seine-Saint-Denis. Il casse du tox et de la caillera par paquet de dix. Et c’est pas un journaleux décadent comme Lewis qui va lui mettre des bâtons dans les roues…
vendredi 23 novembre 2012
Les Chiens du Purgatoire - Jérôme Fansten (Anne Carrière)
Lewis Guggenheim est journaliste. Chroniqueur judiciaire. Son hobby : il organise des visites de scènes de crime. Pas de vieilles scène de crime, attention ! pas de crimes historiques, du genre « à ma droite, la place de grève, où fut guillotiné Machin… ! », non : des crime frais du jour ! Il passe juste après la police. La rubalise est encore accrochée, les marqueurs numérotés de l’Identité Judiciaire sont en place – on peut presque sentir l’odeur du cadavre…Lewis décrypte pour les « touristes » les différents éléments qui font le crime : les traces suspectes – sang, sperme... –, les angles de tirs en cas d’usage d’armes à feu, etc. C’est un expert et peu de choses échappe à son voyeurisme et sa lucidité. Autant dire que le jour où il analyse une scène de crime qui ne correspond en rien à ce que dit l’enquête de police, il voit se profiler le scoop de sa vie…Il va croiser la route d’un policier brutal et corrompu, « Jopo ». Jopo ne cherche pas la rédemption. Jopo ne critique pas la « politique du chiffre ». Jopo n’est pas alcoolique et il aime son métier. Ses à-côtés : le trafic de came en Seine-Saint-Denis. Il casse du tox et de la caillera par paquet de dix. Et c’est pas un journaleux décadent comme Lewis qui va lui mettre des bâtons dans les roues…
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