Je viens de lire Le diable à la langue fourchue, la dernière nouvelle de Craig Johnson disponible gratuitement en librairie pour l'achat d'un livre des éditions Gallmeister.
Le hasard fait que, juste avant d'entamer sa lecture, j'ai revu le début
du pilote de la série tv consacrée au personnage, Longmire. Dans les premières seconde de l'épisode, ce dernier regarde par sa fenêtre et tombe sur une chouette. Et la dernière nouvelle de Craig Johnson est le parfait écho à cette séquence. Tout ce qui fait le charme des romans consacrés à Walter Longmire est là. L'amour du personnage pour sa femme, son brillant esprit de déduction, ses introspections, ses remords, sa patience, les signes et les symboles qui jalonnent sa route, sa compassion, son insatiable attrait pour les bières Rainiers, son chien, son humanité, etc.
Avec un Vieux truc indien, c'est la seconde fois que Craig Johnson me cueille avec une nouvelle de seize pages. En un minimum de mots, il parvient à raconter une histoire avec un début, un milieu et une fin. Avec un cadre et un nombre restreint de personnages. Avec une morale, comme dans les fables. Et une formidable résonance.
Il y a certainement des centaines de manières de vous convaincre de tenter l'aventure Craig Johnson. Je vais n'en utiliser qu'une seule : procurez-vous cette nouvelle chez votre libraire (par exemple en achetant Little Bird, le premier opus des enquêtes de Walt Longmire). Je fais le pari que vous tomberez sous le charme de son écriture.
Frédéric Fontès, 4decouv
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