Froid mortel, quatrième livre du romancier suédois Johan Theorin, sera publié le 01e février 2013, toujours aux éditions Albin Michel.
À Valla, en Suède, La Clairière est une école particulière située à côté
d'une clinique psychiatrique judiciaire. Elle permet aux enfants de ces
criminels dangereux, de rester en contact limité et surveillé avec eux.
Jan Hauger, récemment embauché comme éducateur est à la recherche d'une
femme, son amour de jeunesse, à qui il est lié par un étrange pacte.
Frédéric Fontès
vendredi 30 novembre 2012
mercredi 28 novembre 2012
Coup de gueule d'un blogueur (c'est moi !) sans aucune qualification ou reconnaissance du métier
Après "l'auteur qui balance des messages anonymes sur un blog suite à une mauvaise critique" (c'était ici), l'attachée de presse qui vous black list suite à des propos échangés en privé avec un de ses auteurs (c'était moi encore !), la blogueuse qui n'a pas le droit de critiquer un livre parce qu'elle ne l'a pas acheté et le romancier qui passe par son avocat pour une chronique négative, voici la suite, avec l'auteur qui se cache derrière son éditeur, patron de société d’autoédition, patron d'une boîte de photocopie pour faire retirer une chronique négative.
Une blogueuse qui se plaint des fautes d'orthographe dans le livre et un responsable du support (s'il était éditeur, ça se saurait) qui fait des fautes en s'adressant à elle, la boucle est bouclée...
Les détails ICI et LÀ.
Et un extrait :
éditeur, patron de société d’autoédition, patron d'une boîte de photocopie et qui est capable d'être aussi agressif avec une lectrice blogueuse.
J'ai honte pour l'auteur(e) du roman concerné qui ne trouve rien de mieux que de se cacher derrière sonéditeur, patron d'une société d’autoédition, patron d'une boîte de photocopie pour mettre la pression à une chronique qui semble avoir le mérite de pointer du doigt de nombreux ratés dans son "livre". Je dis "qui se cache" parce que d'après les premiers retours, il semble que ce soit l'auteur(e) qui a demandé à ce que l'article soit retiré du site de la lectrice.
Parce que si l'on suit le raisonnement du responsable de la machine à faire des photocopies, s'il juge que la "bloggueuse (avec un seul G) n'a aucunes (sans S) qualifications (sans S) ou reconnaissance du métier", qui est-il lui pour réclamer un tel niveau d'exigence, alors qu'il n'est apte qu'à imprimer des textes bourrés de fautes ? En quoi peut-il prétendre avoir plus de légitimité qu'une "simple blogueuse" alors qu'il produit au nom de sa marque, du matériel qui fait injure à la langue française ?
Quand on n'est pas capable d'assumer le fait de mettre à disposition des lecteurs du matériel dans cet état, je pense sincèrement qu'il faut changer d'activité. Je parle surtout pour l'auteur(e). Le patron de la boîte de photocopie revendique, à juste titre, qu'il n'est là que pour imprimer des textes.
Comme l'a dit le vieux sage : " quand on a dans son jardin des fleurs qui sentent les pieds mal lavés, il ne faut pas s'étonner d'avoir les yeux qui piquent en ouvrant les volets."
C'est un phénomène que l'on découvre depuis quelques années. On a des pseudo chanteurs qui viennent chercher leur quart d'heure de gloire en passant à la Nouvelle Star. Et on se retrouve avec l'équivalent en littérature. Ce n'est certainement pas représentatifs de la majeure partie des gens qui galèrent avec l'auto-édition. Mais quand même... Y en a marre de la Star Ac des livres !! Marre marre marre !
Si c'était aussi simple de produire un bon livre, ça se saurait ! L'écriture, ce n'est pas un passe-temps. Certains s'étonnent que l'autopublication souffre d'une sale image mais avec ce genre de réactions c'est tout à fait compréhensible. L'écriture demande de la rigueur et de l’honnêteté. C'est un sacré sacerdoce, non ? Ce n'est pas un simple mot sur une carte de visite. Pas un passe-droit pour parader dans des salons ou jouer des épaules pour apparaître sur des photos en compagnie d'auteurs réputés. C'est un truc qui vient du bide, c'est un miroir finalement. On met sur papier ce que l'on a d'écrit au fond de soi.
Comment peut-on se dire amoureux de littérature au point d'éprouver l'envie d'écrire, être capable de mettre à disposition du public un texte non corrigé et au final trouver intolérable qu'une lectrice puisse être scandalisée en le revendiquant sur son site ?
Comment peut-on oser crier à l'injustice en exigeant que la chronique disparaisse, alors qu'elle ne fait que constater l'effroyable vérité ?
Je suis consterné, mais pas étonné. C'est quand même incroyable ! AU SECOURS !!!
Pour finir, je ne sais pas ce qui est le plus lamentable : que l'auteur(e) n'accepte pas que l'on ose lui mettre devant les yeux les faiblesses de son texte, ou que personne jusque-là n'ait eu l’honnêteté de le lui dire...
Frédéric Fontès
Une blogueuse qui se plaint des fautes d'orthographe dans le livre et un responsable du support (s'il était éditeur, ça se saurait) qui fait des fautes en s'adressant à elle, la boucle est bouclée...
Les détails ICI et LÀ.
Et un extrait :
« Je trouve donc inadmissible qu’un bloggeur totalement inconnu, n’ayant aucunes qualifications ou reconnaissance du métier puisse à ce point venir critiquer de la sorte notre marque. »
J'ai honte pour la personne qui se ditJ'ai honte pour l'auteur(e) du roman concerné qui ne trouve rien de mieux que de se cacher derrière son
Parce que si l'on suit le raisonnement du responsable de la machine à faire des photocopies, s'il juge que la "bloggueuse (avec un seul G) n'a aucunes (sans S) qualifications (sans S) ou reconnaissance du métier", qui est-il lui pour réclamer un tel niveau d'exigence, alors qu'il n'est apte qu'à imprimer des textes bourrés de fautes ? En quoi peut-il prétendre avoir plus de légitimité qu'une "simple blogueuse" alors qu'il produit au nom de sa marque, du matériel qui fait injure à la langue française ?
Quand on n'est pas capable d'assumer le fait de mettre à disposition des lecteurs du matériel dans cet état, je pense sincèrement qu'il faut changer d'activité. Je parle surtout pour l'auteur(e). Le patron de la boîte de photocopie revendique, à juste titre, qu'il n'est là que pour imprimer des textes.
Comme l'a dit le vieux sage : " quand on a dans son jardin des fleurs qui sentent les pieds mal lavés, il ne faut pas s'étonner d'avoir les yeux qui piquent en ouvrant les volets."
C'est un phénomène que l'on découvre depuis quelques années. On a des pseudo chanteurs qui viennent chercher leur quart d'heure de gloire en passant à la Nouvelle Star. Et on se retrouve avec l'équivalent en littérature. Ce n'est certainement pas représentatifs de la majeure partie des gens qui galèrent avec l'auto-édition. Mais quand même... Y en a marre de la Star Ac des livres !! Marre marre marre !
Si c'était aussi simple de produire un bon livre, ça se saurait ! L'écriture, ce n'est pas un passe-temps. Certains s'étonnent que l'autopublication souffre d'une sale image mais avec ce genre de réactions c'est tout à fait compréhensible. L'écriture demande de la rigueur et de l’honnêteté. C'est un sacré sacerdoce, non ? Ce n'est pas un simple mot sur une carte de visite. Pas un passe-droit pour parader dans des salons ou jouer des épaules pour apparaître sur des photos en compagnie d'auteurs réputés. C'est un truc qui vient du bide, c'est un miroir finalement. On met sur papier ce que l'on a d'écrit au fond de soi.
Comment peut-on se dire amoureux de littérature au point d'éprouver l'envie d'écrire, être capable de mettre à disposition du public un texte non corrigé et au final trouver intolérable qu'une lectrice puisse être scandalisée en le revendiquant sur son site ?
Comment peut-on oser crier à l'injustice en exigeant que la chronique disparaisse, alors qu'elle ne fait que constater l'effroyable vérité ?
Je suis consterné, mais pas étonné. C'est quand même incroyable ! AU SECOURS !!!
Pour finir, je ne sais pas ce qui est le plus lamentable : que l'auteur(e) n'accepte pas que l'on ose lui mettre devant les yeux les faiblesses de son texte, ou que personne jusque-là n'ait eu l’honnêteté de le lui dire...
Frédéric Fontès
Les juges : Trois histoires italiennes - Camilleri, De Cataldo, Lucarelli (Fleuve Noir)
Après Meurtre aux poissons rouges, les éditions Fleuve Noir nous proposent à nouveau un petit format qui cette fois prend la forme de trois nouvelles écrites par trois auteurs de giallo italien.
Les Juges est écrit par Andrea Camilleri, Giancarlo De Cataldo et Carlo Lucarelli, et traduit par Serge Quadruppani.
Un recueil de trois nouvelles ayant pour figure centrale un personnage de juge. La nouvelle de Camilleri met en scène le juge Efisio Surra, originaire de Turin, envoyé en Sicile pour reprendre les rênes du tribunal. Catapulté dans un système judiciaire corrompu, il entre en conflit avec une étrange organisation locale. Inconscient des menaces et avertissements de cette dernière, ce grand candide et incorrigible optimiste gagne la première bataille contre cette « Fratellanza », pas encore devenue Mafia… La nouvelle de Lucarelli se déroule à Bologne à la fin des années 70, une période d’activisme politique violent. Le juge est une femme, affublée du surnom « la Gamine » en raison de son jeune âge, et entraînée malgré elle dans une histoire où tous les coups sont permis. Une histoire qui la contraindra à vivre dans la clandestinité… La nouvelle de De Cataldo s’intéresse au personnage d’Ottavio Mandati, procureur de la République auprès du tribunal de Novere, qui mène un combat de longue haleine contre les malversations du maire, son ennemi de toujours, pour qui la loi n’existe pas. Mais le combat se joue-t-il vraiment à armes égales ?
Frédéric Fontès, 4decouv
Les Juges est écrit par Andrea Camilleri, Giancarlo De Cataldo et Carlo Lucarelli, et traduit par Serge Quadruppani.
Un recueil de trois nouvelles ayant pour figure centrale un personnage de juge. La nouvelle de Camilleri met en scène le juge Efisio Surra, originaire de Turin, envoyé en Sicile pour reprendre les rênes du tribunal. Catapulté dans un système judiciaire corrompu, il entre en conflit avec une étrange organisation locale. Inconscient des menaces et avertissements de cette dernière, ce grand candide et incorrigible optimiste gagne la première bataille contre cette « Fratellanza », pas encore devenue Mafia… La nouvelle de Lucarelli se déroule à Bologne à la fin des années 70, une période d’activisme politique violent. Le juge est une femme, affublée du surnom « la Gamine » en raison de son jeune âge, et entraînée malgré elle dans une histoire où tous les coups sont permis. Une histoire qui la contraindra à vivre dans la clandestinité… La nouvelle de De Cataldo s’intéresse au personnage d’Ottavio Mandati, procureur de la République auprès du tribunal de Novere, qui mène un combat de longue haleine contre les malversations du maire, son ennemi de toujours, pour qui la loi n’existe pas. Mais le combat se joue-t-il vraiment à armes égales ?
Frédéric Fontès, 4decouv
mardi 27 novembre 2012
Les Voies de l'ombre, l'Intégrale - Camut Hug (Livre de Poche)
Après les éditions France Loisirs, ce sont les éditions du Livre de Poche qui vous proposent de retrouver l'intégrale des romans de Jérôme Camut et Nathalie Hug, consacrés à La Voie des ombres.
Quatre romans qui forment une saga ayant marqué de son empreinte le thriller français, depuis la publication du premier opus en 2006, Prédation.
Quatre livres, et quatre chroniques que je vous invite à retrouver ci-dessous :
Les Voies de l'ombre tome 1 : Prédation
Les Voies de l'ombre tome 2 : Stigmate
Les Voies de l'ombre tome 3 : Instinct
Les Voies de l'ombre tome 4 : Rémanence
Frédéric Fontès, 4decouv
Quatre romans qui forment une saga ayant marqué de son empreinte le thriller français, depuis la publication du premier opus en 2006, Prédation.
Quatre livres, et quatre chroniques que je vous invite à retrouver ci-dessous :
Les Voies de l'ombre tome 1 : Prédation
Les Voies de l'ombre tome 2 : Stigmate
Les Voies de l'ombre tome 3 : Instinct
Les Voies de l'ombre tome 4 : Rémanence
Frédéric Fontès, 4decouv
Sonatine Éditions - Catalogue 2013
Le catalogue Sonatine 2013 vient d'être mis en ligne par l'éditeur. À cette occasion, leur site fait peau neuve. Pour y accéder, cliquez ICI.
Janvier : Duane est dépressif de Larry McMurtry et Nécrologie de Paul Cleave.
Février : IL de Derek Van Arman et La Bande du Conservatoire de Philippe Durant.
Mars : Ta mort sera la mienne de Fabrice Colin et Le secret d'Edwin Strafford de Robert Goddard.
Avril : Qui ? de Jacques Expert et Désordre de Penny Hancock.
Mai : Ne deviens jamais vieux de Daniel Friedman , Le Conseiller 1 - Dans l'ombre des Tudor d'Hilary Mantel, et Homeboy de Seth Morgan.
Juin : Nobody de Dan Wells et Bruce de Peter Ames Carlin.
Août : X de James J. Connolly et Pop Yoga de Pacôme Thiellement.
Septembre : Savador de David Corbett, Le Voyage de G. Mastorna de Federico Fellini et La Quête de Robert Lyndon.
Octobre : No Fun d'Eleanor Henderson et Mauvaise étoile de R.J. Ellory.
Novembre : Conversation avec Nicolas Winding Refn de Bruno Icher, Nu dans le jardin d'Eden d'Harry Crews et DJ Set d'Hugleikur Dagson.
Frédéric Fontès, 4decouv
Janvier : Duane est dépressif de Larry McMurtry et Nécrologie de Paul Cleave.
Février : IL de Derek Van Arman et La Bande du Conservatoire de Philippe Durant.
Mars : Ta mort sera la mienne de Fabrice Colin et Le secret d'Edwin Strafford de Robert Goddard.
Avril : Qui ? de Jacques Expert et Désordre de Penny Hancock.
Mai : Ne deviens jamais vieux de Daniel Friedman , Le Conseiller 1 - Dans l'ombre des Tudor d'Hilary Mantel, et Homeboy de Seth Morgan.
Juin : Nobody de Dan Wells et Bruce de Peter Ames Carlin.
Août : X de James J. Connolly et Pop Yoga de Pacôme Thiellement.
Septembre : Savador de David Corbett, Le Voyage de G. Mastorna de Federico Fellini et La Quête de Robert Lyndon.
Octobre : No Fun d'Eleanor Henderson et Mauvaise étoile de R.J. Ellory.
Novembre : Conversation avec Nicolas Winding Refn de Bruno Icher, Nu dans le jardin d'Eden d'Harry Crews et DJ Set d'Hugleikur Dagson.
Frédéric Fontès, 4decouv
Furioso - Carin Bartosch Edström (JC Lattès)
Carin Bartosch Edström a travaillé comme chef d'orchestre et a suivi des études de composition musicale. Elle compose de l'opéra et de la musique de chambre.
Son expérience musicale lui a inspiré une nouvelle partition, un " drame intense et raffiné dans la veine classique des romans d'Agatha Christie", dixit l'éditeur. Furioso est traduit du suédois par Frédéric Fourreau.
En se retirant sur un paisible îlot privé de l'archipel de Stockholm, les musiciennes de l'ensemble Furioso pensaient enregistrer au calme le dernier quatuor à cordes de Stenhammar. Mais lorsque Louise Armstahl se blesse à la main et cède sa place de leader à son ami Raoul Liebeskind, l'équilibre qui régnait jusque-là vole en éclats. Chacune des musiciennes a eu une histoire avec ce charismatique violoniste, adulé par les femmes.
De vieilles intrigues ressurgissent tandis que de nouvelles se tissent, attisées par la musique de chambre passionnée qui entraîne les cinq protagonistes vers un dénouement fatal : un meurtre, une nuit, alors que seuls les cinq musiciens se trouvent sur l île.
C'est à la commissaire Ebba Schröder de la police criminelle de Djursholm qu est confiée la délicate mission de découvrir ce qui s'est réellement passé. Les membres du quatuor se couvrent et se déchirent à mesure que leurs antagonismes sont mis à jour et que les mobiles potentiels et les responsabilités de chacun apparaissent.
Frédéric Fontès, 4decouv
Son expérience musicale lui a inspiré une nouvelle partition, un " drame intense et raffiné dans la veine classique des romans d'Agatha Christie", dixit l'éditeur. Furioso est traduit du suédois par Frédéric Fourreau.
En se retirant sur un paisible îlot privé de l'archipel de Stockholm, les musiciennes de l'ensemble Furioso pensaient enregistrer au calme le dernier quatuor à cordes de Stenhammar. Mais lorsque Louise Armstahl se blesse à la main et cède sa place de leader à son ami Raoul Liebeskind, l'équilibre qui régnait jusque-là vole en éclats. Chacune des musiciennes a eu une histoire avec ce charismatique violoniste, adulé par les femmes.
De vieilles intrigues ressurgissent tandis que de nouvelles se tissent, attisées par la musique de chambre passionnée qui entraîne les cinq protagonistes vers un dénouement fatal : un meurtre, une nuit, alors que seuls les cinq musiciens se trouvent sur l île.
C'est à la commissaire Ebba Schröder de la police criminelle de Djursholm qu est confiée la délicate mission de découvrir ce qui s'est réellement passé. Les membres du quatuor se couvrent et se déchirent à mesure que leurs antagonismes sont mis à jour et que les mobiles potentiels et les responsabilités de chacun apparaissent.
Photo : Helen Karlsson |
Frédéric Fontès, 4decouv
lundi 26 novembre 2012
La collection Sueurs Froides de retour chez Denoël en 2013
En 2013, les Éditions Denoël vont relancer la collection Sueurs Froides, crée il y a cinquante ans. Cette collection a accueilli les plus grands auteurs tels que Boileau-Narcejac, Sébastien Japrisot, Hubert Monteilhet.
Une nouvelle génération d’écrivains, français et étranger, accompagnera cette résurrection. L'honneur reviendra à Sandrine Collette avec Des nœuds d’acier et à Matthew F. Jones avec Une semaine en enfer, qui est traduit par Pascale Haas. Chroniques à venir.
Théo Béranger sort de prison. Dix-neuf mois de rapports humains violents et âpres, qu’il
a passés concentré sur un seul objectif : sa libération. Son errance le
mène au fi n fond de la France, dans une région semi-montagneuse
couverte d’une
forêt noire et dense. Là, kidnappé par deux frères déments, il va
replonger en enfer. Un huis clos implacable, où la tension devient
insoutenable.
Abandonné
par sa femme et leur jeune fi ls, John Moore vit dans une misérable
caravane en lisière de forêt, désabusé et aigri. Un jour, parti
braconner, il croit tirer sur un cerf et abat en fait une jeune fille. À
côté du corps, un sac plein de billets. Il dissimule le cadavre et
prend l’argent. C’est sa première erreur. Les autres suivront… Un engrenage infernal qui broie celui qui a tenté de se révolter.
Frédéric Fontès, 4decouv
Tout ce qui est en haut - Gilles Haumont (Anne Carrière)
Le premier roman de Gilles Haumont, L'Origine du mal, a été une expérience de lecture riche et passionnante. Si vous ne connaissez pas, il est toujours temps de vous ruer sur l'édition poche.
Je n'ai pas lu son second roman mais l'annonce de sa troisième publication attise de nouveau mon intérêt.
Cette fois, c'est un conte philosophique et scientifique que nous propose le romancier avec Tout ce qui est en haut, à paraitre le 24 janvier prochain aux éditions Anne Carrière.
Six scientifiques de haut niveau participant à un congrès international se retrouvent au fond de la grotte de Lilburn, en Californie, lors d'une excursion qui tourne mal. Encouragés par Ariane, la fille de leur guide, ils engagent une discussion sur le principe anthropique, objet de leur séminaire, en attenant les secours.
Qu'est-ce que le principe anthropique ? Tout simplement la constatation que l'univers semble "construit" pour que la vie évoluée puisse y apparaitre, avec un degré de précision qui semble de plus en plus surprenant à mesure que la science progresse.
Confrontés à la crainte de la mort, les sept personnages de ce récit vont être amenés à revisiter cette question en allant au-delà des opinions convenues qu'ils s'expriment de congrès en congrès. Ils vont tour à tour prendre la parole et exposer les derniers éclairages que la science apporte à la question de l'existence de Dieu, tout en dévoilant leur conviction intime.
Frédéric Fontès, 4decouv
Je n'ai pas lu son second roman mais l'annonce de sa troisième publication attise de nouveau mon intérêt.
Cette fois, c'est un conte philosophique et scientifique que nous propose le romancier avec Tout ce qui est en haut, à paraitre le 24 janvier prochain aux éditions Anne Carrière.
Six scientifiques de haut niveau participant à un congrès international se retrouvent au fond de la grotte de Lilburn, en Californie, lors d'une excursion qui tourne mal. Encouragés par Ariane, la fille de leur guide, ils engagent une discussion sur le principe anthropique, objet de leur séminaire, en attenant les secours.
Qu'est-ce que le principe anthropique ? Tout simplement la constatation que l'univers semble "construit" pour que la vie évoluée puisse y apparaitre, avec un degré de précision qui semble de plus en plus surprenant à mesure que la science progresse.
Confrontés à la crainte de la mort, les sept personnages de ce récit vont être amenés à revisiter cette question en allant au-delà des opinions convenues qu'ils s'expriment de congrès en congrès. Ils vont tour à tour prendre la parole et exposer les derniers éclairages que la science apporte à la question de l'existence de Dieu, tout en dévoilant leur conviction intime.
Frédéric Fontès, 4decouv
dimanche 25 novembre 2012
Chronique : Interception - Marin Ledun (Rageot Thriller)
En ce qui me concerne, ce n'est pas du thriller, c'est de la SF.
Quand l'éditeur nous propose "un thriller psychologique haletant aux frontières du fantastique", il semble oublier que cette frontière est très vite dépassée. Autant de frontières qu'il y a de portes dans le fameux couloir du labyrinthe. Difficile de ne pas penser aux films Matrix et Inception.
Dans la bibliographie de l'auteur, c'est certainement plus proche de Zone Est que de Modus Operandi. Ensuite, la situation de départ n'était pas pour m'enthousiasmer. L’héroïne qui intègre une nouvelle école visant à décupler ses capacités et cherchant à en percer ses secrets, le directeur qui cache des choses, etc., c'est le pitch d'un très grand nombre de romans pour ado. Certains s'y sont aventurés avec plus ou moins de réussite. On retrouve d'ailleurs ce point de départ dans un certain nombre de livres de cette collection.
Mais quand Marin Ledun met son grain de sel dans un pitch de départ assez banal, il le transforme en un incroyable voyage. Il parvient à intercepter l'attention du lecteur et à créer une tension palpable. On sent les particules de l'air changer lorsque le danger approche.
L'auteur aborde des sujets qu'il aime traiter comme le prouve sa bibliographie : la prise de conscience des influences qui régissent notre réalité, les autres réalités, les êtres mal aimés qui deviennent des héros, la trans-humanisation, etc.
C'est mon premier livre de la collection. D'autres suivront : La Brigade des fous : Blackzone de Philippe Leroy et Le dernier ours de Charlotte Bousquet.
Frédéric Fontès, 4decouv
Quand l'éditeur nous propose "un thriller psychologique haletant aux frontières du fantastique", il semble oublier que cette frontière est très vite dépassée. Autant de frontières qu'il y a de portes dans le fameux couloir du labyrinthe. Difficile de ne pas penser aux films Matrix et Inception.
Dans la bibliographie de l'auteur, c'est certainement plus proche de Zone Est que de Modus Operandi. Ensuite, la situation de départ n'était pas pour m'enthousiasmer. L’héroïne qui intègre une nouvelle école visant à décupler ses capacités et cherchant à en percer ses secrets, le directeur qui cache des choses, etc., c'est le pitch d'un très grand nombre de romans pour ado. Certains s'y sont aventurés avec plus ou moins de réussite. On retrouve d'ailleurs ce point de départ dans un certain nombre de livres de cette collection.
Mais quand Marin Ledun met son grain de sel dans un pitch de départ assez banal, il le transforme en un incroyable voyage. Il parvient à intercepter l'attention du lecteur et à créer une tension palpable. On sent les particules de l'air changer lorsque le danger approche.
L'auteur aborde des sujets qu'il aime traiter comme le prouve sa bibliographie : la prise de conscience des influences qui régissent notre réalité, les autres réalités, les êtres mal aimés qui deviennent des héros, la trans-humanisation, etc.
C'est mon premier livre de la collection. D'autres suivront : La Brigade des fous : Blackzone de Philippe Leroy et Le dernier ours de Charlotte Bousquet.
Frédéric Fontès, 4decouv
Vous étiez dans Dorothée ? - François Corbier (Mille Plumes)
François Corbier fait partie des doux dingues qui ont très très très certainement influencé le (doux) dingue que je suis désormais.
Après avoir visionné son intervention dans l'émission Ça se discute, j'ai eu très envie de prendre contact avec ce dernier et soutenir sa production.
Vous pouvez en faire de même en cliquant ICI et allant sur son site : http://www.francoiscorbier.com
Je viens de me commander son livre et son dernier album (Presque parfait). Peut-être y trouverez vous de bonnes idées de cadeaux pour les fêtes de fin d'année.
Ci-dessous, la présentation du livre et un extrait du prologue.
Au bar du resto, un type un peu parti me dit, avec l'accent du blanc limé :
«Y faut que tu m'signes un autographe. C'est pour ma mère ! Mais je sais pas si je vais lui donner parce que déjà qu'elle a failli mourir avec la canicule, en voyant que c'est toi qu'a signé, elle pourrait bien y passer... !»
Tandis que je signe sur un rond de carton de bière, il précise :
«Ma mère, elle est très émotionniste !»
Et alors qu'il examine le dessous-de-verre qu'il vient de récupérer, il demande : «T'as signé qui, là... ? !»
Il n'est pas rare par ailleurs qu'en me voyant on m'appelle «Les Musclés» ! D'autres fois, je me rends bien compte que les personnes qui me rencontrent sont surprises et qu'elles m'ont reconnu, mais mon nom leur échappe. Un jour dans un train, une jeune femme passe devant mon compartiment. Une fois. Une seconde fois. Une fois encore. Enfin, elle se décide. Elle ouvre la porte et me dit :
- «Excusez-moi, vous étiez dans Dorothée... ?»
- «Non j'étais à côté»
Frédéric Fontès, 4decouv
Après avoir visionné son intervention dans l'émission Ça se discute, j'ai eu très envie de prendre contact avec ce dernier et soutenir sa production.
Vous pouvez en faire de même en cliquant ICI et allant sur son site : http://www.francoiscorbier.com
Je viens de me commander son livre et son dernier album (Presque parfait). Peut-être y trouverez vous de bonnes idées de cadeaux pour les fêtes de fin d'année.
Ci-dessous, la présentation du livre et un extrait du prologue.
Au bar du resto, un type un peu parti me dit, avec l'accent du blanc limé :
«Y faut que tu m'signes un autographe. C'est pour ma mère ! Mais je sais pas si je vais lui donner parce que déjà qu'elle a failli mourir avec la canicule, en voyant que c'est toi qu'a signé, elle pourrait bien y passer... !»
Tandis que je signe sur un rond de carton de bière, il précise :
«Ma mère, elle est très émotionniste !»
Et alors qu'il examine le dessous-de-verre qu'il vient de récupérer, il demande : «T'as signé qui, là... ? !»
Il n'est pas rare par ailleurs qu'en me voyant on m'appelle «Les Musclés» ! D'autres fois, je me rends bien compte que les personnes qui me rencontrent sont surprises et qu'elles m'ont reconnu, mais mon nom leur échappe. Un jour dans un train, une jeune femme passe devant mon compartiment. Une fois. Une seconde fois. Une fois encore. Enfin, elle se décide. Elle ouvre la porte et me dit :
- «Excusez-moi, vous étiez dans Dorothée... ?»
- «Non j'étais à côté»
Extrait du prologue
Nous étions chez les Léandri.
Vieille famille corse émigrée dans la région parisienne, suite à de douloureux revers de fortune consécutifs à d'hasardeux placements financiers dans une chaîne de restaurants à paillotes de bord de plage... D'aucuns prétendent qu'ils furent aussi un peu poussés à quitter, pour ne pas dire fuir, l'ancestral terreau, suite aux révélations d'un magazine mensuel qui aurait titré sur le comportement sexuel de la famille avec un banc d'huîtres. L'amitié passe au-dessus de ces banalités. De plus, comme il se trouve que je suis propriétaire d'une somptueuse villa de seize mètres carrés dans le Cap - dans lesquels mon épouse est parvenue à caser, non sans difficultés : l'entrée, la cuisine, la salle à manger, le salon d'été, le salon d'hiver, le bar, un fumoir, six chambres, quatre salles de bains et deux WC - on comprendra que je ne désire pas en dire plus. Ces peuples-là ont le sang chaud, l'âme fière et la rancune explosive...
Pour faire bref, je dirais que nous étions chez les Léandri, nos excellents amis, lorsque la pendule claironna les douze coups qui vous font passer de Tannée dernière à l'année prochaine en l'espace d'un battement de cils.
J'entends d'ici les puristes relever qu'une pendule ne claironne pas mais qu'elle carillonne, ou qu'à la rigueur elle "coucoute" ! Eh bien messieurs, vous voici dans l'erreur ! Celle-ci joue bel et bien du clairon. D'ailleurs, à chaque heure du jour et de la nuit, sous le cadran, une lourde porte en chêne s'ouvre sur un hussard à moustaches, en uniforme de parade, avec brandebourgs et bonnet à poils ! Le soldat, chevauchant un magnifique percheron hongre, jaillit et sonne la charge. Puis il salue, et fait demi-tour. Les quarts et les demies sont plus modestement tenus par deux fifres en tenue de drap bleu et bandes molletières. Le niveau sonore de la sonnerie pourrait à lui seul expliquer la peine rencontrée par les propriétaires pour louer l'appartement contigu à celui des Léandri. À mon sens, l'odeur du cheval compte aussi pour beaucoup dans la difficulté à trouver de nouveaux locataires, car la pendule, sans être gigantesque, est tout de même suffisamment importante pour abriter l'animal, son cavalier et les deux fifres. Il ne serait, par ailleurs, pas inutile de penser à changer plus souvent la litière. Certains soirs d'été, notamment pendant la canicule, les effluves étaient particulièrement insoutenables dans leur deux-pièces sous le toit zingué. Je ne voudrais pas non plus m'étendre sur le raffut entretenu, derrière le cadran, par les collègues de chambrée du hussard et des deux fifres, mais enfin, si ces gens pouvaient mettre un bémol à leurs plaisanteries de caserne passé vingt-deux heures, nul ne saurait s'en plaindre. J'ai, par le passé, plusieurs fois proposé à nos chers Léandri de les débarrasser de cette encombrante pendule, allant jusqu'à leur suggérer d'en faire cadeau à quelques pauvres trop désargentés pour s'offrir un bracelet-montre. Chaque fois, ils m'ont fait comprendre qu'en Corse, les objets de famille sont destinés à rester dans la famille. La dernière fois que j'ai voulu en parler, leurs pupilles s'étant brusquement rétrécies, j'ai préféré changer de conversation. Ces peuples-là ont le sang chaud, l'âme fière et la rancune explosive...
Frédéric Fontès, 4decouv
samedi 24 novembre 2012
Chronique : L'Origine du Mal - Gilles Haumont (Anne Carrière)
À l'occasion de la publication imminente du prochain roman de Gilles Haumont (ICI), je rapatrie ici même la chronique que j'avais rédigé suite à la lecture de son premier roman, L’Origine du Mal, publié en 2008 aux éditions Anne Carrière.
Flashback :
La première question qui nous vient à l’esprit en commençant la lecture de l’Origine du Mal de Gilles Haumont, c’est de savoir à quel point le personnage principal du roman peut être une incarnation, une projection de l’auteur. Parce que lorsque l’on découvre que le héros se nomme Guillaume Beaumont, on est en droit de se poser la question !
Cela commence comme dans un roman de Brad Meltzer (Délit d'Innocence, les Millionnaires et Jeu Mortel par exemple). Le héros candide et un peu naïf, fraichement sortie de l’école, un as dans sa partie, parvient enfin à intégrer le poste dont il a toujours rêvé. Il arrive dans ce nouveau monde avec une bande d’amis, il fait la connaissance de son/ses employeur(s) et tombe sous le charme d’une collaboratrice. Et l’intrigue se présente au lecteur … Le thriller de bureau dans toute sa splendeur.
C’est un des premiers univers dans lequel Gilles Haumont nous montre qu’il est très à l’aise. Loin de faire dans le cliché, l’auteur prouve sa maîtrise de ces différents univers qu’il semble apprécier, en nous confiant les tenants et aboutissants de son roman.
Impossible de parler de techno-thriller sans parler du maitre en la matière, Michael Crichton. Dans ce registre, l’auteur parvient lui aussi à vulgariser au maximum les faits scientifiques sur lesquels il se repose et donc à les rendre captivant.
Le cadre « science-fiction » de l’histoire reste très crédible surtout quand il permet de rebondir sur une catastrophe survenue une trentaine d’années auparavant. Un virus s’est échappé d’un laboratoire puis répandu sur New York, décimant une grande partie de la population … Catastrophe qui n’est véritablement abordée qu’en fin de roman.
Là, l’auteur aborde le thriller post-apocalyptique, qui va nous rappeler New York 1997 de John Carpenter, ou encore le Fléau de Stephen King.
Et qui dit thriller, dit meurtres ! C’est là que Gilles Haumont décline un autre genre, en nous démontrant son amour pour les romans d’Agatha Christie, avec l’énigme du meurtre dans un lieux clos, et plusieurs suspects possible. Climat de suspicion qui va véritablement compliquer la vie de Guillaume Beaumont !
Il y a aussi la quête « historique » qui va permettre au héros d’en apprendre plus sur le/son passé et qui va lui demander bien des efforts pour tenter de décrypter à la fois une énigme scientifique et ce qui semble être une prophétie. Là, c’est le roman d’aventure et d’énigme à la Douglas Preston & Lincoln Child, voir à la Dan Brown, qui montre le bout de son nez.
Et pour conclure, les fans de comic books ne resteront pas insensibles aux phénomènes de mutations qui sont énoncé dans le roman, évoquant l’univers de surhommes dignes des personnages publiés par Marvel Comics.
Encore une fois, ces exemples ne sont pas là pour souligner une ressemblance entre l’Origine du Mal et ces histoires, mais juste pour démontrer les différents genres que l’auteur maitrise et dompte… Vous prenez donc tous ces thèmes, vous les dosez savamment, en décrivant des personnages mystérieux et très attachants, qui vivent dans un monde un peu mélancolique, aseptisé, où la recherche scientifique a été muselée pour éviter une nouvelle catastrophe. Vous obtenez un premier roman français passionnant, qui, dès les premières pages, va captiver son lecteur et lui faire tourner les pages de plus en plus vite.
Comme Ariel Manto dans la Fin des Mystères de Scarlett Thomas, je m’efforce au cours de mes lectures de voir le fil rouge qui passe d’un livre à l’autre. Vous imaginerez donc facilement le sourire qui est apparu sur mon visage quand Gilles Beaumont aborde via un de ces personnages l’histoire de la montre de Paley, théorie déjà abordé dans le livre précité. Un autre écho évoquant une autre de mes lectures récentes, lorsque Burgos, page 139, propose à à Guillaume un verre de xérès : c’est aussi la boisson favorite d’un des personnages de T-Rex de Douglas Preston. Difficile de croire au hasard, j’ai l’intime conviction que chaque livre gravite les uns autour des autres !!!
Après Patrick Graham, les éditions Anne Carrière ont décidément du nez pour découvrir des nouveaux talents et comme pour l’auteur de l’Evangile selon Satan, Gilles Haumont est un romancier que l’on va surveiller et qui nous promet d’autres moments de lecture particulièrement intéressant !
Frédéric Fontès, 4decouv
Flashback :
La première question qui nous vient à l’esprit en commençant la lecture de l’Origine du Mal de Gilles Haumont, c’est de savoir à quel point le personnage principal du roman peut être une incarnation, une projection de l’auteur. Parce que lorsque l’on découvre que le héros se nomme Guillaume Beaumont, on est en droit de se poser la question !
Cela commence comme dans un roman de Brad Meltzer (Délit d'Innocence, les Millionnaires et Jeu Mortel par exemple). Le héros candide et un peu naïf, fraichement sortie de l’école, un as dans sa partie, parvient enfin à intégrer le poste dont il a toujours rêvé. Il arrive dans ce nouveau monde avec une bande d’amis, il fait la connaissance de son/ses employeur(s) et tombe sous le charme d’une collaboratrice. Et l’intrigue se présente au lecteur … Le thriller de bureau dans toute sa splendeur.
C’est un des premiers univers dans lequel Gilles Haumont nous montre qu’il est très à l’aise. Loin de faire dans le cliché, l’auteur prouve sa maîtrise de ces différents univers qu’il semble apprécier, en nous confiant les tenants et aboutissants de son roman.
Impossible de parler de techno-thriller sans parler du maitre en la matière, Michael Crichton. Dans ce registre, l’auteur parvient lui aussi à vulgariser au maximum les faits scientifiques sur lesquels il se repose et donc à les rendre captivant.
Le cadre « science-fiction » de l’histoire reste très crédible surtout quand il permet de rebondir sur une catastrophe survenue une trentaine d’années auparavant. Un virus s’est échappé d’un laboratoire puis répandu sur New York, décimant une grande partie de la population … Catastrophe qui n’est véritablement abordée qu’en fin de roman.
Là, l’auteur aborde le thriller post-apocalyptique, qui va nous rappeler New York 1997 de John Carpenter, ou encore le Fléau de Stephen King.
Et qui dit thriller, dit meurtres ! C’est là que Gilles Haumont décline un autre genre, en nous démontrant son amour pour les romans d’Agatha Christie, avec l’énigme du meurtre dans un lieux clos, et plusieurs suspects possible. Climat de suspicion qui va véritablement compliquer la vie de Guillaume Beaumont !
Il y a aussi la quête « historique » qui va permettre au héros d’en apprendre plus sur le/son passé et qui va lui demander bien des efforts pour tenter de décrypter à la fois une énigme scientifique et ce qui semble être une prophétie. Là, c’est le roman d’aventure et d’énigme à la Douglas Preston & Lincoln Child, voir à la Dan Brown, qui montre le bout de son nez.
Et pour conclure, les fans de comic books ne resteront pas insensibles aux phénomènes de mutations qui sont énoncé dans le roman, évoquant l’univers de surhommes dignes des personnages publiés par Marvel Comics.
Encore une fois, ces exemples ne sont pas là pour souligner une ressemblance entre l’Origine du Mal et ces histoires, mais juste pour démontrer les différents genres que l’auteur maitrise et dompte… Vous prenez donc tous ces thèmes, vous les dosez savamment, en décrivant des personnages mystérieux et très attachants, qui vivent dans un monde un peu mélancolique, aseptisé, où la recherche scientifique a été muselée pour éviter une nouvelle catastrophe. Vous obtenez un premier roman français passionnant, qui, dès les premières pages, va captiver son lecteur et lui faire tourner les pages de plus en plus vite.
Comme Ariel Manto dans la Fin des Mystères de Scarlett Thomas, je m’efforce au cours de mes lectures de voir le fil rouge qui passe d’un livre à l’autre. Vous imaginerez donc facilement le sourire qui est apparu sur mon visage quand Gilles Beaumont aborde via un de ces personnages l’histoire de la montre de Paley, théorie déjà abordé dans le livre précité. Un autre écho évoquant une autre de mes lectures récentes, lorsque Burgos, page 139, propose à à Guillaume un verre de xérès : c’est aussi la boisson favorite d’un des personnages de T-Rex de Douglas Preston. Difficile de croire au hasard, j’ai l’intime conviction que chaque livre gravite les uns autour des autres !!!
Après Patrick Graham, les éditions Anne Carrière ont décidément du nez pour découvrir des nouveaux talents et comme pour l’auteur de l’Evangile selon Satan, Gilles Haumont est un romancier que l’on va surveiller et qui nous promet d’autres moments de lecture particulièrement intéressant !
Frédéric Fontès, 4decouv
La Maison de fer - John Hart (Exclu France Loisirs)
John Hart est un auteur dont je ne rate jamais ses nouvelles publications.
La Maison de fer est son quatrième roman - après Le Roi des mensonges, La Rivière rouge et L'Enfant perdu.
Les éditions France Loisirs fêtent noël avant l'heure pour les fans de l'auteur, puisqu’elles nous proposent en exclusivité la publication de son nouveau livre, avant qu'il ne paraisse aux éditions Jean-Claude Lattès.
À dix ans, Michael n’a jamais connu d’autre foyer que son sinistre orphelinat. Mais lorsque son jeune frère Julian tue l’un des enfants qui le martyrise, il décide d’endosser le crime pour le protéger et s’enfuit à New York. Vingt ans plus tard, de retour dans la région afin de retrouver son frère, Michael découvre que le lieu du drame d’autrefois cache bien d’autres secrets, remontant jusqu’à leur naissance...
Frédéric Fontès
La Maison de fer est son quatrième roman - après Le Roi des mensonges, La Rivière rouge et L'Enfant perdu.
Les éditions France Loisirs fêtent noël avant l'heure pour les fans de l'auteur, puisqu’elles nous proposent en exclusivité la publication de son nouveau livre, avant qu'il ne paraisse aux éditions Jean-Claude Lattès.
À dix ans, Michael n’a jamais connu d’autre foyer que son sinistre orphelinat. Mais lorsque son jeune frère Julian tue l’un des enfants qui le martyrise, il décide d’endosser le crime pour le protéger et s’enfuit à New York. Vingt ans plus tard, de retour dans la région afin de retrouver son frère, Michael découvre que le lieu du drame d’autrefois cache bien d’autres secrets, remontant jusqu’à leur naissance...
Frédéric Fontès
vendredi 23 novembre 2012
Les Chiens du Purgatoire - Jérôme Fansten (Anne Carrière)
Lewis Guggenheim est journaliste. Chroniqueur judiciaire. Son hobby : il organise des visites de scènes de crime. Pas de vieilles scène de crime, attention ! pas de crimes historiques, du genre « à ma droite, la place de grève, où fut guillotiné Machin… ! », non : des crime frais du jour ! Il passe juste après la police. La rubalise est encore accrochée, les marqueurs numérotés de l’Identité Judiciaire sont en place – on peut presque sentir l’odeur du cadavre…Lewis décrypte pour les « touristes » les différents éléments qui font le crime : les traces suspectes – sang, sperme... –, les angles de tirs en cas d’usage d’armes à feu, etc. C’est un expert et peu de choses échappe à son voyeurisme et sa lucidité. Autant dire que le jour où il analyse une scène de crime qui ne correspond en rien à ce que dit l’enquête de police, il voit se profiler le scoop de sa vie…Il va croiser la route d’un policier brutal et corrompu, « Jopo ». Jopo ne cherche pas la rédemption. Jopo ne critique pas la « politique du chiffre ». Jopo n’est pas alcoolique et il aime son métier. Ses à-côtés : le trafic de came en Seine-Saint-Denis. Il casse du tox et de la caillera par paquet de dix. Et c’est pas un journaleux décadent comme Lewis qui va lui mettre des bâtons dans les roues…
Frédéric Fontès, 4decouv
Les mannequins ne sont pas des filles modèles - Olivier Gay (Masque)
Après Les talons hauts rapprochent les filles du ciel, le nouveau roman d'Olivier Gay consacré à son personnage Fitz à un titre : Les mannequins ne sont pas des filles modèles. Il sera publié le 01e février 2013 aux éditions du Masque.
Fitz, Deborah et Moussah forment un inséparable trio de noctambules parisiens. Et voilà Moussah en couple et amoureux. D’une mannequin, pour couronner le tout. Mais la superbe Cerise disparaît du jour au lendemain, à l’aube d’un concours qui aurait pu changer sa vie. A-t-elle décidé de tout plaquer sur un coup de tête ?
A la demande de Moussah, Fitz enfile le manteau d’enquêteur qui lui va si mal. Bien sûr, les autres participantes avaient tout intérêt à éliminer Cerise, grande favorite de la compétition. Mais est-il possible que ces créatures de rêve se transforment en criminelles pour parvenir à leurs fins ? Fitz a pourtant toujours eu un faible pour les filles modèles…
Frédéric Fontès, 4decouv
Fitz, Deborah et Moussah forment un inséparable trio de noctambules parisiens. Et voilà Moussah en couple et amoureux. D’une mannequin, pour couronner le tout. Mais la superbe Cerise disparaît du jour au lendemain, à l’aube d’un concours qui aurait pu changer sa vie. A-t-elle décidé de tout plaquer sur un coup de tête ?
A la demande de Moussah, Fitz enfile le manteau d’enquêteur qui lui va si mal. Bien sûr, les autres participantes avaient tout intérêt à éliminer Cerise, grande favorite de la compétition. Mais est-il possible que ces créatures de rêve se transforment en criminelles pour parvenir à leurs fins ? Fitz a pourtant toujours eu un faible pour les filles modèles…
Frédéric Fontès, 4decouv
jeudi 22 novembre 2012
Mauvaise étoile - RJ Ellory (Sonatine)
Mauvaise étoile (Bad Signs) sera le cinquième roman de R.J. Ellory a être publié en France. Traduit par Fabrice Pointeau, il sera disponible en octobre 2013.
Après sa trilogie consacrée à la mafia (Vendetta), à la CIA (Les Anonymes) et à la Police (Les Anges de New York), les éditions Sonatine annoncent un roman dans la veine de Seul le silence, le premier succès du romancier en France.
Texas, 1960. Elliott et Clarence sont deux demi-frères nés sous une mauvaise étoile. Après l’assassinat de leur mère, ils ont passé le plus clair de leur adolescence dans des maisons de correction et autres établissements pénitentiaires pour mineurs. Le jour où Earl Sheridan, un psychopathe de la pire espèce, les prend en otages pour échapper à la prison et à la condamnation à mort, ils se retrouvent embarqués dans un périple douloureux et meurtrier. Alors que Sheridan, accompagné des deux adolescents, sème la terreur dans les petites villes américaines bien tranquilles qui jalonnent leur route, une sanglante et terrible partie se met en place entre les trois protagonistes. Loin de se douter de la complexité de celle-ci, la police, lancée à leurs trousses, et en particulier l’inspecteur Cassidy ne sont pas au bout de leurs surprises.
Frédéric Fontès, 4decouv
Après sa trilogie consacrée à la mafia (Vendetta), à la CIA (Les Anonymes) et à la Police (Les Anges de New York), les éditions Sonatine annoncent un roman dans la veine de Seul le silence, le premier succès du romancier en France.
Texas, 1960. Elliott et Clarence sont deux demi-frères nés sous une mauvaise étoile. Après l’assassinat de leur mère, ils ont passé le plus clair de leur adolescence dans des maisons de correction et autres établissements pénitentiaires pour mineurs. Le jour où Earl Sheridan, un psychopathe de la pire espèce, les prend en otages pour échapper à la prison et à la condamnation à mort, ils se retrouvent embarqués dans un périple douloureux et meurtrier. Alors que Sheridan, accompagné des deux adolescents, sème la terreur dans les petites villes américaines bien tranquilles qui jalonnent leur route, une sanglante et terrible partie se met en place entre les trois protagonistes. Loin de se douter de la complexité de celle-ci, la police, lancée à leurs trousses, et en particulier l’inspecteur Cassidy ne sont pas au bout de leurs surprises.
Frédéric Fontès, 4decouv
Chronique : Le Fils de la Lune - Gabriel Katz (Scrinéo)
J'avais beaucoup apprécié le précédent tome du Puits des mémoires, La Traque et c'est toujours avec grand plaisir que j'ai repris les aventures de ses trois hommes qui ont perdu la mémoire.
Les personnages sont toujours aussi attachants et ce nouvel opus recèle son lot de révélations, jusqu'à la dernière phrase de la dernière page...
L'attente va être rude d'ici la publication du troisième tome, Les Terres de cristal, qui s'annonce particulièrement intriguant.
Vivement 2013 !
Frédéric Fontès
Les personnages sont toujours aussi attachants et ce nouvel opus recèle son lot de révélations, jusqu'à la dernière phrase de la dernière page...
L'attente va être rude d'ici la publication du troisième tome, Les Terres de cristal, qui s'annonce particulièrement intriguant.
ISBN : 978-2-9197-5592-9 | Parution : 18 octobre 2012 | Nombre de pages : 400 ¦ Prix: 16,90 € ¦ Format: 13.5 x 21
Frédéric Fontès
BD : Maori - Caryl Ferey et Giuseppe Camuncoli (Ankama)
Ankama, l'éditeur qui monte qui monte, va éditer en 2013 une bande dessinée qui va rassembler les amateurs de polars français et les fans de bd.
En effet, le romancier Caryl Ferey (Mapuche, Haka) va signer un script inédit qui sera illustré par l'italien Giuseppe Camuncoli (Amazing Spider-Man, Hellblazer).
Deux albums verront le jour au printemps dans la collection Hostile Holster.
L'histoire de Maori reprendra l'univers de Haka et Utu avec Jack Kenu, un héros inédit dans l’œuvre du romancier, qui sera un mélange de Jack Fitzgerald et de Paul Osborne, héros respectifs des romans précités.
Plus d'infos bientôt.
Jack Kenu est Maori, seul depuis le départ de sa femme, et accessoirement officier à la police d'Auckland, Nouvelle-Zélande. L'effondrement du pays, ruiné par la crise financière devenue mondiale, ne l'intéresse pas plus que la bataille électorale faisant rage entre Kirwan, Premier Ministre du parti conservateur, et le très controversé Witkaire, un député Maori adepte de "la Voie Humaine", programme s'appuyant sur une approche économique et sociétale radicalement novatrice. On découvre le corps d'une jeune femme sur une plage, le crâne fracassé. Sandra, la fille de Witkaire. Jack, chargé de l'enquête, apprend que Sandra a quitté l'école expérimentale de son père pour frayer avec des voyous Maoris, discréditant le discours émancipateur de Witkaire. Crime crapuleux, manipulation ? Jack Kenu n'est pas au bout de ses (mauvaises) surprises...
Frédéric Fontès, 4decouv
En effet, le romancier Caryl Ferey (Mapuche, Haka) va signer un script inédit qui sera illustré par l'italien Giuseppe Camuncoli (Amazing Spider-Man, Hellblazer).
Deux albums verront le jour au printemps dans la collection Hostile Holster.
L'histoire de Maori reprendra l'univers de Haka et Utu avec Jack Kenu, un héros inédit dans l’œuvre du romancier, qui sera un mélange de Jack Fitzgerald et de Paul Osborne, héros respectifs des romans précités.
Plus d'infos bientôt.
Jack Kenu est Maori, seul depuis le départ de sa femme, et accessoirement officier à la police d'Auckland, Nouvelle-Zélande. L'effondrement du pays, ruiné par la crise financière devenue mondiale, ne l'intéresse pas plus que la bataille électorale faisant rage entre Kirwan, Premier Ministre du parti conservateur, et le très controversé Witkaire, un député Maori adepte de "la Voie Humaine", programme s'appuyant sur une approche économique et sociétale radicalement novatrice. On découvre le corps d'une jeune femme sur une plage, le crâne fracassé. Sandra, la fille de Witkaire. Jack, chargé de l'enquête, apprend que Sandra a quitté l'école expérimentale de son père pour frayer avec des voyous Maoris, discréditant le discours émancipateur de Witkaire. Crime crapuleux, manipulation ? Jack Kenu n'est pas au bout de ses (mauvaises) surprises...
Frédéric Fontès, 4decouv
mercredi 14 novembre 2012
Ciel orange - Andreï Rubanov (Ombres Noires)
C'est le quatrième titre du catalogue Ombres Noires à paraitre le 06 février prochain. Après la France (Dans le ventre des mères de Marin Ledun), le Mexique (41 de Rogelio Guedea) et l'Allemagne (La Vérité sur Frankie de Tina Uebel), c'est au polar Russe d'être à l'honneur, avec Ciel Orange d'Andreï Rubanov.
Matveï Matveev est un homme comblé : il est à la tête d'une entreprise dont l'activité le passionne, le négoce de vins français. Sa femme est une personne intelligente et raffinée et il est l'heureux propriétaire d'un luxueux appartement à Moscou que beaucoup lui envient.
Les apparences sont trompeuses car, en réalité, Matveï est au bord de la faillite. Son banquier, qui fût son ex-associé, est un individu cynique et suffisamment impitoyable pour lui refuser un crédit. Aux abois, Matveï est contraint d'emprunter de l'argent à Ivan Nikitine, un politicien véreux. Mais bientôt, l'homme d'affaires disparaît... Pour le retrouver, sa femme, Marina, s'attache les services du capitaine de police, Plombov, touchante figure issue des bas-fonds populaires de la Moscovie rurale. Pendant ce temps, Matveï est retenu prisonnier dans une cave et sous l'emprise de drogues administrées de force déroule le fil de sa vie.
Roman débridé à l'écriture maîtrisée, Ciel orange met en scène une galerie de personnages plus vrais que nature, dans un Moscou implacable.
Frédéric Fontès, 4decouv
Matveï Matveev est un homme comblé : il est à la tête d'une entreprise dont l'activité le passionne, le négoce de vins français. Sa femme est une personne intelligente et raffinée et il est l'heureux propriétaire d'un luxueux appartement à Moscou que beaucoup lui envient.
Les apparences sont trompeuses car, en réalité, Matveï est au bord de la faillite. Son banquier, qui fût son ex-associé, est un individu cynique et suffisamment impitoyable pour lui refuser un crédit. Aux abois, Matveï est contraint d'emprunter de l'argent à Ivan Nikitine, un politicien véreux. Mais bientôt, l'homme d'affaires disparaît... Pour le retrouver, sa femme, Marina, s'attache les services du capitaine de police, Plombov, touchante figure issue des bas-fonds populaires de la Moscovie rurale. Pendant ce temps, Matveï est retenu prisonnier dans une cave et sous l'emprise de drogues administrées de force déroule le fil de sa vie.
Roman débridé à l'écriture maîtrisée, Ciel orange met en scène une galerie de personnages plus vrais que nature, dans un Moscou implacable.
Frédéric Fontès, 4decouv
mardi 13 novembre 2012
La Vérité sur Frankie - Tina Uebel (Ombres Noires)
Christoph, Judith et Emma sont étudiants. La vie s'offre, pleine de promesses, à ces trois jeunes Allemands... Mais leur route croise celle de Frankie, de dix ans leur aîné. Frankie se révèle charmeur, attentif à chacun, doucement autoritaire et détenteur de nombreuses histoires : le profil du parfait manipulateur. Ensemble, ils passent un été de rêve.
Un jour, Frankie confie à Christoph qu'il appartient aux services de l'anti-terrorisme de leur pays. Il se dit menacé par une taupe et compte bien la démasquer. Il convainc sans mal Christophe et réclame son aide. Lorsque Judith et Emma découvrent la 'vérité ', l'engrenage est déjà en place. Frankie leur apprend qu'ils sont traqués, leurs familles sont surveillées, tout contact avec elles les mettrait en danger. Disparaître et faire aveuglément confiance à Frankie est la seule solution pour les trois jeunes... Commencent alors des années de cavale, sous différentes identités, au service d'une vague cause, qui les mènera d'Allemagne, en Pologne et en Ukraine, dix ans d'enfermement mais aussi de sévices physiques et psychologiques.
Dix ans plus tard, une journaliste recueille les témoignages — très différents — des trois protagonistes.
Frédéric Fontès, 4decouv.
dimanche 11 novembre 2012
Le Diable à la langue fourchue - Craig Johnson (Gallmeister)
Je viens de lire Le diable à la langue fourchue, la dernière nouvelle de Craig Johnson disponible gratuitement en librairie pour l'achat d'un livre des éditions Gallmeister.
Le hasard fait que, juste avant d'entamer sa lecture, j'ai revu le début du pilote de la série tv consacrée au personnage, Longmire. Dans les premières seconde de l'épisode, ce dernier regarde par sa fenêtre et tombe sur une chouette. Et la dernière nouvelle de Craig Johnson est le parfait écho à cette séquence. Tout ce qui fait le charme des romans consacrés à Walter Longmire est là. L'amour du personnage pour sa femme, son brillant esprit de déduction, ses introspections, ses remords, sa patience, les signes et les symboles qui jalonnent sa route, sa compassion, son insatiable attrait pour les bières Rainiers, son chien, son humanité, etc.
Avec un Vieux truc indien, c'est la seconde fois que Craig Johnson me cueille avec une nouvelle de seize pages. En un minimum de mots, il parvient à raconter une histoire avec un début, un milieu et une fin. Avec un cadre et un nombre restreint de personnages. Avec une morale, comme dans les fables. Et une formidable résonance.
Il y a certainement des centaines de manières de vous convaincre de tenter l'aventure Craig Johnson. Je vais n'en utiliser qu'une seule : procurez-vous cette nouvelle chez votre libraire (par exemple en achetant Little Bird, le premier opus des enquêtes de Walt Longmire). Je fais le pari que vous tomberez sous le charme de son écriture.
Frédéric Fontès, 4decouv
Le hasard fait que, juste avant d'entamer sa lecture, j'ai revu le début du pilote de la série tv consacrée au personnage, Longmire. Dans les premières seconde de l'épisode, ce dernier regarde par sa fenêtre et tombe sur une chouette. Et la dernière nouvelle de Craig Johnson est le parfait écho à cette séquence. Tout ce qui fait le charme des romans consacrés à Walter Longmire est là. L'amour du personnage pour sa femme, son brillant esprit de déduction, ses introspections, ses remords, sa patience, les signes et les symboles qui jalonnent sa route, sa compassion, son insatiable attrait pour les bières Rainiers, son chien, son humanité, etc.
Avec un Vieux truc indien, c'est la seconde fois que Craig Johnson me cueille avec une nouvelle de seize pages. En un minimum de mots, il parvient à raconter une histoire avec un début, un milieu et une fin. Avec un cadre et un nombre restreint de personnages. Avec une morale, comme dans les fables. Et une formidable résonance.
Il y a certainement des centaines de manières de vous convaincre de tenter l'aventure Craig Johnson. Je vais n'en utiliser qu'une seule : procurez-vous cette nouvelle chez votre libraire (par exemple en achetant Little Bird, le premier opus des enquêtes de Walt Longmire). Je fais le pari que vous tomberez sous le charme de son écriture.
Frédéric Fontès, 4decouv
samedi 10 novembre 2012
Martyrs - Olivier Peru (J'ai Lu)
Cliquez ICI pour voir la couverture |
Le livre devrait être dans le même format et aussi volumineux qu'un tome de Trône de fer, publié en France par le même éditeur.
Rares sont les Arserkers à fouler aujourd’hui encore les terres de Palerkan. Autrefois seigneurs guerriers, ces hommes aux yeux d’or ont été décimés au nom de l’unification de tous les royaumes. Irmine et Helbrand Lancefall, deux frères assassins, comptent parmi les derniers représentants de leur race. Vivant dans les ombres d’Alerssen, la plus grande ville du monde, ils excellent dans l’art de tuer. Mais leur quotidien bien réglé vole en éclat quand le cadet voit sa propre mort d’un peu trop près. Un présage et une rencontre insolite lancent alors les frères sur la piste d’un autre Arserker, un borgne qui semble nourrir pour eux des projets bien précis. Les aide-t-il ou les manipule-t-il ? Et quel rapport ses intrigues ont-elles avec Kassis, la reine sans couronne d’Alerssen, ou avec la guerre des insoumis qui se profile à l’Ouest ?
Voici ce qu'en disait l'auteur dans des entretiens accordés à nos amis des Unwalkers et de Fantasy.fr il y a quelques mois de cela :
Unwalkers : Ce récit est très exigeant, je travaille avec beaucoup de personnages et de repères, historiques ou culturels propres à mon univers, le tout dans le registre déjà très balisé du medieval fantasy. Donc, jusqu’à sa sortie, je serai 100% concentré sur ce livre pour lequel j’ai des centaines d’idées sur le feu. Affaire à suivre avant fin 2012 !
Fantasy.fr : Alors que la version poche de son roman Druide (Prix Révélation des Futuriales 2011) vient de paraître chez J'ai lu, Oliver Peru a d'ores et déjà un autre roman de prévu, Martyrs, qui sera publié d'ici quelques mois en semi-poche chez le même éditeur.
Oliver nous en dit un peu plus sur ce roman de Fantasy dont la taille devrait avoisiner celle de Druide :
« Ce nouveau roman est né dans ma tête il y a des années. Je me souviens même du moment précis ou j'ai commencé à me le raconter. J'étais au bord d'un lac au Canada, les pieds dans l'eau, et alors que je réfléchissais aux derniers chapitres de Druide, de nouveaux personnages, les héros de Martyrs, prenaient vie dans mon imaginaire. Ils étaient comme une évidence, je devais écrire leur histoire après celle de mes druides ».
Martyrs aura pour personnages principaux deux frères, Irmine et Hellbrand :
« Je vois Martyrs comme une grande geste d'acier, de ruine et d'espoir dont l'histoire se dessine autour d'Irmine et Hellbrand, deux jeunes frères. Deux assassins de métier tentant de trouver leur place dans un royaume qui les persécute car ils sont les descendants d'un clan autrefois ennemi de la couronne. Alors que leurs ancêtres étaient de grands guerriers et des héros épris de liberté, Irmine et Hellbrand ne valent pas la merde et la poussière qui collent aux bottes des hommes de légendes. Mais ils sont à l'image de leur époque et n'en sont pas moins dignes de vivre dans la gloire des champs de bataille et des bannières brûlées.
Entre leurs ambitions, la force de leurs liens fraternels et la quête de leurs racines, j'aborde avec Martyrs des thèmes que je n'avais qu’effleurés dans Druide, la guerre et l'amour ».
Pour commander Druide et le faire parvenir chez le libraire le plus proche de chez vous via lalibrairie.com, cliquez ICI.
Pour commander Martyrs via la même démarche, c'est ICI.
Frédéric Fontès, 4decouv
Robert Pépin présente... Catalogue 2013
Les premiers titres de la collection 2013 dirigée par Robert Pépin pour les éditions Calmann-Lévy viennent d'être annoncés. Je viendrai mettre ce sujet à jour au fil du temps.
Janvier 2013 :
61 heures de Lee Child
Dakota du Sud. Plein hiver, température polaire et blizzard infernal. Perdu dans ce désert d’une blancheur aveuglante, un bus rempli de touristes du troisième âge tente de rallier au plus vite la bourgade de Bolton. Mais après avoir évité une collision, le chauffeur, pourtant expérimenté, ne peut redresser son véhicule qui dérape et se retrouve encastré dans une congère. L’ex-policier de la Navy, Jack Reacher, qui se trouvait lui aussi dans le bus, propose son aide aux autorités locales et tout le monde est sauvé. Sauf que Bolton abrite l’une des plus grandes prisons des États-Unis et que la révolte y gronde. Un chef d’un gang de motards arrêté pour trafic de drogue attend son procès avec ses bikers menaçant d’enlever le seul témoin du deal, la bibliothécaire Janet Salter. Encore une fois, Jack Reacher propose son aide… et se retrouve embarqué dans une histoire où gangsters, policiers corrompus, trafic de drogue international et tueur en liberté, tout est trompeur et d’une violence grandissante. Suspense garanti, descriptions d’autant plus grandioses qu’elles font découvrir au lecteur une conséquence très étonnante de la guerre froide.
Disponible le 03 janvier 2013.
Homicide 69 de Sam Reaves
1969. Un an après les émeutes de 1968. Agitation des Black Panthers, festival de Woodstock, crimes de Charles Manson, tensions avec l’URSS et la Chine communiste et premiers pas d’un homme sur la Lune. Les États-Unis sont en proie à des évolutions aux conséquences retentissantes. C’est dans ce climat pour le moins tumultueux qu’un jour, l’inspecteur des Homicides de Chicago Mike Dooley est appelé avec son coéquipier Pete Olson sur une scène de crime, où ils découvrent le corps nu et affreusement torturé d’une ancienne Playboy Bunny girl. Dooley soupçonne aussitôt qu’il ne s’agit pas seulement d’un crime sexuel : la victime était liée à un ponte de la Mafia et, à Chicago comme ailleurs, la Mafia est elle-même liée aux milieux politiques de la ville et de l’État. Il se lance dans son enquête et découvre vite que ses soupçons étaient plus que justifiés : les menaces commencent à se faire sentir et l’on ne peut pas dire que la hiérarchie policière lui facilite beaucoup la tâche. C’est vrai aussi que certains de ses chefs ne sont pas d’une probité exemplaire. Et comme si cela ne suffisait pas, Dooley, ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale, est inquiet pour son fils Kevin qui, lui, vient d’être envoyé au Vietnam.
Disponible le 23 janvier 2013.
Une balade dans la nuit de Georges Pellecanos
Vingt-neuf ans, athlétique, moral mais pragmatique, Spero Lucas, un ex-marine qui a combattu en Irak et travaille maintenant comme enquêteur pour un avocat à Washington DC, est le héros de cette nouvelle série. Caractéristique essentielle : sa commission, lorsqu’il réussit, est toujours de 40 %. Grâce au suivi on line des livraisons de colis, les trafiquants de drogue modernes peuvent faire livrer leur came à des adresses où les habitants sont absents dans la journée. Rien de plus pratique alors que de récupérer un colis que les services de police ont peu de chances d’avoir repéré. Parfois cependant, celui qui le récupère n’est pas celui auquel il était destiné. C’est alors qu’intervient Spero Lucas. Ici, la drogue a été volée à Anwan Hawkins, un dealer qui, de sa prison, embauche Spero. Son avocat lui en a vanté les dons d’observation et de déduction. Et il avait raison : Spero comprend vite que ce sont Tavon et Edwin, les « assistants » d’Anwan, qui ont « perdu » le colis. Mais l’ont-ils vraiment perdu ? Confronté à ce problème, Spero n’a d’autre solution que d’enquêter dans certains des milieux les plus violents de la capitale américaine. George Pelecanos connaît Washington par cœur et plonge ses lecteurs dans les recoins les plus méconnus de sa ville, sur fond de bande-son, de culture et de références d’époque. Pelecanos est généreux, il joue les guides sans compter, et on s’y voit. Ses personnages, décrits à l’économie, dégagent un mystère et une force incroyable. Qu’il s’agisse de relations familiales, de sentiments amoureux, de liens filiaux, tout sonne juste. Suspense, style de plus en plus affiné, Une balade dans la nuit est un roman important dans la carrière de George Pelecanos. On devient vite accro au monde de Pelecanos. Les fans le savent déjà.
Disponible le 01e février 2013
Février 2013 :
Un long et noir sommeil de Craig Russel
Après Lennox et Le Baiser de Glasgow, Craig Russell poursuit son exploration des bas-fonds de la deuxième ville du Royaume-Uni à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Tout n’y est pas rose, loin de là. Les chantiers de la Clyde sont en pleine reconversion, l’agitation politique est forte et entre la prostitution, le racket et la drogue, le milieu est tenu par « Les Trois Rois ». C’est pour le plus astucieux d’entre eux qu’a longtemps enquêté le privé Lennox, et il aimerait bien que ça cesse. Malheureusement pour lui, un jour, les dragues qui ratissent le fond vaseux de la Clyde remontent les restes de « Gentleman Joe Strachan ». Spécialiste du vol à main armée, celui-ci a compté parmi les gangsters les plus violents de l’histoire de la ville. Et, détail troublant, chaque année, ses deux filles, Isa et Violet, reçoivent de grosses sommes en liquide le jour anniversaire de son plus beau coup. Tout ce qui se fait de mieux dans les cercles du banditisme local connaissant le savoir-faire et la discrétion légendaire de Lennox, elles l’engagent donc pour découvrir ce qui se passe. Tout lui dit que ce boulot est plein de dangers et qu’il va devoir replonger dans les bas-fonds tenus par les Trois Rois, mais il accepte. Et s’aperçoit vite qu’il a toutes les chances d’y laisser sa peau. Le style est vif avec tout ce qu’il y faut de cynisme, l’intrigue est bien ficelée et la résolution de celles qui font dire au lecteur : « Mais comment ai-je fait mon compte pour ne pas y penser ! » De la belle ouvrage.
Disponible le 13 février 2013.
Mars 2013 :
Avril 2013 :
Fin des années 70. Détective privé sans licence qui effectue des enquêtes « pour rendre service », Matthew Scudder a quitté la police de New York et sombre dans l’alcoolisme après avoir tué accidentellement une fillette lors d’un échange de coups de feu avec des malfrats. « Chez Armstrong », un bar qu’il fréquente trop régulièrement, il fait la connaissance d’un certain Charles London qui lui demande d’enquêter sur la mort de Barbara Ettinger, tuée neuf ans plus tôt. Son assassinat a été attribué à Louis Pinell, le « Rôdeur au pic à glace » qui, récemment arrêté, reconnaît avoir tué sept victimes, mais certainement pas Barbara. Et Scudder le croit. Il se renseigne alors auprès de l’inspecteur Frizroy qui l’aiguille sur la piste d’un amant. Certains affirment même que Barbara aurait attendu un enfant noir. Le meurtrier serait-il le mari jaloux ? Trop facile. Scudder rencontre alors une voisine de Barbara qui, elle aussi alcoolique, devient sa maîtresse. Et, de verre en verre, de meurtre de femme en meurtre de femme et de désespoir en désespoir, l’enquête s’achemine vers une fin absolument déchirante. Quatrième ouvrage de la série Matthew Scudder avant sa conversion à Alcooliques Anonymes, Le Coup du hasard est enfin traduit. Il rappelle un monde aujourd’hui disparu, celui, entre autres curiosités, des cabines téléphoniques à pièces !
Frédéric Fontès, 4decouv
Janvier 2013 :
61 heures de Lee Child
Dakota du Sud. Plein hiver, température polaire et blizzard infernal. Perdu dans ce désert d’une blancheur aveuglante, un bus rempli de touristes du troisième âge tente de rallier au plus vite la bourgade de Bolton. Mais après avoir évité une collision, le chauffeur, pourtant expérimenté, ne peut redresser son véhicule qui dérape et se retrouve encastré dans une congère. L’ex-policier de la Navy, Jack Reacher, qui se trouvait lui aussi dans le bus, propose son aide aux autorités locales et tout le monde est sauvé. Sauf que Bolton abrite l’une des plus grandes prisons des États-Unis et que la révolte y gronde. Un chef d’un gang de motards arrêté pour trafic de drogue attend son procès avec ses bikers menaçant d’enlever le seul témoin du deal, la bibliothécaire Janet Salter. Encore une fois, Jack Reacher propose son aide… et se retrouve embarqué dans une histoire où gangsters, policiers corrompus, trafic de drogue international et tueur en liberté, tout est trompeur et d’une violence grandissante. Suspense garanti, descriptions d’autant plus grandioses qu’elles font découvrir au lecteur une conséquence très étonnante de la guerre froide.
Disponible le 03 janvier 2013.
Homicide 69 de Sam Reaves
1969. Un an après les émeutes de 1968. Agitation des Black Panthers, festival de Woodstock, crimes de Charles Manson, tensions avec l’URSS et la Chine communiste et premiers pas d’un homme sur la Lune. Les États-Unis sont en proie à des évolutions aux conséquences retentissantes. C’est dans ce climat pour le moins tumultueux qu’un jour, l’inspecteur des Homicides de Chicago Mike Dooley est appelé avec son coéquipier Pete Olson sur une scène de crime, où ils découvrent le corps nu et affreusement torturé d’une ancienne Playboy Bunny girl. Dooley soupçonne aussitôt qu’il ne s’agit pas seulement d’un crime sexuel : la victime était liée à un ponte de la Mafia et, à Chicago comme ailleurs, la Mafia est elle-même liée aux milieux politiques de la ville et de l’État. Il se lance dans son enquête et découvre vite que ses soupçons étaient plus que justifiés : les menaces commencent à se faire sentir et l’on ne peut pas dire que la hiérarchie policière lui facilite beaucoup la tâche. C’est vrai aussi que certains de ses chefs ne sont pas d’une probité exemplaire. Et comme si cela ne suffisait pas, Dooley, ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale, est inquiet pour son fils Kevin qui, lui, vient d’être envoyé au Vietnam.
Disponible le 23 janvier 2013.
Une balade dans la nuit de Georges Pellecanos
Vingt-neuf ans, athlétique, moral mais pragmatique, Spero Lucas, un ex-marine qui a combattu en Irak et travaille maintenant comme enquêteur pour un avocat à Washington DC, est le héros de cette nouvelle série. Caractéristique essentielle : sa commission, lorsqu’il réussit, est toujours de 40 %. Grâce au suivi on line des livraisons de colis, les trafiquants de drogue modernes peuvent faire livrer leur came à des adresses où les habitants sont absents dans la journée. Rien de plus pratique alors que de récupérer un colis que les services de police ont peu de chances d’avoir repéré. Parfois cependant, celui qui le récupère n’est pas celui auquel il était destiné. C’est alors qu’intervient Spero Lucas. Ici, la drogue a été volée à Anwan Hawkins, un dealer qui, de sa prison, embauche Spero. Son avocat lui en a vanté les dons d’observation et de déduction. Et il avait raison : Spero comprend vite que ce sont Tavon et Edwin, les « assistants » d’Anwan, qui ont « perdu » le colis. Mais l’ont-ils vraiment perdu ? Confronté à ce problème, Spero n’a d’autre solution que d’enquêter dans certains des milieux les plus violents de la capitale américaine. George Pelecanos connaît Washington par cœur et plonge ses lecteurs dans les recoins les plus méconnus de sa ville, sur fond de bande-son, de culture et de références d’époque. Pelecanos est généreux, il joue les guides sans compter, et on s’y voit. Ses personnages, décrits à l’économie, dégagent un mystère et une force incroyable. Qu’il s’agisse de relations familiales, de sentiments amoureux, de liens filiaux, tout sonne juste. Suspense, style de plus en plus affiné, Une balade dans la nuit est un roman important dans la carrière de George Pelecanos. On devient vite accro au monde de Pelecanos. Les fans le savent déjà.
Disponible le 01e février 2013
Février 2013 :
Un long et noir sommeil de Craig Russel
Après Lennox et Le Baiser de Glasgow, Craig Russell poursuit son exploration des bas-fonds de la deuxième ville du Royaume-Uni à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Tout n’y est pas rose, loin de là. Les chantiers de la Clyde sont en pleine reconversion, l’agitation politique est forte et entre la prostitution, le racket et la drogue, le milieu est tenu par « Les Trois Rois ». C’est pour le plus astucieux d’entre eux qu’a longtemps enquêté le privé Lennox, et il aimerait bien que ça cesse. Malheureusement pour lui, un jour, les dragues qui ratissent le fond vaseux de la Clyde remontent les restes de « Gentleman Joe Strachan ». Spécialiste du vol à main armée, celui-ci a compté parmi les gangsters les plus violents de l’histoire de la ville. Et, détail troublant, chaque année, ses deux filles, Isa et Violet, reçoivent de grosses sommes en liquide le jour anniversaire de son plus beau coup. Tout ce qui se fait de mieux dans les cercles du banditisme local connaissant le savoir-faire et la discrétion légendaire de Lennox, elles l’engagent donc pour découvrir ce qui se passe. Tout lui dit que ce boulot est plein de dangers et qu’il va devoir replonger dans les bas-fonds tenus par les Trois Rois, mais il accepte. Et s’aperçoit vite qu’il a toutes les chances d’y laisser sa peau. Le style est vif avec tout ce qu’il y faut de cynisme, l’intrigue est bien ficelée et la résolution de celles qui font dire au lecteur : « Mais comment ai-je fait mon compte pour ne pas y penser ! » De la belle ouvrage.
Disponible le 13 février 2013.
Mars 2013 :
« L’un des 10 meilleurs livres de l’année. […] Avec une
intelligence formidable, Tana French dépeint une tragédie familiale, les
aspects les moins reluisants du travail de flic et les chagrins d’une
génération. » The Washington Post Broken Harbour, un lotissement fantôme
à quelques encablures de Dublin : pas tout à fait terminé, pas tout à
fait habité, une espèce de chantier laissé à l’abandon. Deux enfants et
leur père sont morts. La mère est en soins intensifs. Mike Kennedy se
voit attribuer l’affaire parce qu’il est l’as de la brigade criminelle.
Et de prime abord, ça ne fait pas un pli : Patrick Spain, victime de la
crise, a poignardé ses enfants, tenté de supprimer sa femme Jenny puis
retourné l’arme contre lui. Mais trop d’incohérences s’accumulent, et
les preuves pointent dans deux directions. Le plus étrange, c’est que
cette enquête, censée se résoudre d’elle-même, rouvre chez sa sœur et
lui une plaie ancienne : le drame survenu dans leur famille, un été,
vingt ans plus tôt, au bord des falaises de Broken Harbour, « quand
quelques jours au bord de la mer d’Irlande dans une caravane de location
suffisaient à faire de nous des princes »… Dans ce roman emblématique
de l’Irlande des années de crise, salué de toutes parts comme son
meilleur livre à ce jour, Tana French déploie tout son art du suspense
pour raconter le naufrage d’une famille et d’un pays tout entier. (hors Collection RP)
Avec Le sable était brûlant, Roger Smith voulait écrire un thriller qui se nourrisse de tout ce qui le mettait en rage dans l’Afrique du Sud d’aujourd’hui : corruption généralisée du monde politique, assassinats de 1 500 enfants par an, mariages forcés des jeunes filles et viols des vierges, certains hommes y voyant le remède absolu contre le SIDA. Le tableau est lugubre, mais criant d’une vérité insoutenable. Déjà traumatisé d’apprendre que son épouse était la maîtresse de Ben Barker, un entrepreneur corrompu qui vient d’être liquidé par des malfrats à la solde du pouvoir, Robert Dell se voit accusé d’avoir volontairement causé la mort de sa femme et de ses enfants lors de l’attentat déguisé en accident de voiture auquel il vient d’échapper. Comprenant qu’il s’agit d’un coup monté, il tente de se défendre, mais sent que c’est à sa vie même qu’en veulent le flic afrikaner Hans Theron et son collègue Zoulou Inja Mazibuko, qui viennent de l’arrêter. Désespéré, il s’attend au pire lorsqu’il est brutalement kidnappé par l’être qu’il déteste le plus au monde, à savoir son propre père, un ancien mercenaire de la CIA qui a décidé de le sauver. Commence alors un voyage infernal dans une Afrique du Sud où, preuve même de l’arriération tribale qui y règne dans certains endroits, la jeune Sunday essaie d’échapper au mariage forcé auquel elle est destinée.
Avec Le sable était brûlant, Roger Smith voulait écrire un thriller qui se nourrisse de tout ce qui le mettait en rage dans l’Afrique du Sud d’aujourd’hui : corruption généralisée du monde politique, assassinats de 1 500 enfants par an, mariages forcés des jeunes filles et viols des vierges, certains hommes y voyant le remède absolu contre le SIDA. Le tableau est lugubre, mais criant d’une vérité insoutenable. Déjà traumatisé d’apprendre que son épouse était la maîtresse de Ben Barker, un entrepreneur corrompu qui vient d’être liquidé par des malfrats à la solde du pouvoir, Robert Dell se voit accusé d’avoir volontairement causé la mort de sa femme et de ses enfants lors de l’attentat déguisé en accident de voiture auquel il vient d’échapper. Comprenant qu’il s’agit d’un coup monté, il tente de se défendre, mais sent que c’est à sa vie même qu’en veulent le flic afrikaner Hans Theron et son collègue Zoulou Inja Mazibuko, qui viennent de l’arrêter. Désespéré, il s’attend au pire lorsqu’il est brutalement kidnappé par l’être qu’il déteste le plus au monde, à savoir son propre père, un ancien mercenaire de la CIA qui a décidé de le sauver. Commence alors un voyage infernal dans une Afrique du Sud où, preuve même de l’arriération tribale qui y règne dans certains endroits, la jeune Sunday essaie d’échapper au mariage forcé auquel elle est destinée.
Avril 2013 :
Fin de course - C.J. Box
Le garde-chasse Joe Pickett termine sa dernière semaine de travail temporaire dans la ville isolée de Baggs, Wyoming. D’étranges événements (tentes déchirées, campements pillés, orignaux massacrés...) se produisant sur son territoire, il décide d’enquêter pour ne pas laisser cette tâche pénible à son successeur. Bien mal lui en prend. À peine s’est-il enfoncé dans les forêts de la Sierra Madre qu’il rencontre deux frères jumeaux si inquiétants (ils sont armés, lisent la Constitution des États-Unis et chacun un bout de la Bible !) qu’il décide de revenir les arrêter plus tard avec des renforts. Il reçoit alors une flèche qui le blesse et tue son cheval tandis qu’ils redescendent dans la vallée. Soigné par une femme en qui il croit reconnaître une championne de course à pied qui a disparu dans la montagne, il réussit à regagner son domicile et prépare son retour dans la Sierra. Pour mieux se retrouver au milieu d’une affaire où agents fédéraux, police locale, milice du gouverneur et groupes de mercenaires surarmés, tous jouent à cache-cache dans des étendues sauvages où la mort rôde derrière chaque arbre et chaque rocher. Voici un livre étonnant. Le lecteur français y découvrira des groupes d’individus que l’on classe un peu vite à l’extrême droite, mais qui sont en fait des anarchistes proches des libertariens, dans la veine d’un Ayn Rand, illustre auteur de La grève, La source vive et La vertu d’égoïsme, qui connut un succès retentissant dans les années 50.
Le garde-chasse Joe Pickett termine sa dernière semaine de travail temporaire dans la ville isolée de Baggs, Wyoming. D’étranges événements (tentes déchirées, campements pillés, orignaux massacrés...) se produisant sur son territoire, il décide d’enquêter pour ne pas laisser cette tâche pénible à son successeur. Bien mal lui en prend. À peine s’est-il enfoncé dans les forêts de la Sierra Madre qu’il rencontre deux frères jumeaux si inquiétants (ils sont armés, lisent la Constitution des États-Unis et chacun un bout de la Bible !) qu’il décide de revenir les arrêter plus tard avec des renforts. Il reçoit alors une flèche qui le blesse et tue son cheval tandis qu’ils redescendent dans la vallée. Soigné par une femme en qui il croit reconnaître une championne de course à pied qui a disparu dans la montagne, il réussit à regagner son domicile et prépare son retour dans la Sierra. Pour mieux se retrouver au milieu d’une affaire où agents fédéraux, police locale, milice du gouverneur et groupes de mercenaires surarmés, tous jouent à cache-cache dans des étendues sauvages où la mort rôde derrière chaque arbre et chaque rocher. Voici un livre étonnant. Le lecteur français y découvrira des groupes d’individus que l’on classe un peu vite à l’extrême droite, mais qui sont en fait des anarchistes proches des libertariens, dans la veine d’un Ayn Rand, illustre auteur de La grève, La source vive et La vertu d’égoïsme, qui connut un succès retentissant dans les années 50.
Fin des années 70. Détective privé sans licence qui effectue des enquêtes « pour rendre service », Matthew Scudder a quitté la police de New York et sombre dans l’alcoolisme après avoir tué accidentellement une fillette lors d’un échange de coups de feu avec des malfrats. « Chez Armstrong », un bar qu’il fréquente trop régulièrement, il fait la connaissance d’un certain Charles London qui lui demande d’enquêter sur la mort de Barbara Ettinger, tuée neuf ans plus tôt. Son assassinat a été attribué à Louis Pinell, le « Rôdeur au pic à glace » qui, récemment arrêté, reconnaît avoir tué sept victimes, mais certainement pas Barbara. Et Scudder le croit. Il se renseigne alors auprès de l’inspecteur Frizroy qui l’aiguille sur la piste d’un amant. Certains affirment même que Barbara aurait attendu un enfant noir. Le meurtrier serait-il le mari jaloux ? Trop facile. Scudder rencontre alors une voisine de Barbara qui, elle aussi alcoolique, devient sa maîtresse. Et, de verre en verre, de meurtre de femme en meurtre de femme et de désespoir en désespoir, l’enquête s’achemine vers une fin absolument déchirante. Quatrième ouvrage de la série Matthew Scudder avant sa conversion à Alcooliques Anonymes, Le Coup du hasard est enfin traduit. Il rappelle un monde aujourd’hui disparu, celui, entre autres curiosités, des cabines téléphoniques à pièces !
Frédéric Fontès, 4decouv
vendredi 9 novembre 2012
Chronique : Toi - Zoran Drvenkar (Sonatine)
Si Stephen King devait avoir un disciple en Allemagne, il se nommerait Zoran Drvenkar !
Sorry, tu peux l'être si tu n'as pas lu le précédent roman de Zoran Drvenkar, qui est en bonne place dans ta pile de livre à lire depuis... sa sortie.
Et là, il y a Toi. Tu découvre donc la plume de l'auteur via son nouveau roman et tu es littéralement époustouflé.
Il t'aura fallu quand même quelques pages pour te familiariser avec la narration à la seconde personne et un changement de narrateur à chaque chapitre. Mais le résultat est vraiment bluffant.
Contrairement à ce que la quatrième de couverture te laissait entendre, l'intrigue est complexe et prend son temps pour se mettre en place. Tu tournes les pages et tu te retrouves très loin du slasher qui transpire des quelques lignes du résumé de l'éditeur. C'est encore plus ambitieux que cela. Meilleur et tellement imprévisible.
En Toi, tu vois un roman chorale dont il est très difficile de coller la simple étiquette thriller. Tu vas découvrir dans les premières parties de cette histoire psychologique un auteur qui s'attache à développer des personnages d'une étonnante richesse.Tu te plais même à croire qu'avec la moitié du casting, le romancier aurait pu en tirer deux ou trois autres histoires différentes.
Tu termines le livres, avec cette impression d'avoir lu un roman qui fera date. D'ailleurs, il ne te faut que quelques minutes pour dire que c'est l'une de tes meilleurs lectures de l'année.
Sorry, tu peux l'être si tu n'as pas lu le précédent roman de Zoran Drvenkar, qui est en bonne place dans ta pile de livre à lire depuis... sa sortie.
Et là, il y a Toi. Tu découvre donc la plume de l'auteur via son nouveau roman et tu es littéralement époustouflé.
Il t'aura fallu quand même quelques pages pour te familiariser avec la narration à la seconde personne et un changement de narrateur à chaque chapitre. Mais le résultat est vraiment bluffant.
Contrairement à ce que la quatrième de couverture te laissait entendre, l'intrigue est complexe et prend son temps pour se mettre en place. Tu tournes les pages et tu te retrouves très loin du slasher qui transpire des quelques lignes du résumé de l'éditeur. C'est encore plus ambitieux que cela. Meilleur et tellement imprévisible.
En Toi, tu vois un roman chorale dont il est très difficile de coller la simple étiquette thriller. Tu vas découvrir dans les premières parties de cette histoire psychologique un auteur qui s'attache à développer des personnages d'une étonnante richesse.Tu te plais même à croire qu'avec la moitié du casting, le romancier aurait pu en tirer deux ou trois autres histoires différentes.
Tu termines le livres, avec cette impression d'avoir lu un roman qui fera date. D'ailleurs, il ne te faut que quelques minutes pour dire que c'est l'une de tes meilleurs lectures de l'année.
Imagine une tempête de neige sur l’autoroute. Un bouchon qui s’étire sur plusieurs kilomètres, aucune visibilité. Un homme sort de sa voiture et en silence assassine méticuleusement, à mains nues, vingt-six personnes dans les véhicules alentours. C’est le début d’une série de meurtres sans mobiles apparents commis par celui que la presse surnomme Le Voyageur.
Imagine maintenant cinq adolescentes. Cinq amies avec leurs espoirs et leurs peurs, leurs envies et leurs problèmes. Cinq jeunes filles que rien ne peut séparer, qui vont être prises au piège d’une situation qui les dépasse. Prises en chasse par un homme à qui tu ne voudrais pas avoir affaire, elles vont se jeter dans une fuite en avant sauvage et désespérée.
Imagine enfin un voyage jusqu’à un hôtel isolé en Norvège où tous ces protagonistes vont se retrouver pour une confrontation à la tension extrême et un dénouement qui te laissera sans voix.
Zoran Drvenkar n’est pas un auteur comme les autres. Après Sorry (Sonatine Éditions, 2010), il subvertit une nouvelle fois tous les codes du genre et revient avec un thriller remarquable, à la construction vertigineuse. C’est dans un véritable piège qu’il entraîne un lecteur impliqué comme jamais, vibrant pour des personnages aussi complexes que fascinants. Le roman est traduit par Corinna Gepner.
jeudi 8 novembre 2012
Pour le bien des enfants - Alexis Aubenque (Calmann-Lévy)
Le nouveau roman d'Alexis Aubenque sera publié le 16 janvier prochain. Il s'agit du second volet de la série Nuits noires à Seattle, qui fait suite à Charité bien ordonnée.
Frédéric Fontès 4decouv
Becky Parker mène la plus douce des vies au sein d’une famille modèle américaine dans la banlieue chic de Seattle. Élève brillante, douée pour la musique, elle vient tout juste de retrouver la trace de son grand frère, Oliver, adopté tout comme elle, mais placé chez des parents bien moins aimants que les siens. La perspective de retrouvailles – ils ne se sont pas vus depuis leur tout jeune âge au Sierra Leone – est assombrie par les circonstances : Oliver est désormais un voyou en perdition, soupçonné du meurtre d’un grand chirurgien. Même si elle ne veut pas y croire, Becky s’interroge : son frère est-il une victime innocente ou un redoutable manipulateur ? Le capitaine Mike Logan charge le lieutenant Rivera et son nouveau coéquipier Liu Zhang de cette enquête délicate où se croisent les bonnes âmes et les trafiquants d’enfants.
Frédéric Fontès 4decouv
vendredi 2 novembre 2012
Autre-Monde t.1 : l'Alliance des trois - Maxime Chattam (Poche)
Le premier opus d'Autre-Monde, L'Alliance des trois, la série de Maxime Chattam, est disponible en format poche depuis le 31 octobre dernier.
Frédéric Fontès 4decouv
Personne ne l'a vue venir. La Grande Tempête : un ouragan de vent et de neige qui plonge le pays dans l'obscurité et l'effroi. D'étranges éclairs bleus rampent le long des immeubles, les palpent, à la recherche de leurs proies... Quand les enfants se sont éveillés, la Terre n'était plus la même. Désormais seuls, ils vont devoir s'organiser. Pour comprendre. Pour survivre. À cet Autre-Monde.
Après Le Seigneur des anneaux , La Croisée des mondes , Harry Potter ..., la naissance d'un nouvel univers : Autre-Monde . Entre roman d'aventure et fantasy, une série totalement originale que les adultes aimeront faire découvrir aux plus jeunes. Pour en savoir plus : http://www. versunautremonde. com
Frédéric Fontès 4decouv
Chronique : Des croix sur la route - Jeffery Deaver (2 Terres)
Présentation ICI |
L'histoire est un peu longue à démarrer, mais cette nouvelle enquête de cette spécialiste du langage du corps est toujours aussi passionnante à suivre. Les rebondissements s'enchainent et comme d'habitude il est difficile d'anticiper les nombreux rebondissements de l'intrigue que nous réservent encore une fois Jeffery Deaver.
L'auteur aborde un sujet sensible qui fait malheureusement l'actualité en ce moment : le harcèlement sur internet et ses conséquences. Un e lecture qui ne laissera donc personne insensible et qui devrait nous faire encore plus comprendre les dangers que représente l'ailleurs bleu...
Si vous êtes fans des séries Lie To Me (2009) et de The Mentalist (2008), cette série de romans (avec la Belle endormie qui précède les séries TV puisque le livre date de 2007) vous tend les bras !
Frédéric Fontès
Inscription à :
Articles (Atom)