Rendez-vous le 23 octobre pour découvrir le nouveau roman de Serge Filippini, Motifs.
Après Le Combat des trentre que j'avais apprécié, je suis curieux de lire l'autoportrait de cet amoureux des mots.
Vous pouvez le pré-commander chez votre libraire ou au près de l'éditeur, en cliquant ICI.
Ci-dessous, la vidéo de Serge Filippini présentant son livre :
Le site de l'éditeur : http://www.mauconduit.com/
Pour la première fois, le romancier Serge Filippini s’adonne à l’exercice de l’autoportrait. « Une fois n’est pas coutume, pour moi qui n’ai écrit que de la fiction, tout sera exact, explique-t-il, les faits seront présentés avec une visée poétique, plus qu’informative ou psychologique. Des gens, des lieux, des images, le tout mis en rapport avec mon aujourd’hui, pour approfondir la perspective. »
Il s'agit d'un autoportrait où, pour la première fois, le romancier
Serge Filippini se livre à un exercice personnel. Né à Pontarlier en
1950, dans un milieu modeste aux origines italiennes et espagnoles, il
tire les fils qui continuent de le rattacher à cet univers- le père
projectionniste, la mère ouvreuse, la famille italienne sur laquelle le
vingtième siècle semble n'avoir pas prise... Il essaie d'y distinguer
les linéaments de l'être qu'il est devenu : pourquoi les livres sont
entrés dans sa vie par le truchement de romans d'espionnage et d'une
bible oubliée un jour par des visiteurs ? Quelle vision du cinéma se
forge un enfant qui baigne dans les salles obscures depuis l'âge de sept
ans ? quelle géographie, quels événements, parfois fugaces, souvent
ordinaires, ont formé le futur écrivain ? Ce texte littéraire
s'accompagne d'images qui ne sont pas des illustrations mais un
contrepoint visuel renvoyant à des thèmes présents dans le livre. Ce
choix renvoie plus ou moins au Nadja d'André Breton - un " roman " avec
images dont l'incipit bien connu est : Qui suis-je ?
Philosophe de formation, Serge Filippini a signé une douzaine de romans
dont L'Homme incendié (Phébus, 1990) sélectionné pour le prix Goncourt,
Le Roi de Sicile (Grasset, 1998), Erotique du mensonge (Le Cercle,
2003), Deux testaments (Phébus, 2008), Le Combat des trente (L'Archipel,
2010) . Il vit dans le Marais à Paris.
Frédéric Fontès
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