Vous y croyez vraiment, aux histoires de truand distingué? C'est une jolie maison en pierres, au bout d'un chemin, à Etretat. A l'époque, juste après sa plus belle prise, Paul Serinen y avait rangé son revolver et fait construire une véranda. Là-haut, par une petite fenêtre ronde, on distingue même un bout de la mer. Les propriétaires qui l'ont suivi, Alice et Matthieu, étaient eux aussi tombés sous le charme, c'était devenu leur nid d'amour. Mais on n'habite pas l'ancienne tanière d'un gangster sans "attraper" ses malheurs. Et être bientôt rattrapé par son passé. Quand ce passé est meublé de chevaux de course, d'une urne funéraire, de pierres précieuses et d'humiliation, vaut mieux ignorer ce qui s'est déroulé autrefois sous ce toit. C'était il y a presque dix ans, tout ça, et depuis peu, La Sauvagère m'appartient. Désormais, le dernier à en connaître toute l'histoire, c'est moi.
Voici ce que j'en disais en 2011, juste avant la sortie des Ronds dans l'eau.
Habile Hervé Commère avec ce premier roman. J'ai pensé à Pierre qui roule de Westlake pour les coups "parfaits" et à Traces de François Boulay pour les changements de narrateurs. Héros attachants, suspense omniprésent, c'est malin et ça se lit très vite.Premier roman qui se révèle être parfaitement complémentaire avec les Ronds dans l'eau. On y découvre la même qualité dans la construction de l'intrigue et la grosse influence du destin dans la vie de personnages très attachants.
D'ailleurs, les lecteurs les plus attentifs trouveront à la fin des Ronds une référence à ce premier roman...
Frédéric Fontès
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire