Le nouveau roman de Philippe Cavalier, Hobboes, est annoncé pour le 04 octobre 2012 aux éditions Anne Carrière. J'ai déjà été conquis par le premier tome de la série Les Siècles des Chimères (Les Ogres du Gange), je ne ferai pas l'erreur cette fois de rater le train en marche...
Difficile de résister au charme mystérieux de cette épopée qui s'offrira à nous en octobre et sera certainement un des principaux atouts de cette rentrée littéraire.
La mécanique du monde se dérègle. Les certitudes s’effacent. Pour
beaucoup, c’est la fin de l’abondance et de la facilité. Faute de
travail et d’avenir, des millions de nouveaux pauvres sont jetés sur les
routes à la recherche confuse d’un nouvel espoir, d’un nouveau guide.
C’est le temps des faussaires et des menteurs. Le temps des oracles et
des sauveurs. Peut-être…
Sur la côte du Canada, les habitants d’un petit village de pêcheurs se précipitent dans l’océan du haut des falaises.
Dans les bidonvilles mexicains, des illettrés s’expriment dans une langue dont personne ne connaît l’origine.
Dans
les montagnes du Dakota, une armée de miséreux se rassemble autour d’un
inconnu dont certains disent qu’il est un dieu quand d’autres craignent
qu’il soit le diable.
A l’écart des villes où demeurent ceux qui
refusent de comprendre que rien n’est déjà plus comme avant, saints et
corrupteurs cherchent désespérément l’enfant prophète qui les
départagera.
Passif et protégé, le professeur Raphaël Banes l’ignore
encore mais ces événements font déjà partie de son destin. Un destin
dont il est loin, très loin d’imaginer tous les sacrifices qu’il
suppose…
Road book, roman d’aventures et de terreur, réflexion sur le devenir des
sociétés, drame intime et chemin de rédemption, Hobboes brasse les
genres et les références pour dessiner la fresque épique du brusque
réenchantement du monde. Au plus fort du chaos naissent les légendes qui
forgent l’avenir. Mais pour qu’il y ait des héros, il faut qu’il y ait
des monstres et pour qu’il y ait un Graal, il faut qu’il y ait une
Souillure. C’est la force de Philippe Cavalier que de laisser son héros
en équilibre entre ces deux pôle jusqu’à la dernière page…
Frédéric Fontès
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