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Il est le personnage principal subissant les assauts répétés de la malchance, que son extrême naïveté va entretenir pendant de longues années. Pourtant ce parieur qui gagne le gros lot au début de l'histoire grâce à un cheval se nommant Vendredi 13 semblait échapper au mauvais œil. Côté cœur par contre, il est loin d'avoir du flaire. Ce qui n'est pas le cas de Léa, qui a défaut de tomber sur un bon cheval, a trouvé un baudet qu'elle va faire tourner en bourrique pour lui permettre également de toucher le jackpot.
Vincent a un point commun avec d'autres personnages de romans de la collection Vendredi des éditons de La Branche, comme Adrien dans Samedi 14 de Jean-Bernard Pouy ou le tueur à gage du Dernier Contrat d'Olivier Maulin : il est le clou que l'on a longtemps martelé et dont la tête commence à légèrement pencher sous les coups répétés. Alors qu'on le croit enfoncé, il va créer l'écharde qui va se planter dans la main de celles et ceux qui tiennent la masse.
Paris Mutuels n'est pas un roman sur la vengeance mais sur les paris que l'on fait dans la vie, qui se révèlent parfois malheureux et sur leurs conséquences.
Parce que l'on peut faire une bonne poire sans être un tord boyau...
Frédéric Fontès
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