Traduit par Irène Offermans, La Nuit du croque-mitaine de Jennifer McMahon sera publié le 07 juin aux éditions Belfond. Même si le thème est un peu éculé pour le fan de films d'horreurs que je suis, je reste curieux de voir ce que la romancière américaine va apporter à la mythologie du croque-mitaine...
Quand un passé enterré depuis des années revient tourmenter un ancien
groupe d’amis… Une surprenante et terrifiante histoire de psychose
collective.
« La destruction, c’est la liberté. » Voilà
l’étrange message que découvrent Henry et Tess dans leur boîte aux
lettres un beau matin. Un message qui résonne comme une menace, un rappel vengeur de faits vieux de plus de dix ans…
Alors
étudiants, Henry, Tess et deux autres camarades formaient un groupe
d’artistes anarchistes en mal de sensations fortes : les Destructeurs.
Installés dans une cabane, les quatre inséparables se nourrissaient de
méfaits et de farces cruelles. Jusqu’au jour où le jeu a dérapé. Quels
secrets recèlent encore les eaux noires de ce lac qui a vu la fin de
leur amitié ? Et, surtout, à qui leur fille de neuf ans, l’innocente
Emma, se confie-t-elle lorsque ses parents ont le dos tourné ? Après tant d’années de silence, le croque-mitaine sort des bois pour rappeler aux vivants leurs plus grandes peurs…
Frédéric Fontès
jeudi 31 mai 2012
Unter blechkoller - Michael Mention (Fantascope)
Le nouveau roman du prolifique Michael Mention sera publié le 01e juin aux éditions Le Fantascope. À suivre...
Juillet 1944 : après avoir dominé les Forces Alliées, la Kriegsmarine perd l’avantage et la ferveur des débuts cède la place aux désillusions.
Frédéric Fontès
Juillet 1944 : après avoir dominé les Forces Alliées, la Kriegsmarine perd l’avantage et la ferveur des débuts cède la place aux désillusions.
Cette amertume n’épargne pas l'équipage
du U-2402, malgré l’autorité du capitaine Kholn. Repéré en surface, le
U-Boot plonge en catastrophe et percute une barrière rocheuse. L’impact
provoque une brèche, par laquelle l’eau s’engouffre et happe de nombreux
hommes. Entre noyade et asphyxie, l’hécatombe se poursuit autant que la
chute du sous-marin jusqu'à sa brutale stabilisation.
Verrouillées à temps, les portes
protègent les survivants de la fureur aquatique. Immergés jusqu'au
torse, ils se heurtent au froid et au manque grandissant d’oxygène avant
de se retrouver confrontés à une autre menace, bien plus barbare. Entre
détresse et instinct de survie, tous devront s’organiser en ce
sous-marin devenu cage.Frédéric Fontès
La Cinquième carte - James McManus (Ma)
Pour les fans de poker et du Casino Royal avec James Bond, une lecture certainement incontournable au mois de juin : le premier roman publié en France de James McManus, La Cinquième carte. Traduit par Olivier Rohe et publié par les éditions MA, l'auteur, pro du poker, se met en scène dans un livre qui touche à l'auto-biographie et au reportage.il sera disponible en librairie le 12 juin prochain.
Au printemps 2000, le romancier et poète James McManus est envoyé à Las Vegas par le magazine Harper. Il doit y couvrir les World Series of Poker et traiter en particulier la place grandissante des femmes dans ce tournoi à 23 millions de dollars, ainsi que la mort de son organisateur prodigue, Ted Binion, assassiné par une stripteaseuse et son petit-ami. Happé, dès son arrivée, par les démons du jeu, McManus va miser tout son à-valoir pour tenter de participer aux Championnats. Parallèlement à l'histoire de Ted Binion et à l'attente du verdict concernant ses meurtriers, James McManus relate ses batailles, non seulement contre ses adversaires, mais également contre « Bad Jim », cette partie de lui-même qui a besoin de jouer au poker en dépit des sens commun et fiscal. Il nous délivre le récit incroyablement haletant de ce grand tournoi : les joueurs, les parties acharnées, mais aussi la savoureuse ambiance de carnaval qui y règne.
Frédéric Fontès
Au printemps 2000, le romancier et poète James McManus est envoyé à Las Vegas par le magazine Harper. Il doit y couvrir les World Series of Poker et traiter en particulier la place grandissante des femmes dans ce tournoi à 23 millions de dollars, ainsi que la mort de son organisateur prodigue, Ted Binion, assassiné par une stripteaseuse et son petit-ami. Happé, dès son arrivée, par les démons du jeu, McManus va miser tout son à-valoir pour tenter de participer aux Championnats. Parallèlement à l'histoire de Ted Binion et à l'attente du verdict concernant ses meurtriers, James McManus relate ses batailles, non seulement contre ses adversaires, mais également contre « Bad Jim », cette partie de lui-même qui a besoin de jouer au poker en dépit des sens commun et fiscal. Il nous délivre le récit incroyablement haletant de ce grand tournoi : les joueurs, les parties acharnées, mais aussi la savoureuse ambiance de carnaval qui y règne.
Frédéric Fontès
mardi 29 mai 2012
Chronique : La Piste du tigre - James Patterson (JC Lattès)
Présentation du livre ICI |
Alors qu'il est sur la piste du tigre, on découvre qu'il n'aura jamais autant pris de coups et frôlé la mort au cours d'une de ces enquêtes. Trop même.
D'un côté, c'est peut être enfin l'occasion pour James Patterson de montrer les limites de son perso et de lui taper sur les doigts quand il fait étonnamment preuve de naïveté. Une manière de le guérir de son syndrome du sauveur. Parce que lorsque le héros décide de prendre mille risques en partant en Afrique pour pister un tueur de masse, c'est dans la gueule du tigre qu'il se lance.
L'autre occasion dont semble profiter James Patterson, c'est d'évoquer l'ingérence des Américains et autres puissances mondiales, sur le continent africain. Après, c'est plus ou moins fait avec finesse. Du coup, c'est percutant et tragique, mais ça fleure bon parfois l'arrogance et la naïveté. Difficile en fait de ne pas hausser les sourcils devant certains messages et péripéties en comparaison de l'excellent Fantômes du Delta d'Aurélien Molas, qui aborde avec à la fois beaucoup plus d'humanité et de réalisme les questions de géopolitique qui font saigner ce pays déchiré.
On tourne un peu en rond côté famille, comme je le disais dans d'autres avis (à ce niveau, cela commence même à taper sur le système) mais on attend toujours avec autant d'impatience l'ultime affrontement avec son diabolique alter-ego.
Petite déception certes mais cela reste une excellente série que je vous invite à découvrir avec le Masque de l'araignée.
Frédéric Fontès
lundi 28 mai 2012
Saint-Maur en poche 2012
Pour sa 04e édition consécutive, le premier Salon International du Livre en Format Poche se tiendra les 23 et 24 juin prochain, sur le parvis de la gare SNCF de Saint-Maur-Créteil. Vous retrouverez, dans une ambiance très conviviale, plus d'une centaine d'auteurs y seront en dédicace (merci à Nico Trenti pour la liste dont je m'inspire) :
– Gilles Legardinier
– Franck Thilliez
– Sire Cédric
– David Moitet
– Karine Giebel
– Nadine Monfils
– Mons Kallentoft
– Lalie Walker
– Nathalie Hug et Jérôme Camut
– Jacques Expert
– Gilles Paris
– Guillaume Musso
– Eric Marchal
– Jean D'Aillon
– Violette Cabesos
– Michèle Barrière
– Alexandra Schwarzbrod
– Pieter Aspe
– Sylvie Granotier
– Cristina Rodriguez
– Chris Costantini
– Frédéric Lenormand
– Barbara Abel
– Thanh-Van Tran-Nhut
– John-Erich Nielsen
– Tim Willocks
– Henri Loevenbruck
– Jérémie Guez
– Jean d’Aillon
– Bob Garcia
– Christian Rauth
– Sébastien Fitzek
– Gordon Zola
– Valentin Musso
– Paul Cleave
– Fabrice Colin
– S.J. Watson
– R.J. Ellory
– Ingrid Astier
– David S. Khara
Bien d'autres noms d'auteurs et informations sur les cafés littéraires sont à découvrir sur le site de l'évènement : http://saintmaurenpoche.com
Au plaisir de vous y croiser,
Frédéric Fontès
– Gilles Legardinier
– Franck Thilliez
– Sire Cédric
– David Moitet
– Karine Giebel
– Nadine Monfils
– Mons Kallentoft
– Lalie Walker
– Nathalie Hug et Jérôme Camut
– Jacques Expert
– Gilles Paris
– Guillaume Musso
– Eric Marchal
– Jean D'Aillon
– Violette Cabesos
– Michèle Barrière
– Alexandra Schwarzbrod
– Pieter Aspe
– Sylvie Granotier
– Cristina Rodriguez
– Chris Costantini
– Frédéric Lenormand
– Barbara Abel
– Thanh-Van Tran-Nhut
– John-Erich Nielsen
– Tim Willocks
– Henri Loevenbruck
– Jérémie Guez
– Jean d’Aillon
– Bob Garcia
– Christian Rauth
– Sébastien Fitzek
– Gordon Zola
– Valentin Musso
– Paul Cleave
– Fabrice Colin
– S.J. Watson
– R.J. Ellory
– Ingrid Astier
– David S. Khara
Bien d'autres noms d'auteurs et informations sur les cafés littéraires sont à découvrir sur le site de l'évènement : http://saintmaurenpoche.com
Au plaisir de vous y croiser,
Frédéric Fontès
samedi 26 mai 2012
Megan Abbott va scénariser The Punisher pour Marvel Comics
Marvel Comics vient d'annoncer ses titres à paraitre au mois d'août prochain. Et une grosse surprise pour les amateurs de romans noirs : Megan Abbott va scénariser un titre consacré au Punisher. Je reviendrai mettre ce sujet à jour quand le nom de l'illustrateur sera révélé.
UNTOLD TALES OF THE PUNISHER MAX #3 (of 5)
MEGAN ABBOTT (w) tBD (A)
Cover by ESAD RIBIC
• Acclaimed crime novelist and Edgar Award winner MEGAN ABBOTT (Queenpin, The End of Everything) takes on the Punisher!
32 PGS./EXPLICITY CONTENT…$3.99
En savoir plus: http://www.superpouvoir.com/news/1562/sollicitations-marvel-comics-aout-2012.html#ixzz1w0Zg6Pj5
UNTOLD TALES OF THE PUNISHER MAX #3 (of 5)
MEGAN ABBOTT (w) tBD (A)
Cover by ESAD RIBIC
• Acclaimed crime novelist and Edgar Award winner MEGAN ABBOTT (Queenpin, The End of Everything) takes on the Punisher!
32 PGS./EXPLICITY CONTENT…$3.99
En savoir plus: http://www.superpouvoir.com/news/1562/sollicitations-marvel-comics-aout-2012.html#ixzz1w0Zg6Pj5
Frédéric Fontès
658 - John Verdon (Poche)
Alors que la suite des enquêtes de David Gurney vient de paraitre le 16 mai dernier (N'ouvre pas les yeux), aux éditions Grasset, le premier opus, 658, va sortir aux éditions du Livre de Poche, le 01er juin.
Voici ce que j'en disais au moment de sa sortie en grand format.
Beaucoup de personnes semblent déçues par la fin du roman. Je pense vraiment que l'identité du tueur est vraiment secondaire ainsi que ses motivations ou que sa genèse. Le livre provoque un tel engouement au près du lecteur pendant 95% du livre que l'on peut vraiment lui pardonner ce qui pourrait être assimilé à des pétouilles...
Il y a un tel boulot de fait sur la profondeur psychologique des personnages du livre que ça ne doit pas gâcher le plaisir de lecture. Parce que l'intérêt de ce livre, c'est bien le parallèle qui s'opère entre le héros et le lecteur, chacun tentant de trouver la solution, l'un avant l'autre et vice versa. La comparaison avec la prestidigitation m'a fortement enthousiasmé. On se retrouve avec le héros a tenter de trouver des solutions. C'est une interaction super intéressante et c'est pour cela que je conseille vivement la lecture du livre.
Arriver à une telle qualité de caractérisation des personnages n'est pas monnaie courante dans le roman policier. Et se retrouver embarqué dans cette course à l’énigme est vraiment jubilatoire. John Verdon va vous faire dévorer son livre, vous captiver, vous faire réfléchir et surtout vous forcer à être actif dans votre lecture. N'est-ce pas le plus important dans ce type de roman ? C'est définitivement un très bon conteur d'histoire et j'attends son prochain roman avec une grande impatience. Je conseille vivement la lecture de 658.
http://www.658-lelivre.fr/
Frédéric Fontès
Voici ce que j'en disais au moment de sa sortie en grand format.
Mon avis sur Polars Pourpres :
658 de John Verdon est une mécanique implacable. L'auteur nous embarque, en compagnie de son héros David Gurney, dans la course à la résolution de différentes énigmes. Et les réponses sont là, sous nos yeux. Si vous aimez mettre votre sens de la déduction à l'épreuve, c'est le livre idéal. En espérant que c'est le premier opus d'une série, tant le personnage principal est attachant. 10/10.
Beaucoup de personnes semblent déçues par la fin du roman. Je pense vraiment que l'identité du tueur est vraiment secondaire ainsi que ses motivations ou que sa genèse. Le livre provoque un tel engouement au près du lecteur pendant 95% du livre que l'on peut vraiment lui pardonner ce qui pourrait être assimilé à des pétouilles...
Il y a un tel boulot de fait sur la profondeur psychologique des personnages du livre que ça ne doit pas gâcher le plaisir de lecture. Parce que l'intérêt de ce livre, c'est bien le parallèle qui s'opère entre le héros et le lecteur, chacun tentant de trouver la solution, l'un avant l'autre et vice versa. La comparaison avec la prestidigitation m'a fortement enthousiasmé. On se retrouve avec le héros a tenter de trouver des solutions. C'est une interaction super intéressante et c'est pour cela que je conseille vivement la lecture du livre.
Arriver à une telle qualité de caractérisation des personnages n'est pas monnaie courante dans le roman policier. Et se retrouver embarqué dans cette course à l’énigme est vraiment jubilatoire. John Verdon va vous faire dévorer son livre, vous captiver, vous faire réfléchir et surtout vous forcer à être actif dans votre lecture. N'est-ce pas le plus important dans ce type de roman ? C'est définitivement un très bon conteur d'histoire et j'attends son prochain roman avec une grande impatience. Je conseille vivement la lecture de 658.
http://www.658-lelivre.fr/
Frédéric Fontès
vendredi 25 mai 2012
Chronique : Le Puits des mémoires t.1 - Gabriel Katz (Scrinéo)
Présentation ICI |
C'est aussi un outil à double tranchant : d'un côté, il permet au lecteur d'incarner un personnage avec une plus grande facilité, puisqu'il commence le livre vierge de souvenirs, comme le personnage touché par ce maux. De l'autre, il donne au romancier une grande amplitude pour jouer avec les éléments primordiaux dans ce genre d'intrigue : la vérité, les souvenirs et les secrets.Exercice de style particulièrement difficile puisque le romancier donne vie à des personnages qui ont perdu la mémoire et en même temps, il donne des informations aux lecteurs via son narrateur. Le revers de la médaille, c'est lorsque le narrateur omniscient donne trop de détails par rapport à ceux que le personnage est sensé avoir oublié. Il faut trouver un juste équilibre et surtout, créer l'élément qui va permettre à l'auteur d'aller au-delà de l'oubli. C'est plus difficile qu'il n'y parait de raconter l'histoire d'un personnage qui n'a plus de passé, tout en donnant un maximum d'informations aux lecteurs.
Et Gabriel Katz s'en sort parfaitement bien. Il faut atteindre la moitié du livre pour découvrir le véritable sens du nom de la série, le Puits des mémoires, ses tenants et ses aboutissants. Et le concept se révèle particulièrement intéressant puisque d'un coup, le lecteur peut être lui aussi touché par ce Puits des mémoires...
Ce premier tome, La Traque, nous permet de découvrir un univers, des us et coutumes et des personnages très attachants. Impossible de ne pas terminer ce premier opus sans avoir envie de se ruer sur la suite. Même si la conclusion de cette traque laisse un peu sur la faim (on était peut être en attente d'une grosse révélation) et que certaines ellipses peuvent parfois un peu perdre le lecteur, Gabriel Katz donne la parfaite impulsion à cette quête qui va entrainer le lecteur vers la suite, à paraitre en octobre prochain et le laisser, entre temps, avec une myriade de souvenirs en tête.
À noter la superbe couverture de l'illustrateur Miguel Coimbra et un petit bémol pour l'éditeur Scrinéo : j'ai été constamment sorti de ma lecture par les "césures" qui séparent le texte et les dialogues. On se doute que c'est une mise en page qui permet au livre d'atteindre les 400 pages mais cela casse le rythme de la lecture, en créant des temps morts là où il ne devrait pas y en avoir. Cliquez ICI pour lire le premier chapitre et voir un exemple en page 10 du livre.
Vivement le mois d'octobre et le tome 2, Le Fils de la lune, qui devrait nous révéler son lot de bonnes surprises.
Rejoignez la page officielle sur Facebook: http://www.facebook.com/gabrielkatzofficiel
En savoir plus: http://www.superpouvoir.com/news/1560/le-puits-des-memoires-de-gabriel-katz.html#ixzz1vslSEHHo
Frédéric Fontès
mardi 22 mai 2012
Mortels Regards - Michael Koryta (Calmann-Levy)
Le nouveau roman de Michael Koryta, Mortels Regards, sera publié le 19 septembre prochain par les éditions Calmann-Lévy, dans la collection Robert Pépin Présente.
C’est sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale qu’Arlen Wagner a découvert son l’horrible don : celui de voir la mort dans les yeux de ceux qu’elle va frapper. Et jamais il ne se trompe. De retour dans une Amérique en paix, il arrive tant bien que mal à l’oublier jusqu’au moment où il se réveille dans un train en route pour les Keys et « voit » que tous les voyageurs sont sur le point de mourir. Il les avertit, mais seul Paul Brickhill, un jeune garçon de dix-neuf ans, croit à sa prémonition. Les deux hommes descendent du train et se retrouvent vite en prison, puis coincés à la Cypress House, une auberge aux abords des grands marécages de Floride – lesquels sont sur le chemin d’une gigantesque tornade. Plus inquiétant encore : Brickhill et Wagner sont peu à peu gagnés par l’impression que les clients de l’auberge de la belle Rebecca Cady sont tenus par le shérif du coin et que, dans les ténèbres de ces marécages, se cachent des menaces autrement plus dangereuses pour eux que la tornade qui s’annonce.
Récit mené de main de maître, Mortels Regards fait découvrir au lecteur un univers où le suspense le dispute à un mal sans limites. Véritable page turner, le livre est porté par des dialogues étincelants au tempo irréprochable.
Frédéric Fontès
C’est sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale qu’Arlen Wagner a découvert son l’horrible don : celui de voir la mort dans les yeux de ceux qu’elle va frapper. Et jamais il ne se trompe. De retour dans une Amérique en paix, il arrive tant bien que mal à l’oublier jusqu’au moment où il se réveille dans un train en route pour les Keys et « voit » que tous les voyageurs sont sur le point de mourir. Il les avertit, mais seul Paul Brickhill, un jeune garçon de dix-neuf ans, croit à sa prémonition. Les deux hommes descendent du train et se retrouvent vite en prison, puis coincés à la Cypress House, une auberge aux abords des grands marécages de Floride – lesquels sont sur le chemin d’une gigantesque tornade. Plus inquiétant encore : Brickhill et Wagner sont peu à peu gagnés par l’impression que les clients de l’auberge de la belle Rebecca Cady sont tenus par le shérif du coin et que, dans les ténèbres de ces marécages, se cachent des menaces autrement plus dangereuses pour eux que la tornade qui s’annonce.
Récit mené de main de maître, Mortels Regards fait découvrir au lecteur un univers où le suspense le dispute à un mal sans limites. Véritable page turner, le livre est porté par des dialogues étincelants au tempo irréprochable.
Frédéric Fontès
lundi 21 mai 2012
Le Coma des mortels - Maxime Chattam (Albin Michel)
En 1995, bien avant la Trilogie du Mal, Maxime Chattam construit les bases de ce qui aurait du être son premier roman, Le Coma des mortels, une fable humoristique sur la solitude, qui raconte trente jours dans la peau d’un
jeune homme plongé dans le coma, après un accident qui pourrait finalement se révéler être une tentative de meurtre.
Dans un article du Parisien datant du 19 mai dernier, nous en apprenons un peu plus :
L'article nous permet de confirmer la publication d'un manuscrit qui dormait jusque là dans les cartons de l'auteur et surtout, il révèle l'existence d'un projet cinématographique avec la parc d'attraction Euro-Disney.
Je suis curieux d'en apprendre un peu plus à ce sujet...
MAJ de mars 2016 Le roman de 380 pages est annoncé pour le 01e juin 2016 aux éditions Albin Michel.
Présentation de l'éditeur :
Pierre est un petit employé de bureaux malheureux qui a tout plaqué pour venir travailler au zoo de Vincennes. Malheureusement, tous ceux qu'il côtoie meurent les uns après les autres. Cela ne l'empêchera pas de rencontrer des personnages aussi étranges et aussi fascinants que lui.
Frédéric Fontès
Dans un article du Parisien datant du 19 mai dernier, nous en apprenons un peu plus :
"Le romancier Maxime Chattam, considéré outre-Atlantique comme l'équivalent français de Stephen King, a fait un saut à la Croisette. Chattam, qui travaille d'arrache-pied au cinquième tome de sa saga "Si l'on passe à côté du fait que l'auteur de cet article n'est pas capable de relire ses notes convenablement (ou alors c'est le bruit de la pluie torrentielle tombée à Cannes qui a peut-être masqué une partie de l'enregistrement) - vous aurez corrigé par vous même, Autre-Monde, au lieu de Outre-Monde - on peut également se demander si Maxime Chattam est vraiment connu outre-atlantique pour être l'avatar français de Stephen King. Peut-être le journaliste s'est-il emmêlé les pinceaux en plaçant un "outre-atlantique" qui n'a pas lieu d'être... Parce que s'il y a un endroit où il peut être considéré comme cela, c'est ici, en France, et certainement pas aux USA.Outre-monde"tout en bouclant une "fable humoristique" au titre prometteur, "le Coma des mortels", est aussi courtisé par le cinéma. "Un grand parc d'attractions" installé en région parisienne, dont il ne peut encore dire le nom, très américain, lui a commandé un film "qui fait très très peur".
L'article nous permet de confirmer la publication d'un manuscrit qui dormait jusque là dans les cartons de l'auteur et surtout, il révèle l'existence d'un projet cinématographique avec la parc d'attraction Euro-Disney.
Je suis curieux d'en apprendre un peu plus à ce sujet...
MAJ de mars 2016 Le roman de 380 pages est annoncé pour le 01e juin 2016 aux éditions Albin Michel.
Présentation de l'éditeur :
Pierre est un petit employé de bureaux malheureux qui a tout plaqué pour venir travailler au zoo de Vincennes. Malheureusement, tous ceux qu'il côtoie meurent les uns après les autres. Cela ne l'empêchera pas de rencontrer des personnages aussi étranges et aussi fascinants que lui.
Frédéric Fontès
jeudi 17 mai 2012
Le Temple noir - Giacommeti & Ravenne (Fleuve Noir)
La neuvième enquête d'Antoine Marcas écrite par Eric Giacometti et Jacques Ravenne sera publiée le 14 juin aux éditions Fleuve Noir.
(MAJ avec le bon résumé, merci à Eric Giacometti pour m'avoir signalé l'erreur d'amazon et mes excuses pour la méprise).
"Mon cher Marcas, le véritable secret de l’ordre du Temple n’a jamais été le trésor. Je vous parle d’un secret d’une puissance telle qu’il pourrait faire basculer le destin de l’humanité…"
1232. En Terre Sainte, une lutte sans merci oppose le Grand Maître des Templiers et le Légat du pape pour posséder un secret revendiqué par toutes les religions et tous les pouvoirs.
2012. À Londres, le Temple Noir se réunit et va changer le cours de l’Histoire.
Dans les méandres financiers de la City et dans les coulisses des sociétés secrètes, le seul homme à pouvoir éviter le pire est Antoine Marcas, flic et franc-maçon. Une seule condition : résoudre l’ultime énigme des Templiers…
Frédéric Fontès
(MAJ avec le bon résumé, merci à Eric Giacometti pour m'avoir signalé l'erreur d'amazon et mes excuses pour la méprise).
"Mon cher Marcas, le véritable secret de l’ordre du Temple n’a jamais été le trésor. Je vous parle d’un secret d’une puissance telle qu’il pourrait faire basculer le destin de l’humanité…"
1232. En Terre Sainte, une lutte sans merci oppose le Grand Maître des Templiers et le Légat du pape pour posséder un secret revendiqué par toutes les religions et tous les pouvoirs.
2012. À Londres, le Temple Noir se réunit et va changer le cours de l’Histoire.
Dans les méandres financiers de la City et dans les coulisses des sociétés secrètes, le seul homme à pouvoir éviter le pire est Antoine Marcas, flic et franc-maçon. Une seule condition : résoudre l’ultime énigme des Templiers…
Frédéric Fontès
mercredi 16 mai 2012
Je sais qui tu es - Yrsa Sigurdardottir (Anne Carrière)
Après Ultimes Rituels publiait en 2011, les éditions Anne Carrière vont publier le 13 septembre prochain le nouveau roman d'Yrsa Sigurdardottir, Je sais qui tu es. Il est toujours traduit par Marie de Prémonville.
Contrairement à ce que l'éditeur laissait entendre dans la présentation de son précédent roman, il ne s'agit pas d'une nouvelle enquête du duo formé par Thora Gudmundsdottir et Matthew Reich, mais d'un roman indépendant. Je tenterai une nouvelle fois l'aventure malgré le fait qu'Ultimes Rituels ne m'avait pas franchement emballé.
Un couple entreprend avec un ami de rénover une maison abandonnée dans un village isolé des sauvages fjords de l'ouest de l'Islande. Dans une ville située de l'autre côté du fjord, un jeune médecin enquête sur le suicide d'une femme âgée qui était obsédée par la disparition de son fils, trois ans auparavant. De la rencontre de ces deux histoires naît un des thrillers les plus angoissants jamais écrits.
Yrsa Sigurdardottir est aujourd'hui devenue, avec Je sais qui tu es, le premier auteur de thrillers islandais. Aux États-Unis et au Royaume-Uni, la presse dit qu'elle "compte parmi les meilleurs écrivains de thriller du monde entier " (The Times), que ce roman représente "le thriller à son meilleur" (The Boston Globe). James Patterson s'est fait son premier fan. La presse allemande a salué la sortie du roman dans un concert de louanges apeurées : "Un chef-d’œuvre du genre" (Buecher).
Frédéric Fontès
Contrairement à ce que l'éditeur laissait entendre dans la présentation de son précédent roman, il ne s'agit pas d'une nouvelle enquête du duo formé par Thora Gudmundsdottir et Matthew Reich, mais d'un roman indépendant. Je tenterai une nouvelle fois l'aventure malgré le fait qu'Ultimes Rituels ne m'avait pas franchement emballé.
Un couple entreprend avec un ami de rénover une maison abandonnée dans un village isolé des sauvages fjords de l'ouest de l'Islande. Dans une ville située de l'autre côté du fjord, un jeune médecin enquête sur le suicide d'une femme âgée qui était obsédée par la disparition de son fils, trois ans auparavant. De la rencontre de ces deux histoires naît un des thrillers les plus angoissants jamais écrits.
Yrsa Sigurdardottir est aujourd'hui devenue, avec Je sais qui tu es, le premier auteur de thrillers islandais. Aux États-Unis et au Royaume-Uni, la presse dit qu'elle "compte parmi les meilleurs écrivains de thriller du monde entier " (The Times), que ce roman représente "le thriller à son meilleur" (The Boston Globe). James Patterson s'est fait son premier fan. La presse allemande a salué la sortie du roman dans un concert de louanges apeurées : "Un chef-d’œuvre du genre" (Buecher).
Frédéric Fontès
mardi 15 mai 2012
Hobboes - Philippe Cavalier (Anne Carrière)
Le nouveau roman de Philippe Cavalier, Hobboes, est annoncé pour le 04 octobre 2012 aux éditions Anne Carrière. J'ai déjà été conquis par le premier tome de la série Les Siècles des Chimères (Les Ogres du Gange), je ne ferai pas l'erreur cette fois de rater le train en marche...
Difficile de résister au charme mystérieux de cette épopée qui s'offrira à nous en octobre et sera certainement un des principaux atouts de cette rentrée littéraire.
La mécanique du monde se dérègle. Les certitudes s’effacent. Pour beaucoup, c’est la fin de l’abondance et de la facilité. Faute de travail et d’avenir, des millions de nouveaux pauvres sont jetés sur les routes à la recherche confuse d’un nouvel espoir, d’un nouveau guide. C’est le temps des faussaires et des menteurs. Le temps des oracles et des sauveurs. Peut-être…
Sur la côte du Canada, les habitants d’un petit village de pêcheurs se précipitent dans l’océan du haut des falaises.
Dans les bidonvilles mexicains, des illettrés s’expriment dans une langue dont personne ne connaît l’origine.
Dans les montagnes du Dakota, une armée de miséreux se rassemble autour d’un inconnu dont certains disent qu’il est un dieu quand d’autres craignent qu’il soit le diable.
A l’écart des villes où demeurent ceux qui refusent de comprendre que rien n’est déjà plus comme avant, saints et corrupteurs cherchent désespérément l’enfant prophète qui les départagera.
Passif et protégé, le professeur Raphaël Banes l’ignore encore mais ces événements font déjà partie de son destin. Un destin dont il est loin, très loin d’imaginer tous les sacrifices qu’il suppose…
Road book, roman d’aventures et de terreur, réflexion sur le devenir des sociétés, drame intime et chemin de rédemption, Hobboes brasse les genres et les références pour dessiner la fresque épique du brusque réenchantement du monde. Au plus fort du chaos naissent les légendes qui forgent l’avenir. Mais pour qu’il y ait des héros, il faut qu’il y ait des monstres et pour qu’il y ait un Graal, il faut qu’il y ait une Souillure. C’est la force de Philippe Cavalier que de laisser son héros en équilibre entre ces deux pôle jusqu’à la dernière page…
Frédéric Fontès
Difficile de résister au charme mystérieux de cette épopée qui s'offrira à nous en octobre et sera certainement un des principaux atouts de cette rentrée littéraire.
La mécanique du monde se dérègle. Les certitudes s’effacent. Pour beaucoup, c’est la fin de l’abondance et de la facilité. Faute de travail et d’avenir, des millions de nouveaux pauvres sont jetés sur les routes à la recherche confuse d’un nouvel espoir, d’un nouveau guide. C’est le temps des faussaires et des menteurs. Le temps des oracles et des sauveurs. Peut-être…
Sur la côte du Canada, les habitants d’un petit village de pêcheurs se précipitent dans l’océan du haut des falaises.
Dans les bidonvilles mexicains, des illettrés s’expriment dans une langue dont personne ne connaît l’origine.
Dans les montagnes du Dakota, une armée de miséreux se rassemble autour d’un inconnu dont certains disent qu’il est un dieu quand d’autres craignent qu’il soit le diable.
A l’écart des villes où demeurent ceux qui refusent de comprendre que rien n’est déjà plus comme avant, saints et corrupteurs cherchent désespérément l’enfant prophète qui les départagera.
Passif et protégé, le professeur Raphaël Banes l’ignore encore mais ces événements font déjà partie de son destin. Un destin dont il est loin, très loin d’imaginer tous les sacrifices qu’il suppose…
Road book, roman d’aventures et de terreur, réflexion sur le devenir des sociétés, drame intime et chemin de rédemption, Hobboes brasse les genres et les références pour dessiner la fresque épique du brusque réenchantement du monde. Au plus fort du chaos naissent les légendes qui forgent l’avenir. Mais pour qu’il y ait des héros, il faut qu’il y ait des monstres et pour qu’il y ait un Graal, il faut qu’il y ait une Souillure. C’est la force de Philippe Cavalier que de laisser son héros en équilibre entre ces deux pôle jusqu’à la dernière page…
Frédéric Fontès
Cinq ciels - Ron Carlson (Gallmeister)
Après Le Signal, le nouveau roman de Ron Carlson, Cinq Ciels, sera publié le 30 août. Il est encore une fois traduit par Sophie Aslanides.
À cette occasion, Le Signal sortira en poche dans la collection Totem des éditions Gallmeister.
Au cœur de l'Idaho et des montagne Rocheuses, trois hommes se trouvent réunis pour réaliser une étrange construction au-dessus d'un canyon. Chacun est muré dans son propre isolement et tente de fuir son passé Il y a d'abord Arthur Key, colosse taciturne qui a subitement quitté Los Angeles, puis le jeune et indolent Ronnie Panelli, petit voleur à la tire. Tous deux ont été embauchés à la hâte par Darwin Gallegos, lui-même en colère contre Dieu et les hommes après le décès accidentel de sa femme. Sur le site grandiose de ce chantier suspendu entre ciel et terre, une amitié profonde va se tisser entre les trois hommes qui se libèrent peu à peu de leurs obsessions, tandis qu'une ombre funeste plane sur le projet.
À travers une prose lyrique et envoûtante, Ron Carlson impose avec Cinq ciels son incroyable talent à mettre en scène des destins brisés dans des décors éblouissants.
Frédéric Fontès
À cette occasion, Le Signal sortira en poche dans la collection Totem des éditions Gallmeister.
Au cœur de l'Idaho et des montagne Rocheuses, trois hommes se trouvent réunis pour réaliser une étrange construction au-dessus d'un canyon. Chacun est muré dans son propre isolement et tente de fuir son passé Il y a d'abord Arthur Key, colosse taciturne qui a subitement quitté Los Angeles, puis le jeune et indolent Ronnie Panelli, petit voleur à la tire. Tous deux ont été embauchés à la hâte par Darwin Gallegos, lui-même en colère contre Dieu et les hommes après le décès accidentel de sa femme. Sur le site grandiose de ce chantier suspendu entre ciel et terre, une amitié profonde va se tisser entre les trois hommes qui se libèrent peu à peu de leurs obsessions, tandis qu'une ombre funeste plane sur le projet.
À travers une prose lyrique et envoûtante, Ron Carlson impose avec Cinq ciels son incroyable talent à mettre en scène des destins brisés dans des décors éblouissants.
Frédéric Fontès
lundi 14 mai 2012
Pike - Benjamin Whitmer (Gallmeister)
Un premier roman assez alléchant à paraitre aux éditions Gallmeister : Pike de Benjamin Whitmer. Il sera publié le 13 septembre. Il est traduit par Jacques Mailhos.
Pike n'est plus l'effroyable truand d’autrefois, mais il a beau s'être rangé, il n’en est pas plus tendre. De retour dans sa ville natale des Appalaches proche de Cincinnati, il vit de petits boulots avec son jeune comparse Rory qui l'aide à combattre ses démons du mieux qu’il peut. Lorsque sa fille Sarah, disparue de longue date, meurt d’une overdose, Pike se retrouve en charge de sa petite-fille de douze ans. Mais tandis que Pike et la gamine commencent à s'apprivoiser, un flic brutal et véreux, Derrick Kreiger, manifeste un intérêt malsain pour la fillette. Pour en apprendre davantage sur la mort de Sarah, Pike, Rory et Derrick devront jouer à armes égales dans un univers sauvage, entre squats de junkie et relais routiers des quartiers pauvres de Cincinnati.
Pike est un remarquable roman noir dans lequel Benjamin Whitmer, digne héritier de Jim Thompson et David Goodis, plonge dans l’âme du lecteur pour y laisser une empreinte indélébile.
Frédéric Fontès
Pike n'est plus l'effroyable truand d’autrefois, mais il a beau s'être rangé, il n’en est pas plus tendre. De retour dans sa ville natale des Appalaches proche de Cincinnati, il vit de petits boulots avec son jeune comparse Rory qui l'aide à combattre ses démons du mieux qu’il peut. Lorsque sa fille Sarah, disparue de longue date, meurt d’une overdose, Pike se retrouve en charge de sa petite-fille de douze ans. Mais tandis que Pike et la gamine commencent à s'apprivoiser, un flic brutal et véreux, Derrick Kreiger, manifeste un intérêt malsain pour la fillette. Pour en apprendre davantage sur la mort de Sarah, Pike, Rory et Derrick devront jouer à armes égales dans un univers sauvage, entre squats de junkie et relais routiers des quartiers pauvres de Cincinnati.
Pike est un remarquable roman noir dans lequel Benjamin Whitmer, digne héritier de Jim Thompson et David Goodis, plonge dans l’âme du lecteur pour y laisser une empreinte indélébile.
Frédéric Fontès
La piste du Tigre - James Patterson (JC Lattès)
La piste du Tigre, le nouveau roman de la série de James Patterson consacrée à Alex Cross, sera publié le 01e juin aux éditions Jean-Claude Lattès. Il s'agit du quatorzième opus de la série. Il est traduit par Philippe Hupp.
Une famille entière vient d’être massacrée à son domicile, dans les faubourgs huppés de Washington. Au nombre des victimes figure l’une des amies de l’inspecteur Alex Cross, Ellie Cox, une universitaire spécialiste de l’Afrique.
Quelques jours plus tard, une discothèque de la capitale est le théâtre d’un autre carnage. Principale cible, cette fois : le fils de l’ambassadeur du Nigéria. Quand Alex Cross apprend que le diplomate et son épouse ont également été assassinés à Lagos, il décide de traquer les suspects sur le continent africain. Mais là, les règles ne sont plus les mêmes.
À la poursuite de jeunes tueurs dirigés par un mystérieux Tigre qui fait la loi jusque dans les camps de réfugiés, harcelé par une police corrompue, Alex Cross découvre au péril de sa vie un monde où la violence et l’horreur se vivent au quotidien. Et où la CIA joue un étrange jeu.
Source du résumé : http://produpolar.blogspot.fr/
Frédéric Fontès
Une famille entière vient d’être massacrée à son domicile, dans les faubourgs huppés de Washington. Au nombre des victimes figure l’une des amies de l’inspecteur Alex Cross, Ellie Cox, une universitaire spécialiste de l’Afrique.
Quelques jours plus tard, une discothèque de la capitale est le théâtre d’un autre carnage. Principale cible, cette fois : le fils de l’ambassadeur du Nigéria. Quand Alex Cross apprend que le diplomate et son épouse ont également été assassinés à Lagos, il décide de traquer les suspects sur le continent africain. Mais là, les règles ne sont plus les mêmes.
À la poursuite de jeunes tueurs dirigés par un mystérieux Tigre qui fait la loi jusque dans les camps de réfugiés, harcelé par une police corrompue, Alex Cross découvre au péril de sa vie un monde où la violence et l’horreur se vivent au quotidien. Et où la CIA joue un étrange jeu.
Source du résumé : http://produpolar.blogspot.fr/
Frédéric Fontès
Arrive un vagabond - Robert Goolrick (Anne Carrière)
L'annonce d'un nouveau roman de Robert Goolrick est la promesse d'un moment de lecture incomparable, riche en émotions et en passions.
Après Une femme simple et honnête et Féroces, le troisième roman de Robert Goolrick, Arrive un vagabond (Heading To Wonderful), sera disponible le 23 août prochain, aux éditions Anne Carrière.
Ce qui est précieux est rare
Même si les pages des livres de Robert Goolrick sont remplies de caractères imprimés à l'encre noir et non fardées de diverses gemmes ou dorures, sa prose à l'éclat des plus belles pierreries.
Ce qui est rare est précieux
Un rare nombre de nos écrivains orfèvres contemporains est capable de traduire les multiples reflets de ces morceaux d'ambre, figeant des instants de vies, avec à la fois l'éloquence et le raffinement d'une économie de mots bien choisie. Il est traduit par une autre orfèvre dans sa profession, Marie Prémonville.
C'est au cours de l'été 1948 que Charlie Beale arriva à Brownsburg. Il était chargé de deux valises — l'une contenait quelques affaires et des couteaux de boucher, l'autre une importante somme d'argent.
Charlie y tomba deux fois amoureux. D'abord, il s'éprit de cette ville paisible de Virginie dont les habitants semblaient vivre dignement, dans la crainte supportable d'un Dieu qu'ils avaient toutes les raisons de trouver plutôt bienveillant à leur égard. Une preuve parmi d'autres : il n'y avait encore jamais eu de crime à Brownsburg.
La deuxième fois que Charlie tomba amoureux fut le jour où il rencontra Sylvan Glass.
Frédéric Fontès
dimanche 13 mai 2012
Chronique : Blondie et la mort - Roger Smith (Calmann-Lévy)
Présentation ICI |
Déjà son précédent roman, Mélanges de sangs, m'avait fait une excellente impression.
Et c'est avec un immense plaisir que se confirme au fil des pages de son second roman une écriture toujours d'une rare efficacité.
Clic Clac
Dès les premières pages, il va droit à l'essentiel. Comme le déclic du chargeur que l'on met en place du plat de la main, ou comme la balle que l'on engage dans la chambre en faisant glisser la culasse, chaque mouvement, chaque avancé du romancier démontre une remarquable maitrise des mécanismes du genre. Avec ce nouveau roman, il produit un style reconnaissable entre tous et nous ramène dans l'univers impitoyable des Flats et du gang des 28.
L'enfer sur terre
Les personnages de Roger Smith se consument dans un décor poisseux et nauséabond. Un peu comme si ces êtres damnés laissés derrière eux une terrible odeur de souffre, qui marque à jamais celles et ceux qui hument son sillage.
Blondie et la mort est la seconde preuve du talent d'un auteur à découvrir de toute urgence. Si vous aviez fait l'impasse sur Mélanges de sangs, remédiez à cela en vous ruant sur ces deux pépites brûlantes, disponibles dans la collection Robert Pépin Présente, des éditions Calmann-Lévy.
Vivement les prochains.
À suivre
L'auteur étant assez prolifique, trois autres romans encore inédits en France nous attendent avant une éventuel traduction : Dust Devils, Ishmael Toffee et Capture.
À noter que Roger Smith s'est inspiré d'un certain Ice (pour entendre ce dernier, cliquez ici - attention, certains propos peuvent choquer) pour écrire le personnage de son quatrième roman, Ishmael Toffee. Personnage qui fait énormément penser à celui de Piper, psychopathe et véritable boucher dans Blondie et la mort.
Frédéric Fontès
BD : Anna Mercury par Ellis et Percio (Glénat)
Anna Mercury fait monter la température !
Mercure est la planète la plus proche du soleil. Pas étonnant que l’héroïne Anna Mercury ait le sang chaud et une chevelure flamboyante. Glénat Comics vous propose de découvrir cette première mini-série traduite par
Edmond Tourriol et consacrée à cet agent atypique qui travaille pour le
Ministère de la Défense Britannique. En fait, Mercury est un nom de
code, un costume qu'endosse l'agent Anna Louise Britton (elle partage
avec Batwoman la même perruque
rousse). Cet avatar n'existe et n’œuvre que dans les neuf mondes
imaginaires et alternatifs qu'elles traversent lors de ses missions visant à restaurer un semblant d'ordre... Aux dessins, Facundo
Percio s'accapare la folie d'un Juan José Ryp et empreinte le coup de
crayon d'un Oscar Jimenez dans une mini-série en cinq parties menée
tambour battant. En 2010, il a illustré quelques épisodes de la
mini-série Broken Trinity: Pandora´s Box pour l'éditeur Top Cow. Warren
Ellis explore encore un peu plus le concept des micro-univers et univers alternatifs qu'il affectionne. On pense d'ailleurs à son récent
arc sur la série Secret Avengers publiée par Marvel Comics. Anna Mercury aurait sa place au sein de cette équipe furtive qui fait des missions éclairs l'une de ses spécialités. C'est
passionnant de voir comment Ellis prend toujours autant de plaisir à
mêler l'Histoire, la SF, la politique et l'anticipation, tout en se
renouvelant. Évidemment, il a déjà eu l'occasion d'approfondir ces
thèmes dans Planetary, Stormwatch, The Authority, Black Summer ou Ultimate Fantastic Four. Mais Anna Mercury
fait office de nouveau chapitre dans la bibliographie de l'explorateur
qu'est Warren Ellis. Indispensable pour les fans du scénariste anglais
qui ne cesse de surprendre son lectorat. Vivement la suite. Trois épisodes sont déjà disponibles aux USA depuis 2010.
Pour lire les premières pages de ce tome 1, cliquez ICI.
Frédéric Fontès
BD : 3, 2, 1… Ignition! par Ellis et Pagliarani (Glénat)
Si vous aimez Warren Ellis, Glénat Comics vous gâte pour sa première vague de parutions puisque après Anna Mercury,
vous allez pouvoir découvrir en français (traduction du vénérable Alex
Nikolavitch et lettrage de Stephan Boschat) une autre histoire qu'il a
scénarisé aux USA pour Avatar Press : Ignition City.
À la planche à dessins, c'est Gianluca Pagliarani qui œuvre, comme le cite l'édition française, dans cette uchronie steampunk. Les lecteurs connaissent cet illustrateur qui a déjà travaillé avec l'auteur britannique sur Aetheric Mechanics et Wolfskin.
Uchronie steampunk, certes, mais c'est surtout un formidable western que propose Warren Ellis. Les ingrédients sont là : une jolie jeune femme qui vient enquêter sur l'assassinat de son père, un bar où l'alcool coule à flot, des hommes de mains pas très fréquentables, un représentant de la loi corrompu au possible, des duels de flingueurs, des sales gueules et un meurtre à élucider.
Ayant pour cadre l'île flottante Ignition City servant à la fois de spatioport et de véritable bagne, Mary Raven va devoir prendre garde aux assassins de son père qui voient d'un mauvais œil son arrivée sur la base. Elle doit aussi se méfier du marshal local pourrit jusqu'à la moelle, dont la priorité est de garder secret la véritable raison d'être de la station, qui vaut à Ignition City et ses habitants de subir un véritable blocus.
On sait depuis Ministry Of Space, Orbiter ou Switchblade Honey que l'aviation et la conquête spatiale sont des univers que Warren Ellis affectionne. On découvre avec Ignition City qu'il aime également l'univers du western, avec ses tords boyaux et ses holsters élimés par le temps.
C'est aussi l'occasion de (re)découvrir le superbe travail de Gianluca Pagliarani et de son encreur Chris Dreier, qui donnent aux personnages un petit côté "à la manière de" Jack Kirby et dont les décors fourmilles de détails.
On ne peut donc que recommander cette nouvelle incursion de Warren Ellis dans l'uchronie et le steampunk prenant la forme d'un véritable western assez savoureux. Une nouvelle fois, le scénariste offre aux lecteurs un superbe rôle d'héroïne qui n'a pas froid aux yeux. Une nouvelle publication parfaitement complémentaire avec Anna Mercury ou les autres œuvres récentes d'un auteur prolifique et désormais très bien publié en France.
Pour lire les premières pages de cet opus, cliquez ICI.
À la planche à dessins, c'est Gianluca Pagliarani qui œuvre, comme le cite l'édition française, dans cette uchronie steampunk. Les lecteurs connaissent cet illustrateur qui a déjà travaillé avec l'auteur britannique sur Aetheric Mechanics et Wolfskin.
Uchronie steampunk, certes, mais c'est surtout un formidable western que propose Warren Ellis. Les ingrédients sont là : une jolie jeune femme qui vient enquêter sur l'assassinat de son père, un bar où l'alcool coule à flot, des hommes de mains pas très fréquentables, un représentant de la loi corrompu au possible, des duels de flingueurs, des sales gueules et un meurtre à élucider.
Ayant pour cadre l'île flottante Ignition City servant à la fois de spatioport et de véritable bagne, Mary Raven va devoir prendre garde aux assassins de son père qui voient d'un mauvais œil son arrivée sur la base. Elle doit aussi se méfier du marshal local pourrit jusqu'à la moelle, dont la priorité est de garder secret la véritable raison d'être de la station, qui vaut à Ignition City et ses habitants de subir un véritable blocus.
On sait depuis Ministry Of Space, Orbiter ou Switchblade Honey que l'aviation et la conquête spatiale sont des univers que Warren Ellis affectionne. On découvre avec Ignition City qu'il aime également l'univers du western, avec ses tords boyaux et ses holsters élimés par le temps.
C'est aussi l'occasion de (re)découvrir le superbe travail de Gianluca Pagliarani et de son encreur Chris Dreier, qui donnent aux personnages un petit côté "à la manière de" Jack Kirby et dont les décors fourmilles de détails.
On ne peut donc que recommander cette nouvelle incursion de Warren Ellis dans l'uchronie et le steampunk prenant la forme d'un véritable western assez savoureux. Une nouvelle fois, le scénariste offre aux lecteurs un superbe rôle d'héroïne qui n'a pas froid aux yeux. Une nouvelle publication parfaitement complémentaire avec Anna Mercury ou les autres œuvres récentes d'un auteur prolifique et désormais très bien publié en France.
Pour lire les premières pages de cet opus, cliquez ICI.
vendredi 11 mai 2012
Chronique : Les talons hauts rapprochent les filles du ciel - Olivier Gay (Le Masque)
Présentation ICI |
J'ai été littéralement hypnotisé par ce premier roman d'Olivier Gay. Quelques mois après la lecture du Trash Circus de Joseph Incardona, j'ai eu de nouveau l'occasion de marcher dans les traces d'un personnage détestable. Fitz n'est pas l'ordure qu'est Frédéric Haltier mais il navigue dans le même univers. Il a choisit de vivre dans son propre courant, à son propre rythme mais une série de meurtres va le forcer à sortir du train-train, voir à multiplier les arrêts en gare...
375 pages qui se dévorent, malgré une conclusion un peu en dessous du reste. Olivier Gay est un conteur d'histoire sur lequel les amateurs de romans noir vont pouvoir compter. Je serai au rendez-vous du prochain roman, j'attends juste des informations sur le dress code !
Frédéric Fontès
Chronique : Paris mutuels - Jean-Marie Laclavetine (ELB)
Présentation ICI |
Il est le personnage principal subissant les assauts répétés de la malchance, que son extrême naïveté va entretenir pendant de longues années. Pourtant ce parieur qui gagne le gros lot au début de l'histoire grâce à un cheval se nommant Vendredi 13 semblait échapper au mauvais œil. Côté cœur par contre, il est loin d'avoir du flaire. Ce qui n'est pas le cas de Léa, qui a défaut de tomber sur un bon cheval, a trouvé un baudet qu'elle va faire tourner en bourrique pour lui permettre également de toucher le jackpot.
Vincent a un point commun avec d'autres personnages de romans de la collection Vendredi des éditons de La Branche, comme Adrien dans Samedi 14 de Jean-Bernard Pouy ou le tueur à gage du Dernier Contrat d'Olivier Maulin : il est le clou que l'on a longtemps martelé et dont la tête commence à légèrement pencher sous les coups répétés. Alors qu'on le croit enfoncé, il va créer l'écharde qui va se planter dans la main de celles et ceux qui tiennent la masse.
Paris Mutuels n'est pas un roman sur la vengeance mais sur les paris que l'on fait dans la vie, qui se révèlent parfois malheureux et sur leurs conséquences.
Parce que l'on peut faire une bonne poire sans être un tord boyau...
Frédéric Fontès
Chronique : Vengeance à froid - Preston et Child (Archipel)
Vengeance à froid est la suite direct de Fièvre Mutante, deux romans qui composent les premiers chapitres de la trilogie consacrée à la femme de Pendergast, Helen.
En lisant les premières pages de cette seconde partie, il est difficile de ne pas se dire qu'en fait, il s'agit du prolongement direct de Fièvre Mutante, dans le sens où l'on a vite l'impression que Vengeance à froid n'est que l'étirement de quelques chapitres qui auraient pu être la conclusion de Fièvre Mutante.
Passée cette petite déception, c'est avec plaisir que l'on se replonge dans cette enquête qui touche comme jamais notre héros préféré.
On y retrouve un Pendergast méconnaissable, prêt à tout pour tenter de trouver des réponses entourant le mystère de la mort de sa femme. Particulièrement brutal, l'agent du FBI va s'attacher à détruire systématiquement les murs qui le séparent de la vérité. Jusqu'à la conclusion du livre, haletante, qui nous laisse littéralement pantois...
Le casting en prend un grand coup, et il nous faudra attendre la traduction en 2013 de l'ultime tome de cette trilogie, Two Graves, pour connaitre leurs sorts respectifs.
Vengeance à froid est un roman important dans la mythologie de Pendergast, qui, même si il n'est exempt de quelques faiblesses, est parfaitement à l'image de son héros : sombre, un peu cabossé, étourdissant et toujours plein de surprises.
Frédéric Fontès
En lisant les premières pages de cette seconde partie, il est difficile de ne pas se dire qu'en fait, il s'agit du prolongement direct de Fièvre Mutante, dans le sens où l'on a vite l'impression que Vengeance à froid n'est que l'étirement de quelques chapitres qui auraient pu être la conclusion de Fièvre Mutante.
Passée cette petite déception, c'est avec plaisir que l'on se replonge dans cette enquête qui touche comme jamais notre héros préféré.
On y retrouve un Pendergast méconnaissable, prêt à tout pour tenter de trouver des réponses entourant le mystère de la mort de sa femme. Particulièrement brutal, l'agent du FBI va s'attacher à détruire systématiquement les murs qui le séparent de la vérité. Jusqu'à la conclusion du livre, haletante, qui nous laisse littéralement pantois...
Le casting en prend un grand coup, et il nous faudra attendre la traduction en 2013 de l'ultime tome de cette trilogie, Two Graves, pour connaitre leurs sorts respectifs.
Vengeance à froid est un roman important dans la mythologie de Pendergast, qui, même si il n'est exempt de quelques faiblesses, est parfaitement à l'image de son héros : sombre, un peu cabossé, étourdissant et toujours plein de surprises.
Frédéric Fontès
dimanche 6 mai 2012
Tahoe L'Enlèvement - Todd Borg (MA)
Les enquêtes du Detective McKenna débarque en France avec Tahoe L'Enlèvement. Il s'agit du neuvième opus de la série, publié aux USA en 2011 et qui est traduit en France par Pascal Aubin pour les éditions MA. Vous le retrouverez en librairie le 15 mai prochain. Je n'aime pas forcément commencer des séries en cours de route mais le fait que le décor devienne un personnage essentiel attise ma curiosité, à suivre...
Ancien flic de San Francisco, Owen McKenna coule des jours paisibles sur les bords du lac Tahoe, où il s'est reconverti en détective privé. Un jour il reçoit un appel : un fou furieux a pris un otage sur un bateau et menace de le tuer si McKenna ne vient pas séance tenante. Arrivé sur les lieux, Owen se rend compte que l'otage n'est autre que sa petite amie, Street Casey. Le preneur d'otage a une bien curieuse demande : Owen doit lui promettre qu'il va rouvrir le dossier du meurtre de Grace Sun, sa dernière enquête en tant que flic à San Francisco. A l'époque ils avaient bien prélevé de la chair et des cheveux sous les ongles de la victime, mais n'ayant pas trouvé l'ADN correspondant, ils avaient dû classer l'affaire.
Le preneur d'otage lui donne le nom du meurtrier présumé, puis très énervé, passe par-dessus le bastingage. L'homme meurt, et le mystère reste entier.
Reprenant son enquête sur la mort de Grace, Owen tombe sur sa fille, Anna, en fuite depuis qu'un homme a tenté de la tuer trois ans plus tôt, juste après avoir tué sa mère. L'homme voulait un journal dont elle ignorait l'existence. Anna se fait kidnapper peu après. Pour Owen, c'est désormais la course contre la montre...
Todd Borg et sa femme vivent depuis une vingtaine d'années sur les bords du lac Tahoe, après être tombés amoureux de cet endroit idyllique lors de vacances. L'atmosphère particulière des lieux (un immense lac très bleu avec en toile de fond des pics enneigés) les a tous deux inspirés puisque sa femme est devenue peintre et Todd s'est mis à écrire.
Pour vous donner un petit aperçu du cadre du roman, voici une photo de l'auteur, issue de son site http://toddborg.com
Frédéric Fontès
Ancien flic de San Francisco, Owen McKenna coule des jours paisibles sur les bords du lac Tahoe, où il s'est reconverti en détective privé. Un jour il reçoit un appel : un fou furieux a pris un otage sur un bateau et menace de le tuer si McKenna ne vient pas séance tenante. Arrivé sur les lieux, Owen se rend compte que l'otage n'est autre que sa petite amie, Street Casey. Le preneur d'otage a une bien curieuse demande : Owen doit lui promettre qu'il va rouvrir le dossier du meurtre de Grace Sun, sa dernière enquête en tant que flic à San Francisco. A l'époque ils avaient bien prélevé de la chair et des cheveux sous les ongles de la victime, mais n'ayant pas trouvé l'ADN correspondant, ils avaient dû classer l'affaire.
Le preneur d'otage lui donne le nom du meurtrier présumé, puis très énervé, passe par-dessus le bastingage. L'homme meurt, et le mystère reste entier.
Reprenant son enquête sur la mort de Grace, Owen tombe sur sa fille, Anna, en fuite depuis qu'un homme a tenté de la tuer trois ans plus tôt, juste après avoir tué sa mère. L'homme voulait un journal dont elle ignorait l'existence. Anna se fait kidnapper peu après. Pour Owen, c'est désormais la course contre la montre...
Todd Borg et sa femme vivent depuis une vingtaine d'années sur les bords du lac Tahoe, après être tombés amoureux de cet endroit idyllique lors de vacances. L'atmosphère particulière des lieux (un immense lac très bleu avec en toile de fond des pics enneigés) les a tous deux inspirés puisque sa femme est devenue peintre et Todd s'est mis à écrire.
Pour vous donner un petit aperçu du cadre du roman, voici une photo de l'auteur, issue de son site http://toddborg.com
Frédéric Fontès
samedi 5 mai 2012
La fin de l'innocence - Megan Abbott (Lattès)
Après avoir été publiée en France pour la première fois aux éditions Sonatine, puis aux éditions du Masque, Megan Abbott reste dans le même groupe mais change à nouveau d'éditeur puisque La fin de l’innocence sera publié cette fois par les éditions Jean-Claude Lattès. Traduit par Isabelle Maillet, le livre sera disponible le 09 mai.
Dans une banlieue tranquille du Midwest dans les années 80, Lizzie, 13 ans, et sa voisine Evie Verver sont inséparables. Elles partagent tout, de leurs maillots de bain à leurs crosses de hockey sur gazon. Elles vivent dans l’ombre de la grande sœur d’Evie, Dusty, qui leur fait entrevoir le pouvoir de la séduction. Pour Lizzie, la maison des Verver est le paradis avec à sa tête le père, tellement gentil et charismatique. Un jour, Evie disparaît. Le seul indice : la voiture que Lizzie a aperçue plus tôt dans la journée. La panique gagne rapidement cette tranquille communauté et tout le monde se tourne vers Lizzie. Sait-elle quelque chose ? Evie aurait-elle pu monter de son plein gré dans la voiture d’un homme ? Lizzie, rongée par la curiosité et le désir de sauver les Verver de l’anéantissement, essaie de comprendre ce qui a pu arriver. Elle passe ses journées avec M. Verver, sous le choc, et ses nuits à arpenter le quartier pour trouver des indices. Hantée par la disparition d’Evie, émoustillée par la place centrale qu’elle occupe dans les recherches, Lizzie découvre qu’elle est loin de tout savoir sur sa meilleure amie.
Frédéric Fontès
Dans une banlieue tranquille du Midwest dans les années 80, Lizzie, 13 ans, et sa voisine Evie Verver sont inséparables. Elles partagent tout, de leurs maillots de bain à leurs crosses de hockey sur gazon. Elles vivent dans l’ombre de la grande sœur d’Evie, Dusty, qui leur fait entrevoir le pouvoir de la séduction. Pour Lizzie, la maison des Verver est le paradis avec à sa tête le père, tellement gentil et charismatique. Un jour, Evie disparaît. Le seul indice : la voiture que Lizzie a aperçue plus tôt dans la journée. La panique gagne rapidement cette tranquille communauté et tout le monde se tourne vers Lizzie. Sait-elle quelque chose ? Evie aurait-elle pu monter de son plein gré dans la voiture d’un homme ? Lizzie, rongée par la curiosité et le désir de sauver les Verver de l’anéantissement, essaie de comprendre ce qui a pu arriver. Elle passe ses journées avec M. Verver, sous le choc, et ses nuits à arpenter le quartier pour trouver des indices. Hantée par la disparition d’Evie, émoustillée par la place centrale qu’elle occupe dans les recherches, Lizzie découvre qu’elle est loin de tout savoir sur sa meilleure amie.
Frédéric Fontès
vendredi 4 mai 2012
Paraphilia - Saffina Desforges (MA)
Traduit par Christophe Cuq, Paraphilia de Saffina Desforges sera disponible le 30 mai prochain aux éditions MA.
Saffina Desforges est un duo d'auteurs anglais qui écrit à quatre mains depuis 2010. Paraphilia (Sugar and Spice en anglais) est leur premier thriller, dont ils achèvent la rédaction fin 2010.
Ne trouvant pas d'éditeur au Royaume-Uni, ils décident alors de publier eux-mêmes leur roman en version électronique et se chargent de la campagne de communication : création d'un blog, profils Tweeter et Facebook, réseautage important... Trois mois après le lancement sur Amazon, le livre est un succès avec près de 150.000 exemplaires vendus ! MA Éditions est le premier éditeur à publier la version papier.
Inspiré par la traque de Robert Black, tueur d'enfants qui a sévi en Angleterre dans les années 1980, Paraphilia est une plongée sans complaisance ni voyeurisme dans l'univers de la pédophilie. L'art du profilage, l'influence négative et/ou positive des médias dans ce type d'affaires, la subjectivité du jugement, l'utilisation détournée de la médecine et de la psychologie, tous ces éléments bousculent les idées reçues et incitent à nous interroger sur ce problème grave de notre société.
Rebecca, 10 ans, enlevée depuis plusieurs jours, est retrouvée morte dans une rivière. Après autopsie, il s'avère que la petite fille a été agressée sexuellement avant d'être assassinée. Sa mère, Claire Meadows, et son beau-père, Matthew Burford, journaliste, sont anéantis. L'inspecteur, David Pitman, un proche de Matt, est chargé de l'affaire. Il attribue rapidement au même meurtrier d'autres victimes, toutes âgées d'une dizaine d'années. Le mode opératoire est similaire : de fillettes prépubères enlevées près de chez elles en plein jour, sont retrouvées mortes dans les jours qui suivent, près ou dans un cours d'eau, agressées sexuellement et tuées par strangulation. A chaque fois, le meurtrier emporte un vêtement de sa victime, lave soigneusement le corps, ne laisse aucun indice exploitable par les médecins légistes et dépose « dans » le corps une carte de visite indiquant son identité, « Oncle Tom ». Peu à peu, Oncle Tom occupe le devant de l'actualité, commettant ses meurtres aux quatre coins du Royaume-Uni, n'épargnant ni les principales agglomérations, ni les villages les plus reculés. Une chasse à l'homme est lancée. Pour faire son deuil, Claire Meadows décide de mener elle aussi l'enquête pour tenter de comprendre ceux qui commettent ce genre de crimes. Aidée par Matthew, ils vont mettre à jour une machination qui dépasse l'entendement...
Frédéric Fontès
Saffina Desforges est un duo d'auteurs anglais qui écrit à quatre mains depuis 2010. Paraphilia (Sugar and Spice en anglais) est leur premier thriller, dont ils achèvent la rédaction fin 2010.
Ne trouvant pas d'éditeur au Royaume-Uni, ils décident alors de publier eux-mêmes leur roman en version électronique et se chargent de la campagne de communication : création d'un blog, profils Tweeter et Facebook, réseautage important... Trois mois après le lancement sur Amazon, le livre est un succès avec près de 150.000 exemplaires vendus ! MA Éditions est le premier éditeur à publier la version papier.
Inspiré par la traque de Robert Black, tueur d'enfants qui a sévi en Angleterre dans les années 1980, Paraphilia est une plongée sans complaisance ni voyeurisme dans l'univers de la pédophilie. L'art du profilage, l'influence négative et/ou positive des médias dans ce type d'affaires, la subjectivité du jugement, l'utilisation détournée de la médecine et de la psychologie, tous ces éléments bousculent les idées reçues et incitent à nous interroger sur ce problème grave de notre société.
Rebecca, 10 ans, enlevée depuis plusieurs jours, est retrouvée morte dans une rivière. Après autopsie, il s'avère que la petite fille a été agressée sexuellement avant d'être assassinée. Sa mère, Claire Meadows, et son beau-père, Matthew Burford, journaliste, sont anéantis. L'inspecteur, David Pitman, un proche de Matt, est chargé de l'affaire. Il attribue rapidement au même meurtrier d'autres victimes, toutes âgées d'une dizaine d'années. Le mode opératoire est similaire : de fillettes prépubères enlevées près de chez elles en plein jour, sont retrouvées mortes dans les jours qui suivent, près ou dans un cours d'eau, agressées sexuellement et tuées par strangulation. A chaque fois, le meurtrier emporte un vêtement de sa victime, lave soigneusement le corps, ne laisse aucun indice exploitable par les médecins légistes et dépose « dans » le corps une carte de visite indiquant son identité, « Oncle Tom ». Peu à peu, Oncle Tom occupe le devant de l'actualité, commettant ses meurtres aux quatre coins du Royaume-Uni, n'épargnant ni les principales agglomérations, ni les villages les plus reculés. Une chasse à l'homme est lancée. Pour faire son deuil, Claire Meadows décide de mener elle aussi l'enquête pour tenter de comprendre ceux qui commettent ce genre de crimes. Aidée par Matthew, ils vont mettre à jour une machination qui dépasse l'entendement...
Frédéric Fontès
jeudi 3 mai 2012
Dans ses yeux - Eduardo Sacheri (10-18)
J'ai fait récemment l'expérience du film Dans ses yeux, réalisé par Juan José Campanella. Merveilleuse expérience. Rarement un film aura aussi bien porté son nom. Dans ses yeux, outre le fait d'être trois mots prononcés par le héros du film, c'est aussi ce qui caractérise l'extraordinaire interprétation des deux acteurs principaux, Soledad Villamil et Ricardo Darin. Dans leurs yeux brille l'étincelle qui nous fait oublier le jeu des comédiens et nous fait basculer dans cette histoire hantée par un meurtre non résolu.
C'est donc avec un immense plaisir que j'ai appris que ce superbe film était issu d'un roman. Roman qui se voit publier en format poche par les éditions 10-18 le 03 mai prochain. Je suis très curieux de pouvoir me replonger dans cette histoire avec un œil nouveau, un regard neuf. Dans ses yeux...
Buenos Aires, 1968 ; Liliana Emma Colotto, enceinte de quelques semaines, est sauvagement violée et étranglée. Benjamin Chaparro, jeune secrétaire au palais de justice, se voit confier l'affaire. Pour tenter d'oublier ses amours contrariées avec Irène, une collègue au charme magnétique, les divagations de son voisin de bureau alcoolique et l'étroitesse d'esprit de sa hiérarchie, Chaparro se lance à corps perdu dans ce sulfureux dossier. Peu à peu, cet homicide devient son obsession : bouleversé par la souffrance du jeune époux de Liliana, il jure de faire condamner le meurtrier. Mais nous sommes dans les années 70, et l'Argentine, en proie à toutes les iniquités, s'enfonce dans la " guerre sale " et les années de plomb. Pour venir à bout de ce qui devient l'affaire de sa vie, Benjamin devra affronter inimitiés politiques, trahisons et exil. Trente ans plus tard, il décide de coucher le terrible récit de ce crime sur le papier. Campé dans l'Argentine de la dictature, Dans ses yeux est une magnifique histoire d'amour doublée d'une brûlante réflexion sur la légitimité de la vengeance.
Frédéric Fontès
C'est donc avec un immense plaisir que j'ai appris que ce superbe film était issu d'un roman. Roman qui se voit publier en format poche par les éditions 10-18 le 03 mai prochain. Je suis très curieux de pouvoir me replonger dans cette histoire avec un œil nouveau, un regard neuf. Dans ses yeux...
Buenos Aires, 1968 ; Liliana Emma Colotto, enceinte de quelques semaines, est sauvagement violée et étranglée. Benjamin Chaparro, jeune secrétaire au palais de justice, se voit confier l'affaire. Pour tenter d'oublier ses amours contrariées avec Irène, une collègue au charme magnétique, les divagations de son voisin de bureau alcoolique et l'étroitesse d'esprit de sa hiérarchie, Chaparro se lance à corps perdu dans ce sulfureux dossier. Peu à peu, cet homicide devient son obsession : bouleversé par la souffrance du jeune époux de Liliana, il jure de faire condamner le meurtrier. Mais nous sommes dans les années 70, et l'Argentine, en proie à toutes les iniquités, s'enfonce dans la " guerre sale " et les années de plomb. Pour venir à bout de ce qui devient l'affaire de sa vie, Benjamin devra affronter inimitiés politiques, trahisons et exil. Trente ans plus tard, il décide de coucher le terrible récit de ce crime sur le papier. Campé dans l'Argentine de la dictature, Dans ses yeux est une magnifique histoire d'amour doublée d'une brûlante réflexion sur la légitimité de la vengeance.
Frédéric Fontès
mercredi 2 mai 2012
Infiltrés - Laurent Queyssi (Rageot)
Infiltrés de Laurent Queyssi est un des titres de la deuxième vague de roman alimentant la nouvelle collection thriller de l'éditeur Rageot, à destination d'un lectorat adolescent. Il sera disponible le 06 juin.
Cloué dans son fauteuil roulant face à son ordinateur, Adam est un geek doublé d’un hacker de génie, qui peut se vanter d’avoir pénétré sur un des serveurs de la CIA ! Malmené par des individus louches, il est sauvé par les services secrets français qui exigent de lui, en contrepartie, des services sur le terrain...
Frédéric Fontès
Cloué dans son fauteuil roulant face à son ordinateur, Adam est un geek doublé d’un hacker de génie, qui peut se vanter d’avoir pénétré sur un des serveurs de la CIA ! Malmené par des individus louches, il est sauvé par les services secrets français qui exigent de lui, en contrepartie, des services sur le terrain...
Frédéric Fontès
Chronique : Profanation - Jussi Adler-Olsen (Albin Michel)
Présentation ICI. |
La seconde enquête du commissaire Mørck est disponible depuis aujourd'hui en librairie.
Ce dernier, de nouveau aidé par son acolyte Assad, va devoir enquêter sur une série de meurtres et de disparitions.
Jussi Adler-Olsen produit un nouvel opus certainement moins oppressant que le précédent, Miséricorde, mais Profanation donne la part belle à la psychologie de ses personnages. L'intrigue est construite autours de cette bande de lycéens devenus de riches hommes d'affaires, qui prennent désormais plaisir à participer à des parties de chasses. Le traitement de l'auteur est particulièrement intéressant puisqu'il met en scène de véritables prédateurs enragés, dont l'un des membres du groupe fondateur va finir par chasser le gros de cette meute.
Et c'est un grand personnage féminin que met en scène le romancier danois. Kimmie est un monstre qui parvient malgré tout à attirer une forme de sympathie. On pense alors à un autre roman qui mettait en scène un personnage aussi atypique : Alex de Pierre Lemaitre. C'est étrange puisque j'avais déjà fait cette filiation en chroniquant le précédent ouvrage de l'auteur danois, Miséricorde. Il a un talent évidant pour mettre en scène des personnages féminins qui prennent une importance capitale dans le cœur de ses intrigues. On peut même dire qu'elles sont le cœur de ses intrigues.
Kimmie devient l'autre héroïne du récit. Une femme maudite et condamnée à l'enfer pour les atrocités auxquels elle a participé et qui part en quête de rédemption en débutant une partie de chasse dont elle sera la seule prédatrice. Elle devient finalement ce renard enragé que l'on retrouve dans l'intrigue : enragée et devenue folle, sa première morsure est quasi létale...
Jussi Adler-Olsen joue avec notre patience en révélant juste ce qu'il faut de chair à la mythologie de Carl Mørck et des autres personnages qui gravitent autours de lui. Toujours aussi attachant, on le quitte à la dernière page de Profanation en sachant que l'attente va être longue avant de pouvoir le retrouver dans une troisième enquête.
Frédéric Fontès
Paris mutuels - Jean-Marie Laclavetine (ELB)
Le huitième roman de la collection Vendredi 13 des éditions de la Branche sera disponible le 07 mai. Paris Mutuels est signé Jean-Marie Laclavetine.
La chronique est disponible ICI.
On ne choisit pas ses enfants. On ne choisit pas non plus vraiment sa femme. On ne choisit pas grand-chose quand on est Vincent. Sauf sa revanche.
Ce jour-là, Vincent pense avoir gagné le pactole : en misant tout sur Vendredi 13, un canasson qui porte bien son nom, il gagne une petite fortune mais aussi le cœur d'une éblouissante inconnue, Léa.
« Je l'ai rencontrée alors qu'elle avait à peine plus de trente ans. Il lui a fallu six mois pour tordre ma vie dans un sens déplorable, un an pour me faire arrêter à sa place (elle était enceinte, la pauvre), et huit ou dix mois supplémentaires pour me présenter Violette à ma sortie de prison. Ma première prison, ma première fille. » Et Vincent est loin d'avoir touché le fond.
Né en 1954, Jean-Marie Laclavetine est écrivain et membre du comité de lecture des Éditions Gallimard depuis 1989. Auteur d'une vingtaine de livres, il a obtenu le Grand Prix de la Nouvelle de l'Académie Française pour Le Rouge et le Blanc, le Prix Goncourt des lycéens en 1999 pour Première ligne et le Prix du Roman historique de Blois pour Nous voilà (Gallimard, 2009).
Frédéric Fontès
La chronique est disponible ICI.
On ne choisit pas ses enfants. On ne choisit pas non plus vraiment sa femme. On ne choisit pas grand-chose quand on est Vincent. Sauf sa revanche.
Ce jour-là, Vincent pense avoir gagné le pactole : en misant tout sur Vendredi 13, un canasson qui porte bien son nom, il gagne une petite fortune mais aussi le cœur d'une éblouissante inconnue, Léa.
« Je l'ai rencontrée alors qu'elle avait à peine plus de trente ans. Il lui a fallu six mois pour tordre ma vie dans un sens déplorable, un an pour me faire arrêter à sa place (elle était enceinte, la pauvre), et huit ou dix mois supplémentaires pour me présenter Violette à ma sortie de prison. Ma première prison, ma première fille. » Et Vincent est loin d'avoir touché le fond.
Né en 1954, Jean-Marie Laclavetine est écrivain et membre du comité de lecture des Éditions Gallimard depuis 1989. Auteur d'une vingtaine de livres, il a obtenu le Grand Prix de la Nouvelle de l'Académie Française pour Le Rouge et le Blanc, le Prix Goncourt des lycéens en 1999 pour Première ligne et le Prix du Roman historique de Blois pour Nous voilà (Gallimard, 2009).
Frédéric Fontès
Solistes - Carolien Gautier (Anne Carrière)
Caroline Gautier à 28 ans et elle est psychologue. Elle travaille auprès d'adolescents et de famille en difficulté. Solistes est son premier à paraitre le 10 mai prochain aux éditions Anne Carrière.
Solistes met en lien cinq discours, cinq récits à la première personne : M. Bergerac, psychanalyste quinquagénaire et aigri ; Anthony, jeune adulte déprimé en quête de lui-même ; Elisabeth, abîmée par la prostitution et la drogue ; M. Bernard, vieil homme coincé dans un corps infirme ; et Dorothée, post-adolescente sauvage récemment apprivoisée.
Leurs parcours croisés s'entrechoquent au travers des affres de la solitude, des démons qui les hantent, des désirs d'émancipation qu'ils osent à peine rêver. Chacun joue sa partition, se perd dans des pensées égocentriques, arpente un quotidien étriqué. Puis une rencontre singulière les engage vers un ailleurs, et leur horizon s'élargit. En choisissant le mouvement plutôt que l'inertie, ces cinq narrateurs ouvrent une porte et se risquent à espérer un autre dénouement que celui vers lequel ils s'acheminaient.
Frédéric Fontès
Solistes met en lien cinq discours, cinq récits à la première personne : M. Bergerac, psychanalyste quinquagénaire et aigri ; Anthony, jeune adulte déprimé en quête de lui-même ; Elisabeth, abîmée par la prostitution et la drogue ; M. Bernard, vieil homme coincé dans un corps infirme ; et Dorothée, post-adolescente sauvage récemment apprivoisée.
Leurs parcours croisés s'entrechoquent au travers des affres de la solitude, des démons qui les hantent, des désirs d'émancipation qu'ils osent à peine rêver. Chacun joue sa partition, se perd dans des pensées égocentriques, arpente un quotidien étriqué. Puis une rencontre singulière les engage vers un ailleurs, et leur horizon s'élargit. En choisissant le mouvement plutôt que l'inertie, ces cinq narrateurs ouvrent une porte et se risquent à espérer un autre dénouement que celui vers lequel ils s'acheminaient.
Frédéric Fontès
mardi 1 mai 2012
Mort-en-direct.com - John Katzenbach (Presses de la Cité)
C'est le 10 mai que les éditions des Presses de la Cité vont offrir aux lecteur de John Katzenbach son nouvel ouvrage, Mort-en-direct.com. 540 pages incontournables pour cette rentrée de mai !
Adrian, professeur de psychologie, apprend qu'il est atteint d'une maladie dégénérative du cerveau. Ce mal incurable provoque des hallucinations, au cours desquelles il converse avec les membres de sa famille décédés : sa femme, son fils et son frère mort au Vietnam.
Quand une jeune fille disparaît, Adrian est le seul à croire à un enlèvement. Il découvre bientôt que la victime est séquestrée dans une cave et filmée vingt-quatre heure sur vingt-quatre par un couple réalisant des snuff movies. Mais, sans l'aide de la police, Adrian doit, pour la sauver, faire appel à un spécialiste des réseaux souterrains et illégaux : un pervers sexuel en liberté surveillée. Adrian la retrouvera-t-il avant de sombrer dans la folie ?
Frédéric Fontès
Adrian, professeur de psychologie, apprend qu'il est atteint d'une maladie dégénérative du cerveau. Ce mal incurable provoque des hallucinations, au cours desquelles il converse avec les membres de sa famille décédés : sa femme, son fils et son frère mort au Vietnam.
Quand une jeune fille disparaît, Adrian est le seul à croire à un enlèvement. Il découvre bientôt que la victime est séquestrée dans une cave et filmée vingt-quatre heure sur vingt-quatre par un couple réalisant des snuff movies. Mais, sans l'aide de la police, Adrian doit, pour la sauver, faire appel à un spécialiste des réseaux souterrains et illégaux : un pervers sexuel en liberté surveillée. Adrian la retrouvera-t-il avant de sombrer dans la folie ?
Frédéric Fontès
Chibani - Ahmed Dich (Anne Carrière)
Chibani, sixième roman écrit par Ahmed Dich, sera publié le 10 mai prochain aux éditions Anne Carrière. Il est l'auteur d'Ernest et de Quelqu'un qui vous ressemble, chez le même éditeur.
Malick, fils d'un ouvrier agricole, quitte la capitale pour revenir dans son village du Sud-Ouest. Il veut se ressourcer, faire le point. Son ambition de devenir comédien s'est heurtée au mur des stéréotypes : avec sa " gueule de fait divers ", on ne lui donne pas d'autre rôle que celui de l'Arabe de service.
Au village, il retrouve Chibani, un vieil ami de son père, et leur rencontre va tourner à l'affrontement. Contraint de cohabiter quelques jours avec cet homme désabusé, il découvre un père meurtri depuis le mariage de sa fille avec un gaouri. Le jeune homme, qui a tout fait pour s'intégrer, se voit reprocher d'avoir renié ses origines. Malick à son tour souligne le manque de tolérance et le refus de s'intégrer de Chibani.
À travers ce dialogue haut en couleur, deux visions de l'immigration s'affrontent, celle de la première et de la deuxième génération. Un livre choc, à la fois réaliste et poétique sur un sujet très sensible.
Frédéric Fontès
Malick, fils d'un ouvrier agricole, quitte la capitale pour revenir dans son village du Sud-Ouest. Il veut se ressourcer, faire le point. Son ambition de devenir comédien s'est heurtée au mur des stéréotypes : avec sa " gueule de fait divers ", on ne lui donne pas d'autre rôle que celui de l'Arabe de service.
Au village, il retrouve Chibani, un vieil ami de son père, et leur rencontre va tourner à l'affrontement. Contraint de cohabiter quelques jours avec cet homme désabusé, il découvre un père meurtri depuis le mariage de sa fille avec un gaouri. Le jeune homme, qui a tout fait pour s'intégrer, se voit reprocher d'avoir renié ses origines. Malick à son tour souligne le manque de tolérance et le refus de s'intégrer de Chibani.
À travers ce dialogue haut en couleur, deux visions de l'immigration s'affrontent, celle de la première et de la deuxième génération. Un livre choc, à la fois réaliste et poétique sur un sujet très sensible.
Frédéric Fontès
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