Didier Coviaux, fameux libraire au Comptoir des Mots, Paris 20e, est toujours de précieux conseil. La dernière fois qu'il m'a incité à lire un roman publié par les éditions Rouergue, c'était avec l'excellent Code 1879 de Dan Waddell. Il récidive donc, à l'occasion de la sortie d'un nouveau livre dans la collection Rouergue Noir, en nous invitant à découvrir Promenade du crime de Peter Guttridge. Traduit par Jean-René Dastugue (à qui l'ont doit justement la traduction des romans de Dan Waddell chez le même éditeur), il s'agit du premier opus de la Trilogie de Brighton.
Juillet 2009. Brighton, villégiature haute en couleur du sud de
l'Angleterre, est une capitale du crime où s'affrontent familles
locales et mafias venues d'Europe de l'Est. La police cerne une
maison où se terre un dangereux criminel. Mais, en quelques
secondes, sans que rien n'ait pu le laisser pressentir, l'opération
tourne au carnage, provoquant une émeute dans la ville. Robert
Watts, chef de la police, se voit contraint de démissionner tandis
que les officiers ayant participé au raid sont retrouvés morts,
un à un.
Watts a-t-il été piégé ? Qui avait intérêt à le faire tomber ? Quels
sont les liens entre le gouvernement et la pègre locale ? Alors
que l'enquête est rapidement enterrée et que les hommes de
la police gardent obstinément le silence, un dossier ressurgit,
portant sur la disparition, dans les années 1930, d'une jeune
femme dont le corps démembré avait été retrouvé disséminé
dans des malles. Cette affaire criminelle va s'avérer coïncider
étrangement avec les événements du présent.
Sur fond de corruption et de luttes d'influence, Peter Guttridge
nous fait plonger dans un monde où une ligne étroite sépare la
vie étincelante d'une caste de viveurs et les bas-fonds d'une ville
où quiconque peut disparaître à jamais.
Frédéric Fontès
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