C'est ce soir que la chaîne Arté diffuse Boy A réalisé par John Crowley, l'adaptation ciné du roman de Jonathan Trigell, Jeux d'enfants, traduit par Isabelle Maillet pour les éditions Gallimard. Voici ce que j'en disais en 2007 :
Un roman qui ne laissera pas son lecteur
indifférent ... On ne peut qu'être sensible aux efforts de Jack pour
commencer sa nouvelle vie tout en sachant que cette fameuse épée de
Damoclès plane toujours au dessus de sa tête. Cela rend la lecture du
roman encore plus éprouvante dans le sens où se doute que l'histoire de
Jack que l'on a pris en route à la lettre A trouvera de manière
irrémédiable un point final via la lettre Z ...
Un petit reproche peut être pour l'adaptation du roman. Je n'aime pas
trop lire une histoire qui se passe en Angleterre et trouver des
références françaises dans le texte, ça me sort de ma lecture, c'est
dommage...
C'est toujours le problème de vouloir par exemple trouver les correspondances françaises de programmes TV étrangers, etc.
Qui est Jack ?
Qui est ce jeune homme de vingt-quatre ans accompagné d'un tuteur jouant
les pères adoptifs ? Qui est cet adolescent mal dégrossi au
comportement infantile ? Pourquoi se retourne-t-il à chaque coin de rue
de cette ville qu'il semble ne pas connaître ? Que cherche-t-il à cacher
? Pourquoi vit-il sous une fausse identité ? Progressivement, la
lumière se fait sur Jack et son implication dans un des faits divers les
plus sordides que la Grande-Bretagne ait connus. La rédemption est-elle
possible lorsque l'on a commis l'irréparable ? Comment retrouver sa
place dans un monde auquel on n'a jamais vraiment appartenu ? Enfant
meurtrier, bête noire d'une société puritaine vindicative et peu prompte
au pardon, quel avenir pour Jack, ce garçon que les tabloïds anglais
traquent et surnomment "le monstre" ?
Frédéric Fontès
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