Avant une éventuelle publication aux éditions des Presses de la Cité, le troisième roman de Gregg Hurwitz, Ton tour viendra, est disponible en exclusivité aux éditions France Loisirs. Un auteur à surveiller de très près, depuis la sortie de ses précédents romans, Je te vois et Nous savons tout, deux pépites du genre.
Mike, quatre ans, attend son père dans un parc. Ce dernier lui a promis qu’il reviendrait le chercher. Il n’a pas tenu sa promesse... Pourquoi ? Trente ans plus tard, Mike, marié et père d’une fillette de huit ans, ignore toujours qui il est et d’où il vient. Mais deux individus qui semblent tout savoir de lui commencent à le harceler, avant de s’en prendre à sa fille. Le passé de Mike l’a rattrapé...
Frédéric Fontès
vendredi 30 décembre 2011
Les éditions Galimatias
Le galimatias, c'est le charabia, le baragouin. C'est aussi le nom d'une nouvelle maison d'éditions fondée par un couple, Radu Bata et Carmen Duca. Et ce sont surtout deux auteurs dont les écrits nous sont chaudement recommandés par Claude Mesplède. Ce dernier étant particulièrement élogieux tant sur leurs personnes que sur leurs arts, je me suis empressé de passer commande de leurs deux ouvrages.
Claude Mesplède : "En novembre, j'étais invité à Vienne, pour le week-end "sang d'encre" organisé par mon bon et vieil ami François Joly (si je dis vieil c'est parce qu'on se connait depuis longtemps car François est la jeunesse incarnée). Lors du salon j'ai fait connaissance avec un couple sympathique, habitant Grenoble depuis plus de vingt ans et parlant et écrivant une langue française avec une rare élégance. Vous allez me dire qu'un Français est le mieux à même de parler sa langue. Certes, vais-je vous répondre mais mon couple, aujourd'hui français, est d'origine roumaine. Voilà pour les présentations rapides, mais comme j'aime bien botter le cul du destin, je ne pouvais pas ignorer que ces nouveaux amis écrivent, oui ils écrivent des livres. Carmen Duca a signé un polar "la fièvre des corps sauvages" et son ami Thomas Mann (oui je pense qu'il s'agit d'un pseudonyme quoique) un roman non polar dont je vous livre une phrase qui vous donnera le ton du roman, publié chez Galimatias, la maison d'édition créée par mes deux phénomènes que j'aimerai mieux faire connaitre et pourquoi pas tant que vous y êtes leur faire une petite place dans des salons ? Organisateurs à votre perspicacité pour découvrir ces écrivains de talent. Mais voici venir l'extrait. On se tait et on écoute :"
"Mine de petits riens sur un lit à baldaquin" (www.editions-galimatias.fr ) :
"POISSON D'AMOUR
Pendant que je trompais ma femme, entre trois heures et trois heures trente, avec une nymphette aux cuisses d’écailles, à l’autre bout du lit, dans la chaleur de la nuit, elle se laissait séduire par un hippocampe plus entreprenant.
Au réveil, on avait du mal à dissimuler les nageoires qui nous avaient poussé."
Les éditions Galimatias publient donc leurs deux premiers livres en ouvrant les deux principales collections de la maison, Galimatias Gris (dédiée aux nouvelles, à la poésie, au roman, etc.) et Galimatias Noir (consacrée aux romans policiers).
Le premier se nomme Mine de petits riens sur un lit à baldaquin. Il est écrit par Radu Bata dans la collection Galimatias Gris.
Une course intérieure au bout de la nuit dont les étapes sont étonnantes. Un parcours personnel en morceaux, à mi-chemin entre journal, poésie et narration, où le langage et ses éclairages font des pirouettes quand ils ne sortent pas du chapeau des lapins volants.
« Mine de petits riens sur un lit à baldaquin » est « le testament français d’un voyageur sans bagages »
Vous pouvez commander le livre en cliquant ICI.
Le second roman se nomme La Fièvre des corps célestes. Il est écrit par Carmen Duca dans la collection Galimatias Noir.
Ami est secrétaire dans une agence de détectives. Submergée par la paperasse et clouée à son fauteuil à longueur de journée, son rêve est de participer à une enquête sur le terrain. Riche de sa «double existence» et des visions qui la titillent depuis sa première vie, elle s’imagine avoir des pouvoirs un peu paranormaux pour tirer au clair des investigations en panne sèche. L’occasion semble se présenter quand Marine Farinas demande à Théo, son patron, de résoudre l’insoluble énigme de l’assassinat de sa sœur. Ami réussira-t-elle là où la police a échoué ? Une enquête «longue distance» parsemée d’épices et de retournements, avec des incursions dans Bologne et Miami, dont la morale est quelque peu cosmogonique : les planètes n’abandonnent jamais la partie.
Vous pouvez commander le livre en cliquant ICI.
Les deux illustrations de couvertures sont signées Gwen Keraval. C'est le dernier sujet que je lance en 2011, je repasserai dans le coin début 2012 pour vous faire partager mes impressions de lecture.
J'en profite également pour remercier les lecteurs et lectrices fidèles qui passent ici de temps en temps et qui permettent à 4decouv de tripler son nombre de visiteurs en l'espace d'une année. Un grand merci à vous donc pour votre confiance et votre curiosité. Bonnes fêtes de fin d'année et surtout, bonnes lectures !
Frédéric Fontès
jeudi 29 décembre 2011
Chronique : Batignolles Rhapsody de Maxime Gillio (Krakoen)
Présentation ICI. |
Frédéric Fontès
mercredi 28 décembre 2011
Un vrai jeu d'enfant de François-Xavier Dillard (Fleuve Noir)
Le premier roman de François-Xavier Dillard sera publié aux éditions du Fleuve Noir. Un vrai jeu d'enfant sera disponible en librairie le 12 janvier prochain.
Et si le coup du siècle était aussi simple qu'un jeu d'enfant ? Une étudiante fauchée accepte un job facile et bien payé : convoyer incognito la nouvelle collection d'un bijoutier de la place Vendôme. Personne ne pourra deviner qu'elle transporte des millions dans son sac à dos. Ce sera un jeu d'enfant. Un ex-taulard accepte un dernier coup avant de se ranger : intercepter une gamine dont le sac à dos est rempli de diamants. Une affaire sans risque et sans violence. Un vrai jeu d'enfant.
Un flic en mal de reconnaissance se voit confier un dossier en or : un indic a parlé d'un sale coup qui se prépare place Vendôme. Intervenir sera pour lui un jeu d'enfant.
Frédéric Fontès
Et si le coup du siècle était aussi simple qu'un jeu d'enfant ? Une étudiante fauchée accepte un job facile et bien payé : convoyer incognito la nouvelle collection d'un bijoutier de la place Vendôme. Personne ne pourra deviner qu'elle transporte des millions dans son sac à dos. Ce sera un jeu d'enfant. Un ex-taulard accepte un dernier coup avant de se ranger : intercepter une gamine dont le sac à dos est rempli de diamants. Une affaire sans risque et sans violence. Un vrai jeu d'enfant.
Un flic en mal de reconnaissance se voit confier un dossier en or : un indic a parlé d'un sale coup qui se prépare place Vendôme. Intervenir sera pour lui un jeu d'enfant.
Frédéric Fontès
mardi 27 décembre 2011
Le Champ du potier de Andrea Camilleri (Fleuve Noir)
J'ai fait connaissance avec l'univers d'Andrea Camilleri via Meurtre aux poissons rouges, qu'il a co-écrit avec Carlo Lucarelli. Ma première rencontre avec le commissaire Montalbano mais certainement pas la dernière.
La nouvelle enquête qui lui est consacrée sera publié le 12 janvier prochain aux éditions du Fleuve Noir. Le Champ du potier est traduit par Serge Quadrupani.
Non loin de Vigatà, sur une terre argileuse qui n'intéresse que les potiers, le corps d'un homme est découvert dans un sac en plastique, défiguré, découpé en trente morceaux. Tout porte à croire que l'inconnu a été victime d'une vendetta. Au même moment, une jeune femme vient de signaler la disparition de son mari, un officier de marine colombien d'origine sicilienne.
Chargé de l'enquête, le commissaire Montalbano décèle une référence à un passage des Évangiles : après avoir trahi Jésus, Judas, pris de remords, jette dans le sanctuaire trente pièces d'argent, qui serviront à acheter le « champ du potier », destiné à a sépulture des étrangers.
Mais tout cela paraît trop bien orchestré, et Montalbano se demande si l'on n'essaierait as de l'orienter sur une fausse piste...
Frédéric Fontès
La nouvelle enquête qui lui est consacrée sera publié le 12 janvier prochain aux éditions du Fleuve Noir. Le Champ du potier est traduit par Serge Quadrupani.
Non loin de Vigatà, sur une terre argileuse qui n'intéresse que les potiers, le corps d'un homme est découvert dans un sac en plastique, défiguré, découpé en trente morceaux. Tout porte à croire que l'inconnu a été victime d'une vendetta. Au même moment, une jeune femme vient de signaler la disparition de son mari, un officier de marine colombien d'origine sicilienne.
Chargé de l'enquête, le commissaire Montalbano décèle une référence à un passage des Évangiles : après avoir trahi Jésus, Judas, pris de remords, jette dans le sanctuaire trente pièces d'argent, qui serviront à acheter le « champ du potier », destiné à a sépulture des étrangers.
Mais tout cela paraît trop bien orchestré, et Montalbano se demande si l'on n'essaierait as de l'orienter sur une fausse piste...
Frédéric Fontès
vendredi 23 décembre 2011
Ton visage de Pascal Millet (Rue du Départ)
C'est la romancière Lalie Walker qui m'a fait prendre connaissance de l'existence de ce roman. Elle y signe d'ailleurs une très belle préface et invite son monde à découvrir la prose de l'auteur, dans ce roman publié par une éditrice du Havres des éditions Rue du Départ. Vous pouvez vous procurer un exemplaire soit à la librairie Terminus Polar soit en contactant directement l'éditeur (Éditions Rue du Départ, 26 rue des Galions, 76600 Le Havre).
À lire une très belle chronique de Claude Le Nocher disponible ICI.
"Il la revit dans son rêve, la tête osciller dans le vide, ses longs cheveux blonds entortillés entre les doigts boudinés et crasseux du poilu. Un doute, une intuition soudaine l’assaillit. Il abandonna la couette sur la chaise et alla vérifier dans chacune des pièces de l’appartement les photographies encadrées ou punaisées sur les murs. Quelques-unes le représentaient, lui, à côté d’une femme. Déconcerté, il les décrocha toutes…"
Frédéric Fontès
À lire une très belle chronique de Claude Le Nocher disponible ICI.
"Il la revit dans son rêve, la tête osciller dans le vide, ses longs cheveux blonds entortillés entre les doigts boudinés et crasseux du poilu. Un doute, une intuition soudaine l’assaillit. Il abandonna la couette sur la chaise et alla vérifier dans chacune des pièces de l’appartement les photographies encadrées ou punaisées sur les murs. Quelques-unes le représentaient, lui, à côté d’une femme. Déconcerté, il les décrocha toutes…"
Frédéric Fontès
Le troisième pôle de Guillaume Lebeau (Marabout)
Le très prolifique Guillaume Lebeau sort son nouveau roman aux éditions Marabout. Le troisième pôle est disponible depuis le 02 novembre dernier et conte les aventures de Smila Sibir.
1912, au Cap Nord en Norvège. Un enfant est atrocement sacrifié au nom d’un rituel à Gaïa. 1996, à Jökulsárlón en Islande. Le corps d’une jeune femme nue et entièrement recouvert de tatouages est découvert, emprisonné dans la glace.
Novembre 2010, à Spitzberg entre la Norvège et le pôle nord. Smila, une jeune paléoclimatologue française, tente de rejoindre son père, chercheur sur la base de Ny-Ålesund, pour lui apporter une série de documents qu’il lui a demandés. Mais au moment où elle arrive sur la base, celle-ci est attaquée et mise à sac par un groupe d’hommes surentraînés. Le père de Smila meurt dans l’incendie de Ny-Ålesund avant d’avoir pu lui révéler l’objet de ses recherches. Que cherchait à détruire ce gang ? Quelles recherches menait le père de Smila ? Quels secrets renferment les documents du père de Smila ? Dans cette enquête qui la mènera aux quatre coins du monde, la paléoclimatologue découvrira qu’une sombre organisation cherche à troubler l’ordre mondial…
Frédéric Fontès
1912, au Cap Nord en Norvège. Un enfant est atrocement sacrifié au nom d’un rituel à Gaïa. 1996, à Jökulsárlón en Islande. Le corps d’une jeune femme nue et entièrement recouvert de tatouages est découvert, emprisonné dans la glace.
Novembre 2010, à Spitzberg entre la Norvège et le pôle nord. Smila, une jeune paléoclimatologue française, tente de rejoindre son père, chercheur sur la base de Ny-Ålesund, pour lui apporter une série de documents qu’il lui a demandés. Mais au moment où elle arrive sur la base, celle-ci est attaquée et mise à sac par un groupe d’hommes surentraînés. Le père de Smila meurt dans l’incendie de Ny-Ålesund avant d’avoir pu lui révéler l’objet de ses recherches. Que cherchait à détruire ce gang ? Quelles recherches menait le père de Smila ? Quels secrets renferment les documents du père de Smila ? Dans cette enquête qui la mènera aux quatre coins du monde, la paléoclimatologue découvrira qu’une sombre organisation cherche à troubler l’ordre mondial…
Frédéric Fontès
jeudi 22 décembre 2011
Batignolles Rhapsody de Maxime Gillio (Krakoen)
Disponible aux éditions Krakoen le 15 janvier 2012, le nouveau bébé de Maxime Gillio a pour titre Batignolles Rhapsody. Le fan de Queen que je suis ne peut rester de marbre face à ce qui semble être un vibrant hommage à l'un des groupes qui a fortement marqué la pop rock anglaise. Mythique quoi ! Je vais mettre la main dessus et je repasserai en parler.
Qui veut vivre pour toujours ? Frédéric Pluton, sosie officiel de Freddie Mercury, n’a pas le temps de répondre, foudroyé sur scène, assassiné en direct sous les projecteurs d’une boîte gay parisienne. Très vite, les autres membres du groupe craignent pour leur vie. La journaliste Stella Poliakov se saisit de l’enquête mais elle ne s’attendait pas à ce que son propre passé refasse surface. Entre les frappés du show-biz et les démons de sa jeunesse, elle risque, elle aussi, de mordre la poussière.
Frédéric Fontès
Qui veut vivre pour toujours ? Frédéric Pluton, sosie officiel de Freddie Mercury, n’a pas le temps de répondre, foudroyé sur scène, assassiné en direct sous les projecteurs d’une boîte gay parisienne. Très vite, les autres membres du groupe craignent pour leur vie. La journaliste Stella Poliakov se saisit de l’enquête mais elle ne s’attendait pas à ce que son propre passé refasse surface. Entre les frappés du show-biz et les démons de sa jeunesse, elle risque, elle aussi, de mordre la poussière.
Frédéric Fontès
Glacé de Bernard Minier (XO)
Publié en février dernier par les éditions XO, Glacé est le premier roman de Bernard Minier. Je viens d'entamer la lecture du livre dans le cadre du Prix Polars Pourpres 2011 pour lequel il est finaliste.
Décembre 2008, dans une vallée encaissée des Pyrénées. Au petit matin, les ouvriers d’une centrale hydroélectrique découvrent le cadavre d’un cheval sans tête, accroché à la falaise glacée. Le même jour, une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée. Le commandant Servaz, 40 ans, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier cette enquête, la plus étrange de toute sa carrière. Pourquoi avoir tué ce cheval à 2 000 mètres d’altitude ? Serait-ce, pour Servaz, le début du cauchemar ?
Frédéric Fontès
Décembre 2008, dans une vallée encaissée des Pyrénées. Au petit matin, les ouvriers d’une centrale hydroélectrique découvrent le cadavre d’un cheval sans tête, accroché à la falaise glacée. Le même jour, une jeune psychologue prend son premier poste dans le centre psychiatrique de haute sécurité qui surplombe la vallée. Le commandant Servaz, 40 ans, flic hypocondriaque et intuitif, se voit confier cette enquête, la plus étrange de toute sa carrière. Pourquoi avoir tué ce cheval à 2 000 mètres d’altitude ? Serait-ce, pour Servaz, le début du cauchemar ?
Frédéric Fontès
mercredi 21 décembre 2011
Chronique : Le Cramé de Jacques Olivier Bosco (Jigal)
Présentation ICI |
Une lecture que je conseille vivement, malgré une fin chaotique dans la forme (les origines du Cramé que l'on nous déballe d'un bloc sous un prétexte peu crédible ne me semble pas être raconter à un moment qui s'y prête) et dans le fond (un pseudo groupe d'actions dont les motivations sont plus que tirées par les cheveux). Deux éléments plombant un peu la fin du roman, qui jusque là avançait tambour battant et sans temps mort.
Malgré ces quelques maladresses, Le Cramé est un roman enthousiasmant, jouissif et percutant avec sa dose de séquences chocs. Jacques-Olivier Bosco semble parfaitement à l'aise pour nous dépeindre aussi bien les rêves des bandits que les cauchemars des policiers (et vice versa), au sein d'un univers qu'il semble avoir pris grand plaisir à construire et faire vivre. J'ai hâte de découvrir son premier roman et j'espère avoir l'occasion de lire son prochain. Aux vues des nombreuses qualités de ce Cramé, il y a fort à parier que ce prochain roman fera partie des lectures indispensables au moment de sa sortie.
Frédéric Fontès
Au lieu-dit Noir-Etang... de Thomas H. Cook (Seuil)
Au lieu-dit Noir-Étang... (The Chatham School Affair) de Thomas H. Cook sera publié le 12 janvier prochain aux éditions du Seuil. Il est traduit par Philippe Loubat-Delranc.
Août 1926. Chatham, Nouvelle-Angleterre : son église, son port de pêche et son école de garçons fondée par Arthur Griswald qui la dirige avec probité. L’arrivée à Chatham School de la belle Mlle Channing, prof d’arts plastiques, paraît anodine en soi, mais un an plus tard, dans cette petite ville paisible, il y aura eu plusieurs morts.
Henry, le fils adolescent de Griswald, est vite fasciné par celle qui l’encourage à « vivre ses passions jusqu’au bout ». L’idéal de vie droite et conventionnelle que prône son père lui semble désormais un carcan. Complice muet et narrateur peu fiable, il assiste à la naissance d’un amour tragique entre Mlle Channing et son voisin M. Reed, professeur de lettres et père de famille. Il voit en eux « des versions modernes de Catherine et de Heathcliff ». Mais l’adultère est mal vu à l’époque, et après le drame qui entraine la chute de Chatham School, le lecteur ne peut que se demander, tout comme le procureur : « Que s’est-il réellement passé au Noir-Étang ce jour-là ? »
Utilisant avec une subtilité machiavélique la palette des apparences, des dits et des non-dits, Thomas H. Cook allie à une tragédie passionnelle digne des classiques du XIXe siècle un suspense d’une ambiguïté insoutenable.
Né en 1947, Thomas H. Cook a été professeur d’histoire et secrétaire de rédaction au magazine Atlanta avant de se consacrer au roman. Il vit à New York et au cap Cod. Un Edgar Award a récompensé Au lieu-dit Noir-Étang...Frédéric Fontès
samedi 17 décembre 2011
Départ de feu de Alex Berenson (Calmann-Lévy)
Départ de feu est le titre du nouveau roman de Alex Berenson, à paraitre en mars 2012 aux éditions Calmann-Lévy, dans la collection Robert Pépin présente...
Un matin, tôt, un retraité de la CIA est abattu en pleine rue. Ce même jour, dans la soirée, un ancien ranger de l’armée américaine est tué sur le pas de sa porte. Le lendemain, l’agent Wells est rappelé au siège de la CIA et reçoit l’ordre d’enquêter sur ces meurtres. Les victimes faisaient toutes partie d’une équipe de dix interrogateurs opérant secrètement en Pologne. Leur but : recueillir des renseignements cruciaux pour la sécurité des États-Unis. Leurs méthodes : utiliser tous les moyens nécessaires pour les obtenir de djihadistes endurcis. La piste la plus vraisemblable étant celle d’une vengeance d’Al-Qaida ou d’une organisation islamiste prônant le recours à des attentats anti-américains, Wells part pour Le Caire, où il passe dans la clandestinité pour renouer certains contacts qui lui ont déjà été utiles par le passé. Mais ce n’est pas en Égypte que se trouve la solution, et pour la découvrir, Wells devra affronter des obstacles auxquels il ne s’attendait pas et, plus grave et dangereux encore, enquêter auprès de personnes passées maîtres dans l’art du double jeu.
Frédéric Fontès
Un matin, tôt, un retraité de la CIA est abattu en pleine rue. Ce même jour, dans la soirée, un ancien ranger de l’armée américaine est tué sur le pas de sa porte. Le lendemain, l’agent Wells est rappelé au siège de la CIA et reçoit l’ordre d’enquêter sur ces meurtres. Les victimes faisaient toutes partie d’une équipe de dix interrogateurs opérant secrètement en Pologne. Leur but : recueillir des renseignements cruciaux pour la sécurité des États-Unis. Leurs méthodes : utiliser tous les moyens nécessaires pour les obtenir de djihadistes endurcis. La piste la plus vraisemblable étant celle d’une vengeance d’Al-Qaida ou d’une organisation islamiste prônant le recours à des attentats anti-américains, Wells part pour Le Caire, où il passe dans la clandestinité pour renouer certains contacts qui lui ont déjà été utiles par le passé. Mais ce n’est pas en Égypte que se trouve la solution, et pour la découvrir, Wells devra affronter des obstacles auxquels il ne s’attendait pas et, plus grave et dangereux encore, enquêter auprès de personnes passées maîtres dans l’art du double jeu.
Frédéric Fontès
vendredi 16 décembre 2011
Au-delà du périph de Pascal Candia (Sirius)
Au-delà du périph, le quatrième opus des aventures du gang Sinclair de Pascal Candia sera publié le 03 janvier 2012 au éditions Sirius. Vous pouvez toujours commander les précédents romans de l'auteur en cliquant ICI.
Région parisienne, 2012. Ils sont quatre. Hier criminels défiant l'ordre, aujourd'hui équipe de l'ombre pour le compte de la justice. Christian Sainclair et Valérie, « Attila » et Maria-Carmen avaient tout pour mal finir, mais grâce au commissaire Lambrosi, ils se sont racheté une conduite. Difficile à tenir, lorsque l'on traque les truands sans carte de police, mais c'est le prix de leur liberté... Aussi, lorsque Lambrosi leur demande de retrouver une mallette volée à un maître-chanteur notoire, l'affaire leur semble d'abord simple. Oui, mais la mallette est en titane. Oui, mais elle traîne trois cadavres dans son sillage. Oui, mais sa disparition semble inquiéter en très haut lieu. Alors, pour le « gang Sainclair », commence une enquête qui les mènera aux quatre coins de l'Île de France, sur les traces d'un secret dont pourrait dépendre jusqu'à l'avenir de la République...
Frédéric Fontès
Les traces de l'araignée de Kathy Reichs (Robert Laffont)
Et de treize ! Le treizième roman de Kathy Reichs consacré à son héroïne Temperance Brennan (que l'on retrouve dans la série TV Bones avec Emily Deschanel, série dont Kathy Reichs est la productrice) sera publié le 09 février 2012 aux éditions Robert Laffont.
Qui est le noyé d'Hemmingford, Québec, retrouvé enveloppé dans du film plastique ? S'agit-il de John Lowery, surnommé l'Araignée, pourtant déclaré mort dans un crash au Vietnam en 1968 ? Ou de son jumeau, Thomas ? A moins que ce ne soit son cousin, qui lui ressemblait tant ? Tempe se débat dans cet imbroglio, alors que sa fille Katy pleure son fiancé Coop tué dans un guet-apens en Afghanistan. Quittant le Québec pour Hawaï, direction le centre d'identification des dépouilles de soldats morts en mission, Tempe, accompagnée de Katy, est rejointe par son collègue et ex-amant Ryan, lui-même accompagné de sa fille Lily. Ambiance conflictuelle garantie ! Bien qu'elle ne dispose que de peu de restes du corps, Tempe réussit, grâce à ses observations et ses brillantes déductions, à reconstituer ce qui a pu se passer durant le fameux crash. Mais alors qu'elle se croit parvenue au terme de son enquête, elle est violemment agressée et manque d'y laisser sa peau.
L'auteure, sans jamais laisser retomber la tension, nous entraîne alors dans un tourbillon d'aventures et de coups de théâtre, entre menaces mafieuses, usurpation d'identité, double ADN. Le lecteur n'est pas au bout de ses surprises.
Frédéric Fontès
Qui est le noyé d'Hemmingford, Québec, retrouvé enveloppé dans du film plastique ? S'agit-il de John Lowery, surnommé l'Araignée, pourtant déclaré mort dans un crash au Vietnam en 1968 ? Ou de son jumeau, Thomas ? A moins que ce ne soit son cousin, qui lui ressemblait tant ? Tempe se débat dans cet imbroglio, alors que sa fille Katy pleure son fiancé Coop tué dans un guet-apens en Afghanistan. Quittant le Québec pour Hawaï, direction le centre d'identification des dépouilles de soldats morts en mission, Tempe, accompagnée de Katy, est rejointe par son collègue et ex-amant Ryan, lui-même accompagné de sa fille Lily. Ambiance conflictuelle garantie ! Bien qu'elle ne dispose que de peu de restes du corps, Tempe réussit, grâce à ses observations et ses brillantes déductions, à reconstituer ce qui a pu se passer durant le fameux crash. Mais alors qu'elle se croit parvenue au terme de son enquête, elle est violemment agressée et manque d'y laisser sa peau.
L'auteure, sans jamais laisser retomber la tension, nous entraîne alors dans un tourbillon d'aventures et de coups de théâtre, entre menaces mafieuses, usurpation d'identité, double ADN. Le lecteur n'est pas au bout de ses surprises.
Frédéric Fontès
jeudi 15 décembre 2011
L'Invisible de Robert Pobi (Sonatine)
Après nous avoir fait découvrir Jesse Kellerman avec Les Visages et SJ Watson avec Avant d'aller dormir, Sonatine nous promet pour le mois de mai prochain une nouvelle révélation avec le premier roman de Robert Pobi, L'Invisible. Il est traduit par Fabrice Pointeau.
Le pitch de départ est certes un classique dans le genre mais le roman s'annonce particulièrement oppressant. L'utilisation de la peinture dans le thriller m'intéresse vivement, j'avais adoré ce point de vue et l'utilisation de cet univers dans le roman de Jesse Kellerman, cité plus haut.
Dans ce premier roman impressionnant, Robert Pobi s’intéresse à un trait commun que partagent artistes, médecins et policiers, celui d’interroger obsessionnellement les apparences afin d’atteindre, peut-être, la vérité qui se cache derrière. Avec une efficacité et une maîtrise dignes des plus grands auteurs de thrillers, il tient le lecteur en haleine de la première à la dernière page, au fil d’une intrigue machiavélique, jusqu’au coup de théâtre final, qui place le livre au niveau des plus grandes réussites du genre. Inlassable voyageur, Robert Pobi a longtemps travaillé dans le monde des antiquités. Il vit au Canada. L’Invisible est son premier roman.
"Artistes, médecins et policiers" je rajouterai dans cette liste les éditeurs et en bout de chaînes, les lecteurs, comme je l'évoquais dans ma chronique des Visages de Kellerman :
Vous comprendrez donc que puisse être impatient d'être en mai !
Montauk, Nouvelle-Angleterre. Jack Cole revient pour la première fois depuis près de trente ans dans la maison où il a grandi. Son père, Jacob Coleridge, un peintre reconnu et célébré dans tout le pays à l’égal de Jackson Pollock, y vit reclus depuis des années, souffrant de la maladie d’Alzheimer. Son état a récemment empiré et une crise de démence l’a conduit à l’hôpital. Si ses jours ne sont pas en danger, ses moments de lucidité sont rares. Jack, qui a le corps entièrement tatoué d’un chant de L’Enfer de Dante, souvenir d’une jeunesse perturbée, est lui aussi un artiste en son genre. Travaillant en indépendant pour le FBI, il possède un don unique pour lire les scènes de crime et entrer dans l’esprit des psychopathes. Alors qu’un terrible ouragan s’approche des côtes, Dan Hauser, le shérif de la ville, profite de la présence de Jack pour lui demander de l’aider à résoudre un double assassinat, celui d’une femme et d’un enfant dont on ignore les identités. Devant la méthode employée par le tueur, Jack ne peut s’empêcher de faire le lien avec un autre crime, jamais résolu, le meurtre de sa mère lorsqu’il avait 12 ans. Alors que le village est bientôt coupé du monde par la tempête, les meurtres se succèdent et Jack est bientôt convaincu que son père connaît l’identité de l’assassin. La clé réside-t-elle dans les 5 000 mystérieux tableaux qu’il a peints inlassablement ces dernières années et qui semblent constituer une sorte d’étrange puzzle ? C’est dans l’esprit de son père que Jack va cette fois devoir entrer, comme il entre d’habitude dans celui des criminels, pour trouver une vérité complètement inattendue.
Frédéric Fontès
Le pitch de départ est certes un classique dans le genre mais le roman s'annonce particulièrement oppressant. L'utilisation de la peinture dans le thriller m'intéresse vivement, j'avais adoré ce point de vue et l'utilisation de cet univers dans le roman de Jesse Kellerman, cité plus haut.
Dans ce premier roman impressionnant, Robert Pobi s’intéresse à un trait commun que partagent artistes, médecins et policiers, celui d’interroger obsessionnellement les apparences afin d’atteindre, peut-être, la vérité qui se cache derrière. Avec une efficacité et une maîtrise dignes des plus grands auteurs de thrillers, il tient le lecteur en haleine de la première à la dernière page, au fil d’une intrigue machiavélique, jusqu’au coup de théâtre final, qui place le livre au niveau des plus grandes réussites du genre. Inlassable voyageur, Robert Pobi a longtemps travaillé dans le monde des antiquités. Il vit au Canada. L’Invisible est son premier roman.
"Artistes, médecins et policiers" je rajouterai dans cette liste les éditeurs et en bout de chaînes, les lecteurs, comme je l'évoquais dans ma chronique des Visages de Kellerman :
"L'approche de l'auteur est intéressante. Son personnage principal est responsable d'une galerie d'art. Et rentrer dans son esprit pour comprendre son métier, c'est rentrer dans la tête d'un auteur ou d'un éditeur quand il s'agit d'un roman.Le romancier produit des mots qui vont nous donner sa vision du monde. Un peu comme un peintre qui va mettre dans un cadre sa vision particulière d'une scène, d'un monde, d'un univers dont il crée les codes et les règles. L'art du galeriste est de mettre en avant cette vision, de la sublimer, de lui donner un sens, de la mettre en lumière. "
Vous comprendrez donc que puisse être impatient d'être en mai !
Montauk, Nouvelle-Angleterre. Jack Cole revient pour la première fois depuis près de trente ans dans la maison où il a grandi. Son père, Jacob Coleridge, un peintre reconnu et célébré dans tout le pays à l’égal de Jackson Pollock, y vit reclus depuis des années, souffrant de la maladie d’Alzheimer. Son état a récemment empiré et une crise de démence l’a conduit à l’hôpital. Si ses jours ne sont pas en danger, ses moments de lucidité sont rares. Jack, qui a le corps entièrement tatoué d’un chant de L’Enfer de Dante, souvenir d’une jeunesse perturbée, est lui aussi un artiste en son genre. Travaillant en indépendant pour le FBI, il possède un don unique pour lire les scènes de crime et entrer dans l’esprit des psychopathes. Alors qu’un terrible ouragan s’approche des côtes, Dan Hauser, le shérif de la ville, profite de la présence de Jack pour lui demander de l’aider à résoudre un double assassinat, celui d’une femme et d’un enfant dont on ignore les identités. Devant la méthode employée par le tueur, Jack ne peut s’empêcher de faire le lien avec un autre crime, jamais résolu, le meurtre de sa mère lorsqu’il avait 12 ans. Alors que le village est bientôt coupé du monde par la tempête, les meurtres se succèdent et Jack est bientôt convaincu que son père connaît l’identité de l’assassin. La clé réside-t-elle dans les 5 000 mystérieux tableaux qu’il a peints inlassablement ces dernières années et qui semblent constituer une sorte d’étrange puzzle ? C’est dans l’esprit de son père que Jack va cette fois devoir entrer, comme il entre d’habitude dans celui des criminels, pour trouver une vérité complètement inattendue.
Frédéric Fontès
mercredi 14 décembre 2011
221b Baker Street de Graham Moore (Cherche-Midi)
Sherlock Holmes encore à l'honneur en 2012 ? Dans 221b Baker Street de Graham Moore, traduit par Françoise Smith, à paraitre le 01e janvier 2012 aux éditions du Cherche-Midi, vous retrouverez l'univers du célèbre détective dans une enquête qui s'annonce passionnante.
En décembre 1893, les fans de Sherlock Holmes ouvrirent avec empressement leur Strand Magazine, attendant la prochaine aventure du célèbre détective mais ils ne découvrirent alors que l’impensable : son créateur, Arthur Conan Doyle avait éliminé son héros. London sombra dans le deuil, la foule arborant des brassards noirs en signe de tristesse et accusa Conan Doyle d’être son assassin.
Puis, en 1901, avec autant de brutalité, Conan Doyle le ressuscita. Bien que le célèbre écrivain écrivait un journal très précis de ses journées et de son travail, Conan Doyle n’expliqua jamais ce brutal revirement. Après sa mort, un de ses journaux daté de la période intermédiaire vint à manquer et depuis n’a jamais été retrouvé.
Peut-être...
Quand le spécialiste en littérature Harold White est intronisé dans la confrérie des Admirateurs de Sherlock Holmes, "Les Irréguliers de Baker Street", il n’avait jamais imaginé qu’il se retrouverait dans la véritable chasse au St Graal des "Holmesophiles" : retrouver le journal disparu. Mais quand le corps d’un éminent spécialiste de Doyle est retrouvé assassiné dans une chambre d’hôtel, c’est Harold qui mène l’enquête en utilisant les méthodes pêchées dans les innombrables histoires du détective, autant pour retrouver le journal que l’assassin.
Source du texte : http://www.blue-moon.fr/spip.php?article5864
Frédéric Fontès
En décembre 1893, les fans de Sherlock Holmes ouvrirent avec empressement leur Strand Magazine, attendant la prochaine aventure du célèbre détective mais ils ne découvrirent alors que l’impensable : son créateur, Arthur Conan Doyle avait éliminé son héros. London sombra dans le deuil, la foule arborant des brassards noirs en signe de tristesse et accusa Conan Doyle d’être son assassin.
Puis, en 1901, avec autant de brutalité, Conan Doyle le ressuscita. Bien que le célèbre écrivain écrivait un journal très précis de ses journées et de son travail, Conan Doyle n’expliqua jamais ce brutal revirement. Après sa mort, un de ses journaux daté de la période intermédiaire vint à manquer et depuis n’a jamais été retrouvé.
Peut-être...
Quand le spécialiste en littérature Harold White est intronisé dans la confrérie des Admirateurs de Sherlock Holmes, "Les Irréguliers de Baker Street", il n’avait jamais imaginé qu’il se retrouverait dans la véritable chasse au St Graal des "Holmesophiles" : retrouver le journal disparu. Mais quand le corps d’un éminent spécialiste de Doyle est retrouvé assassiné dans une chambre d’hôtel, c’est Harold qui mène l’enquête en utilisant les méthodes pêchées dans les innombrables histoires du détective, autant pour retrouver le journal que l’assassin.
Source du texte : http://www.blue-moon.fr/spip.php?article5864
Frédéric Fontès
mardi 13 décembre 2011
Le Briseur d'âmes de Sebastian Fitzek (Archipel)
Source Polars Pourpres |
Un psychopathe sévit dans les environs de Berlin. Lorsque la police retrouve ses victimes, ces dernières sont vivantes, n’ont subi aucun sévices, mais se trouvent prostrées dans un état végétatif, psychologiquement anéanties, comme privées de conscience…
D’où le surnom que lui a donné la presse : le briseur d’âmes. Quelles tortures mentales a-t-il infligé à ses proies ? Et pourquoi laisse-t-il dans leur main une phrase énigmatique ?
Caspar, un amnésique d’une quarantaine d’années interné dans une clinique psychiatrique de luxe, n’aurait jamais
imaginé croiser le chemin du psychopathe.
Et pourtant, en cette veille de Noël, alors qu’au-dehors une tempête de neige fait rage, lui, le personnel médical et quelques patients se retrouvent enfermés dans la clinique, coupés du monde… avec le briseur d’âmes. Et, cette fois, il tue !
Frédéric Fontès
lundi 12 décembre 2011
Le Refuge de Niki Valentine (Ma)
Rendez-vous le 22 février 2012 pour découvrir le roman de Niki Valentine, Le Refuge, publié par les éditions MA. Niki Valentine est le pseudo du romancier Nicola Monaghan.
Susie et Martin décident de célébrer leur dixième anniversaire de mariage en retournant dans les Highlands écossaises où ils avaient passé leur lune de miel. À Fort William, plaidant le besoin d'aventure, Martin insiste pour qu'ils partent en randonnée sur deux jours, malgré le temps pluvieux de novembre. Susie est réticente mais se laisse finalement convaincre. Arrivés au refuge, un violent orage se déchaîne et ils se retrouvent coincés dans cette simple cabane, à des kilomètres de tout et complètement isolés. Leurs innocentes chamailleries dégénèrent en violentes disputes, et Sue commence à sentir qu'ils ne sont pas vraiment seuls - surtout quand une sombre présence semble prendre possession du couple. Sans aucun moyen de s'échapper, Sue et Martin doivent s'efforcer de rester sains d'esprit tandis que l'abri se change rapidement en prison - et que leurs pensées se mettent à devenir meurtrières...
Le Refuge est un thriller psychologique qui explore les failles et les fêlures d'un couple, son amour émoussé par le temps.
Frédéric Fontès
Susie et Martin décident de célébrer leur dixième anniversaire de mariage en retournant dans les Highlands écossaises où ils avaient passé leur lune de miel. À Fort William, plaidant le besoin d'aventure, Martin insiste pour qu'ils partent en randonnée sur deux jours, malgré le temps pluvieux de novembre. Susie est réticente mais se laisse finalement convaincre. Arrivés au refuge, un violent orage se déchaîne et ils se retrouvent coincés dans cette simple cabane, à des kilomètres de tout et complètement isolés. Leurs innocentes chamailleries dégénèrent en violentes disputes, et Sue commence à sentir qu'ils ne sont pas vraiment seuls - surtout quand une sombre présence semble prendre possession du couple. Sans aucun moyen de s'échapper, Sue et Martin doivent s'efforcer de rester sains d'esprit tandis que l'abri se change rapidement en prison - et que leurs pensées se mettent à devenir meurtrières...
Le Refuge est un thriller psychologique qui explore les failles et les fêlures d'un couple, son amour émoussé par le temps.
Frédéric Fontès
Chronique : Vilaine fille de Olivier Bonnard (Michel Lafon)
Présentation ICI |
Olivier Bonnard signe un roman passionnant, qui s'aventure habilement dans l'univers du hard-boiled, tout en regorgeant d'anecdotes sur le milieu du cinéma. Seth & Martin sont des personnages très attachants. Deux personnages, deux facettes qui ne forment qu'une seule pièce et qui deviennent les avatars littéraires de l'auteur : Olivier Bonnard lui même. Impossible de ne pas faire un rapprochement entre le Banner détective et le Bonnard auteur. Et pour un fan des comic books, (Bruce) Banner est un bon nom pour un personnage hanté. Peut être un peu trop hanté à mon goût, à croire que pour être un bon détective privé, il avoir été forcément viré des forces de l'ordre et avoir vécu une tragédie personnel.
En ce qui concerne Martin, c'est le fan de cinéma et l'intervieweur qui s'exprime. Martin enquête aussi de son côté et pour voir les choses qui restent cacher à ses yeux, il va littéralement devoir faire un pacte avec le diable. Il y a d'ailleurs une belle bascule qui se fait en cours de lecture : si c'est Banner qui accapare la sympathie du lecteur pendant une bonne partie du roman, c'est Martin qui l'emporte sur la fin. Parce que l'on comprend que si il parvient à voir ce qu'il y a de l'autre côté du miroir, c'est pour finalement mieux y installer ses bagages.
Vilaine Fille propose une belle montée en puissance qui se développe au fil des pages, jusqu'à la conclusion, qui pourra peut être en surprendre plus d'un. Olivier Bonnard ne répond pas à toutes les questions, ce qui donne une drôle de saveur à cette fin et contribue à nous laisser dans cette ambiance si particulière, à l'orée du monde de la magie et de la terrible réalité qu'elle masque. À l'image de ces immenses lettres qui forment HOLLYWOOD sur cette colline mythique. De loin, elles incarnent le rêve. En quand on découvre l'envers du décor, que l'on est plongé dans leurs ombres, les ténèbres viennent dévorer les offrandes laissées à leur attention...
Je serai au rendez-vous du prochain roman de l'auteur. Un roman que je conseille, bien évidemment !
Merci à Linda Lorin, qui en évoquant le roman sur sa page Facebook m'a permis de faire cette jolie découverte ;)
Frédéric Fontès
dimanche 11 décembre 2011
L'interprétation des peurs de Wulf Dorn (Cherche-Midi)
L'interprétation des peurs est le premier roman de l'auteur allemand Wulf Dorn qui sera publié en France en mai 2012 par les éditions du Cherche-Midi. Il est traduit par Joël Falcoz.
Forcément, quand dans la présentation de l'éditeur, on compare ce roman à celui de John Katzenbach avec L'Analyste et Denis Lehanne via Shutter Island, deux romans que j'ai trouvé fascinant, vous vous doutez bien que je reviendrai vous donner des nouvelles de ce nouveau roman d'ici sa sortie...
Psychiatre de talent, Ellen Roth reçoit un jour une femme terrifiée, qui se prétend être harcelée par un homme, sur lequel elle refuse de donner le moindre détail. Serait-elle en proie à un délire de persécution ? Ellen n'a pas le temps d'en savoir plus : à peine internée, l'inconnue disparaît. Quelques jours plus tard, un mystérieux interlocuteur contacte Ellen et lui lance un macabre défi : elle a quarante-huit heures pour découvrir qui il est et les raisons qui le poussent à s'en prendre à elle, sans quoi la patiente disparue mourra. C'est le début d'une course contre la montre pour Ellen, semée de paranoïa, de peur et de violence.
Frédéric Fontès
Forcément, quand dans la présentation de l'éditeur, on compare ce roman à celui de John Katzenbach avec L'Analyste et Denis Lehanne via Shutter Island, deux romans que j'ai trouvé fascinant, vous vous doutez bien que je reviendrai vous donner des nouvelles de ce nouveau roman d'ici sa sortie...
Psychiatre de talent, Ellen Roth reçoit un jour une femme terrifiée, qui se prétend être harcelée par un homme, sur lequel elle refuse de donner le moindre détail. Serait-elle en proie à un délire de persécution ? Ellen n'a pas le temps d'en savoir plus : à peine internée, l'inconnue disparaît. Quelques jours plus tard, un mystérieux interlocuteur contacte Ellen et lui lance un macabre défi : elle a quarante-huit heures pour découvrir qui il est et les raisons qui le poussent à s'en prendre à elle, sans quoi la patiente disparue mourra. C'est le début d'une course contre la montre pour Ellen, semée de paranoïa, de peur et de violence.
Frédéric Fontès
Le pouce de l'assassin de Lawrence Block (Calmann-Lévy)
Le pouce de l'assassin est le nouveau roman de Lawrence Block, à paraitre en mars 2012. Il s'agit d'un roman qui s'intègre dans la série consacrée au personnage de tueur à gages Keller et qui était inédit en France. À ce jour, trois romans de cette série sont disponibles : L'amour du métier, Le blues du tueur à gages et Keller en cavale. Le pouce de l'assassin est le deuxième dans l'ordre chronologique et fait donc suite à L'amour du métier et précède Le blues du tueur à gages.
Keller est comme tout le monde : il travaille, il se repose, il va souvent au cinéma et travaille sérieusement à sa collection de timbres. Et quand on l’appelle pour siéger au tribunal en tant que juré, il fait son devoir sans se plaindre. Bien sûr, lorsque sa patronne l’appelle de White Plains pour aller tuer quelqu’un, jamais il ne rechigne à la besogne et il s’en acquitte toujours avec les honneurs. Jusqu’au jour où tout va de travers. Quelqu’un – mais qui ? – s’amuse, si l’on peut dire, à lui jouer de sales tours. Au début, Keller se montre patient. Puis, tout allant de plus en plus mal, il est bien obligé de tirer la seule conclusion qui s’impose : Dieu sait comment et pourquoi, il a, lui, le tueur à gages par excellence, atterri sur la liste d’un… autre tueur à gages !
Frédéric Fontès
Keller est comme tout le monde : il travaille, il se repose, il va souvent au cinéma et travaille sérieusement à sa collection de timbres. Et quand on l’appelle pour siéger au tribunal en tant que juré, il fait son devoir sans se plaindre. Bien sûr, lorsque sa patronne l’appelle de White Plains pour aller tuer quelqu’un, jamais il ne rechigne à la besogne et il s’en acquitte toujours avec les honneurs. Jusqu’au jour où tout va de travers. Quelqu’un – mais qui ? – s’amuse, si l’on peut dire, à lui jouer de sales tours. Au début, Keller se montre patient. Puis, tout allant de plus en plus mal, il est bien obligé de tirer la seule conclusion qui s’impose : Dieu sait comment et pourquoi, il a, lui, le tueur à gages par excellence, atterri sur la liste d’un… autre tueur à gages !
Frédéric Fontès
samedi 10 décembre 2011
Dans le jardin de la bête de Erik Larson (Cherche-Midi)
1933. Berlin. William E. Dodd devient le premier ambassadeur américain en Allemagne nazie. Belle, intelligente, énergique, sa fille, la flamboyante Martha, est rapidement séduite par les leaders du parti nazi et par leur volonté contagieuse de redonner au pays un rôle de tout premier plan sur la scène mondiale. Elle devient ainsi la maîtresse de plusieurs d'entre eux, en particulier de Rudolf Diels, premier chef de la Gestapo, alors que son père, très vite prévenu des premiers projets de persécution envers les juifs, essaie d'alerter le Département d’État américain, qui fait la sourde oreille. Lorsque Martha tombe éperdument amoureuse de Boris Winogradov, un espion russe établi à Berlin, celui-ci ne tarde pas à la convaincre d'employer ses charmes et ses talents au profit de l'Union soviétique. Tous les protagonistes de l'histoire vont alors se livrer un jeu mortel, qui culminera lors de la fameuse "Nuit des longs couteaux".
Frédéric Fontès
vendredi 9 décembre 2011
Le tribunal des âmes de Donato Carrisi (Calmann-Lévy)
Le second roman de Donato Carrisi sera publié en mars 2012 aux éditions Calmann-Lévy. Après succès de son précédent roman Le Chuchoteur, Le Tribunal des âmes est attendu par de nombreux fans.
Rome, sa dolce vita, son Capitole, ses foules de pèlerins, ses hordes de touristes. Sa pluie battante, ses sombres ruelles, ses labyrinthes souterrains et ses meurtriers insaisissables. Marcus est un homme sans passé. Sa spécialité : analyser les scènes de crime pour déceler le mal partout où il se terre. Il y a un an, il a été grièvement blessé et a perdu la mémoire. Aujourd’hui, il est le seul à pouvoir élucider la disparition d’une jeune étudiante kidnappée. Sandra est enquêtrice photo pour la police scientifique. Elle aussi recueille les indices sur les lieux où la vie a dérapé. Il y a un an, son mari est tombé du haut d’un immeuble désaffecté. Elle n’a jamais cru à un accident. Leurs routes se croisent dans une église, devant un tableau du Caravage. Elles les mèneront à choisir entre la vengeance et le pardon, dans une ville qui bruisse encore de mille ans de crimes chuchotés au cœur du Vatican. À la frontière de la lumière et des ténèbres.
Frédéric Fontès
Rome, sa dolce vita, son Capitole, ses foules de pèlerins, ses hordes de touristes. Sa pluie battante, ses sombres ruelles, ses labyrinthes souterrains et ses meurtriers insaisissables. Marcus est un homme sans passé. Sa spécialité : analyser les scènes de crime pour déceler le mal partout où il se terre. Il y a un an, il a été grièvement blessé et a perdu la mémoire. Aujourd’hui, il est le seul à pouvoir élucider la disparition d’une jeune étudiante kidnappée. Sandra est enquêtrice photo pour la police scientifique. Elle aussi recueille les indices sur les lieux où la vie a dérapé. Il y a un an, son mari est tombé du haut d’un immeuble désaffecté. Elle n’a jamais cru à un accident. Leurs routes se croisent dans une église, devant un tableau du Caravage. Elles les mèneront à choisir entre la vengeance et le pardon, dans une ville qui bruisse encore de mille ans de crimes chuchotés au cœur du Vatican. À la frontière de la lumière et des ténèbres.
Frédéric Fontès
Chronique : Contractors de Marc Vilhem (Scrinéo)
Présentation ICI |
Frédéric Fontès
Cornes de Joe Hill bientôt au cinéma ?
Selon le site Bleeding Cool, le roman Cornes (Horns) de Joe Hill serait bientôt adapté au cinéma par le réalisateur français Alexandra Aja (Piranha 3D, La Colline a des yeux, Haute Tension) sur un script de Keith Bunin.
Une bonne nouvelle vu que le roman est très bon. Je vous invite à lire la chronique que je lui ai consacré en cliquant ICI et le dossier consacré à l'auteur pour le magasine Scarce ICI.
Frédéric Fontès
Une bonne nouvelle vu que le roman est très bon. Je vous invite à lire la chronique que je lui ai consacré en cliquant ICI et le dossier consacré à l'auteur pour le magasine Scarce ICI.
Frédéric Fontès
mardi 6 décembre 2011
Désordre de Penny Hancock (Sonatine)
Le premier roman de la britannique Penny Hancock sera publié en octobre 2012 par les éditions Sonatine. Désordre est traduit par Julie Sibony.
À 44 ans, Sonia a, selon la formule consacrée, « tout pour être heureuse » : un mari aimant, Greg, brillant neurologue, une fille équilibrée, Kit, des amis fidèles. Elle mène une vie confortable dans la jolie maison londonienne des bords de la Tamise où elle a grandi. Mais, depuis que Greg multiplie les déplacements professionnels à l’étranger et que Kit est partie à l’université, son existence lui pèse. Surtout, alors qu’il est question de quitter Londres pour se rapprocher de son mari, Sonia ne se sent absolument pas prête à abandonner sa maison, décor d’une jeunesse pour laquelle elle éprouve la plus vive nostalgie. À l’heure du bilan, elle réalise en effet que son adolescence a été le seul moment vraiment heureux de sa vie, celui où les émois et les sentiments ont été les plus forts et les plus purs, celui où elle a connu son grand amour, Seb, avant que leur relation passionnée ne soit, pour une raison mystérieuse, brutalement interrompue. Aussi, lorsque Jez, 15 ans, le neveu d’une de ses amies, Helen, vient frapper à sa porte pour emprunter un CD, Sonia, envoûtée par ses souvenirs adolescents, décide de ne plus le laisser partir. Ce qui n’était qu’une impulsion étrange se transforme alors en une inquiétante obsession pour la jeunesse de Jez, qui se retrouve séquestré dans la maison de Sonia. Lorsque la disparition du jeune garçon est signalée, la police commence une enquête minutieuse, qui, au fil des jours, l’oriente vers un suspect inattendu.
En conjuguant les voix de Sonia et d’Helen tout au long du récit, Penny Hancock nous offre un portrait magnifique de deux femmes à un carrefour de leur vie, aux prises avec leurs peurs et leurs faiblesses, leurs secrets et leur solitude. Surtout, elle nous donne un roman à la tension extrême, une terrifiante histoire de folie, cruellement humaine, qui culmine dans un suspense infernal, digne du légendaire Misery de Stephen King.
« De sa première page jusqu’à sa conclusion ahurissante, ce thriller captivant vous séquestre dans son univers et ne vous lâche plus. C’est un premier roman époustouflant, remarquablement écrit et totalement envoûtant. » S.-J. Watson
Frédéric Fontès
En conjuguant les voix de Sonia et d’Helen tout au long du récit, Penny Hancock nous offre un portrait magnifique de deux femmes à un carrefour de leur vie, aux prises avec leurs peurs et leurs faiblesses, leurs secrets et leur solitude. Surtout, elle nous donne un roman à la tension extrême, une terrifiante histoire de folie, cruellement humaine, qui culmine dans un suspense infernal, digne du légendaire Misery de Stephen King.
« De sa première page jusqu’à sa conclusion ahurissante, ce thriller captivant vous séquestre dans son univers et ne vous lâche plus. C’est un premier roman époustouflant, remarquablement écrit et totalement envoûtant. » S.-J. Watson
Frédéric Fontès
lundi 5 décembre 2011
Heather Mallender a disparu de Robert Goddard (Sonatine)
Après Par un matin d’automne, le nouveau thriller de Robert Goddard publié par les éditions Sonatine sera disponible en avril 2012. Heather Mallender a disparu est traduit par Catherine Orsot-Cochard. Il s'agit de la réédition d'un roman désormais épuisé, paru en 1993 aux éditions Belfond sous le titre Les Ombres du passé.
Quinquagénaire alcoolique et désenchanté, Harry Barnett vit depuis de nombreuses années sur l’île de Rhodes, où il s’occupe de la villa d’un de ses amis, un homme politique anglais. Quand Heather Mallender arrive à la villa pour se remettre d’un drame personnel, Harry est vite attiré par la jeune femme. Mais, lors d’une balade en montagne, tout bascule : Heather disparaît sans laisser de traces et Harry est soupçonné par la police grecque de l’avoir assassinée. Devant l’absence de preuves, il est laissé en liberté. Avec une question qui ne cesse de l’obséder : qu’est-il arrivé à Heather ? Harry décide alors de mener l’enquête à partir de sa seule piste : les vingt-quatre dernières photos prises par la jeune femme avant de disparaître. Cliché après cliché, il va ainsi tenter de reconstituer les dernières semaines de la vie de celle-ci, entre la Grèce et l’Angleterre. Mais plus il apprend de choses sur Heather, sur son passé et sa vie, et plus le mystère s’épaissit.
Dans une atmosphère mystérieuse et envoûtante, qui n’est pas sans évoquer l’univers de Douglas Kennedy ou celui d’Elizabeth George, Robert Goddard mène d’une main de maître une intrigue foisonnante et nous offre un nouveau chef-d’œuvre à l’épaisseur romanesque exceptionnelle et au suspense omniprésent.
Frédéric Fontès
Quinquagénaire alcoolique et désenchanté, Harry Barnett vit depuis de nombreuses années sur l’île de Rhodes, où il s’occupe de la villa d’un de ses amis, un homme politique anglais. Quand Heather Mallender arrive à la villa pour se remettre d’un drame personnel, Harry est vite attiré par la jeune femme. Mais, lors d’une balade en montagne, tout bascule : Heather disparaît sans laisser de traces et Harry est soupçonné par la police grecque de l’avoir assassinée. Devant l’absence de preuves, il est laissé en liberté. Avec une question qui ne cesse de l’obséder : qu’est-il arrivé à Heather ? Harry décide alors de mener l’enquête à partir de sa seule piste : les vingt-quatre dernières photos prises par la jeune femme avant de disparaître. Cliché après cliché, il va ainsi tenter de reconstituer les dernières semaines de la vie de celle-ci, entre la Grèce et l’Angleterre. Mais plus il apprend de choses sur Heather, sur son passé et sa vie, et plus le mystère s’épaissit.
Dans une atmosphère mystérieuse et envoûtante, qui n’est pas sans évoquer l’univers de Douglas Kennedy ou celui d’Elizabeth George, Robert Goddard mène d’une main de maître une intrigue foisonnante et nous offre un nouveau chef-d’œuvre à l’épaisseur romanesque exceptionnelle et au suspense omniprésent.
Frédéric Fontès
dimanche 4 décembre 2011
Juste une ombre de Karine Giebel (Fleuve Noir)
Tu te croyais forte. Invincible. Installée sur ton piédestal, tu imaginais pouvoir régenter le monde. Tu manipules ? Tu deviendras une proie.
Tu domines ? Tu deviendras une esclave.
Tu mènes une vie normale, banale, plutôt enviable. Tu as t’imposer dans ce monde, y trouver ta place.
Et puis un jour…
Un jour, tu te retournes et tu vois une ombre derrière toi.
À partir de ce jour-là, elle te poursuit. Sans relâche.
Juste une ombre.
Sans visage, sans nom, sans mobile déclaré.
On te suit dans la rue, on ouvre ton courrier, on ferme tes fenêtres.
On t’observe jusque dans les moments les plus intimes.
Les flics te conseillent d’aller consulter un psychiatre. Tes amis s’écartent de toi.
Personne ne te comprend, personne ne peut t’aider. Tu es seule.
Et l’ombre est toujours là. Dans ta vie, dans ton dos.
Ou seulement dans ta tête ?
Le temps que tu comprennes, il sera peut-être trop tard…
Tu commandes ? Apprends l’obéissance.
Tu méprises ? Apprends le respect.
Tu veux vivre ? Meurs en silence…
Source : Zonelivre / Fleuve Noir
Frédéric Fontès
vendredi 2 décembre 2011
Reamde de Neal Stephenson (Sonatine)
Un grand bond dans le futur pour vous annoncer la sortie d'un thriller qui ne sera disponible qu'en... 2013 aux éditions Sonatine. Cette info, on l'a doit à une petite confidence de François Verdoux, glissée dans le message de présentation du catalogue 2012 de l'éditeur.
Reamde (enchevêtrement des mots READ et ME, LIS MOI) promet d'être un thriller "intelligent" et sophistiqué qui demandera toute l'attention du lecteur.
Vous pouvez vous faire une idée en cliquant sur la couverture ci-dessous, avec le commentaire d'un lecteur français qui a lu le livre en anglais.
Plus d'informations bientôt.
Frédéric Fontès
Reamde (enchevêtrement des mots READ et ME, LIS MOI) promet d'être un thriller "intelligent" et sophistiqué qui demandera toute l'attention du lecteur.
Vous pouvez vous faire une idée en cliquant sur la couverture ci-dessous, avec le commentaire d'un lecteur français qui a lu le livre en anglais.
Plus d'informations bientôt.
Frédéric Fontès
Le Mystère de la chambre 51 de Martha Grimes (Presses de la Cité)
Après les Fantômes du Palace, l’héroïne Emma Graham est de retour dans le nouveau roman qui lui est consacré, Le mystère de la chambre 51, écrit par Martha Grimes. Il s'agit en fait de la quatrième fois que la romancière consacre un roman à cette jeune détective de douze ans.
Pour lire la série dans le bon ordre, il faut commencer par Le meurtre du lac et enchaîner avec Le crime de Ben Queen et le Fantôme du Palace. Le Mystère de la chambre 51 est la suite directe du précédent opus.
La jeune Emma Graham tente de rédiger ses aventures pour le journal local et de terminer l'enquête commencée dans «Les fantômes du palace» sur l'enlèvement d'une enfant vingt ans plus tôt. Cependant le retour du père du bébé enlevé et l'arrivée d'un nouveau groom à l'hôtel vont lui compliquer la tâche.
Frédéric Fontès
Pour lire la série dans le bon ordre, il faut commencer par Le meurtre du lac et enchaîner avec Le crime de Ben Queen et le Fantôme du Palace. Le Mystère de la chambre 51 est la suite directe du précédent opus.
La jeune Emma Graham tente de rédiger ses aventures pour le journal local et de terminer l'enquête commencée dans «Les fantômes du palace» sur l'enlèvement d'une enfant vingt ans plus tôt. Cependant le retour du père du bébé enlevé et l'arrivée d'un nouveau groom à l'hôtel vont lui compliquer la tâche.
Frédéric Fontès
La Cabane des pendus de Gordon Ferris (Presses de la Cité)
La Cabane des pendus (The Hanging Shed) est le premier roman cet auteur écossais à être publié en France, le 16 février prochain, aux éditions des Presse de la Cité. Il est traduit par Jacques Martinache.
Compte à rebours macabre dans le Glasgow de l'après-guerre.
1946. Duglas Brodie, ancien policier, est rentré de la guerre depuis quelques mois lorsqu'il reçoit un appel de Hugh Donovanh, un ami d'enfance qu'il croyait mort au combat : condamné pour le viol et de meurtre d'un petit garçon, il va être pendu dans quatre semaines. Afin de prouver l'innocence de Hugh, Brodie replonge dans le décor poisseux de leur enfance et la misère de la banlieue de Glasgow. Il se trouve une alliée de choix en l'avocate de Hugh, Samantha Campbell, mais le temps presse, et ni le gang local ni la police ne semblent vouloir leur faciliter la tâche.
Avant de se consacrer à l'écriture, l'Ecossais Gordon Ferris a travaillé au ministère de la Défense. Auteur de plusieurs romans, il partage son temps entre Londres et la Suisse.
Frédéric Fontès
Compte à rebours macabre dans le Glasgow de l'après-guerre.
1946. Duglas Brodie, ancien policier, est rentré de la guerre depuis quelques mois lorsqu'il reçoit un appel de Hugh Donovanh, un ami d'enfance qu'il croyait mort au combat : condamné pour le viol et de meurtre d'un petit garçon, il va être pendu dans quatre semaines. Afin de prouver l'innocence de Hugh, Brodie replonge dans le décor poisseux de leur enfance et la misère de la banlieue de Glasgow. Il se trouve une alliée de choix en l'avocate de Hugh, Samantha Campbell, mais le temps presse, et ni le gang local ni la police ne semblent vouloir leur faciliter la tâche.
Avant de se consacrer à l'écriture, l'Ecossais Gordon Ferris a travaillé au ministère de la Défense. Auteur de plusieurs romans, il partage son temps entre Londres et la Suisse.
Frédéric Fontès
jeudi 1 décembre 2011
La Dame en noir de Susan Hill (Archipel)
Ce bel homme en couverture vous dit quelque chose ? C'est normal, il s'agit de Daniel Radcliff, mondialement célèbre pour avoir incarné au cinéma le personnage créé par J. K. Rowling, j'ai nommé Harry Potter !
Vous allez me dire : "Mais que vient-il faire en couverture de ce roman ?" Il faut savoir que La Dame en noir, roman de Susan Hill, a été de nombreuses fois primé et qu'en plus, il a été adapté de différentes manières : au théâtre, dans une pièce qui se joue toujours à Londres depuis 1988 ; il a également eu droit aux égards de la télévision. En 2012, c'est au cinéma que nous retrouverons le personnage d'Arthur Kipps incarné par Daniel Radcliff, dans un long métrage réalisé par James Watkins en salles au mois de mars. En attendant, vous pourrez découvrir le roman traduit par Isabelle Maillet, dès le 15 février, aux éditions de l'Archipel.
Angleterre, début du XXe siècle. Par un mois de novembre froid et brumeux, Arthur Kipps, jeune avoué londonien, est dépêché dans le nord du pays pour assister aux funérailles d'Alice Drablow, 87 ans, puis trier ses papiers en vue d'organiser sa succession.
À Crythin Gifford, village où Kipps pose ses valises, les habitants lui battent froid dès qu'il prononce le nom de feue Mme Drablow, unique occupante du Manoir des Marais, demeure isolée, battue par les vents et située sur une presqu'île uniquement accessible à marée basse.
Lors de l'inhumation, dans une église quasi déserte, Arthur remarque la présence, un peu en retrait, d'une femme tout de noir vêtue, le visage émacié, comme rongée par une terrible maladie. Il l'aperçoit ensuite dans le cimetière, mais elle s'éclipse avant qu'il ait le temps de lui parler...
Cette femme en noir, Arthur la verra de nouveau aux abords du manoir, une fois qu'il s'y sera installé pour commencer son travail. Mais se produisent alors nombre de phénomènes mystérieux qui ébranleront le jeune homme et feront vaciller sa raison...
Comme il l'apprendra peu à peu, une malédiction plane sur ces lieux...
Frédéric Fontès
Vous allez me dire : "Mais que vient-il faire en couverture de ce roman ?" Il faut savoir que La Dame en noir, roman de Susan Hill, a été de nombreuses fois primé et qu'en plus, il a été adapté de différentes manières : au théâtre, dans une pièce qui se joue toujours à Londres depuis 1988 ; il a également eu droit aux égards de la télévision. En 2012, c'est au cinéma que nous retrouverons le personnage d'Arthur Kipps incarné par Daniel Radcliff, dans un long métrage réalisé par James Watkins en salles au mois de mars. En attendant, vous pourrez découvrir le roman traduit par Isabelle Maillet, dès le 15 février, aux éditions de l'Archipel.
Angleterre, début du XXe siècle. Par un mois de novembre froid et brumeux, Arthur Kipps, jeune avoué londonien, est dépêché dans le nord du pays pour assister aux funérailles d'Alice Drablow, 87 ans, puis trier ses papiers en vue d'organiser sa succession.
À Crythin Gifford, village où Kipps pose ses valises, les habitants lui battent froid dès qu'il prononce le nom de feue Mme Drablow, unique occupante du Manoir des Marais, demeure isolée, battue par les vents et située sur une presqu'île uniquement accessible à marée basse.
Lors de l'inhumation, dans une église quasi déserte, Arthur remarque la présence, un peu en retrait, d'une femme tout de noir vêtue, le visage émacié, comme rongée par une terrible maladie. Il l'aperçoit ensuite dans le cimetière, mais elle s'éclipse avant qu'il ait le temps de lui parler...
Cette femme en noir, Arthur la verra de nouveau aux abords du manoir, une fois qu'il s'y sera installé pour commencer son travail. Mais se produisent alors nombre de phénomènes mystérieux qui ébranleront le jeune homme et feront vaciller sa raison...
Comme il l'apprendra peu à peu, une malédiction plane sur ces lieux...
Frédéric Fontès
BD : Blue Estate t.1 de Viktor Kalvachev (Ankama)
Blue Estate est la traduction d'une série de comic books qui devrait ravir les amateurs de polars sulfureux et venimeux. Le titre est édité en France par les éditions Ankama dans le label Hostile Holster.
Comme le faisait remarquer l'ami Mat sur le forum de superpouvoir.com, visuellement on se rapproche de l'univers déjanté d'un Jim Mahfood ou d'un Mike Huddleston. Cliquez sur le lien pour vous faire une idée. On pense forcément à ce dernier et à sa série bien barrée, Butcher Baker, The Righteous Maker, inédite en France et scénarisée par Joe Casey.
Mais revenons à ce qui nous intéresse, Blue Estate. Ici, ce sont quatre artistes qui se succèdent dans l'album, Toby Cypress, Nathan Fox, Robert Valley, Viktor Kalvachev. Quatre illustrateurs talentueux qui contribuent grandement à donner à la série cette ambiance brûlante, éthylique et qui fleure bon le polar. Et le polar, les deux scénaristes Kosta Yanev et Andrew Osborne en sont fans et nous réservent une histoire pleine de rebondissements. L'immersion dans l'univers de Blue Estate se fait progressivement au fil des pages, en nous faisant partir à la découverte de ces acteurs. Suivant le camp dans lequel ils seront, ça sera les strasses et paillettes du tapis rouge, ou seulement un simple tapis imbibé de sang... Vivement la suite, donc !
Ankama nous propose une bien belle édition, avec un jolie travail de traduction des couvertures de l'édition originale et un excellent lettrage. Mon seul regret est que je n'ai pas trouvé le nom du ou de la traductrice. Il est important de conserver une page de crédits pour nous permettre de savoir qui fait quoi. Surtout quand cela concerne les illustrateurs. Plus important il me semble que les crédits de remerciements de l'équipe éditoriale française :p
Hollywood. Les rues de Los Angeles et leurs journaux « people ». Carrières à l’écran, carrières criminelles. N’allez pas croire qu’il y ait la moindre différence. Roy Devine Jr., le détective privé engagé par la starlette déchue Rachel Maddox, alias Mme Bruce Maddox, le célébrissime acteur de films d’action, va s’en rendre compte à ses dépens. Nuit noire sous les étoiles : blanchiment d’argent pour la mafia russe nouvellement associée au parrain Don Luciano, une arnaque qui tourne mal, une strip-teaseuse surcocaïnée trop bavarde, le L.A.P.D. en écoute, petits secrets et grosses magouilles. Hollywood. Carrières à l’écran, jungle criminelle.
Frédéric Fontès
The Corner Vol.1 par David Simon & Ed Burns (Massot Florent)
À l'occasion de l'annonce de la sortie en 2012 de la traduction d'un autre documentaire de David Simon aux éditions Sonatine (Baltimore), revenons sur un autre ouvrage du même auteur, disponible depuis le 24 février dernier, aux éditions Massot Florent.
À Baltimore, le fameux corner formé par Fayette et Monroe est un marché de la drogue ouvert vingt-quatre heures sur vingt-quatre qui fournit le carburant économique d'un quartier agonisant. A travers les yeux d'une famille brisée - deux toxicomanes et leur fils rusé et vulnérable de 15 ans, DeAndre McCullogh - David Simon et Ed Burns examinent la réalité sinistre d'un des quartiers les plus déshérités des États-Unis, et démontrent pourquoi les politiques de répression, les croisades morales et le système d'aide sociale ont accompli si peu.
« Si The Wire (Sur Écoute) vous a donné la fièvre de Baltimore, lisez cette enquête riche, dégourdie et percutante. » The Times
« Comme James Baldwin avant eux, les auteurs ont démontré que la prose d'un reportage pouvait être une forme d'art. D'un point de vue journalistique et littéraire, ce livre est un tour de force. » Washington Times
Frédéric Fontès
À Baltimore, le fameux corner formé par Fayette et Monroe est un marché de la drogue ouvert vingt-quatre heures sur vingt-quatre qui fournit le carburant économique d'un quartier agonisant. A travers les yeux d'une famille brisée - deux toxicomanes et leur fils rusé et vulnérable de 15 ans, DeAndre McCullogh - David Simon et Ed Burns examinent la réalité sinistre d'un des quartiers les plus déshérités des États-Unis, et démontrent pourquoi les politiques de répression, les croisades morales et le système d'aide sociale ont accompli si peu.
« Si The Wire (Sur Écoute) vous a donné la fièvre de Baltimore, lisez cette enquête riche, dégourdie et percutante. » The Times
« Comme James Baldwin avant eux, les auteurs ont démontré que la prose d'un reportage pouvait être une forme d'art. D'un point de vue journalistique et littéraire, ce livre est un tour de force. » Washington Times
Frédéric Fontès
Baltimore de David Simon (Sonatine)
David Simon est le créateur de deux séries télévisées à succès The Wire / Sur Écoute et Trem. En 1991, il rédige un ouvrage documentaire, Homicide: A Year on the Killing Streets, qui sera une véritable bible pour lui quand il créera plus tard The Wire, en compagnie de George Pelecanos, Richard Price et Dennis Lehane.
En novembre 2012, les éditions Sonatine publieront la version française de ce documentaire, Baltimore, traduit par Héloïse Esquié (traductrice des deux romans de Gillian Flynn pour le même éditeur).
Baltimore, fin du siècle dernier. Une des villes au taux de criminalité le plus élevé des États-Unis. Journaliste au Baltimore Sun, David Simon a suivi pendant un an, jour après jour, les inspecteurs de l’unité des homicides de la ville. Depuis le premier coup de fil annonçant un meurtre jusqu’au classement du dossier, David Simon était là, inlassablement, derrière l’épaule des enquêteurs, sur les scènes de crime, dans les salles d’interrogatoire, au service des urgences. Durant de longues heures, il a partagé jour et nuit leur quotidien dans les rues de la ville, aux marges de la société. Des tensions raciales aux circuits de la drogue, en passant par les décisions politiques, judiciaires et administratives, parfois aberrantes, David Simon passe en revue chacun des aspects du crime à Baltimore. Et c’est avec une empathie rare, un réalisme et un sens du détail exceptionnels qu’il nous offre ce portrait profondément humain d’une cité à la dérive.
David Simon est né en 1960. Il est journaliste, écrivain, producteur et scénariste. Il est également l’auteur de The Corner (Florent Massot, 2011).
« On a déjà lu des documents sur la police, celui-ci est de loin le plus fiable, le plus prenant, le plus éprouvant… en un mot, le meilleur ! » The Washington Post
« C’est un véritable délice de se laisser emporter par les multiples talents de David Simon : le réalisme incroyable des dialogues, la maîtrise de la construction, l’empathie profonde pour des personnages pourtant souvent “borderline”. Cerise sur le gâteau, les fans de The Wire reconnaîtront des situations reprises ensuite dans la série. Plus qu’un livre, c’est un véritable tour de force. » The Guardian
Frédéric Fontès
En novembre 2012, les éditions Sonatine publieront la version française de ce documentaire, Baltimore, traduit par Héloïse Esquié (traductrice des deux romans de Gillian Flynn pour le même éditeur).
Baltimore, fin du siècle dernier. Une des villes au taux de criminalité le plus élevé des États-Unis. Journaliste au Baltimore Sun, David Simon a suivi pendant un an, jour après jour, les inspecteurs de l’unité des homicides de la ville. Depuis le premier coup de fil annonçant un meurtre jusqu’au classement du dossier, David Simon était là, inlassablement, derrière l’épaule des enquêteurs, sur les scènes de crime, dans les salles d’interrogatoire, au service des urgences. Durant de longues heures, il a partagé jour et nuit leur quotidien dans les rues de la ville, aux marges de la société. Des tensions raciales aux circuits de la drogue, en passant par les décisions politiques, judiciaires et administratives, parfois aberrantes, David Simon passe en revue chacun des aspects du crime à Baltimore. Et c’est avec une empathie rare, un réalisme et un sens du détail exceptionnels qu’il nous offre ce portrait profondément humain d’une cité à la dérive.
David Simon est né en 1960. Il est journaliste, écrivain, producteur et scénariste. Il est également l’auteur de The Corner (Florent Massot, 2011).
« On a déjà lu des documents sur la police, celui-ci est de loin le plus fiable, le plus prenant, le plus éprouvant… en un mot, le meilleur ! » The Washington Post
« C’est un véritable délice de se laisser emporter par les multiples talents de David Simon : le réalisme incroyable des dialogues, la maîtrise de la construction, l’empathie profonde pour des personnages pourtant souvent “borderline”. Cerise sur le gâteau, les fans de The Wire reconnaîtront des situations reprises ensuite dans la série. Plus qu’un livre, c’est un véritable tour de force. » The Guardian
Frédéric Fontès
Snuff de Chuck Palahniuk (Sonatine)
Quand l'auteur de Fight Club décide de placer son intrigue au cœur d'un gang bang, cela donne Snuff, à paraitre en août 2012, aux éditions Sonatine. Le roman de Chuck Palahniuk est traduit par Bernard Cohen.
« Chuck et le porno. Le porno et Chuck. Une liaison inévitable qui s’avère être le couple parfait. » The Washington Post
« Chuck et le porno. Le porno et Chuck. Une liaison inévitable qui s’avère être le couple parfait. » The Washington Post
Cassie Wright, star du porno sur le retour, a décidé de terminer sa carrière sur un coup d’éclat : se faire prendre devant les caméras par six cents hommes au cours d’une seule nuit. Dans les coulisses, les heureux élus attendent patiemment leur tour. Parmi eux les numéros 72, 137 et 600 font part de leurs impressions. Mais, entre fausses identités, désirs de vengeance et pulsions homicides, la nuit ne va pas du tout se dérouler comme prévu.
Plus trash, subversif et sauvage que jamais, Chuck Palahniuk réussit l’exploit de nous offrir un roman à suspense se déroulant entièrement pendant un gang-bang. Il poursuit au passage son exploration de la face obscure des sociétés bien-pensantes, sous l’angle, cette fois, de la pornographie.
Chuck Palahniuk est né en 1962. Il est l’auteur de neuf romans, parmi lesquels Fight Club (Gallimard, 1999), Monstres invisibles (Gallimard, 2003), Choke (Denoël, 2002) et Berceuse (Gallimard, 2004).
Frédéric Fontès
Plus trash, subversif et sauvage que jamais, Chuck Palahniuk réussit l’exploit de nous offrir un roman à suspense se déroulant entièrement pendant un gang-bang. Il poursuit au passage son exploration de la face obscure des sociétés bien-pensantes, sous l’angle, cette fois, de la pornographie.
Chuck Palahniuk est né en 1962. Il est l’auteur de neuf romans, parmi lesquels Fight Club (Gallimard, 1999), Monstres invisibles (Gallimard, 2003), Choke (Denoël, 2002) et Berceuse (Gallimard, 2004).
Frédéric Fontès
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