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Dimiter permet donc de constater que Blatty a bien un univers à lui, une griffe et qu'il joue très bien avec ce personnage oppressant qui vient se rajouter au casting, cette force maléfique qui plane sur l'histoire. Et cette force de frappe est l'essence du premier chapitre. Tout est là. Cette énergie est palpable, elle est dans l'air.
Mais en fait, le plus déroutant dans le roman, ce n'est peut être pas le fond mais la forme. Puisque dès le deuxième chapitre, Blatty nous offre un autre point de vue. Il prolonge son histoire tout en commençant à en raconter une autre. Cette construction particulière peut surprendre mais finalement, elle contribue à la montée en puissance du récit, au fur et à mesure que l'enquête progresse et que l'on retrouve la trace de Dimiter.
Je ne vous cache pas que j'ai désormais une seule envie : me ruer sur le roman L'Exorciste afin de retrouver cet univers et ce style si particulier...
Frédéric Fontès
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