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Les pensées intérieurs de ces derniers sont parfois un peu longues, voir bavardes mais on se rend compte en avançant dans la lecture que c'est un mouvement intéressant pour nous.
Je m'explique.
Dans un roman, tout est mouvement. Soit c'est l'intrigue qui vous fait galoper. Soit c'est la caractérisation des personnages qui vous fait avancer vers eux.
Dans ce premier opus, Lionel Davoust utilise son héros Michael Petersen pour amarrer son lecteur à lui et nous emmener vers ce final perturbant.
La Chute a dans l'histoire une signification mais je lui en trouve une autre : la chute celle que l'on va effectuer dans cette aventure, en compagnie de Michael.
Outre le rythme particulier adopté par l'auteur, il sera parfois difficile de donner corps à la menace qu'il affronte mais c'est encore quelque chose qui nous rapproche un peu plus du héros. L'immense épée de Damoclès qui se matérialise au dessus de sa tête créée une tension chez le lecteur. C'est à ce moment là que l'on se rend compte à quel point la symbiose fonctionne bien...
Doucement mais surement, cette première partie de la trilogie que nous propose Lionel Davoust prend son temps pour nous dépeindre des personnages particulièrement attachants. Loin du style page turner, c'est dans la description particulièrement pointue de la psychologie de son héros et héroïne que l'auteur emprisonne son lecteur. Jusqu'à la chute...
Rendez-vous en 2012 pour lire la deuxième partie, La Nuit. Et en 2013 pour la troisième et dernière, Le Pouvoir.
Plus d'informations sur l'auteur via son site : http://lioneldavoust.com/
Frédéric Fontès
Challenge 1 % de la Rentrée Littéraire 2011