Sur les rives d’un lac glaciaire au cœur de la péninsule de Kenai, en Alaska, Irene et Gary ont construit leur vie, élevé deux enfants aujourd’hui adultes. Mais après trente années d’une vie sans éclat, Gary est déterminé à bâtir sur un îlot désolé la cabane dont il a toujours rêvé. Irene se résout à l’accompagner en dépit des inexplicables maux de tête qui l’assaillent et ne lui laissent aucun répit. Entraînée malgré elle dans l’obsession de son mari, elle le voit peu à peu s’enliser dans ce projet démesuré. Leur fille Rhoda, tout à ses propres rêves de vie de famille, devient le témoin du face-à-face de ses parents, tandis que s’annonce un hiver précoce et violent qui rendra l’îlot encore plus inaccessible.
Après Sukkwan Island, couronné par le Prix Médicis 2010, le second roman de David Vann est une œuvre magistrale sur l’amour et la solitude. Désolations confirme le talent infini de son auteur à explorer les faiblesses et les vérités de l’âme humaine.
À propos du livre
En 2010, le premier roman de David Vann a été l’un des temps forts de l’année littéraire : lauréat du prix Médicis étranger, prix des lecteurs de L’EXPRESS, Sukkwan Island a été le 10e roman étranger le plus vendu en France.Tout ce qui a fait de Sukkwan Island un ouvrage si puissant et si justement encensé se trouve ici plus dense et profond... Portraits de vies déçues et de rêves brisés, Désolations est plus intense encore que le dernier ouvrage de Jonathan Franzen qui, en comparaison, ressemble à un soap opera.THE TIMES (LONDRES)
Désolations explore des territoires qu’aucun autre roman ne parvient à effleurer. Avec l’exactitude magnifique de sa prose, son regard infaillible pour le détail, David Vann nous transporte en un endroit plus profond, plus originel, bien plus éblouissant de vérité que le monde éclairé par le soleil.THE NEW YORK TIMES BOOK REVIEW
Bouleversant, puissant... Poser ce livre pourrait vous épargner, mais il vous sera impossible d’en arrêter la lecture, tout comme il vous sera impossible d’en refuser la vérité.LOS ANGELES TIMES
Frédéric Fontès
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