Le roman d'Erik Larson, Le Diable dans la ville blanche, sera disponible le 14 avril prochain, aux éditions du Cherche-Midi. Il fait l'objet d'une adaptation au cinéma où Leonardo DiCaprio incarne le rôle principal en la personne de H.H. Holmes qui aurait tué entre 27 et 200 personnes, en majorité des femmes célibataires. L'histoire se déroule en 1893, à Chicago pendant la foire universelle.
MAJ du 25/01/2011 avec la présentation de l'éditeur :
Un homme construit le paradis sur Terre, l'autre y fait régner l'enfer.
1893 : l'Exposition universelle de Chicago est l'occasion pour les États-Unis de montrer leur puissance au reste du monde. Au cœur de cet évènement sans précédent, le célèbre architecte Daniel H. Burnham, créateur du premier gratte-ciel, à qui revient la tâche de créer une cité de rêve, la Ville blanche. On attend près de 30 millions de visiteurs, de nombreuses personnalités, parmi lesquelles Houdini, Frank Lloyd Wright ou Thomas Edison.
Mais dans l'ombre de l'Exposition, une autre figure accomplit de bien plus noirs desseins : H. H. Holmes, un jeune médecin apparemment bien sous tous rapports, en réalité l'un des serial killers les plus terrifiants de l'histoire du crime. Profitant de l'évènement, il va lui aussi être à l'origine d'une construction insensée : un hôtel entièrement dévolu au service de ses pulsions meurtrières, véritable château de Barbe-Bleue, comprenant chambre de torture et four crématoire.
Avec un sens de l'intrigue digne des plus grands auteurs de thrillers, Erik Larson mêle dans ce livre à la construction diabolique le destin de ces deux figures légendaires, d'un côté le créateur, le visionnaire, l'architecte de génie qui bouscule tous les obstacles pour que son rêve devienne réalité, de l'autre, le tueur aux 200 victimes, préfigurant ainsi les deux aspects qui vont définir l'Amérique du XXe siècle, ses rêves et ses cauchemars. Il retrace l'enquête menée pour mettre fin aux agissements de Holmes, dans laquelle vont être impliqués un détective de la police de Philadelphie à la ténacité incroyable et un étrange club de journalistes passionnés de crimes, le Whitechapel Club. Une formidable histoire où l'on constatera, une fois de plus, que la réalité dépasse toujours la fiction.
Frédéric Fontès
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire