Il s'appelle Louis-Charles Bouteloup. Fraîchement diplômé de la Faculté de Médecine, il se retrouve en première ligne, à Fleury, en décembre 1915. Bouteloup est un nom qui compte en politique, car le baron Horace, père de Louis, est député, lieutenant-colonel et proche du général Pétain. Cette relation privilégiée, loin de le protéger, fera du jeune officier une cible désignée pour les ennemis de l'élu, entre autres le redoutable Georges Clemenceau. Chirurgien de Tranchée, il sera aidé par des hommes de tous horizons : prêtre, souteneur, fils de famille, ouvrier syndiqué, photographe... Aucun n'a choisi de se battre, mais tous risquent leur vie pour rendre la guerre un peu moins inhumaine. Louis connaîtra aussi le secours de femmes remarquables : Isabelle de Ferlon, religieuse et espionne malgré elle ; Marie Curie, conceptrice d'une machine de radiographie mobile qui épargnera bien des souffrances inutiles aux blessés. De Fleury au Chemin des Dames en passant par le Bois des Caures et la Somme, l'aspirant Bouteloup vivra l'horreur au quotidien, sur le fil du scalpel.
Il s’appelle Louis-Charles Bouteloup. Fraîchement diplômé de la Faculté de Médecine, il se retrouve en première ligne, à Fleury, en décembre 1915. Il commande une ambulance hippomobile, surnommée l’As de Pique parce qu’elle est connue aussi bien pour le courage de ses infirmiers, que pour leur manque de soumission au Règlement. Bouteloup est un nom qui compte en politique, car le baron Horace, père de Louis, est député, lieutenant-colonel et proche du général Pétain. Cette relation privilégiée, loin de le protéger, fera du jeune officier une cible désignée pour les ennemis de l’élu, entre autres le redoutable Georges Clemenceau. Néanmoins, Louis accomplira la tâche épouvantable que la guerre lui impose, en essayant de préserver un humanisme auquel il est attaché jusqu’à la rébellion.
Source : www.bdnet.com |
Frédéric Fontès
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