James Patterson vous propose un livre témoignage, à paraitre le 10 novembre prochain aux éditions de l'Archipel. Contre l'avis des médecins a été écrit en collaboration avec Hal Friedman, le père de Cory, héros de ce livre. Le Dr Andreas Hartmann, neurologue au Groupe hospitalier la Pitié-Salpêtrière signe la préface. Une partie des produits de la vente du livre sera versée à l'Association française du syndrome de Gilles de La Tourette (AFSGT). Le livre est traduit par Émilie Rofas.
À 5 ans, la vie de Cory Friedman est bouleversée. D'abord des symptômes anodins. Bientôt, Cory semble ne plus pouvoir maîtriser son corps. Le verdict est terrible : Cory est atteint d'une combinaison rare mêlant syndrome de Gilles de la Tourette (comportement agressif incontrôlé), troubles obsessionnels compulsifs (Toc) et d'autres désordres neurologiques.
Le garçon ne peut plus prétendre à une vie normale et sa famille doit se résoudre à le regarder souffrir. Ensemble, ils engagent dans un combat qui va durer quinze ans. De médecin en médecin, Cory et sa famille vont de déception en déception. Désespérés, ils tentent un ultime recours en envoyant l'adolescent dans un camp isolé de l'Utah. Là, il va vivre l'épreuve la plus éprouvante de sa vie et sombrer dans l'alcoolisme.
Contre l'avis des médecins est une histoire vraie. C'est l'histoire d'une rencontre entre un auteur mondialement connu, James Patterson, et le père de ce garçon. Ensemble, ils ont décidé de raconter le combat, le courage, les peines et les sacrifices de cette famille, mais aussi sa victoire sur la maladie alors que les médecins ne voyaient aucune issue heureuse.
À lire également, les Orphelins de Brooklyn de Jonathan Lethem.
Lionel Essrog a grandi avec ses copains à l’orphelinat de Brooklyn. Adulte, il est embauché par un « privé », Franck Minna, dont l’agence se livre à de louches activités. Les orphelins de Brooklyn raconte l’histoire de ce groupe de garçons, les « Minna Boys », de leurs arnaques et combines variées, du meurtre de Minna et de l’enquête rocambolesque qui s’ensuit. C’est aussi une merveilleuse ballade dans le Brooklyn de Jonathan Lethem, dont la poésie n’a rien à envier à Paul Auster.
Mais le véritable intérêt de ce livre est ailleurs : en effet, Lionel Essrog est affligé d’une maladie rare, le syndrome de Gilles de la Tourette, consistant en une série de troubles obsessionnels compulsifs (TOC) qui font de sa vie un enfer. Son principal symptôme se traduit par des éruptions verbales incontrôlées et il faut ici saluer le travail remarquable du traducteur, Francis Kerline, qui a su transposer en français des déformations linguistiques inouïes : on pense à Queneau, à l’Oulipo, à Harry Matthews. Du grand art. Dans ce roman noir en forme de comédie, Jonathan Lethem démontre que l’humour, et surtout la fantaisie, sont les qualités premières de cette génération d’auteurs qui succède aux « post-modernes ».
Frédéric Fontès
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