En attendant la publication du prochain roman de la romancière (
ICI), je me suis enfin décidé à mettre mon nez dans son premier roman traduit en France,
la Mort dans les Bois. Cela fait longtemps que le livre m'est vivement conseillé et il m'a suffit de lire le premier chapitre pour être complètement convaincu que c'est une lecture indispensable pour le fan de thriller que je suis. Il est indiscutable que la romancière a trouvé la voix, le ton juste, ce qui rend son héros très vite attachant.
Une mention aussi pour la superbe couverture de cette édition, où les branches de cette forêt rouge sang se confondent avec des veines gorgées d'hémoglobine. À noter qu'il semble que l'édition Michel Lafon soit épuisée. Le livre est disponible en format poche aux éditions Point mais sous un autre titre :
Écorces de sang. Il est traduit par François Thibault.
Un soir d'été, alors que tous leurs camarades ont déjà regagné leurs maisons pour le dîner, trois enfants ne ressortent pas des bois sombres et silencieux où ils ont passé l'après-midi. La police finit par retrouver un seul garçon, indemne mais terrorisé, agrippé à un tronc d'arbre, les chaussures emplies de sang. Il ne se rappelle rien. On ne retrouvera jamais ses deux amis. Vingt ans plus tard, Rob, l'unique rescapé devenu inspecteur de police, se garde bien de dévoiler son passé, même à son entourage le plus proche. Mais une fillette est assassinée, comme offerte en sacrifice sur un autel celtique, dans ces bois de la banlieue de Dublin qu'il traversait après l'école. Tandis qu'il se précipite sur les lieux pour essayer de résoudre ce crime atroce, il est assailli par des lambeaux de souvenirs qui le hantent encore. Un thriller psychologique remarquablement abouti, qui explore la noirceur tapie sous les vies ordinaires.
Frédéric Fontès