dimanche 10 octobre 2010

Un long silence de Mikal Gilmore (Sonatine)

Premier roman annoncé dans le catalogue 2011 des éditions Sonatine, j'ai eu l'occasion de lire quelques reviews de l'édition originale qui promettent un roman/témoignage qui hante son lecteur longtemps après avoir tourné la dernière page ... Il est traduit de l'anglais par Fabrice Pointeau.


Élu meilleur document de l'année par le New York Times.


1966 : De sang froid de Truman Capote
1979 : Le Chant du bourreau de Norman Mailer
2011 : Un long silence de Mikal Gilmore

 Gary Gilmore est l'un des condamnés à mort les plus célèbres des États-Unis. Accusé de meurtre en juillet 1976, il refusa de faire appel et insista pour qu'on lui inflige la peine capitale. Le 17 janvier 1977 au matin, il fut fusillé. Quelques années plus tard, Norman Mailer lui consacrera un de ses chefs-d'œuvre, Le Chant du bourreau.


Rédacteur en chef du magazine Rolling Stone, Mikal Gilmore, le frère cadet de Gary, a tenté pendant des années d'oublier cette histoire tragique. En vain. Avant qu'elle ne dévaste complètement son existence, il a décidé de prendre la plume afin d'essayer de mieux comprendre son héritage, de dénouer les liens du sang et d'échapper à la malédiction familiale. Poussé par l'urgence et un instinct de survie impérieux, il s'est ainsi lancé dans une véritable enquête, à la fois affective, douloureuse et sans concession, sur sa propre famille et ses origines. Un sombre voyage, au terme duquel il a découvert un terrible secret.


Avec une force d'émotion rare, il nous livre un document passionnant, à la fois cru, intime et bouleversant, sur les traumatismes et la résilience, qui n'est pas sans évoquer De sang-froid de Truman Capote dans sa description de l'enfer américain. Un document humain, trop humain, qui en aucun cas ne laissera le lecteur intact.
"Mikal Gilmore a écrit un livre dévastateur. Une sorte de cocktail fort qui tient à la fois des Frères Karamazov et des ballades déchirantes de Johnny Cash. C'est à la fois effrayant, poignant... magnifique !" The New York Times.





Frédéric Fontès

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