Traduit de l’américain par Renaud Morin
« Le New York de Colin Harrison est un univers darwinien régi par la loi du talion, comme le Manhattan de Tom Wolfe ou le Los Angeles de Raymond Chandler et James Ellroy. […] Le regard sur la société d’un Balzac, le sens de l’atmosphère d’un poète et un véritable don pour mêler les fils d’une intrigue sensationnelle. » Michiko Kakutani, The New York Times.
Honnête avocat dans une compagnie d’assurances, George Young ne s’est jamais considéré comme un détective. Mais quand la veuve de son ancien patron lui demande d’enquêter sur la mort de son fils Roger, renversé par un camion en sortant d’un bar, George accepte, en mémoire de son mentor, Wilson Corbett, et parce que sa vie est d’un ennui mortel. Une troublante mannequin de main tchèque, de mystérieuses boîtes de décorations de Noël, des petites frappes russes prêtes à tout pour les récupérer… George réalise trop tard où il a mis les pieds.
Et bientôt toute sa vie menace d’être ébranlée par ce qu’il va découvrir sur l’heure précédant la mort de cet homme qui lui ressemble…
Des bureaux cossus de Manhattan aux appartements miteux de Little Italy, du Yankee Stadium aux villas de Staten Island en passant par les archives du New Jersey, l’enquête d’un New-Yorkais ordinaire pris dans un engrenage infernal. Un roman noir tendu à l’extrême, rythmé par les pulsations d’une ville fascinante.
Colin Harrison, quarante-six ans, est né dans la région de Philadelphie. Rédacteur au Harper’s Magazine, puis éditeur dans la prestigieuse maison d’édition Scribner, il publie son premier roman en 1990. Il vit à Brooklyn avec sa femme, l’écrivain Kathryn Harrison. Quatre de ses romans ont été traduits en français : Corruptions, Manhattan nocturne, Havana Room et La nuit descend sur Manhattan (Belfond, 1995, 1997, 2005, 2009).
Frédéric Fontès
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