vendredi 30 avril 2010

Je ne vous aime pas par Eric Cherrière

Présentation de l'éditeur
Une grande ville française. C'est Toulouse, ce pourrait être Marseille, Strasbourg, Bordeaux... Partout où les hommes vivent, s'aiment, se trahissent. Partout où ils meurent. Et depuis quelque temps, on meurt beaucoup à Toulouse. Une quarantaine de crimes que rien ne relie, sinon une rage inouïe. Il n'y a que le capitaine de police Pierre Balési pour imaginer qu'ils soient l'œuvre d'un seul et même homme. Ses intuitions mettent à jour ce que nul n'a vu : depuis treize années, un homme torture, mutile et tue sans que l'on ait conscience de son existence. Son palmarès fait de lui le plus grand tueur en série français de tous les temps. Violent, sexuel et mélancolique, Je ne vous aime pas est l'histoire des hommes et de leur échec.
Biographie de l'auteur
Eric Cherrière est réalisateur de documentaires. Il a écrit plusieurs scénarios de longs-métrages. Je ne vous aime pas est son premier roman.


Le cherche midi semble vouloir rentrer dans la danse, en proposant du thriller français de qualité ?! à suivre ... Le roman est disponible depuis le 01er avril dernier.

Frédéric Fontès

Sombre lagune de Valérie Bettencourt

Dans un monde ravagé par des catastrophes naturelles de plus en plus violentes, Venise commence à sombrer dans la lagune. Toute la ville est évacuée en urgence. Mais d’étranges personnages sont restés cachés dans un somptueux palais gothique au cœur du sinistre labyrinthe vénitien. Dans cette atmosphère baroque et onirique, Marie retrouve Laurent...

Le nouveau roman de Valérie Bettencourt est à paraitre en juin prochain chez PG Com éditions.


Frédéric Fontès

Les Inrocks 2 Hors Série : JIMI HENDRIX !

Biographie et repères chronologiques
Du musicien d’accompagnement au révolutionnaire de la guitare électrique, parcours d’un artiste devenu symbole de la fin des années 60, à un tournant de la révolution de la société occidentale.

Les influences de Hendrix
Un joyau qui brille des reflets de la soul, du jazz, du rock, du blues, du psychédélisme et du funk. Héritier de Bob Dylan, des Beatles ou de Chuck Berry, il invente un style qui en fait le précurseur d’un nouveau son hard rock.

Hendrix guitar hero
Son rapport à l’électricité et une appropriation unique des jeux blues et rock, des effets et pédales, pour créer un jeu unique.

L’héritage de Hendrix
Un mythe qui n’a cessé d’influencer autant les guitaristes (Johnny Winter ou Eric Clapton) que les genres (heavy metal, fusion), par son énergie et son attitude (Prince, Lenny Kravitz…).

Des rois de la six cordes témoignent : Slash de Guns’N’Roses, Ben Harper…

La galaxie Hendrix : les proches indissociables de la légende.

Hendrix en concert à l’île de Wight : souvenirs du rock critique anglais Nick Kent de son dernier concert qui marque aussi la fin d’une décennie faste.

Hendrix et les femmes
Elles l’ont inspiré autant qu’il les a aspirées. Omniprésentes dans ses chansons comme dans son lit, elles ont alimenté les plus folles rumeurs tout en contribuant à la mythologie du personnage.

L’après Hendrix : son héritage géré par sa demi sœur Janie.

Le best of idéal des meilleures versions live de ses classiques.

Interview d’Eddie Kramer, musicien et ingénieur du son qui l’a côtoyé.

Portrait d’un fan et activiste unique en son genre : Yazid Manou


Je viens de me l'acheter en kiosque, je le dévore. Et les photos sont sublimes.

Fredo

jeudi 29 avril 2010

La vengeance du djinn de Franck Hériot


# Editeur : Le Cherche Midi (6 mai 2010)
# Collection : THRILLER
# Langue : Français
# ISBN-10: 2749116821

Le Mot de l'éditeur : La vengeance du djinn

Après Maxime Chattam,

après Jean-Christophe Grangé,

après Franck Thilliez,

la nouvelle révélation du polar français !


Paris, Rome. Des cadavres d'honorables notables sont retrouvés carbonisés. Près des corps, des extraits en lettres de sang d'un célèbre poème de Victor Hugo consacré aux djinns, créatures mi-anges mi-démons.

Le commissaire Gorin, chef de groupe de la Crim au 36 quai des Orfèvres, et le lieutenant Pensec plongent dans une enquête infernale qui va les mener dans le milieu des missions humanitaires et des ONG, là où les vérités ne sont pas toutes bonnes à dire et où se cache un effroyable secret recouvert depuis des années.

Un secret qui ne nous sera livré qu'aux dernières pages de ce thriller exceptionnel, qui place d'emblée son auteur au niveau des plus grands du genre.

Franck Hériot est journaliste d'investigation. Il est déjà l'auteur de plusieurs livres. Après La Femme que j'aimais (le cherche midi, 2009), dont les droits audiovisuels ont été achetés, La Vengeance du djinn est son deuxième roman.

Je suis curieux de savoir si le boniment de l'éditeur au sujet des autres auteurs du genre, mérite une telle comparaison, à suivre en ce qui me concerne ...

lundi 26 avril 2010

L'Héritier de l'automne, T.1 par Giles Carwyn & Todd Fahnestock

L'Héritier de l'automne, le cœur de gemme T.1, par Giles Carwyn & Todd Fahnestock

La cité d'Ohndarien est le joyau du Monde connu, le dernier bastion de justice et de liberté. Lorsqu'un maître ambitieux et brutal s'en empare, les destins basculent.

Un adolescent se bat pour survivre dans des tournois mortels.
Une jeune prodige traverse les épreuves d'une sorcellerie érotique.
Une femme de pouvoir risque sa vie pour libérer son peuple.
Un mystérieux assassin aime une reine d'un amour impossible.

Et loin de là, une enfant dont les rêves renferment une terreur ancestrale commence à se réveiller...

Giles Warwyn et Todd Fahnestock se sont rencontrés au lycée où ils ont entamé une conversation qu'ils poursuivent toujours aujourd'hui. Ils ont fréquenté les mêmes femmes, ont été témoins au mariage l'un de l'autre et étaient présents à la naissance des enfants de chacun. Ils vivent actuellement à cinq pâtés de maisons l'un de l'autre à Englewood dans le Colorado. L'Héritier de l'automne marque leur entrée fracassante dans la Fantasy littéraire.

Traduit par Nolwenn Le Feunteun, le livre sera disponible le 18 juin prochain aux éditions Bragelonne.

Plus d'informations bientôt avec la couverture française.

Frédéric Fontès

dimanche 25 avril 2010

L'épouvantail de Michael Connelly

Viré du L.A. Times, le journaliste Jack McEvoy hésite entre le dégoût et la rage. Mais c’est la fierté qui finalement l’emporte : dans les quinze jours qu’il lui reste, il compte mener une enquête qui lui vaudra – excusez du peu - le prix Pulitzer. Et les pontes de la direction n’auront plus que leurs yeux pour pleurer.

Son temps est compté, et a priori l’histoire d’Alonzo Winslow, un dealer meurtrier de 16 ans, n’a rien de prometteur : le gamin a avoué. Mais dans des conditions pour le moins douteuses…

Embarqué dans une aventure qui le dépasse, convaincu que la police a triché, Jack lance un S.O.S. à Rachel Walling, l’agent du FBI qu’il aime depuis toujours. Sans se douter que dans le même mouvement, il enclenche le piège machiavélique tendu par un tueur d’une intelligence et d’une cruauté ahurissantes.

Journaliste au Los Angeles Times, Jack McEvoy pensait bien avoir découvert ce qu’il y a de pire dans le crime en la personne du tristement célèbre « Poète ». Avec « L’Epouvantail », Michael Connelly lui réserve une surprise de taille et, comme il se doit, pas des plus agréables.

Le roman sera disponible le 14 mai prochain, aux éditions du Seuil.



Frédéric Fontès

L'enfant perdu de John Hart (2)













































L'enfant perdu de John Hart
Cela fait un an qu’Alyssa Merrimon, douze ans, a disparu alors qu’elle rentrait chez elle un soir après la bibliothèque dans une petite ville rurale de la Caroline du Nord.
Mais Johnny, son frère jumeau, refuse d’accepter son absence et continue à fouiller la ville, rue par rue, s’introduisant même chez des hommes soupçonnés de comportements déviants au risque de se faire prendre. Le policier en charge de l’affaire, Clyde Hunt, est inquiet pour Johnny et le surveille discrètement ainsi que sa mère, qui ne se remet pas de la disparition d’Alyssa et du départ de son mari.
C’est alors qu’une deuxième adolescente disparaît, ce qui rend Johnny encore plus déterminé à retrouver sa sœur, convaincu que les deux cas sont liés. Mais ce qu’il va découvrir est encore plus terrible que ce qu’il pouvait imaginer, ébranlant toute la petite communauté et mettant sa vie en danger.

En explorant les zones d’ombre entre l’innocence et le mal, entre le désespoir et la foi, L’enfant perdu outrepasse toutes les limites de la littérature du genre et fait de John Hart un grand auteur.

Traduit de l’anglais par Sabine Boulongne


Il sera disponible le 02 juin prochain, aux éditions JC-Lattès.

Frédéric Fontès

Le rêve d'Amanda Ruth de Michelle Richmond

Après l'Année Brouillard, les éditions Buchet-Chastel vont publier un nouveau roman de la romancière Michelle Richmond. En fait, le Rêve d'Amanda Ruth est sa première œuvre, qui aura elle aussi droit à une traduction de Sophie Aslanides.

Source : France Loisirs

En attendant les visuels et la présentation française, voici le résumé en anglais :

From Publishers Weekly

Richmond's sophomore novel (after The Girl in the Fall-Away Dress) is a bleak melodrama about a young woman's prolonged grief over the death of her best friend and former lover. Twelve years have passed since college student Amanda Ruth was brutally murdered, and her sidekick Jenny has yet to recover. Jenny and her estranged husband, Dave, take a cruise on the Yangtze to scatter Amanda Ruth's ashes in the homeland of Amanda's Chinese father. Although Jenny wants to save her marriage, she rather coolly trashes it by becoming intimate with Graham, a cruise passenger who, despite suffering the final throes of Lou Gehrig's disease, manages to show Jenny around and teach her about the environmental perils facing China. Jenny's relationship with Graham takes a dark-and implausible-turn when she learns of his wish to commit suicide. Through it all, she continually relives her friendship and adolescent romance with Amanda Ruth. Her obsession with the young woman leads her to engage in troubling behavior, propelling the plot into a moral wasteland where the environment becomes the object of desire and human life is casually snuffed out. Richmond's prose tends to run purple, especially during Jenny's brooding monologues, which dominate the book ("I gaze into the dark depths of the river, looking for some reflection of the woman I am now.... But the river is opaque, and my vision is blurred"). Though Richmond poses provocative questions about grief and desire, the shallow characters and sensational plot twists don't allow her to explore them in much depth.
Copyright 2003 Reed Business Information, Inc.

Frédéric Fontès

Savemore de Sean Doolittle

Chronique ICI
Savemore de Sean Doolittle

Genre : Policier
Collection : Rivages/Noir | Numéro : 779
Traduit de l' Anglais (Etats-Unis) par Sophie Aslanides
Poche | 352 pages. | Paru le : 05-05-2010 | Prix : 9.50 €. Editions : Rivages

Dans la famille de Matthew Worth, on en est à la quatrième génération de flics. Les trois précédentes se sont illustrées, son frère est mort en héros, mais lui passe plutôt pour un minable. Plaqué par son épouse et affecté à la surveillance de nuit d'un miteux supermarché Savemore pour avoir frappé un collègue (et non sans s'être fait aussitôt casser la gueule), Matthew prend progressivement conscience, malgré sa lenteur d'esprit, que son existence a quelque chose d'insatisfaisant, pour ne pas dire "d'humiliant". Alors de temps en temps, il se prend à rêver que, devant la jolie caissière Gwen, il parvient enfin à briller. Et justement, voilà qu'une occasion se présente. Sauf que bien sûr, on ne devient pas un superflic rien qu'en claquant des doigts...

"Savemore est une découverte extraordinaire. A la fois tendu, bien ficelé et d'une dureté implacable, ce livre est l'œuvre d'un écrivain qui connaît le genre comme sa poche. Une lecture magnifique." (Michael Connelly)

"Un cauchemar terrifiant vu de l'intérieur - tellement absurde qu'il en devient drôle quand on a la chance de n'être que spectateur." (The New York Times Book Review)

Un roman de plus qui va bientôt rejoindre ma pile, j'aime beaucoup le pitch.

Frédéric Fontès

L'année brouillard de Michelle Richmond

En juillet, sur un plage de San Francisco nappée d'un épais brouillard, une petite fille de six ans, Emma, et la fiancée de son père, Abby, marchent en cherchant des coquillages. Abby, photographe professionnelle, détourne un instant son regard d'Emma pour fixer de son objectif un phoque éventré. Quand elle relève la tête, la petite fille a disparu. Le pire vient de se produire. L'angoisse et la panique s'installent ; où est Emma ? Emportée par les vagues rugissantes du Pacifique ? Ou par cette camionnette blanche entrevue sur le parking voisin ? Ou encore par le flot ininterrompu de voitures sur cette route de Californie ?... L'enquête piétine. La police est sur le point de classer l'affaire. Jake, le papa, se décourage tout en s'éloignant de sa fiancée qu'il en silence. Abby prend alors les choses en main. Armée des larmes du désespoir Et de l'énergie née de sa culpabilité, fouillant tous les recoins de sa mémoire à la recherche d'un détail crucial, elle nous emmène à des kilomètres de là vers une découverte stupéfiante... Roman psychologique à suspense, admirablement porté par une écriture visuelle et minutieuse, L'Année brouillard rivalise de talent et de lucidité dans l'exploration impitoyable de la disparition d'une enfant.

  • Broché: 508 pages
  • Editeur : Buchet-Chastel (16 avril 2009)
  • Collection : LITTERATURE ETR
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2283023637


Le roman a été traduit par Sophie Aslanides (Little Bird et le Camp des Morts de Craig Johnson, The Blonde de Duane Swierczynski). Quand je vois les commentaires sur le net à son sujet, je me dis qu'il ne va pas tarder à rejoindre ma pile...

Frédéric Fontès

samedi 24 avril 2010

Jass de David Fulmer (2)


La suite du fabuleux roman Courir après le diable, est annoncée pour le 09 juin prochain, aux éditions Rivages !

Jass sera la seconde enquête ayant pour héros le détective créole Valentin Saint Cyr. Si dans le premier opus, c'était l'immense Buddy Bolden qui était l'autre héros du roman, cette fois, ce sera le pianiste Jelly Roll Morton qui aura l'honneur d'être à son tour intégré à l'intrigue.

En attendant le visuel français, voici le résumé :

Quatre musiciens ont été assassinés à Storyville, quartier chaud de la Nouvelle-Orléans. Le détective créole Valentin Saint-Cyr s''enfonce dans ces bas-fonds dangereux d'où s''échappe une musique brute et rugueuse appelée Jass. Il découvre que les victimes ont toutes joué, à un moment donné, dans un certain groupe, dont le dernier membre depuis se cache. Alors qu'enfin il semble tenir une piste en la personne d'une fantomatique femme fatale, la police, le maire et même Tom Anderson, le " roi de Storyville ", se mettent à vouloir l'écarter de l'affaire, ce qui le convainc d'une chose : il n'a découvert que la partie émergée de l'iceberg. Mais s'obstiner à vouloir connaître la vérité, dans une ville célèbre pour sa corruption, l'amène à prendre des risques de plus en plus graves...
Un roman sensuel et envoûtant, qui évoque la naissance du jazz et l'atmosphère unique de La Nouvelle-Orléans au début du vingtième siècle, baignée de musique et de bourbon, de vaudou et de meurtres sanglants.


Frédéric Fontès

Starfish de Peter Watts

À paraitre le 09 septembre prochain, ce thriller SF de Peter Watts, Starfish, est traduit par Gilles Goullet.

Un huis-clos oppressant au fond des abysses, véritable thriller psychologique.

Peter Watts est né à Toronto au Canada où il vit toujours aujourd'hui. Biologiste marin de formation, il est aussi documentariste et écrivain. Il est l'auteur d'une dizaine de nouvelles et de cinq romans dont le dernier, Vision aveugle a été nominé dans tous les grands prix de SF. Un style, des obsessions sur l'humain d'aujourd'hui et une intelligence aiguë caractérisent les écrits de Peter Watts. Un auteur de SF à suivre de très près?

MAJ du 14 septembre, avec la présentation en français :


Une grande multinationale exploite l’énergie géothermale dans les grands fonds de l’océan Pacifique, grâce notamment à des stations sous-marines de contrôle. Mais vivre en huis clos pendant de longs mois n’est pas donné à tout le monde. La société a donc décidé de recruter les seules personnes aptes à subir le stress, la promiscuité, l’isolement et les dangers afférents aux abysses : des hommes et des femmes à la psychologie déviante…
Lenie Clarke est l’une des chefs d’équipe. Comme ses compagnons, elle a d’abord suivi des tests et un entraînement rigoureux, puis subi des altérations génétiques lui permettant d’accoutumer sa vision à l’obscurité, et de respirer dans l’eau lors des sorties hors de la station. Mais elle doit faire face à des conflits terribles avec ses coéquipiers, tous aussi déséquilibrés qu’elle-même. Comment vont-ils tous réussir à survivre en groupe, à affronter les profondeurs de l’océan et à maîtriser leurs pulsions ?


En ce qui me concerne, ça me fait baver...

Le site de l'éditeur : www.fleuvenoir.fr




Frédéric Fontès

Alien 5 par Riddley Scott



Patrick Marcel :
Bon, alors l'autre jour, Ridley Scott était venu causer de Robin des Bois, et visiblement, les journalistes s'en foutaient pas mal et ils l'ont interrogé sur Alien 5. Selon MTV:

Citation:
Scott revealed that he was currently reviewing the fourth draft of an Alien script and that, “We're not dreaming it up anymore. We know what the story is…There’s no question about it, we’re going to make the film.” Pressed for details, Scott was surprisingly open:
It's set in 2085, about 30 years before Sigourney [Weaver's character Ellen Ripley]. It's fundamentally about going out to find out 'Who the hell was that Space Jockey?' The guy who was sitting in the chair in the alien vehicle — there was a giant fellow sitting in a seat on what looked to be either a piece of technology or an astronomer's chair…And our man [Tom Skerritt as Captain Dallas] climbs up and says, "There's been an explosion in his chest from the inside out—what was that?" I'm basically explaining who that Space Jockey— we call him the Space Jockey—I'm explaining who the space jockeys were… Weyland hasn't joined Yutani yet, so they go and see Weyland. [The film] is about the discussion of terraforming—taking planets and planetoids and balls of earth and trying to terraform, seed them with the possibilities of future life.
Source: http://www.mtv.com/movies/news/arti...638/story.jhtml

Donc, pas de Sigourney Weaver sinon peut-être en voix off, et un retour au design originel de l'Alien, avec possiblement un lifting du face-hugger par Giger. Et les origines du Pilote spatial du premier volet.

Je ne suis pas certain que ça me manquait, je préférais le mystère. Mais faut voir.
Source : www.superpouvoir.com

Frédéric Fontès

Valse Macabre de Douglas Preston et Lincoln Child (3)

En attendant la sortie du roman (ICI) en mai prochain, voici une petite vidéo pour vous mettre l'eau à la bouche ...



Frédéric Fontès

Captifs de Inger Ash Wolfe


Après le Guérisseur, Inger Ash Wolfe sera de retour le 09 septembre prochain chez Fleuve Noir, avec la suite des enquêtes de l'inspectrice Hazel Micallef. Le roman sera traduit par Jean-Pierre Roblain.

Quand des personnages de fiction deviennent des victimes de chair et de sang...

En attendant d'avoir un résumé et une couverture en français, voici ce que Captifs (The Taken en VO) vous réservera :

Detective Inspector Hazel Micallef is having a bad year. After major back surgery, she has no real option but to move into her ex-husband’s basement and suffer the humiliation of his new wife bringing her meals down on a tray. As if that weren’t enough, Hazel’s octogenarian mother secretly flushes Hazel’s stash of painkillers down the toilet.
It’s almost a relief when Hazel gets a call about a body fished up by tourists in one of the lakes near Port Dundas. But what raises the hair on the back of Micallef ’s neck is that the local paper has just published the first installment of a serialized story featuring such a scenario. Even before they head out to the lake with divers to recover the body, she and DC James Wingate, leading the police detachment in Micallef ’s absence, know they are being played. But it’s not clear who is pulling their strings and why, nor is what they find at the lake at all what they expected. It’s Micallef herself who is snared, caught up in a cryptic game devised by someone who knows how to taunt her into opening a cold case, someone who knows that nothing will stop her investigation.
The second novel featuring Hazel Micallef, “a compelling, unlikely hero” (Entertainment Weekly), is a stunning and suspenseful exploration of the obsessive far reaches of love, confirming Inger Ash Wolfe as one of the best mystery writers today.

Le site de l'éditeur : www.fleuvenoir.fr

Frédéric Fontès

samedi 17 avril 2010

N'y va pas de Jean-Michel Sakka

Les Narcisses, demeure isolée d’une forêt du Jura.

C’est là que Jeanne est venue oublier les drames qui l’ont meurtrie : la mort de Pierre, son mari, disparu lors du tsunami qui a ravagé la Thaïlande en décembre 2004 ; puis la découverte qu’il se préparait une nouvelle existence.

Pour reprendre goût à la vie, elle n’a plus que Marina, sa fillette de dix ans.

Mais Jeanne voit ses jours peuplés d’événements inquiétants, et la nuit, ses cauchemars ont tout du songe prémonitoire : la Mort s’est attachée à ses pas, après Pierre, c’est Marina qu’elle veut lui ravir...

Bientôt, alors que Jeanne se sent épiée, Marina croit voir une ombre la suivre lors d’une promenade en forêt.

Deux femmes en danger, au bord du gouffre …

Le nouveau roman de Jean-Michel Sakka, alias John La Galite, est à paraitre aux éditions Plon en mai prochain.

Frédéric Fontès

Racine racines de François Boulay

LE LIVRE
« Il existe un mystère Racine. Si nous connaissons assez bien le début et la fin de sa vie, nous ne disposons, pour les quinze années où il a pris son essor, années d’éblouissantes créations et d’amours tumultueuses, d’aucun document étendu. Ses lettres et ses papiers ont été détruits, soit par Jean Racine lui-même en proie au repentir, soit par son fils Louis qui a raconté à sa façon l’histoire de son père, dans le but de lui élever une statue d’homme vertueux. »

En avril 1699, deux jours avant sa mort, Jean Racine demandait à son fils Jean-Baptiste d’aller chercher dans son cabinet une petite cassette noire dont il gardait en cachette la clef. Cette cassette mystérieuse remise au docteur Denis Dodard renfermait un Abrégé de l’histoire de Port-Royal, ainsi que – il est permis de le penser – divers écrits très personnels, secrètement gardés, qui ont inspiré ce roman. Cette cassette n’a jamais été retrouvée. Une partie de son contenu est réapparue quarante ans après la mort de Jean Racine, et une autre vingt ans plus tard…
L’AUTEUR
François Boulay émet l’hypothèse folle d’un passé sanglant de Racine, dans lequel il aurait puisé matière et inspiration de ces immortelles tragédies.

ROMAN HISTORIQUE
Auteur : François BOULAY
Format : 15,5 x 23,5 cm
Pagination : 220 pages
Prix : 19€50
ISBN : 978-2-7533-0102-3



Mon avis sur Polars Pourpres :
Du François Boulay pure jus. Toujours la même mise en page (pas de chapitre), toujours le même style à la fois incisif, fantasque et provocant. L'auteur éclaire d'un nouveau jour quelques zones d'ombres dans la vie de Jean Racine. Un livre qui s'éloigne des précédents thrillers de l'auteur mais les fans retrouveront avec plaisir un François Boulay de nouveau inspiré.

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Frédéric Fontès

L'ultime défi de Sherlock Holmes par Michael Dibdin, Olivier Cotte et Jules Stromboni)

Présentation de l'éditeur
A la veille de sa mort, Watson, fidèle ami de Sherlock Holmes, nous raconte la dernière aventure du grand détective : son enquête sur les pas du plus sanglant des criminels qu'ait connu l'Angleterre, Jack l'Eventreur. Dans le décor mythique du quartier de Whitechapel, nous assistons à leur implacable affrontement.

  • Broché: 124 pages
  • Editeur : Casterman (14 avril 2010)
  • Collection : Rivages/Casterman/Noir
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2203022264


Biographie de l'auteur
L'Irlandais Michael Dibdin (1947-2007) voyage beaucoup en Europe avant de s'installer à Seattle, USA, en 1995. Les différents pays où il va séjourner vont nourrir sa création. Si l'Italie lui inspire l'inspecteur Aurélio Zen, héros de plusieurs de ses ouvrages, et pour lequel il obtient en 1988 le Gold Dagger Award, c'est en Angleterre qu'il crée son bestseller. Pris entre un ami passionné par Jack l'Eventreur et une femme férue de Sherlock Holmes, la curiosité de Dibdin est piquée, et il décide de l'assouvir en alliant ces deux personnages mythiques de l'histoire anglaise. C'est ainsi que naît L'ultime défi de Sherlock Holmes, oeuvre originale et surprenante, défiant toute idée préconçue. Jules Stromboni a écumé les cours de modèles vivants, tiré le portrait de passants dans la rue, posé à son tour pour des étudiants. Après un passage aux Gobelins, il participe en 2007 à la réalisation du Persépolis de Marjane Satrapi (Prix du Jury au Festival de Cannes). Il se partage depuis entre l'animation et la BD et collabore avec Sfar, Winchluss, Tardi. Chez Casterman il a signé avec Olivier Cotte Le futuriste (2008) et récidive avec l'ultime défi de Sherlock Holmes, une adaptation jubilatoire du roman de Michael Dibdin. Olivier Cotte a travaillé 15 ans dans l'industrie cinématographique en tant que réalisateur, infographiste et directeur des effets spéciaux, notamment pour Roman Polanski, Costa Gavras, Wim Wenders. Journaliste et écrivain, il est l'auteur de plusieurs ouvrages critiques et historiques consacrés au film d'animation et aussi de scénarii de séries TV. Il enseigne notamment à l'école des Gobelins et à l'étranger.

Un pote libraire m'a filé un exemplaire de cette bd et je suis resté sur le cul en la feuilletant. C'est imprimé sur un papier imitation d'époque, avec un tramage qui donne l'impression de lire une bande dessinée sur du papier journal. Tout y est pour nous replonger dans nos lectures d'enfances, avec les couleurs qui bavent en dehors des cases, etc.

Je ne connais pas le roman original de Michael Dibdin dont est tiré cette histoire mais je vais certainement vite remédier à ça.

Frédéric Fontès

mercredi 14 avril 2010

Jass de David Fulmer


La suite du fabuleux roman Courir après le diable, est annoncée pour le 09 juin prochain, aux éditions Rivages !

Jass sera la seconde enquête ayant pour héros le détective créole Valentin Saint Cyr. Si dans le premier opus, c'était l'immense Buddy Bolden qui était l'autre héros du roman, cette fois, ce sera le pianiste Jelly Roll Morton qui aura l'honneur d'être à son tour intégré à l'intrigue.

En attendant le visuel et le résumé français, voici la version anglaise :

Fulmer's second Storyville mystery, starring Creole detective Valentin St. Cyr, more than lives up to the promise of its predecessor, Chasing the Devil's Tail (2001). Again vividly evoking the early days of jazz in turn-of-the-century New Orleans, Fulmer puts St. Cyr on the tail of a femme fatale whose ghostlike appearances seem linked to the serial killings of the members of a Storyville jazz band. As the earlier volume featured legendary cornetist Buddy Bolden in a key role, this volume draws pianist Jelly Roll Morton into the plot, which follows St. Cyr as he defies both cops and politicos to expose not only the killer but also the high-level cover-up behind the crime. Unlike so many historical mystery authors, Fulmer avoids seeding his story with artificially placed period props; rather, the palpable ambience develops naturally out of the very real interaction between character and place. Pair this series with Bill Moody's Evan Horne novels, which feature real-life mysteries concerning modern jazzmen, and you've compressed a large chunk of jazz history into a handful of crime novels.

Frédéric Fontès

La lame du boucher de James Patterson (2)

Alex Cross, le flic vedette de la police de Washington, a vu sa vie basculer le jour où sa femme Maria est morte dans ses bras, abattue par un mystérieux tireur. Après avoir démissionné, et être passé par le FBI, il rouvre son cabinet de psychologie. Il peut enfin profiter de l'amour des siens : Nana Mama, sa grand-mère, et ses enfants Damon, Jannie et Alex Jr. Mais aujourd'hui, John Sampson, son ancien équipier, a besoin de lui pour traquer un criminel hors normes, un violeur en série qui écume les quartiers chics de la capitale et dont les victimes, terrorisées, refusent de parler. Et voici les deux hommes lancés à un rythme haletant sur une piste sanglante qui leur fera croiser la mafia new-yorkaise et peut-être, enfin, l'assassin de Maria.

Traduit de l'anglais par Philippe Hupp. Prix 20€. 350 pages. Parution le 03 Juin 2010.

Frédéric Fontès

mardi 13 avril 2010

TBC : Preacher Tome 1 par Ennis, Dillon & Fabry

Présentation de l'éditeur
A première vue, le révérend Jesse Custer n'a rien de spécial : c'est le pasteur d'une petite ville qui perd lentement ses ouailles et sa foi. Mais il va avoir la preuve irréfutable que Dieu existe vraiment... et qu'Il est un sacré salopard. En un instant, la vie de Jesse bascule à jamais... et il n'aima de cesse de comprendre pourquoi. Accompagné de Tulip, une ex à la gâchette facile, et de Cassidy, un vampire irlandais, le révérend Custer entreprend un voyage qui l'emmènera des tréfonds du Texas jusqu'à une New York amère, et au-delà. Il veut réclamer des réponses au Seigneur tout puissant, mais celles-ci devront être durement gagnées... car le Ciel a envoyé quelque chose d'effroyable à ses trousses. Mort ou vif est le premier volume de la saga Preacher, l'un des comics les plus plébiscités des années 1990. Créée par le scénariste Garth Ennis et le dessinateur Steve Dillon, cette épopée moderne parle de vie, de mort et de rédemption mais aussi de sexe, d'alcool, de sang et d'armes à feu... sans parler des anges, des démons, de Dieu, des vampires et des cinglés en tout genre qui font de cette aventure l'une des plus viscérales jamais publiées. En bonus, cet album contient également les commentaires de Glenn Fabry, qui a peint l'intégralité des couvertures de la série.

J'avais déjà tenté l'aventure Preacher dès 1998, avec la traduction des éditions du Téméraire. Quand l'éditeur a arrêté la série en français, j'avais gardé un œil sur la vo mais je n'avais pas franchi le pas. J'ai donc été ravis d'apprendre en 2007 que Panini allait reprendre la traduction de la série, avec Jéremy Manesse à al traduction. Mais comme d'habitude, Panini trouve le moyen de foirer l'édition de ce premier tome, avec de nombreuses coquilles, des accents qui sautent en cours de route et des choix de traductions qui auraient certainement pu être modifié si l'éditeur se donnait les moyens de faire son boulot. Mais il ne faut pas se leurrer, Panini vend à la base du papier, un point c'est tout.

Je ne dirai pas que ça m'a gâché le plaisir de retrouver cette série géniale mais quand même, c'est se foutre de la gueule du monde d'oser encore produire ce genre de chose. L'excuse que l'on peut trouver pour expliquer ce petit fiasco : entre la fin 2006 et le début 2007, Panini a publié en quelques mois tout ce qu'un éditeur "je m'en foutiste" pouvait publier avant que le tir soit corrigé : Pride of Baghdad avec une quatrième de couverture pixelisée, et un format agrandit par rapport à la version us qui a purement et simplement fait disparaitre le haut et le bas des pages. Quelques mois avant, c'est le sublime WE3 de Morrison et Quitely qui était déjà massacré de la sorte ...

On sait que depuis ces "accidents", une attention particulière a été apportée par l'éditeur sur la qualité de ses produits afin que ceci ne se reproduise plus. Jeremy Manesse en est l'un des principaux artisans. Mais c'est typiquement à l'image d'un éditeur qui veut rogner sur tout, sur les temps de traduction, sur la qualité de cette dernière, sur le lettrage et sur la fabrication. Panini rogne sur ce qui fait la qualité d'un tel objet. Le bon côté, c'est que c'est un cas d'école pour les autres éditeurs. Un peu comme si on parlait à un gamin en lui disant, "tu vois, si tu fais des bêtises, tu vas finir comme ça."

Pour en revenir à la série, ma première lecture avait été un grand choc. Grosse claque dès que j'avais lu les premières pages, tant l'ambiance était glauque, irrévérencieuse et vénéneuse. Steve Dillon fait des merveilles aux dessins, avec de superbes couleurs de Matt Hollingsworth. Les dialogues de Garth Ennis sont savoureux et vous aspirent littéralement dans cette histoire de dingue, qui mêle religion, humour, far west et violence. C'est sombre, pessimiste et ça vous rend complètement addictif au bout de quelques pages. C'est l'un des meilleurs exemples de la qualité du label Vertigo de DC Comics, label rafraichissant qui se targue de pouvoir raconter de bonnes histoires sans super heros avec les meilleurs auteurs de comic books .

À découvrir ou à relire d'urgence.

Frédéric Fontès

lundi 12 avril 2010

Hervé le Corre et Craig Johnson Prix 2010 Nouvel Obs

Hervé le Corre (les Cœurs déchiquetés aux éditions Rivages) et Craig Johnson (Little Bird aux éditions Gallmeister) ont reçu le prix 2010 “Nouvel Obs” du roman noir.

Source : Livres Hebdo

Frédéric Fontès

La Traque du vampire de Michael Baden & Linda Kenney

New York, 2009. Un tueur en série sème la terreur dans la ville. Parce qu’il a la particularité de recueillir le sang de ses victimes, on l’a surnommé le « Vampire ». Un duo de choc va s’attacher à résoudre cette étrange affaire : le docteur Jake Rosen, pathologiste mondialement réputé, médecin chef adjoint de la municipalité de New York, chercheur renommé, et Manny Manfreda, la ravissante et astucieuse avocate à la chevelure flamboyante.
Amants dans la vie et partenaires sur le terrain, nos deux protagonistes vont tenter de prendre le Vampire de vitesse. Le temps presse en effet car, au fil des jours, le tueur ne se contente plus d’endormir ses victimes à l’éther pour prélever leur sang : il les tue après leur avoir fait subir d’atroces tortures. Il semble vite évident pour les deux « détectives » que le Vampire ne choisit pas ses victimes au hasard. Jake, aidé de son frère Sam dont les méthodes sont aussi efficaces que peu conventionnelles et Manny, assistée de son très dégourdi assistant Kenneth, se mettent au travail. Alors que le tueur menace à présent directement les deux enquêteurs, une course contre la montre commence…

Editions Robert Laffont
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Jean Rosenthal

Un thriller aussi captivant qu’original, un suspense glaçant que tempèrent l’humour et la fantaisie du couple d’enquêteurs que forment Jake Rosen et Manny Manfreda.


Michael Baden et Linda Kenney Baden, qui vivent à New York, ont de toute évidence une très grande expérience des milieux qu’ils décrivent. Michael Baden est l’un des médecins légistes les plus réputés des États-Unis. Il est l’animateur de la série télévisée Autopsie. Quant à son épouse, Linda, elle est avocate, spécialiste en droit pénal, et a participé en tant qu’expert à de nombreuses émissions de télévision. Leur livre précédent, Seule la mort le sait, introduisait déjà le pétillant couple vedette du livre : Jake Rosen et Manny Manfreda.

Parution : 1er avril 2010
Format : 153 x 240 mm, 320 pages, 20 €
ISBN : 978-2-221-10551-1


Frédéric Fontès

L'Extravagant Voyage du jeune et prodigieux T. S. Spivet de Reif Larsen


 Le roman est traduit par Hannah Pascal, pour les éditions NiL.

« J’ai été ébloui par le talent de Reif Larsen... Entre Mark Twain, Thomas Pynchon,
et Little Miss Sunshine… ce livre est un trésor. »
Stephen King

T. S. Spivet est un enfant prodige de douze ans, passionné par la cartographie et les illustrations scientifiques. Il dessine tout ce qu’il observe : la carte de ses rêves, les expressions de sa famille, le volume des voix, les distances qui séparent l’Ici de l’Ailleurs, les sauterelles mormones, et même les variations rageuses des ellipses de petits pois lors des repas…
Mais T. S. se sent très seul. Il vit dans un ranch du Montana, entouré d’un père mutique, un cow-boy qui déteste les sciences, une mère entomologiste qui cherche depuis vingt ans une espèce fantôme de coléoptère, une sœur qui pense être (à juste titre) le seul individu normal de la famille, et leur chien, Merveilleux, dépressif depuis la mort accidentelle du fils aîné.
Un jour, T. S. reçoit un appel inattendu du musée Smithsonian lui annonçant qu’il a reçu le très prestigieux prix Baird (un proche de la famille a envoyé ses dessins), et qu’il est invité à venir faire un discours. Il décide alors de traverser les États-Unis, à l’insu de tous, pour rejoindre Washington D.C., et tant pis si là-bas personne ne se doute qu’il n’est qu’un enfant.
Au cours de ce périple, caché dans un train, T. S. continue de dessiner tout ce qu’il voit : à ses croquis et cartes, il ajoute des notes lumineuses sur la résilience de la mémoire, la relativité du temps, la manière de tenir un mug, les trous de vers du Middle West, le son du silence, la définition de la médiocrité, les signes distinctifs de l’âge adulte…
Si certaines énigmes demeurent insolubles (par exemple suis-je diabolique ou seulement en pleine puberté ?), bien des questions trouvent enfin des réponses. Tout au long de son odyssée, T. S. fait la lecture d’un carnet qu’il a dérobé à sa mère. Roman dans le roman, ce carnet dévoile l’incroyable histoire de son arrière-arrière-grand-mère, la première femme géologue du pays, qui, comme sa mère, renonça à une brillante carrière scientifique pour épouser un homme des bois.
Au terme de ce voyage, T. S. aura quitté le monde de l’enfance et se sera révélé à lui-même. Il aura compris que l’observation seule ne suffit pas à cerner le mystère de nos émotions. Et que la frontière entre la réalité et la fiction est parfois bien difficile à saisir, même pour le plus éminent des cartographes.


www.tsspivet.com

Reif Larsen a 29 ans et vit à Brooklyn, New York. Il a étudié à Brown University et enseigné à Columbia University, où il a suivi un master en « écriture ». Également réalisateur, il a fait divers documentaires aux États-Unis, en Grande-Bretagne et dans le Sud-Sahara. L'Extravagant Voyage du jeune et prodigieux T. S. Spivet est son premier roman.




Frédéric Fontès

vendredi 9 avril 2010

Le vent t'emportera de Jean-Marc Souvira (2)


Après le Magicien, le nouveau roman de Jean-Marc Souvira, Le vent t'emportera, paraitra le 12 Mai 2010 aux éditions Fleuve Noir.

Certains tuent de sang froid mais ne supportent pas de se voir dans un miroir…

Août 2003.
Le cauchemar recommence. On a retrouvé trois femmes à leur domicile parisien, entravées, le visage lacéré à coups de miroirs brisés. Sur leur corps nu, un morceau de papier reprend une phrase de l’ecchlésiastique exactement comme dans une autre série de meurtres élucidés depuis. Pour le commissaire Mistral et ses hommes, c’est à n’y rien comprendre : le tueur est sous les verrous depuis des mois ! Qui est cet homme qui dort aujourd’hui en prison ? Qui est cet autre qui cavale encore et massacre selon un rituel identique ? Erreur judiciaire, mimétisme, complot… Dans la touffeur de la canicule, les pistes s’ouvrent et se referment. Déjà, l’avocat réclame la libération de son client, ajoutant encore à la nervosité ambiante. Un élément, quelque part, a forcément échappé aux policiers. Ils ne se doutent pas que le piège est là, juste sous leurs yeux. Qu’on les observe. De plus près encore qu’ils ne sauraient l’imaginer…

Un extrait pour les lectrices et lecteurs du blog :

En entrant dans son meublé, l’homme fut saisi par
l’effroyable chaleur qui y régnait et l’empêcha de se
reposer. Une douche froide lui octroya quelques minutes
de répit. Un peu plus tard, il était de nouveau dans
sa voiture roulant au hasard, à faible vitesse, toutes
vitres ouvertes. L’affluence ne baissait pas dans Paris,
les gens retardaient l’heure pour rentrer chez eux et
affronter leurs appartements accablants de chaleur, ce
qui ne l’arrangeait pas.
Vers deux heures du matin, il fut de nouveau chez lui,
ivre, mais relativement lucide. Toujours avec autant de
soin, il prépara ses vêtements de travail puis, comme
précédemment, ajouta un miroir qu’il brisa d’un coup
de poing et un carré de papier blanc recouvert d’une
fine écriture. Il vérifia la boîte contenant les gants
en latex et les préservatifs, nettoya la matraque avec
un tissu imbibé d’alcool et rinça le bonnet de bain en
caoutchouc.
- Prêt pour l’acte deux, murmura-t-il.


Frédéric Fontès



Mais c'est à toi que je pense de Gary A. Braunbeck

Après Une fille comme les autres de Jack Ketchum, Bragelonne découvre un nouveau chef-d’oeuvre choc !
La voiture de Mark Sieber tombe en panne alors qu’il rentre chez lui. En attendant que son véhicule soit réparé, Mark loue une chambre pour la nuit dans le motel le plus proche. À peine installé, il est brutalement enlevé par un groupe d’inconnus. Lorsqu’il reprend connaissance, il se trouve en compagnie de trois enfants, Thomas (onze ans), Arnold (douze ans), Rebecca (quinze ans) et leur leader Christopher (vingt et un ans).
Horriblement défigurés et mutilés, ils viennent d’échapper à un tueur en série pédophile qui se fait appeler Grendel. Ils ont besoin d’un adulte pour les ramener à leurs parents, que certains n’ont pas vus depuis dix ans… et ils ont choisi Mark.

Auteur Gary A. Braunbeck
Editeur Bragelonne
Date de parution 16/04/2010
Collection L'ombre
ISBN 2352943868

Frédéric Fontès

mercredi 7 avril 2010

Code Phénix de John Connor (2)

Une enquête de Karen Sharpe
Par une froide matinée de printemps, on découvre deux corps dans un coin perdu des Pennines. Les victimes sont l’inspecteur chef Phil Leech et Fiona Mitchell, une indic. Tous les deux ont été tués par balle. L’inspectrice Karen Sharpe aurait dû accompagner Leech à son rendez-vous tardif avec Mitchell, mais elle était restée chez elle, trop ivre pour prendre le volant. Car tous les ans, à cette date, elle boit dans une tentative désespérée d’effacer un souvenir douloureux et obsédant. On pense d’abord que les meurtres de Leech et de Mitchell sont liés à la drogue, mais cette hypothèse soulève vite des doutes. Karen comprend bientôt que l’affaire est directement liée à elle. Il lui faut retrouver le tueur sans tarder et affronter son passé avant que quelqu’un d’autre ne découvre la terrible vérité, ce qui pourrait avoir des conséquences désastreuses…
Traduit de l’anglais par Michèle Garène


J'évoquais ici le roman en février dernier.

Mon avis sur Polars Pourpres :
Fredo a écrit:
Un petit 7,5 en ce qui me concerne. C'est à la base l'enquête méticuleuse type mais l'auteur a peut être trop tendance à vouloir mélanger les genres (le soap, le noir), quand il introduit également un passé tourmenté à son héroïne et quand il place au même niveau le personnage masculin principal. Du coup, on ne sait plus trop sur qui la série se focalise... Mais au final, ça plante les graines d'une suite que je lirai certainement, histoire de voir dans quel genre l'auteur va épanouir son héroïne.

On suit d'un côté l'enquête minutieuse des agents sur le terrain, et de l'autre la quête perso de l'héroïne. Elle voit poindre dans ces meurtres une toute autre vérité, malgré les indices qui dirigent la police sur les traces de deux frères ...
Pas forcément évident d'avoir une forte empathie pour cette héroïne qui cache pas mal de choses. Du coup, puisque la fin révèle ce qui a tourmenté jusque là la miss, je suis curieux de lire le tome 2 pour voir véritablement ce que va faire John Connor avec cette enquêtrice hantée ...

Frédéric Fontès

mardi 6 avril 2010

Les princes vagabonds de Michael Chabon


Après le succès du Club des policiers yiddish, le nouveau roman de Michael Chabon : une aventure de cape et d'épée loufoque au temps de l'empire Khazar.


Ils font la paire : Zelikman, médecin mélancolique originaire des brumes de Ratisbonne à l'esprit dangereusement acéré ; Amram, ex-mercenaire, Noir géant à la langue aussi affûtée que la hache qui ne le quitte jamais. Frères de cœur, compagnons d’armes, ils tracent leur route de déracinés à travers les monts du Caucase, vers 950 après J.-C. Bretteurs, voleurs à gages et mystificateurs, ils soulagent les crédules de leur argent. Familiers des mauvais pas et des coups fourrés, ils ont laissé maints ennemis dans leur sillage, goûté leur part de blessures et réussi d’innombrables sorties précipitées en des circonstances hostiles.

Rien qui les ait préparés cependant à se transformer en escortes et défenseurs d’un prince de l’empire Khazar : Filaq. Son pouvoir ayant été usurpé par un oncle cruel, ce jeune héritier inexpérimenté brûle de reconquérir le trône qui lui revient. Un tel projet nécessite une ruse sans fond, une audace sanglante et une folle témérité. Sans parler d’une armée. Zelikman et Amram peuvent au moins apporter les premières. Mais ces bandits de grands chemins sont-ils prêts à devenir les généraux d’une révolution de grande envergure menée par un damoiseau mal embouché ? Une chose est sûre, le chemin de la réussite est pavé de guerriers et de catins, de vils empereurs et d’éléphants extraordinaires, de mascarades, de jeux d’épées, et des péripéties dont sont faites les plus grandes aventures.


Michael Chabon vit en Californie, avec sa femme, la romancière Ayelet Waldman, et leurs quatre enfants. Il est l’auteur de nombreux romans et recueils de nouvelles. Les Mystères de Pittsburg (Fixot, 1988, réédité en janvier 2009 dans la collection « Pavillons Poche ») ; Avenue de l’Océan (Fixot, 1991) ; Des garçons épatants (Robert Laffont, 1995 et 2001) ; Les Loups-garous dans leur jeunesse (Robert Laffont, 1999, réédité en février 2010 dans la collection « Pavillons Poche »), Les Extraordinaires Aventures de Kavalier & Clay (Robert Laffont, 2004) récompensé par le prix Pulitzer, et enfin Le Club des policiers yiddish (Robert Laffont, 2009).

L'illustrateur Gary Gianni est diplômé de l’Académie des beaux-arts de Chicago. Il a débuté sa carrière comme illustrateur pour le Chicago Tribune et comme dessinateur judiciaire pour une télévision du câble. Il a été lauréat du prix Eisner and Spectrum pour son travail publié dans de nombreux livres, revues et bandes dessinées.

Le roman sera publié le 06 juin prochain aux éditions Robert Laffont. (Merci Stfoch pour l'info).

Frédéric Fontès

Pirates de Michael Crichton (2)


Le roman posthume de Michael Crichton : la sanglante histoire d’un groupe de corsaires anglais dans la mer des Caraïbes, au XVIIe siècle.


1665. La Jamaïque est un poste avancé de Sa Très Gracieuse Majesté, une petite colonie perdue au milieu des immenses possessions de l'empire espagnol. Port Royal, capitale de l'île, un véritable coupe-gorge où se bousculent les tavernes, les rhumeries, et autres bordels, n'est pas un endroit où s'établir si l'on veut vivre centenaire. Quand ce ne sont pas les maladies tropicales, un poignard où une hache plantés dans votre dos peuvent interrompre votre vie à tout moment. Du point de vue du capitaine Edward Hunter, cependant, la vie sur l'île est riche de promesses. Il faut juste s'y entendre un peu en matière de piraterie. Et savoir par exemple qu'au nom du roi Charles II d'Angleterre, sur tout galion mal défendu, l'or espagnol peut être saisi. Dans ces eaux, ceux qui possèdent l'or font la loi.
À Port Royal, la nouvelle circule bientôt que El Trinidad, un navire regorgeant de trésors en provenance de la Nouvelle-Espagne, est à quai dans le port voisin de Matanceros. Cette possession espagnole réputée imprenable est gouvernée par le sanguinaire Cazalla, l'un des chefs militaires favoris du roi d'Espagne, Philippe IV. Hunter met rapidement sur pied une petite équipe qui aura la mission de s'infiltrer dans l'île ennemie pour s'emparer du galion espagnol. L'aventure sera plus périlleuse encore qu'on pouvait s'y attendre, et Hunter perdra plus d'un homme avant de devoir se rendre en personne sur les rivages de Matanceros, où la jungle et les canons de l'infanterie espagnole s'interposeront encore entre lui et El Trinidad.
Avec l'aide de ses hommes et laissant quelques cadavres dans son sillage, Hunter parvient finalement à mettre la main sur le galion et échapper à l’impitoyable Cazalla, mais ses malheurs ne font que commencer.


Michael Crichton est mort le 4 novembre 2008 à Los Angeles, à l’âge de 66 ans. Scénariste, producteur, il est l’auteur de plus d’une dizaine de livres au succès jamais démenti, dont Sphère, Jurassic Park, Le Monde perdu, État d'urgence, Next…

J'en parlais en mars dernier, voici donc la couverture et le résumé de l'éditeur (merci Stfoch).

Frédéric Fontès

samedi 3 avril 2010

L'homme aux lèvres de saphir de Hervé Le Corre

Présentation de l'éditeur
Paris, 1870. Une série de meurtres sauvages semble obéir à une logique implacable et mystérieuse qui stupéfie la police, fort dépourvue face à ces crimes d'un genre nouveau. Le meurtrier, lui, se veut " artiste " : il fait de la poésie concrète, il rend hommage à celui qu'il considère comme le plus grand écrivain du XIXe siècle, Isidore Ducasse, comte de Lautréamont, dont il prétend promouvoir le génie méconnu. Dans le labyrinthe d'une ville grouillante de vie et de misère, entre l'espoir de lendemains meilleurs et la violence d'un régime à bout de souffle, un ouvrier révolutionnaire, un inspecteur de la sûreté, et deux femmes que la vie n'a pas épargnées vont croiser la trajectoire démente de l'assassin. Nul ne sortira indemne de cette redoutable rencontre.

# Poche: 503 pages
# Editeur : Rivages (1 octobre 2004)
# Collection : Rivages Noir
# Langue : Français
# ISBN-10: 2743613092

Biographie de l'auteur
Auteur confirmé, Hervé le Corre signe avec ce cinquième roman un livre très original, tant par son intrigue que par son style.


On vient de me le conseiller, du coup, je viens de le commander également. Je connais du même auteur les Cœurs déchiquetés, qui est dans ma pile. À suivre ...

Frédéric Fontès

L'homme qui marchait sur la Lune de Howard Mccord



Présentation de l’éditeur :
Qui est William Gasper, cet homme qui depuis cinq ans arpente inlassablement la Lune, une “montagne de nulle part” en plein coeur du Nevada ? De ce marcheur solitaire, nul ne sait rien. Est-il un ascète, un promeneur mystique, un fugitif ? Tandis qu’il poursuit son ascension, ponctuée de souvenirs réels ou imaginaires, son passé s’éclaire peu à peu : ancien tueur professionnel pour le compte de l’armée américaine, il s’est fait de nombreux ennemis. Parmi lesquels, peut-être, cet homme qui le suit sur la Lune ? Entre Gasper et son poursuivant s’engage alors un jeu du chat et de la souris.

D’une tension narrative extrême jusqu’à sa fin inattendue, L'homme qui marchait sur la Lune est un roman étonnant et inclassable qui, depuis sa parution aux États-Unis, est devenu un authentique livre culte.

#Traduction: Jacques Mailhos
# Broché: 133 pages
# Editeur : Editions Gallmeister (25 août 2008)
# Collection : Nature Writing
# Langue : Français
# ISBN-10: 2351780191

L'Auteur :
HOWARD McCORD est né en 1932, au Texas. Vétéran de la guerre de Corée, il est l’auteur de recueils de poésie et de récits distingués par plusieurs prix prestigieux aux États- Unis. Il a également parcouru à pied de nombreux pays. Il vit à Bowling Green, dans l’Ohio.

Marvelman, bientôt en TPB !







TBC : Grandville de Bryan Talbot





Présentation de l'éditeur

Dans le Paris de la Belle Epoque, l'inspecteur LeBrock de Scotland Yard est sur la piste d'un mystérieux assassin. Inspiré par le travail du caricaturiste français du XIX e siècle JJ Grandville et l'illustrateur de science-fiction Robida - sans parler de sir Arthur Conan Doyle, Rupert l'Ours et Quentin Tarantino -, Bryan Talbot fait une fois encore la preuve de son immense talent.
  • Album: 97 pages
  • Traduction: Philippe Touboul
  • Editeur : Milady (11 février 2010)
  • Langue : Français
  • ISBN-10: 2811202501

Cela faisait déjà un temps que j'en entendais dire du bien sur superpouvoir.com, via le trède dédié à la mini-série en VO et via les vendeurs de la librairie Pulp's, qui me vantaient les mérites de la VF. Après avoir fait un tour sur le stand de Bragelonne / Milady au salon du livre de Paris, je repartais avec l'album sous le bras.

Je dois reconnaitre qu'à la base, je ne suis pas fan d'anthropomorphisme. J'ai tardé à lire Blacksad (que j'ai adoré finalement) et Pride of Bagdad est pour moi un chef d'œuvre.

Dès les premières pages, j'ai pensé à un mixe entre Hipflask de Richard Starking et la Planète des singes de Pierre Boule (ainsi que les films). Je regrette un peu l'encrage épais de Bryan Talbot, aux vues des crayonnés que l'on peut voir à la fin de l'album. Mais finalement, on s'immerge assez vite dans cet univers steampunk qui mêle, entre autre, les ambiances de Conan Doyle et de H G Wells.

Un coup de chapeau aux éditions Milady, pour la qualité du recueil, qui nous donne l'exclusivité d'un post-face assez savoureux de l'auteur et d'une multitude d'illustrations.

Du coup, je fais partie des lecteurs qui attendent la suite avec impatience ...

Frédéric Fontès

TBC : Ainsi va la vie de Thierry Gloris et Frédéric Charve




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Citation:
Ainsi va la vie
Scénariste Thierry Gloris
Dessinateur Frédéric CHARVE
Collection: Roman Graphique
Format : 185 x 260 mm
144 pages
A paraître le 01.04.2010
Prix: 17.00€

François, Laurent, Steph, Djed, Sophie et Natacha ont trente ans. Amis depuis la fac, ils se retrouvent pour faire le point sur leur vie et leurs parcours. Complices, ils ont partagé leurs expériences : le boulot, le chômage, la coloc’, les occasions ratées, les réconciliations, les galères, les petits secrets, l’amour, la vie de couple... Au fil de leurs histoires personnelles, les personnages se dévoilent et construisent un puzzle tendre et coloré, où chacun participe à l’harmonie de l’ensemble, unique et indispensable aux autres.

Ainsi va la Vie est un roman graphique élégant, sucré-salé comme la vraie vie, savoureux comme un «kawa» entre potes : même s’il est amer parfois, c’est sans conteste le meilleur.

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J'ai bien aimé cet album. Forcément, cela réveille des souvenirs tristes et gaies à la fois et donne un petit côté attachant à cette histoire. C'est doux et amer à la fois. On sent véritablement quelque chose planer autours de nous pendant la lecture. Il y a beaucoup d'amour qui transpire de cette histoire de Thierry Gloris, on ne peut pas y rester insensible. Un projet très personnel de l'auteur mais finalement, un très beau cadeau pour ses lecteurs.

Liens :
Le site de l'éditeur : www.glenat.com
Le site de la collection : www.drugstorebd.com

Frédéric Fontès

jeudi 1 avril 2010

Proies de Mo Hayder

Le commissaire adjoint Jack Caffery enquête sur une affaire a priori banale de vol de voiture dans le Somerset. Un homme affublé d'un masque de père Noël a agressé une conductrice et s'est emparé de son véhicule. Mais il y avait une passagère, une fillette de onze ans qui demeure introuvable. Le sergent Flea Marley, de la brigade de recherche subaquatique de Bristol, est convaincue que le mobile n'est pas le vol, que l'homme a déjà frappé et frappera encore. Bientôt, un autre enlèvement lui donne raison. Pendant que le kidnappeur nargue les policiers en leur adressant des messages, Flea et Jack s'engagent dans une traque qui va prendre une tournure apocalyptique.

Le roman sera disponible le 3 juin 2010 aux éditions des Presses de la Cité.

Frédéric Fontès

Chronique : Les Yeux d'Harry de Jérôme Camut et Nathalie Hug



De l'aventure, de l'humour, du suspense, une pointe de conspiration à la Ludlum, une identification rapide à Jan et le côté attachant de Harry, font de cette lecture une pause rafraichissante. En lisant les derniers mots de la dernière page, armé d'un sourire, on se prend à imaginer la suite ...

J'ai passé un bon moment avec ces personnages. La fin confirme cela vu que la séparation ne se fait pas sans une petite pointe de frustration ...
Les fans de conspirations à la Ludlum ne seront peut être pas surpris par les révélations mais les personnages ne laisseront pas indifférents. La folie douce de Harry est communicative. Elle œuvre sur Jan comme elle œuvre sur nous. On se prend d'amitiés pour lui et on veut savoir ce qu'il lui est arrivé. Et la boule de neige est en marche ...
Si vous voulez tester votre capacité à avoir de l'empathie pour des personnages, tentez l'aventure, la dernière page est, à mon humble avis, assez révélatrice en la matière ...


Le roman est disponible depuis le 24 Mars 2010 aux éditions Calmann-Lévy.

Le site des auteurs : www.jeromecamut.com www.nathaliehug.com
Le site de l'éditeur : www.editions-calmann-levy.com